Je me sens véritablement bénie

Publié le 2 Mai 2011

Un jour, alors que nous ouvrions notre classe de séminaire du matin, nous avons chanté le cantique merveilleux l’amour. Puis il y a eu la prière d’ouverture et une pensée spirituelle tirée de l’évangile de Jean dans le nouveau testament. Cette écriture avait pour sujet l’amour que Père céleste a pour chacun de ses enfants, ainsi que l’amour que le Sauveur a pour son Père et pour nous tous en offrant sa vie.

Nous avons ensuite regardé la vidéo intitulée « to this end I was born ». Chaque élève était particulièrement attentif, et certains étaient fort émus à la vue des souffrances du Sauveur.

Vers la fin de la classe, j’ai partagé mon témoignage sur la vérité de l’évangile, ma gratitude pour le Sauveur, pour sa vie sans péché, et pour la souffrance qu’il a pris sur lui en notre faveur. Je ne pouvais pas retenir mes larmes.

Les élèves pouvaient alors partager leurs sentiments.

Après deux minutes de silence, Genesis s’est levée et a partagé sons témoignage avec assurance et conviction. Après trois autres minutes de silence, ce fût le tour de Roberto. Il s’agissait de sa première année au Séminaire. Il a exprimé sa gratitude pour le Sauveur et pour son sacrifice, et témoigna qu’il vît. Victor se leva ensuite, bien que d’apparence très calme, il ne pu pas retenir ses larmes. Il précisa que nous devions nous repentir, avoir de l’attention pour le sacrifice du Seigneur, et que nous devions garder ses commandements. Puis ce fût Cinthya. Elle était au séminaire depuis deux ans. Elle a exprimé sa gratitude pour le sacrifice du Sauveur, et pour le fait que ce sacrifice nous permettait de retourner en la présence de notre Père Céleste.

Je conclus en précisant que bien que tout le monde ne pourrait pas partager ses sentiments au cours de cette leçon, le plus important était que notre Père Céleste connaît notre cœur et les sentiments que nous pouvons éprouver à son égard.

Cela vaut la peine pour des moments comme cela d’avoir à marcher chaque matin pendant une demi-heure pour aller accueillir mes élèves. Je me sens tellement bénie de pouvoir enseigner et apprendre tant de notre jeunesse. J’aime ces jeunes comme mes propres enfants.


- Hilda de los Santos Lopez, paroisse de Lopez Mateos, pieu de Miras Monterey, Mexique.


(Publié par LDS Church News – Traduit par Cédric)