Message du 1er Décembre 2010

Remercier en période de difficulté

Gratitude et reconnaissance ont pû être relativement faciles par le passé. J'ai souvent proclamé en plaisantant, que j'étais LA personne la plus reconnaissante du monde ... quand tout allait bien ! (Je peux aussi ajouter que je suis la personne la plus fidèle quand tout va bien). Mon cœur est plein de gratitude quand tout se déroule selon mes plans !

Durant l'année passée cependant, les choses n'ont pas marché aussi bien. Le monde a été bouleversé. Notre pays se retrouve au milieu de la plus pénible crise financière depuis le Grande Dépression. Les informations quotidiennes vont de mal en pis. A peine croit-on avoir atteint le fond, qu'encore plus de mauvaises nouvelles en provenance des médias semblent nous inonder. Dans l'ensemble, la plupart d'entre nous n'a jamais vécu des temps aussi désespérants.
La période "des années d'abondance" a duré longtemps, et il semble que nous, dans notre pays prospère, avons oublié ce que d'autres savaient : à savoir, que le bon temps puisse, éventuellement, se terminer.

Il y a quelques années, je me souviens avoir entendu un dirigeant de l'Eglise nous dire que "les sept années de vaches grasses" arrivaient à leur fin. A l'époque, cela semblait une déclaration bizarre, attendu que tout allait si bien.
Maintenant, je peux voir la sagesse de cette déclaration prophétique. Je me demande maintenant, pourquoi ne l'ai-je pas prise plus sérieusement ? En l'occurrence, c'est peut-être le fait de clamer mon éternel optimisme qui doit en être la cause. Je ne sais pas si nous avons "sept années de vaches maigres" en réserve, mais je sais qu'il y a des temps encore plus difficiles à l'horizon.

Dans ces conditions, comment ressentir et exprimer de la gratitude pour nos vies ? J'ai un ami qui a enterré son père, hier. Ceci, en plus du fait d'enterrer deux de ses meilleurs amis et leurs partenaires, qui ont péri, il y a deux ans, dans un accident d'avion... Je me demande de quoi peut-il être reconnaissant ? Dans la même semaine, sa femme a enterré un de ses plus jeunes frères. Pourquoi ces choses-là arrivent-elles ? Pour la seconde fois en deux ans, ils ont eu une double funérailles. Ce sont les meilleures personnes que je n’aie jamais rencontrées. Leur foyer est toujours ouvert à celui qui a besoin d'un endroit où se réfugier, quelquefois pour des mois d'affilée ! Ils servent et ils donnent continuellement, mais, en retour, la vie leur envoie tous ces chagrins.

Il y en a tant qui ont perdu leur emploi, et pour certains, cela voulait dire aussi leur maison. Il y a en tant, qui étaient sur le point de prendre leur retraite après avoir travaillé dur toute leur vie et qui maintenant se voient dans l'obligation de continuer le travail.
Tout ce pourquoi nous avons tant travaillé, n'est plus.

Une des bonnes amies de ma femme est décédée cette semaine, après une longue et pénible bataille contre le cancer. Elle laisse derrière elle, un mari dévoué et aimant qui est resté à ses côtés jusqu'à son dernier souffle. A quoi ressemblera Thanksguiving pour lui ? Et leurs superbes enfants ? Que vont-ils ressentir durant cette période de gratitude ?


En dépit de tous ces exemples, je sais que l'esprit humain est éternel et résistant. Nous pleurons nos pertes, nous réconfortons nos êtres chers, nous offrons un coup de main à ceux dans le besoin. C'est dans ces moments que la grandeur de l'esprit humain apparaît. Je suis reconnaissant pour les leçons et expériences de l'adversité dans nos vies. Cela nous amène plus près de Lui. Il nous aime, nous guérit et nous réconforte !

Etre reconnaissants pour toutes les bénédictions que nous recevons est attendu de nous. Etre reconnaissants en dépit de tous nos fardeaux est, en fait, le remède à nos fardeaux !
J'espère et je prie, pour que la saison de Thanksgiving soit remplie d'amour. L'amour de la famille réunie autour de la table, se tenant les mains et offrant des prières de gratitude. Le renouvellement de l'amitié en partageant le pain ensemble dans un esprit de gratitude !

Pour tous ceux qui se débattent au milieu des pertes en tous genres, espérons que la mémoire de leurs êtres chers ne s'éteindra jamais, et que la phrase "cela aussi passera" apportera de l'espoir pour un avenir plus brillant. Puisse le Seigneur nous bénir avec toute sa paix, l'amour et la foi pour l'année à venir.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)


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Pensée du jour

Bénédictions et protection avec les commandements

« Père céleste aimant, bon et sage nous a donné des commandements, non pas pour nous limiter, comme l’adversaire aimerait nous le faire croire, mais pour nous apporter des bénédictions et protéger notre réputation et notre héritage pour nos descendants, comme cela a été le cas pour Léhi et Néphi…


.Chacun d’entre nous doit apprendre que l’herbe n’est jamais plus verte de l’autre côté de la clôture et ne le sera jamais, parce que « la méchanceté n’a jamais été le bonheur. » Chacun de nous récoltera les conséquences de ses choix quand cette vie sera terminée. Les commandements sont clairs, ce sont des protections, non des restrictions, et les bénédictions de l’obéissance sont innombrables ! (…)

Aujourd’hui, j’aimerais lancer à chacun d’entre vous la même exhortation que celle lancée par mes parents, dont on se souviendra pour toujours grâce à leur bonne réputation. Avant d’agir, représentez-vous le Sauveur debout à vos côtés et posez-vous la question : « Est-ce que je penserais, dirais ou ferais cela sachant qu’il est là ? » Car il est effectivement là. »

Mervyn B. Arnold -Des soixante-dix – Qu’as-tu fait de mon nom?- 180e conférence générale d’Octobre 2010




Message du 30 Novembre 2010

Une nouvelle étude importante sur la religion a beaucoup à dire sur les Mormons

Une nouvelle et importante étude sur la religion en Amérique a, entre autre, de bonnes choses à constater chez les membres de l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.


Récemment publiée sous le titre ‘La grâce américaine : comment la religion nous divise et nous unie’, une étude sociologique conduite par les spécialistes Robert D. Putnam et David E. Campbell nous fournit un aperçu de valeur sur la nature et les effets sociaux de la religion en Amérique.

En regardant en profondeur ces nouveaux sondages, les auteurs de cette étude affirment que sous plusieurs aspects, la religion en Amérique exerce un bonne influence sur la société américaine – typiquement un développement de la générosité, confiance, de bon voisinage et un engagement civil. Et alors que les Mormons ne représentent qu’un petit pourcentage de la société américaine, les données de l’étude révèle qu’ils jouent un rôle visible dans la vie religieuse américaine.

Parmi les découvertes de l’étude en relation avec les saints des derniers jours, en voici quelques-unes :
- Les Mormons font partie des groupes les plus dévoués du pays.
L’étude ‘La grâce américaine’ a évalué grâce à une mesure diversifiée de ‘religiosité’ concernant l’observance de la religion à différent niveau selon les individus, leur force de conviction religieuse pour Dieu et leur foi et le degré du sentiment d’importance personnelle de leur religion. En tant que groupe, les Mormons sont enregistrés ayant un haut niveau de ‘religiosité’ (‘La grâce américaine’, p. 23-24).

- Les Mormons semblent être de ceux qui gardent leur foi d’enfance étant adulte.
La religion américaine est dans une période où les gens partent souvent de la religion dans laquelle ils ont grandi et où changer de religion est devenu commun, l’étude indique que les individus éduqués en tant que saints des derniers jours sont ceux qui auront tendance à garder leur foi (p. 137-138).

- Les Mormons donnent de façon inhabituelle.
Parmi les conclusions générales de l’étude se trouve le fait qu’en général, les religions en Amérique contribuent à la vertu civile, l’altruisme et à être un bon voisin. Les données de l’étude, cependant, indiquent que les Mormons dans la collectivité sont parmi les plus charitables Américains, donnant du temps et des choses matérielles, pour des causes religieuses ou non-religieuses (p. 452).

- Les Mormons sont amicaux avec les autres groupes religieux.
L’étude montre également que les Mormons font partis de ceux qui sont les plus amicaux avec les personnes d’autre foi. En parlant relativement, les Etats-Unis n’ont pas été la scène de profonds conflits religieux ; c’est et c’était un endroit de tolérance religieuse remarquable et de pluralisme. Néanmoins, les auteurs de l’étude soulève le point que les Américains sont divisés par la religion, et donc la société américaine est susceptible d’avoir des discordes religieuses. En effet, les groupes américains religieux (et non-religieux) ont des sentiments variés les uns envers les autres. Alors que les données montrent que les Mormons font partis de ceux qui sont les moins appréciés par beaucoup de groupes américains religieux, ils ont pourtant eux-mêmes des visions relativement positives envers les membres d’autre foi, incluant ceux qui ne sont pas chrétiens (p. 505-508).

- Les Mormons sont ceux qui ont le plus tendance à croire qu’il y a une seule vraie religion qui existe mais aussi que ceux qui ne font pas partis de leur foi peuvent atteindre le salut ou ‘le paradis’.
Les spécialistes à l’origine de cette étude concluent que pendant que beaucoup de religions américaines proclament d’être exclusivement ‘vraie’, peu de personnes religieuses aux Etats-Unis croient actuellement qu’il existe ‘une seule vraie religion’. De toutes les fois américaines, les Mormons sont ceux qui ont le plus tendance d’affirmer qu’il y a une ‘vraie’ foi (p. 546).

Cependant, ce qui peut paraître paradoxale pour ceux qui ne sont pas familier au mormonisme, les données de l’étude indiquent qu’en même temps que beaucoup de Mormons croient en une ‘vraie’ religion, les Mormons sont aussi le groupe le plus convaincu que ceux qui ne font pas parti de leur foi –incluant les non-chrétiens- peuvent ‘aller au ciel’ ou obtenir le salut (p.535-537). Bien que cette croyance soit générale parmi les croyants américains, elle est, selon l’étude, plus forte parmi les saints des derniers jours.

Robert D. Putnam et David E. Campbell, La grâce américaine: comment la religion nous divise et nous unie’ (New York: Simon et Schuster, 2010).

(
Publié par LDS Newsroom – Traduit par Deb)


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Témoignage - les miracles éxistent........

Bonjour
Merci pour tous vos messages qui réconfortent le coeur.

Quand on est seule, que les épreuves abondent jours après jours, ou parfois on crois que l'on va sombrer, que rien ni personnes ne peuvent vous enlever le chagrin qui vous ronge, d'un mari qui a abandonné sa famille en voulant spycologiquement et physiquement vous détruire parce que vous n'avez pas voulu quitter l'église avec lui.
Il y a le réconfort des enfants qui vous aiment , vous soutiennent. cela fait maintenant 23 ans que j'attends un miracle , pour voir mes enfants franchir les eaux du bapteme.
Ce n'est pas encore le moment mais cela va venir, je le sais au plus profond de moi meme. Deux d'entre eux on reçu une bénédiction, et commence à prier.

Je témoigne, que l'enfert éxiste, car je l'ai vu, mais aussi que les miracles éxistent, je les vois tous les jours. Je témoigne que notre père nous aime, il m'a aidé dans les pires moment de ma vie, il me portait quand je ne pouvais plus avancer.
Nous ne pouvons pas mesurer son amour , il est trop grand....

Nous avons la chance d'avoir dans notre vie un tel amour, il est notre père, confidant, ami, il est toujours là, jamais il nous trahira, et nous ?
France

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Pensée du jour

Décider de ne pas s’offenser

« L’offense revêt de nombreux déguisements et trouve continuellement le moyen d’entrer en scène. Des gens auxquels nous croyons nous déçoivent. Nous avons des difficultés imprévues. Notre vie ne prend pas la direction que nous espérions. Nous commettons des fautes, nous nous sentons indignes et nous nous demandons si nous allons recevoir le pardon. Nous nous interrogeons sur une question de doctrine.

Nous apprenons quelque chose qui a été dit en chaire il y a cent-cinquante ans et cela nous tracasse. Nos enfants sont traités injustement. On nous ignore ou l’on ne nous apprécie pas à notre juste valeur. Ce pourraient être trente-six choses, chacune très réelle pour nous sur le moment même.

Dans nos moments d’affaiblissement, l’adversaire cherche à nous priver de nos promesses spirituelles. Si nous ne sommes pas attentifs, notre esprit enfantin blessé se renfermera dans la croûte froide et sombre de notre ancienne suffisance sans limite, abandonnant la lumière chaude et guérisseuse du Sauveur. »

Neil L. Andersen du Collège des douze apôtres – Ne le quittez jamais - 180e conférence générale d’Octobre 2010


Message du 29 Novembre 2010

Noël sur Temple Square célèbre la naissance du Christ, et accueille les visiteurs en vacances


Le vendredi après Thanksgiving n’attire pas seulement une multitude aux centres commerciaux locaux, mais apporte aussi des milliers au Noël de Temple Square - un événement d'un mois axée sur la naissance de Jésus-Christ qui attire des centaines de milliers de visiteurs et de touristes chaque année.

Noël sur Temple Square caractéristiques plusieurs activités, y compris les lumières de Noël et les concerts du Chœur du Tabernacle Mormon.

Des millions de lumières sont allumées au crépuscule et éteintes à 22 h sur Temple Square et 22 heures 30 sur les zones qui entourent le Square. Le spectacle lumineux se poursuit jusqu'à la Saint-Sylvestre. Le Chœur du Tabernacle Mormon se produira également du 16 au19 Décembre pour 100 000 personnes et un coin de feu de Noël de la Première Présidence sera diffusé le 5 Décembre à travers le monde à partir du Centre de conférence de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours.

(Publié par LDS Newsroom)

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Un homme reconnaissant d’avoir un cancer

Il est allé à l’école des Forces Aériennes des Etats-Unis, a toujours été actif physiquement et saluait d’habitude les autres d’un sourire ironique. Placide et aimable, c’est un homme foncièrement bon, qui aime sa famille et qui est aimé d’elle en retour. Nous utilisons l’expression « ferme dans la foi ». Cela décrit parfaitement Paul.

Quand il s’est levé dimanche pour rendre témoignage dans notre Paroisse, c’était inévitablement un homme changé. Le cancer – une tumeur cérébrale – peut agir dans ce sens.
Paul a marché lentement jusqu’à l’estrade, d’un pas décidé. Tandis qu’il était agrippé à l’estrade, il luttait pour trouver et prononcer les mots qu’il désirait tant partager. Il a expliqué que la tumeur comprimait son cerveau et y faisait des ravages. De temps en temps, après quelques mots confus il avait un petit à rire. Puis il se ressaisissait dans une brave tentative pour partager son message. Il a parlé lentement, simplement et avec puissance.

“Je suis reconnaissant pour mon cancer.” Comment peut-on vraiment être reconnaissant pour une maladie qui ravage le corps et l’esprit, affecte la parole et la pensée et être encore capable d’apprécier la vie ? Souvenez-vous de ce que le Prophète Joseph Smith a affirmé, « les afflictions ont été mon lot tous les jours de ma vie ;…et je me sens comme Paul, (l’apôtre) qui se glorifie dans les tribulations. »
Je l’admets, je me pose souvent la question sur le but et la signification de la souffrance. Est-ce qu’il y a de la valeur dans l’adversité ?
Paul, posément et méthodiquement a continué, « Il (mon cancer) m’a permis de me rapprocher de mon Sauveur, Jésus Christ. »
Souvenez-vous du survivant du convoi de charrette à bras Martin qui, après avoir écouté les autres critiquer l’aventure, s’est levé et a décrit, « J’ai bien souvent regardé derrière moi pour voir qui poussait ma charrette, mais mes yeux ne voyaient personne. Je savais que les anges de Dieu étaient là. Est-ce que j’étais désolé d’avoir choisi de voyager en charrette ? Non. Ni à ce moment ni à aucun autre durant ma vie. Le prix que nous avons payé pour connaître Dieu a été un privilège, et je suis reconnaissant d’avoir fait parti de la compagnie de charrette à bras Martin. »

En 1853, Brigham Young a dit, “Joseph (Smith) n’aurait pu être rendu parfait…si il avait vécu cent ans et laissé son peuple prêcher l’évangile, sans persécution. » S’adressant à la foule, « Pensez-vous que les persécutions ont été pour notre bien ? Oui…qu’elles viennent, et elles me donneront de l’expérience…Pensez-vous que je saurais ce que je sais si je n’avais pas été persécuté ?...A travers (l’adversité) nous avons vu les œuvres du Seigneur. » Les souffrances nous donnent le privilège de voir agir le Seigneur dans notre vie.

L’adversité a aussi le pouvoir de nous lier au Christ à travers son exemple et les expériences partagées. Wilfort Woodruff a décrit « notre Sauveur…est un exemple pour ceux qui le suive. … Le fils de Dieu a dû descendre sur terre et passer au travers tout ce qu’il a subi - … persécuté, affligé, méprisé. …Il y a quelque chose de douloureux dans tout ça ; mais il était nécessaire pour le Sauveur de descendre en-dessous de tout pour qu’il puisse s’élever au-dessous de tout. Il en est de même pour les autres hommes. »

Paul continue son témoignage, « (Mes souffrances) m’ont permis d’apercevoir l’éternité. Je ne pourrais jamais être enlevé de l’amour de mon Sauveur. » Brigham Young témoigne « Si le Seigneur ne nous imposait pas de difficultés ni nous guidait dans les épreuves, nous ne pourrions être glorifiés et couronnés en Sa présence. » Orson F. Whitney a affirmé, « Aucune douleur soufferte, aucun défis traversé n’est gâché. Cela construit notre éducation, et développe des qualités telles que la patience, la foi, la détermination et l’humilité. Tout ce que nous souffrons et endurons, en particulier quand nous endurons avec patience, renforce notre caractère, purifie notre cœur, grandit notre âme, nous rend plus sensible et charitable, plus digne d’être appelé enfant de Dieu. »

Avec de simples phrases courtes, atrocement laborieuses, Paul a délivré une leçon profonde et impérieuse : l’adversité à la capacité de nous propulser dans les bras de Jésus Christ, de nous aider à le reconnaître comme étant notre maître, notre consolateur et notre exemple.

J’admets, je partage les sentiments de Président John Taylor, « Je ne désire pas les épreuves ; je ne désire pas les afflictions. » Mais il ajoute, « Qu’elles viennent, parce que nous sommes les Saints du Dieu très Haut, et tout est bien, tout est paix, tout va bien et ira bien, pour le temps et pour l’éternité. »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Christel)

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Pensée du jour

Avancer à la vitesse optimale

« Si la vie, son rythme effréné et ses nombreuses tensions font qu’il vous est difficile de vous sentir l’envie de vous réjouir, alors c’est peut-être un bon moment pour vous reconcentrer sur ce qui a le plus d’importance.

Mes chers frères et sœurs, nous ferions bien de ralentir un peu, d’avancer à la vitesse optimale pour notre situation, de nous concentrer sur ce qui est important, de lever les yeux et de vraiment voir les choses qui ont le plus d’importance. N’oublions pas les préceptes fondamentaux que notre Père céleste a donnés à ses enfants qui vont jeter les bases d’une vie mortelle riche et abondante avec les promesses d’un bonheur éternel. Ils nous enseigneront à faire tout cela avec sagesse et ordre ; car il n’est pas requis que nous courrions plus vite que nous n’avons de force. Mais il est nécessaire que nous soyons diligents, afin que nous remportions ainsi le prix.

Frères et sœurs, faisons diligemment les choses qui ont le plus d’importance et cela nous mènera au Sauveur du monde. C’est pourquoi nous parlons du Christ, nous nous réjouissons dans le Christ, nous prêchons le Christ, nous prophétisons concernant le Christ afin que nous sachions vers quelle source nous pouvons nous tourner pour obtenir la rémission de nos péchés. Dans la complexité, la confusion et la précipitation de la vie moderne, c’est la « voie par excellence »

Dieter F. Uchtdorf - Deuxième conseiller dans la Première Présidence – Concernant les choses qui ont le plus d’importance- 180e conférence générale d’Octobre 2010

Message du 27 Novembre 2010

Pas de coïncidences à Prague

Je suis assez vieille et j'ai eu assez d'expériences dans ma vie qui me portent à croire de moins en moins aux coïncidences. Ma conviction que tel est le cas a été renforcée cette semaine. Et comme je contemplais ce qui semblait être un hasard - mais ne l'a pas été - j'ai commencé à réfléchir sur les nombreuses expériences que j'ai eues dans ma vie qui ont besoin d'être déplacées dans le "pas une coïncidence"-après toutes les catégories.

Permettez-moi de partager une expérience avec vous qui a eu lieu il y a un certain nombre d'années. Je voyageais avec ma soeur et ma mère en Allemagne, en Autriche et en République tchèque récemment libérée. Quelques années après, le mur de Berlin est tombé en 1989, l'URSS a été séparée, et de nombreux peuples opprimés avaient été libérés.

Une de mes habitudes était alors d'emballer des livres de Mormon dans ma valise dans des langues appropriées. Pendant que je voyageais je priais pour trouver une personne, ou les personnes, à qui je pourrais donner une copie. (Aujourd'hui avec des limites plus strictes de poids, je prends des cartes).
Je ne peux pas me rappeler toutes les conditions particulières qui se déclenchent, mais je me rappelle que c'était le dernier jour que nous étions à Prague, et je n'avais toujours pas placé mon livre de Mormon tchèque. Je me sentais de plus en plus angoissé. Pour certains cette tâche simple ne serait pas une chose difficile.

Prenez ma soeur Stacie, par exemple. Nous sommes les meilleurs amis, mais nos personnalités ne sont en rien les mêmes. J'explique à d'autres que la différence entre Stacie et moi est la mieux illustrée quand nous sommes au bord de la piscine. Je trouve une chaise à l'ombre, y pose mon iPod, m'accroupis vers le bas avec un livre et lis voracement. Stacie trouve une chaise au soleil, à côté d'autant de personnes que possible et engage des conversations. Avant que nous quittions la piscine, j'ai englouti beaucoup de lecture et Stacie est non seulement une bonne amie avec chacun à la piscine, mais la plupart d'entre eux lui ont divulgué des histoires entières de leur vie . Elle est ce que je décrirais comme candidate normale pour la distribution des livres de Mormon. Pas moi. Je déteste le rejet ; il est personnel -, qu'il soit vraiment personnel ou pas. Pour moi, donner un livre de Mormon exige un haut rassemblement d'une énorme quantité de courage.

De nouveau à Prague. Mon temps passait dans cette ville exquise, charmante, pittoresque et enchanteresse. Les gens tellement longtemps religieusement et socialement opprimés, desservis pour apprendre du Christ et de son Evangile. Cependant, je n'avais pas encore rassemblé le courage d'agir.
Comme le temps passait et que nous voulions partir un couple d'heures, nous avons fait notre tour à partir du château de Prague, traversé le pont Charles, et fait des emplettes dans toutes les petits ruelles et magasins médiévaux juste avant d'arriver à la vieille place. J'ai choisi un magasin de bijoux - eenie meenie miney mo- ai pris une respiration profonde et suis entré.


Travaillant derrière le comptoir se trouvait une jeune femme probablement du début des années 20. Je recherchais un anneau et un collier grenat, et il y avait une abondance de choix. Nous avons commencé à causer. Son anglais était très bon. J'ai été impressionné et lui ai dit. Elle a expliqué qu'elle avait passé du temps aux Etats-Unis. Où, ai-je demandé ? Dans l'Idaho, m'a-t-elle dit, avec des visites dans les états environnants. Oui, elle était allée en Utah. Elle a été impressionnée. En outre, elle a travaillé dans un camp d'été avec un certain nombre de jeunes LDS, et ils ont retenu son attention. La conversation a démarré de là, et il était assez sans douleur pour moi de fouiller dans mon sac à dos, pour produire le livre de Mormon et pour l'inviter à le prendre et à le lire. Elle a aimablement accepté le livre, j'ai fait mon achat et ai poursuivi mon chemin.

Vous pouvez penser ce que vous voulez mais je réalise clairement maintenant, seulement vaguement considérant la possibilité alors, que ce n'était aucune coïncidence que j'ai choisi ce magasin et ce qui s'est passé avec cette jeune femme. A-t-elle lu le livre du mormon ? A-t-elle joint l'Eglise ? Je n'en ai pas la moindre idée. Mais je crois qu'elle était la personne à qui je devais donner ce livre.


Plus tôt cette semaine quand j'ai heurté mon amie tout en marchant sur le parking du temple il n'y avait, encore, aucune coïncidence. J'avais oublié une tâche simple et ai dû faire marche arrière. Cela m'a retardé et j'étais fâché. Alors Karen est arrivée près de moi, et j'ai attendu pour entrer avec elle dans le temple. Nous nous sommes assis et avons parlé pendant plus d'une heure. Notre conversation s'est avérée être tellement nécessaire et cela a été une grande bénédiction pour nous deux.

Nous obtenons ces occasions comme disciples du Christ. Nous ne devrions pas être étonnés. Non seulement nous devrions comprendre « que lorsque nous sommes au service de nos semblables, nous sommes simplement au service de Dieu (Mosiah 2 : 17). Nous devrions également reconnaître que « pour faire passer l'immortalité et la vie éternelle de l'homme, » Dieu nous donne l'occasion et met des individus et des événements sur notre chemin pour que nous puissions aider sa cause.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Pat)


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Vite, courrons dans la maison du Seigneur

Lorsque j'ai été baptisée en mars 1977, les femmes mariées à un non-membre ne pouvaient recevoir leurs dotations, elles pouvaient faire des Baptèmes pour les morts, ce qui était "l'antichambre" mais c'était tout.

Enfin, à la suite des prières du Président Kimball, la nouvelle est arrivée, toutes les femmes pouvaient se rendre au Temple. Là pourrait être "l'happy and" de mon histoire, seulement voilà...Je me suis dit que je voulais attendre que mon mari entre dans l'Eglise et que nous irions au Temple ensemble.
Ma fille s'est mariée. J'ai accompagné le jeune couple au Temple de Zollikofen (suisse) pour le scellement mais n'ai pu entrer avec eux puisque je n'avais pas demandé de recommandation.
Pendant qu'ils faisaient les diverses Ordonnances, je me promenais autour du Temple, puis, trouvant le temps long, je suis entrée à la maison d'hôtes. C'était le semaine du Pieu de Nice et j'ai raconté mon histoire au frère qui était à l'accueil : c'était le scellement de ma fille mais j'étais mariée à un non-membre, j'attendais qu'il se convertisse...etc...

Le frère m'a alors dit sur un ton qui n'admettait pas la réplique : "comment soeur, le Prophète a prié pour que vous puissiez aller au Temple, et vous vous attendez...
Je suis sortie, sur le moment j'étais choquée par ce ton impératif, puis j'ai réfléchi. Nous étions en octobre 1986, en février 1987 je recevais mes Dotations au Temple de Londres où j'étais accompagnée par les jeunes mariés.

Depuis je me rends régulièrement dans la Maison du Seigneur, le premier jour, dans la Salle Céleste, je pose "ma" question au Seigneur, souvent, avant la fin de la semaine, ou au retour, j'ai la réponse. Ainsi, en mars 2004, j'avais demandé ce que je devais faire pour mon époux. En attendant le début de la session dans le Temple de Londres, j'ai vu un livre de Mormon en Français, alors que je n'en ai jamais revu depuis. Je l'ai ouvert "au hasard" et j'ai lu 3 Néphi 18:19-20, c'était la réponse à ma question, une réponse apaisante.
Le Temple est un lieu de paix et d'espérance.

J'écris ce témoignage parce que j'ai entendu parler de personnes qui font comme j'ai pu faire, elles attendent que leur conjoint aille dans les eaux du baptème pour aller au Temple en famille.
Surtout n'attendez plus, cela n'aidera pas votre mari à venir plus vite et que de bénédictions vous pouvez perdre. Je sais que le Seigneur nous aide à améliorer notre conduite pour être plus proche de l'etre aimé, je sais aussi que celui-ci a son libre arbitre et que nous devons vivre notre vie de membre à fond.

Je dois rendre hommage à mon mari, c'est un homme très tolérant qui me laisse remplir mes appels dans l'Eglise et qui ne rechigne jamais lorsque je lui annonce le prochain voyage au Temple.

Annie B, Pieu de Lille

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Pensée du jour

La stricte obéissance aux lois de Dieu

« Nous croyons parfois qu’il doit exister un moyen plus facile, un raccourci ou une modification des commandements du Seigneur qui conviendra à notre cas particulier. Raisonner de cette façon, c’est oublier que la stricte obéissance aux lois de Dieu apporte ses bénédictions et que le non-respect de ses lois entraîne des conséquences prévisibles (….) L’obéissance aux commandements du Seigneur nous donne confiance dans le chemin que nous avons choisi, nous qualifie pour ses conseils et ses directives tandis nous persévérons dans nos efforts et nous donne le potentiel de devenir semblables à notre Sauveur, Jésus-Christ, et de retourner en la présence de notre Père. »

Bruce A. Carlson des soixante-dix– Quand le Seigneur commande - 180e conférence générale d’Avril 2010


Message du 26 Novembre 2010

Comment acquérir de la gratitude ?

Devons-nous faire l'expérience de la maladie avant de véritablement apprécier la santé ? Devons-nous être enfermés dans une maison, une mine ou une prison pour apprécier la liberté et la lumière ? Devons-nous perdre notre travail ou notre aptitude physique au travail pour apprécier la bénédiction du travail ? Devons-nous perdre un ami, un membre de la famille ou une relation avant de rééllement les apprécier ? Devons-nous avoir une tempête ou une tornade pour apprécier le beau temps ? Devons-nous visiter les moins chanceux pour apprécier les luxes de notre foyer ? Devons-nous nous sacrifier pour les autres avant de pleinement apprécier ceux qui se sont sacrifiés pour nous ?

Je me suis souvent demandé si nous pouvions acquérir la gratitude qui change la vie, sans avoir à faire l'expérience des épreuves en première ligne. Honnêtement, je veux avoir la même gratitude que les militaires éprouvent pour leur pays, sans aller à la guerre. Je veux la même gratitude pour la vie, que ressent un survivant du cancer, sans avoir à me battre contre le cancer. Je veux avoir la même gratitude pour un être aimé que ceux qui en ont perdu un, avant que je n'en perde un. Je veux être reconnaissante pour mon corps, sans qu'il me faille en passer par une tragédie physique ou une vive douleur.

Les récents évènements du sauvetage des mineurs chiliens sont un grandiose rappel des bénédictions de la liberté, de l'air libre, de la nourriture, du plan de secours, etc... Je sais que les gens ont eu de profonds sentiments de gratitude quand on dégageait les mineurs un par un. Est-ce que ces sentiments ont perdurés, ont-ils changé la façon dont nous conduisons nos vies, ou ont-ils seulement duré le temps que le dernier mineur soit dégagé ?

Je me souviens avoir entendue une speakerine qui avait subi une attaque d'apoplexie sur un coté de son corps; elle n'était plus guère préoccupée par ses kilos en trop, car elle se concentrait maintenant sur sa capacité à sourire d'une oreille à l'autre, à marcher avec ses deux pieds, et à enlacer avec ses deux bras.
Devons-nous, nous autres femmes, avoir une attaque d'apoplexie ou perdre les fonctionnalités de notre corps pour apprécier notre taille, quelle qu'elle soit ? J'ai une amie qui a virtuellement tout perdu à cause de la récession économique. Son mari a perdu son affaire; ils ont perdu leur maison et vivent en sous-sol, chez leur fille. Ce n'était pas seulement un défi, mais un appel à toute leur humilité. Comme si cela ne suffisait pas, après avoir perdu toutes leurs possessions matérielles, on lui a diagnostiqué un cancer. Instantanèment, toutes les choses qu'ils ont perdues sont devenues sans importance. Maintenant, c'est sa vie qui est dans la balance !

Elle est en train de survivre au cancer et elle est reconnaissante pour tout ce qu'ils ont : une nouvelle plomberie dans le sous-sol de la maison de leur fille, du temps en compagnie de leurs petits-enfants, la possiilité de retourner à l'école, et plus encore ... Tout était relatif, une fois sa vie en jeu, les choses matérielles ont perdu de leur importance. Elle vit avec la douceur du sentiment de gratitude qui change la vie.

J'ai une grande affiche du Cycle de l'Humilité sur le mur de mon sous-sol. Il est similaire au Cycle de l'Orgueil du Livre de Mormon. Le Cycle de l'Orgueil, fait référence au fait que les Néphites obéissaient au Seigneur, et étaient abondamment bénis. Ils répondaient par de l'orgueil à leurs bénédictions de fraîche date et, à ce moment-là, le Seigneur voulant les rendre humbles suspendait les bénédictions et les appelait à la repentance. C'est absolument fascinant de lire comment le cycle continuait de se répéter encore et encore, laissant le lecteur se demander s'ils apprenaient quoi que ce fut de leurs erreurs.
La différence dans le Cercle de l'Humilité, c'est que la gratitude remplace l'orgueil. Aussitôt que nous recevons des bénédictions, nous ne perdons pas une minute à penser que nous les avons mérité, ou à nous en attribuer tout le mérite, ou penser que nous sommes meilleurs que les autres, ou que cela nous appartient; à la place, nous tombons à genoux de reconnaissance pour nos bénédictions. Notre humilité augmente notre désir d'être obéissants, conduisant à davantage de bénédictions, etc... C'est un cycle qui génère le succés par opposition à la destruction personnelle.

Président Gordon B. Hinckley a dit : "Là ou il y a de la gratitude, il y a de l'humilité". La véritable gratitude, change notre âme, adoucit notre coeur, ignore notre égo, nous rappelle de tendre vers les autres, nous aide à minimiser nos épreuves et nous incite à nous tourner vers Père Céleste. Brent Top a dit :"la gratitude nous sauve de nous-mêmes. Il est difficile de dire 'Malheur à moi' en même temps que l'on dit 'Ccombien je suis reconnaissant'.
Aprés toutes ces questions et pensées sur la gratitude, je pense en être arrivée à l'idée que ce qui vient du fond de notre coeur et notre poursuite de la gratitude est le résultat de nos épreuves et de nos pertes dans nos vies.

Toutefois, j'ai rencontré des gens qui sont vraiment et humblement reconnaissants et qui n'ont pas traversé toutes ces tragédies et ces épreuves de la vie, mais qui nourrissent un coeur de gratitude sincère. Je crois que si nous humilions notre coeur et nous soumettons au Seigneur, la gratitude apparaîtra. Oui, "là où il y a de la gratitude, il y a de l'humilité", et je crois que là où il y a de l'humilité, là on peut trouver de la gratitude.

"Thanksgiving" est un rappel d'être un peuple reconnaissant. Il y a ceux qui approcheront cette fête avec un sentiment plus profond de gratitude parce qu'ils se trouvent au milieu d'épreuves pénibles et préoccupantes. Pour ceux dont la situation du moment est plutôt confortable, leur humilité sera la clé pour ressentir la gratitude sincère qui change la vie.

Dans l'un comme dans l'autre cas, avec un peu de chance, nous nous trouverons quelque part dans le Cercle de l'Humilité, sans cesse reconnaissants et humbles à jamais.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)


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Pensée du jour

Un cœur reconnaissant

« Un cœur reconnaissant s’obtient donc en exprimant de la reconnaissance à notre Père céleste pour ses bénédictions et aux personnes qui nous entourent pour tout ce qu’elles nous apportent. Cela demande un effort conscient, au moins jusqu’à ce que nous ayons véritablement appris ce qu’est une attitude reconnaissante et que nous l’ayons cultivée. Souvent nous ressentons de la reconnaissance et nous avons l’intention de remercier mais nous oublions de le faire ou nous ne prenons pas le temps de le faire.

Quelqu’un a dit que « ressentir de la reconnaissance et ne pas l’exprimer est comme emballer un cadeau et ne pas le donner ». Lorsque nous rencontrons des problèmes et des difficultés, il nous est souvent difficile de nous concentrer sur nos bénédictions. Mais si nous creusons bien et cherchons bien, nous pourrons ressentir et voir tout ce que nous avons reçu. »

Thomas S. Monson président de l’Église – Le don divin de la reconnaissance - 180e conférence générale d’Octobre 2010

Message du 25 Novembre 2010

Aimer ses ennemis : l’épreuve suprême des disciples du Christ

Le trente-neuvième symposium annuel Sidney B. Sperry a eu lieu sur le campus de l’université Brigham Young, les 29 et 30 octobre. En voici un compte-rendu.

Lors du discours d’ouverture du trente-neuvième symposium annuel Sidney B. Sperry qui s’est tenu les 29 et 30 octobre a l’université Brigham Young, Daniel K. Judd a dit que la façon dont les gens répondent au mal montre leur esprit chrétien, « Cela fait des années que je remarque la profonde compréhension qu’ont les membres de l’Église quand ils affrontent les difficultés de la vie, a-t-il dit. Et tout particulièrement leur compréhension des enseignements de Jésus-Christ concernant les relations entre l’Évangile et le bien et le mal dans la rédemption des enfants de notre Père céleste.


À partir du thème de la conférence, « Le sermon sur la montagne dans les Écritures des derniers jours », frère Judd, récemment relevé de la présidence générale de l’École du dimanche, a parlé du test suprême de tout chrétien, en s’appuyant sur des sources scripturaires, prophétiques et d’érudits et montrant de quelle façon l’exemple du Sauveur est la bonne façon de répondre au mal.

« La théologie des saints des derniers jours est très différente des enseignements et philosophies des autres religions concernant l’origine et la nature du mal. Chaque esprit était innocent depuis le début et le mal a sa source non pas dans le jardin d’Éden, mais dans le monde pré-mortel », a dit frère Judd.
Exposant sa conception dans la perspective de l’Évangile, il a parlé de l’opposition, définissant la présence de l’opposition avant l’existence d’Adam et Ève, dans le Jardin d’Éden.
« [Dieu] a donné à ses enfants... le libre arbitre, dans le monde des esprits même, a-t-il dit. Les esprits ont le privilège de choisir le bien, comme l’ont les hommes.
C’est en choisissant le bien, que les individus peuvent progresser éternellement. En choisissant le mal, ils retardent leur progression. »
Bien que personne n’ait été pré-ordonné ou désigné pour pécher ou faire le mal, certains choix (comme ceux que Satan a faits) font en sorte que notre Père céleste utilise un mauvais choix comme moyen de générer ses objectifs éternels. Mais, a souligné frère Judd, ce sont les choix de Satan (et de personne d’autre) qui ont fait qu’il est devenu méchant.
Frère Judd a parlé du besoin qu’ont les personnes d’aimer et de servir leurs semblables, en prenant exemple sur le Sauveur.
Il a notamment cité l’exemple du Sauveur concernant la façon de traiter les gens qui nous ont offensés. Matthieu 5 parle de la punition d’un offenseur comme étant « œil pour œil, dent pour dent ».
« Il est naturel que les personnes qui nous offensent soient punies. Mais quand nous prenons les choses en mains nous-mêmes, nous aggravons les choses…Nous devons rechercher l’influence réconfortante et directrice du Saint-Esprit… Œil pour œil n’est pas en accord avec la volonté du Seigneur. »
Frère Judd a raconté l’histoire d’un jeune homme qui a lancé une dinde congelée sur une autoroute, depuis un pont autoroutier, blessant une femme qui passait en-dessous. En dépit de nombreux problèmes physiques dus à l’accident, cette femme a décidé, pendant les procédures en justice, de pardonner à ce jeune homme et de lui éviter la peine qu’il aurait dû avoir en conséquence de ses actes. Sa réponse chrétienne a montré qu’elle était disposée à suivre ce que le Seigneur aurait fait et a donné à ce jeune homme une occasion de changer et de prendre de meilleures décisions à l’avenir. Elle a dit espérer qu’il allait maintenant diriger sa vie du mieux qu’il pouvait.
C’est en aimant les personnes qui peuvent les avoir offensés et en faisant preuve de miséricorde comme le Sauveur le ferait, que des personnes sont capables de choisir le bien dans des situations difficiles. Au lieu d’agir en représailles, elles peuvent agir comme le bon Samaritain l’a fait en aimant leurs prochains et même leurs ennemis.
« [Nous pouvons] réellement aimer nos ennemis… Par des actes de gentillesse simples envers ceux qui nous offensent, nous pouvons les servir et prier pour eux. Répondre au mal par l’amour signifie être vraiment un disciple du Christ. »

(Publié par LDS Church News – Traduit par Muriel)

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Participez sur le site Les Saints des Derniers Jours

Ce site est un endroit où vous pouvez partager vos histoires avec tous nos lecteurs. Nous avons reçu des articles et
témoignages inspirants de lecteurs dans le passé, et nous aimerions pouvoir continuer à partager ces merveilleuses expériences qui renforcent nos témoignages.
Notre objectif est de fournir un environnement où vous pouvez partager vos idées, des expériences et des nouvelles. Aidez-nous à informer les lecteurs du monde entier en soumettant votre histoire.

Voici quelques sujets qui seraient intéressant :

Evénements d’actualité
Nous voulons partager toute activité peu importe ou elles se passent dans le monde qui inclues les membres de l'église. Parlez-nous de ce qui se passe dans votre région et dites nous comment cette activité vous a marquée.

Foyer et famille
Parlez-nous de leçons que vous avez tirés de membres de votre famille, ou partager des conseils pour les activités en famille réussies, et offrez d'autres conseils pour renforcer l’unité au foyer.

Votre foi
Notre foi influence notre vie à partir des mots que nous disons à la façon dont nous surmontons nos difficultés. Nous voulons entendre vos histoires partageant votre foi et vos idées.

Moments Missionnaire
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Pensée du jour

L’œuvre et la gloire du Seigneur

« L’œuvre et la gloire du Seigneur est véritablement de « réaliser l’immortalité et la vie éternelle de l’homme » (Moïse 1:39). Beaucoup de gens autour de nous ont besoin d’aide spirituelle. En tendant une main salvatrice aux membres non pratiquants, aux familles partiellement membres et aux gens qui ne sont pas de notre religion, nous les invitons tous à « aller au Christ »….

Nous avons parfois le sentiment d’être faibles et de manquer de force pour aider autrui, mais le Seigneur nous rappelle : « En vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites »…..

Puissions-nous suivre les conseils et l’exemple du prophète et chercher chaque jour les gens dans le besoin, afin de pouvoir être les mains du Seigneur en aidant et sauvant ses enfants »

Koichi Aoyagi des soixante-dix – Mains serviables, mains salvatrices- 180e conférence générale d’Avril 2010

Message du 24 Novembre 2010

Les victoires privées précèdent les victoires publiques

Avant d’entrer à la Prison d’Etat de l’Utah, je dois reconnaître que je m'attendais à trouver un groupe de femmes détachées et insensibles. Je n’étais pas préparée à ce que j’allais voir et ressentir. Beaucoup étaient heureuses, certaines étaient optimistes, quelques unes étaient humbles et la plupart d’entre elles étaient prêtes à être enseignées.


On m’avait demandé d’organiser un coin de feu pour les femmes Saintes des derniers Jours, et honnêtement si ce n’était à cause de leurs vêtements, je n’aurais pas été capable de voir la différence entre elles et les autres femmes que j’avais rencontrées lors des conférences où j’avais pris la parole. Exactement comme pour n’importe quel coin de feu ou conférence, il y avait celles qui prenaient attentivement des notes, pendant que d’autres hochaient la tête et montraient de l’intérêt à chaque mot, aussi bien que d’autres qui se manifestaient seulement parce que leurs amies quittaient le groupe.

Le message que j’avais à partager était une pensée de Stephen R. Covey: "Une victoire privée précède toujours une victoire publique." Les victoires publiques incluaient le fait que les Saints de la Nouvelle Orléans avaient remporté la coupe de Football américain l’an passé, recevoir un diplôme d’études supérieures, participer aux Jeux Olympiques, remplir une mission ou intégrer une compagnie prestigieuse. Cela pouvait également signifier se lever chaque matin, assister aux réunions de l’Eglise, remplir des appels, être fidèles à ses alliances et avoir un mariage heureux.
Les victoires publiques sont le résultat de batailles privées qui ont été transformées en victoires privées. Il peut y avoir eu des blessures, des problèmes familiaux, des enjeux au niveau santé, des difficultés financières, et pour la plupart certainement des heures sans fin et invisibles pour les autres d’essais, d’études, de travail et d’échanges des moments les plus agréables dans la vie pour une vie de discipline.

J’ai rassuré ces femmes sur le fait qu’elles pouvaient elles aussi, obtenir une victoire publique un jour- entant que mère, épouse, employée, amie, voisine et citoyenne, etc.- aussi longtemps qu’elles obtiendraient d’abord des victoires privées.

Il y a beaucoup de victoires privées que l’on peut avoir alors que l’on est en prison, mais j’en ai seulement mentionné quatre. La première est la valeur de se concentrer uniquement sur ce qu’elles ont plutôt que sur ce qu’elles n’ont pas (« nous avons le choix d’être heureuses »). La seconde souligne l’importance de trouver et de suivre une voie spirituelle (« trouver notre voie »). La troisième les aide à voir à quel point le fait de conserver une mentalité de victime arrête toute possibilité de changer ou de progresser dans leur vie (« Demander de l’aide: les victimes ne demandent pas d’aide »)

Enfin, j’ai partagé avec elles l’histoire dans l’Ancien Testament de Shadrach, Meshach et Abednego, et comment ils ont refusé d’adorer le roi Nabuchodonosor au lieu de notre Père Céleste (Daniel 3 : 14-25). Il les menaça de les tuer en les plaçant dans une fournaise s’ils ne l’adoraient pas. Ils ont refusé.
.Les serviteurs du roi Nabuchodonosor ont préparé la fournaise en le rendant sept fois plus brûlant que de coutume. C’était si brûlant que même les soldats qui présentaient les garçons devant ce feu périrent. Ces trois jeunes gens plein de foi se trouvaient à présent face au plus grand défi de leurs vies. Comme nous l’apprenons dans les Ecritures, ils n’ont pas été brulés. Le roi ne pouvait pas croire ses yeux lorsqu’il les vit marcher au milieu du feu, mais il fut encore plus surpris de voir une quatrième personne dans la fournaise avec eux, que l’on décrit comme « semblable au fils de Dieu ».

Au milieu de leur plus grande épreuve, ces garçons se sont trouvés face au Fils de Dieu.
Tout comme ces femmes en prison, qui sont sans doute au milieu du plus grand défi de leurs vies, nous avons la grande opportunité de faire face à des batailles privées dans nos vies. C’est spécialement durant ces temps d’épreuves que nous devrions nous mettre à genoux et appeler l’aide divine.
Avec nos yeux spirituels nous pouvons voir la main de Dieu dans nos vies, et nos batailles privées devenir finalement des victoires privées.

Nous avons tous nos batailles. Cela peut être la solitude, la dépression, des attentes qui n’aboutissent pas, avoir été abusé, blessé, des épreuves physiques, un cœur brisé ou une perte. Avant d’expérimenter les victoires publiques dans nos vies, qui peuvent inclurent gagner le respect de soi, trouver le bonheur dans ce que nous vivons, guérir un cœur brisé et ressentir que nous sommes accepté ou avoir retrouvé notre intégrité, nous devons remporter des victoires privées. Alors que nous nous concentrons sur le Sauveur, nous pouvons transformer ces batailles privées en victoires privées.

J’imagine que la victoire publique que chacun de nous cherche à obtenir est de retourner en la présence de notre Père céleste, mais c’est une victoire publique qui n’arrivera pas sans avoir eu des victoires privées d’abord. La victoire de faire des prières personnelles, connaître Dieu à travers les Ecritures, garder les alliances, et être charitable, humble, obéissant et intègre sont jute quelques pas qui nous aideront à obtenir la victoire publique que nous recherchons.
Cela peut nous sembler décourageant, mais pas après pas, jour après jour, avec l’aide divine, nous pouvons remporter des victoires privées dans nos vies.

Une chose que j’ai apprise est que ces femmes en prison vivent les mêmes batailles que nous avons à vivre chaque jour, et ce sont des batailles entre le bien et le mal. Elles combattent derrière des barreaux alors que nous combattons dans nos maisons, sur Internet ou dans nos associations et sur nos lieux de travail etc. Le paysage est différent, mais la bataille est la même. Elles trouveront la force, des réponses et la direction à suivre de la même manière que nous, en se tournant vers le Seigneur.
Certains d’entre nous traverserons la vie en prenant des notes, d’autres seront attentifs à chaque mot, et d’autres iront de l’avant, mais chacun aura l’opportunité de rencontrer spirituellement le Sauveur face à face.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)


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Pensée du jour

Comment cultiver une attitude reconnaissante ?

« Comment pouvons-nous cultiver, dans notre cœur, une attitude reconnaissante ? Joseph F. Smith, sixième président de l’Église, a apporté une réponse. Il a dit : « L’homme reconnaissant voit dans le monde tant de raisons d’être reconnaissant et, pour lui, le bon l’emporte sur le mauvais. L’amour est plus fort que la jalousie et la lumière chasse les ténèbres de sa vie. »

Il a ajouté : « L’orgueil détruit notre reconnaissance et installe l’égoïsme à sa place. Combien plus heureux sommes-nous en présence d’une âme reconnaissante et aimante, et comme nous ferions bien d’entretenir, par une vie de prière, une attitude reconnaissante envers Dieu et les hommes ! »
Ce que le président Smith nous dit là, c’est qu’une vie de prière est le secret pour posséder la reconnaissance.

Les biens matériels nous rendent-ils heureux et reconnaissants ? Peut-être momentanément. Cependant, les choses qui procurent une reconnaissance et un bonheur profonds et durables sont celles que l’argent ne peut acheter : notre famille, l’Évangile, de bons amis, notre santé, nos capacités, l’amour que nous recevons des gens qui nous entourent. Malheureusement, ce sont certaines des choses que nous nous permettons de considérer comme un dû…. Nous considérons souvent les personnes qui méritent le plus notre reconnaissance comme un dû. N’attendons pas qu’il soit trop tard pour exprimer notre reconnaissance. »

Thomas S. Monson Président de l’Église – Le don divin de la reconnaissance - 180e conférence générale d’Octobre 2010

Message du 23 Novembre 2010

Le Temple de Laie Hawaii a été consacré a nouveau par président Monson

Thomas S. Monson, président de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, a consacré de nouveau le temple de Laie Hawaï dimanche après une longue fermeture lors d’une rénovation. Le temple de Laie Hawaï a été au cœur de la foi des saints des derniers jours dans les îles Hawaii depuis sa consécration initiale en 1919.

« Le merveilleux temple de Laie Hawaï ...est la raison pour cette grande fête », a déclaré le président Monson lors de la célébration culturelle qui a eu lieu le samedi à l'intérieur du Centre d’Activités Cannon sur le campus de l'Université Brigham Young-Hawaii. Deux mille artistes ont dansé, chanté et présenté une représentation visuelle de l'histoire de l'île et de la culture.

Le président Monson a été rejoint par le président Henry B. Eyring, premier conseiller dans la Première Présidence, Quentin L. Cook, du Collège des douze apôtres, et Elder William R. Walker du premier collège des soixante-dix. Le temple de Laie Hawaï fut le cinquième temple en utilisation dans le monde et le premier effectué en dehors de l'état de l'Utah. Le temple sert les membres de l'Église vivant à Hawaii et sur les îles Marshall.

Le temple a été fermé pour des rénovations à deux reprises. Cette dernière fermeture, qui a commencé le 29 Décembre 2008, fut pour d'importants travaux et une remise à neuf, y compris des améliorations structurelles et mécaniques afin de renforcer le temple et de le rendre conforme au code pour les visiteurs handicapés.

L'Eglise a été un phare pour les membres vivant à Hawaii depuis l'arrivée de ses premiers missionnaires en 1850. Alors que le nombre de membre a augmenté, l'Église établie BYU-Hawaii pour fournir un enseignement supérieur à des milliers d'étudiants de partout dans le Pacifique.Des efforts importants ont également été apportés à la fois afin de préserver et de partager l'art, la langue et la culture des îles du Pacifique à travers le Centre culturel polynésien (PCC).
« Il n'y a aucun lieu comme celui-ci dans le monde », a déclaré David Hennemann, qui a été le premier employé à temps plein embauchés par le PCC. « Nous avons le temple, le BYU-Hawaii et le PCC. Ils vont ensemble. Et cela est devenu un magnifique campus. N'est-ce pas merveilleux? »

Cy Bridges a dit, « je ressens que la réouverture du temple après tout ce temps est absolument génial. ... C'est un point de repère important. Il représente, en le regardant, la sérénité et représente un « standard » dont les gens croient. Ils vivent leur vie d'une certaine manière. »

(Publié par LDS Newsroom)


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Les femmes trouvent le bonheur en faisant la volonté de notre Père Céleste

Saintes des Derniers Jours et féministes. Ce sont des mots que je n'aurais jamais pensé pouvaient être compatible. Mais je suis tombé sur plusieurs blogs et sites décrivant ces deux mots.
Tout ce que je sais du mouvement féministe me laisse à penser qu’il serait impossible de faire partie des deux. Si l'accent féministe était principalement d’assurer un traitement juste et équitable envers les femmes, alors je pourrais comprendre l'association.

Cependant, ce que je sais concernant les féministes, c’est qu’elles méprisent le rôle primordial de la femme tel qu’il est enseigné dans l’Eglise ; soutenir son mari et prendre soin de ses enfants. J’imagine que le fait que les femmes ne détiennent pas la prêtrise est probablement un sujet de mépris pour eux. Je sais que certaines personnes voient les femmes Mormones comme étant traitées de façon inférieures, mais ce qui fait le plus de peine c’est d’entendre des membres de l’Eglise penser que cela est vrai.

Je n'ai jamais été une féministe engagé, mais j'ai eu des points de vue féministes avant de me joindre à l'église. Je suis venue d'un milieu où on m'a enseigné que « tu n’as pas besoin d'un homme pour avoir une vie complète», «les femmes peuvent faire ce qu'un homme peut faire, et même mieux» et que « les enfants ne font que nuire à ta carrière et tes rêves. »
Quand j'ai joint l'église, puis me suis mariée et ai eu des enfants, il y a eu des moments où je me suis débattue avec ces vieux idéaux. Je peux imaginer que si nous, les femmes de l'église permettons à ces idéaux de mijoter, nous nous sentions inférieures.

Ce qui a contribué à faire taire ces pensées, c'est la connaissance et la compréhension du plan de notre Père céleste. Connaître et comprendre le but des familles et pourquoi elles sont si chères à notre Père Céleste permet de tout mettre en perspective.
J’ai aussi réalisé que ces pensées étaient orgueilleuses. Elles centraient mon attention sur le «moi, moi, moi » et moins sur ma famille et aider les autres. S’appesantir sur des désirs égoïstes, n'est pas suivre le Christ. Durant son ministère sur terre, le Christ ne s’est pas appesanti sur ce qu'il aurait préféré faire ni ne s’est plaînt de son rôle. Il a volontairement donné sa vie parce qu'il connaissait le tableau final.

Depuis mon arrivée dans l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, je n'ai jamais entendu un mot désobligeant des dirigeants ou dans la doctrine de l'Église envers les femmes. Dans tous les entretiens et les leçons que j'ai entendu, les femmes sont tenues en haute estime. Notre rôle en tant que mères est considérée comme «proche de la divinité. » L’abus de la prêtrise chez les hommes n’est pas encouragé, mais réprimandé.

Je ne doute pas que les femmes puissent faire toutes choses ou devenir ce qu’elles veulent. Le défi est d’exclure le monde afin d'être et de faire ce que notre Père Céleste veut de nous. Une chose que je sais, c'est que faire et être ce que notre Père céleste veut que nous fassions et soyons mènent au vrai bonheur.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)
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Pensée du jour

Un moyen de sortir de la tentation

« Lorsque vient la tentation, souvenez-vous du sage conseil de l’apôtre Paul, qui a déclaré : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. »

Lorsque vous avez été confirmés membres de l’Église, vous avez reçu le droit à la compagnie du Saint-Esprit. Il peut vous aider à faire de bons choix. Lorsque vous avez des difficultés ou que vous êtes tentés, vous ne devez pas vous sentir seul. Souvenez-vous que la prière est le passeport pour le pouvoir spirituel. »

Thomas S. Monson Président de l’Église – La préparation est source de bénédictions - 180e conférence générale d’Avril 2010

Message du 22 Novembre 2010

A la question…quelles sont trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissants ? Vous avez partagé les merveilleux messages suivants….Merci

Je suis tellement reconnaissante pour toutes les bénédictions que mon mari et moi, ainsi que notre famille avons reçues de Notre Père Céleste !Nous avons été convertis l'un en 1962, l'autre en 1963!Notre vie n'a pas été un long fleuve tranquille, les épreuves n'ont pas manqué mais les bénédictions ont toujours suivis... Parfois les miracles aussi...Nnus n'avons jamais demandé qu'Il nous donne de l'argent mais qu'Il nous donne du travail et la santé pour sortir de situations parfois bien difficiles à assumer...
Nous nous sommes toujours sentis les enfants d'un Père Céleste aimant. Avec le temps, nous nous sommes souvent rendus compte que finalement les épreuves pouvaient se transformer en bénédictions dans notre vie.Nous avons une reconnaissance infinie pour la vie qui est la nôtre, mon mari est cardiaque, il a failli mourir à plusieurs reprises mais sa foi l'a toujours sauvé...
J'ai failli mourir à la naissance de ma fille et c'est par la foi, les prières et la bénédiction que mon mari m'a faite à ce moment que j'ai été sauvée, dans un cas comme celui que j'ai vécu, on sauve 1 personne sur 10.000 ! J'ai été celle-là !Quand on voit la mort d'aussi près, on ne peut qu'être reconnaissant pour tout ce que nous recevons chaque jour !Quand je me réveille le matin, je ne peux que remercier le Seigneur pour la nuit de repos qu'Il nous a permis de passer et quand je me couche le soir, je ne peux que remercier le Seigneur pour nous avoir permis de profiter de cette journée sous sa protection et celle qi'Il a donnée à notre famille !Nous pouvons le servir jusqu'à la fin de notre vie, nous ne pourrons jamais être assez reconnaissants pour tout ce qu'Il nous a apporté !C'est nous qui décidons de faire de notre vie une vie conforme à celle que le Seigneur souhaite pour nous et dans la mesure de cette obéissance et de cette reconnaissance, nous sommes bénis !Nous savons que l'Eglise est l'Eglise du Seigneur restaurée sur cette terre et nous sommes tellement reconnaissants d'avoir l'immense bonheur d'en faire partie en espérant qu'un jour, suivant notre dignité, notre fidélité, nous puissions faire partie d'une famille éternelle... Que de reconnaissance !
L et C - BELGIQUE

1: Etre en vie, après un infarctus en 2005.
2: Pouvoir enfiler (parfois avec peine) mes chaussettes, l'arthrose reduit ma mobilité quand il fait froid.
3: Avoir une compagne qui me supporte, et soutient. En ce moment, ou je sens ma mobilité articulaire fragile, je remercie Dieu chaque matin, d'être en pas trop mauvais état. Je met le pied sur une chaise pour enfiler mes chaussettes. Il arrive, heureusement très rarement, que mon épouse doive enfiler mes chaussettes. Etre autonome est une bénédiction dont je remercie Dieu chaque matin. Debis R.

Bonjour, c’est facile pour moi de dire à notre Père Céleste pour quoi je suis reconnaissante :
1° Le fait qu’il m’a donné la chance de rencontrer les missionnaires en février 1978 et de reconnaître enfin son Evangile sur terre après 10 ans de recherches dans multiples livres… !
2° D’avoir un Père dans le Ciel comme lui, plein d’Amour, de patience, confiant en mes possibilités de retourner à ses côtés… je l’aime !
3° De m’avoir accorder un très bon foyer d’amour, avec des enfants merveilleux, avec un mari très « fort » face à l’adversité, et plein de patience… Merci beaucoup pour tout ton Amour Père ! Sœur Monique Lafargue

1- mes enfants
2-la nature
3-ma vie ...Cathy S.

Je suis reconnaissante d'avoir un mari aussi parfait pour moi et un fils genial.
Je suis reconnaissante d'avoir une santé de fer.
Je suis reconnaissante de ne pas avoir connu la faim, la soif et la misère. Celine V.

Trois choses pour lesquelles je suis éternellement reconnaissante envers mon DIEU, le souffle de vie qu'il nous donne,ma familles (je n'ai pas de plus grande joie que d'apprendre que mes enfants machent dans la lumière et la vérité) et le derniers mais non la moindre le sacrifice expiatoire de JESUS-CHRIST, à chaque instant de ma vie,je me rappelle de l' amour de mon DIEU et je suis si reconnaissant de tout cela et de bien d'autre encore,en terminant, je sais qu'il vit et qu'il nous a tant aimé Laurette

Les 3 choses pour lesquelles je suis reconnaissante sont :
- vivre
- ma petite famille
- connaitre l'espérance Maithé Pichon

Je suis reconnaissante pour la vie que Mon Père Céleste m'a donnée, pour l'Evangile que j'ai pu connaître et qui m'a permis d'avoir une vie meilleure en entrant dans les eaux du baptème et pour ma famille que je sais éternelle si je travaille suffisamment.Faire une liste de trois choses est frustrant, il y a tellement à écrire.Merci pour ce journal qui apporte tant et rend la journee plus spirituelle Annie Pieu de Lille

Et davantage de reponses sur notre page Facebook...

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C’est tellement bon qu’il faut le partager

J’aime lire des histoires comme celles qu’on peut lire de couples âgés qui partent en mission, encore et encore. J’aime ça.
Il y a quelques années, lorsque j’habitais au sud de la Californie, un nouveau restaurant venait de s’ouvrir en ville appelé ‘Soup plantation’. Je n’oublierais jamais la première où j’y ai mangé, j’ai cru que j’étais morte et que j’étais allée au ciel ! C’était un buffet à volonté et tout ce que j’ai goûté était parfait.

Dès que je fus rentrée à la maison, je commençais à partager la bonne nouvelle à mes amis. Peu importe les invités, j’étais impatiente de les emmener manger à ‘Soup Plantation’. Je leur donnais une visite personnalisée des choses que j’aimais le plus. Tout d’abord, du pain à la pâte aigre, puis les gros morceaux de poulet dans la soupe chinoise au poulet, suivie par la pizza et le yaourt glacé qui avait le même goût que celui de la glace, et enfin, ma partie préférée, lorsque la serveuse s’approche avec des cookies aux pépites de chocolat faits maison ; l’expérience entière était incroyable.

N’est-ce pas la nature humaine ? Lorsque nous expérimentons quelque chose d’enthousiasmant ou qui nous rend heureux, nous voulons le partager avec les autres. J’en connais certains qui payeront un film ou une pièce de théâtre sur Broadway une deuxième ou troisième fois juste pour le partager avec une autre personne. Qu’y a-t-il de meilleur que de regarder votre équipe de sport préférée gagner en compagnie d’autres personnes qui aiment cette équipe aussi ?
Facebook est une preuve qui montre bien que les gens veulent partager leur enthousiasme. Les amis postent rapidement les photos de leurs vacances ou la moindre chose chou que leur enfant dit, pour que les autres puissent partager les bons moments de leur vie.

Je me souviens d’avoir lu une histoire d’un couple de personnes âgées retraitées qui achetèrent une maison au bord de la plage. Chaque jour, ils faisaient de longues promenades appréciant les nouveaux environnements. Ils remarquèrent une femme toujours assise sur le porche arrière lorsqu’ils passaient. Pendant qu’ils lui rendaient visite, ils remarquèrent que son patio était décoré avec des bibelots venant de l’océan qu’elle avait collectionné durant des années. Ils ne pouvaient démordre d’une balle en verre splendide. Elle leur expliqua que c’était une vieille bouée de pêche japonaise. Elle leur raconta que pendant plusieurs années les pêcheurs japonais utilisaient cette balle en verre et la marée les rejetait éventuellement le long de nos côtes. Elle leur disait qu’ils pourraient peut-être en trouver une dans un mois, une année ou jamais, mais elle les encouragea à regarder.

Plusieurs mois passèrent, ce couple approcha la dame sur son porche et lui racontèrent comment ils trouvèrent une belle bouée en verre comme la sienne, coincée dans des algues. La femme demanda où elle était. Ils lui expliquèrent qu’ils l’avaient ramenée chez eux, nettoyée et mise sur une étagère pour l’apprécier. Puis, se souvenant de l’enthousiasme qu’ils ont ressenti lorsqu’ils la trouvèrent, ils décidèrent de la remettre sur la plage et de la cacher sous les algues pour que quelqu’un puisse faire la même expérience.
J’ai appris que c’était surtout vrai avec l’évangile ; lorsque nous en faisons une véritable expérience, tout comme le couple sur la plage, nous ne pouvons pas le garder sur une étagère et juste pour nous-même.
Lorsque nous sommes obéissants et que notre vie est centrée sur l’évangile, loin de l’engouement et du plaisir du monde, appréciant la compagnie du Saint-Esprit, capable de voir, ressentir et entendre les choses telles qu’elles sont réellement, recevant la paix, la joie et le bonheur que l’évangile apporte, nous expérimentons alors l’évangile.
Lorsque l’évangile est au centre de notre vie, l’évangile est délicieux. Il est libérateur. Tout comme ce que disait une sœur récemment pendant une réunion de témoignage, à travers ses larmes, « Je suis reconnaissante pour tous les commandements. Ils sont une bénédiction dans nos vies. » Apparemment, l’évangile est au centre de sa vie. De premier abord, les commandements peuvent sembler restrictifs et prenant. Elle expérimentait l’évangile et elle devait se lever pour partager sa joie.
Maintenant, je suis moins soucieuse d’emmener mes amies en visite au ‘Soup Plantation’ pour leur montrer toute cette bonne nourriture mais, au lieu de cela, j’aimerais leur faire ‘visiter’ l’évangile de Jésus-Christ et leur montrer les bénédictions que sont d’avoir un prophète sur terre aujourd’hui, la manière dont les commandements nous rendent libre, que les familles sont éternelles et comment le Saint-Esprit est le compas qui nous ramènera à la maison, vers notre Père céleste.

Alors, pour la curiosité de ceux qui ne comprennent pas pourquoi nous partons en mission ou la raison pour laquelle un couple de personnes âgées passe des années de leur retraite loin de leurs enfants et de leurs petits-enfants et du confort de la maison, ou pourquoi sommes-nous si anxieux à partager l’évangile avec nos voisins, c’est plutôt simple ; nous avons expérimenté l’évangile de Jésus-Christ et c’est tellement bon que nous ne pouvons pas le garder juste pour nous.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Deb)

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Pensée du jour

La foi est une mesure de ce que vous devenez

« Votre bonheur sur la terre ainsi que votre salut éternel requièrent de nombreuses bonnes décisions, dont aucune n’est difficile à prendre. Ensemble, ces décisions forgent une personnalité résistant aux influences corrosives du péché et de la transgression. Une personnalité noble est comme une porcelaine de prix faite avec foi de matières premières de choix, fabriquée avec attention par des actes constants de justice et cuite au four édifiant de l’expérience. C’est un objet d’une grande beauté et d’une valeur inestimable. Et cependant, elle peut être brisée en un instant par la transgression et sa reconstruction nécessitera un long et douloureux effort. Quand elle est protégée par la maîtrise de soi, une personnalité juste dure toute l’éternité.

Les biens matériels ne produisent pas par eux-mêmes le bonheur, la satisfaction et la joie de l’épanouissement sur la terre. Ils ne nous conduisent pas non plus à l’exaltation. C’est la noblesse de caractère, cette force et cette conviction intérieures tissées par d’innombrables décisions justes, qui donne son sens à la vie. Une vie constante de justice produit une force intérieure qui peut être à jamais résistante à l’influence corrosive du péché et de la transgression. Votre foi en Jésus-Christ et votre obéissance à ses commandements fortifieront votre personnalité. Elle est une mesure de ce que vous devenez. Elle est la preuve de la bonne utilisation de votre temps sur terre en cette période d’épreuve mortelle. »

Richard G. Scott du Collège des douze apôtres – Le pouvoir transformateur de la foi et de la personnalité - 180e conférence générale d’Octobre 2010

Message du 20 et 21 Novembre 2010

Examiner son for intérieur

Deux amis ont travaillé pendant des années ensemble. A cause de leur amitié, ils quittaient souvent le bureau ensemble. Le bâtiment dans lequel se trouvait leur bureau avait ceci de particulier, qu'il était situé en coin et bordé par une rue sur les deux cotés. Il y avait deux sorties dans ce bâtiment : une pour une rue, une autre pour l'autre rue. Sortir de ce bâtiment était on ne peut plus simple. Il suffisait de savoir où on allait, pour emprunter la bonne sortie.
Mais pour des raisons indéterminées, ces deux bons amis - qui par ailleurs percevaient la plupart des autres choses virtuellement de la même façon - percevaient les sorties de ce bâtiment différemment. Bien que chacun d'eux sût la direction qu'ils devaient prendre, chacun d'eux trouvait plus logique de sortir par une autre porte. Il semblait qu'il y eut une légère différence de perception.

Dans toute relation humaine, il y a toujours des différences de perception.
Comprendre ces différences, améliorerait ces relations. Mais le processus qui consiste à essayer de comprendre, peut être enrichissant. Essayer de comprendre, demande à chacun d'examiner son for intérieur, puis de déterminer quel est le meilleur moyen de progresser. Regarder au dedans de soi cependant, n'est pas chose facile.

Dans le cadre d'une étude, menée par l'école de commerce d'une grande université américaine, il a été demandé à des Directeurs Généraux d'entreprises importantes en passe de subir des changements majeurs, d'évaluer les défis professionnels dans les activités des uns et des autres. Bientôt, et plutôt facilement, il est apparu aux yeux des observateurs que, bien que leurs activités à tous soient différentes, la racine de leurs problèmes était, pour l'essentiel, la même.
Chose intéressante cependant, tandis que ces Directeurs Généraux semblaient facilement identifier les problèmes dans les affaires des autres, ils avaient bien plus de difficulté à les identifier dans leurs propres affaires - croyant que d'une façon ou d'une autre - leurs circonstances étaient différentes. Qu'il s'agisse de faire marcher une grande entreprise, ou d'essayer de s'améliorer soi-même, la perception semble être la clé, pour sous-évaluer ou faire ressortir ce qui doit changer. Il est, de loin, plus facile - et naturel - de voir la paille dans l'œil de l'autre, plutôt que la poutre dans le nôtre (voir Matthieu 7:3-5).

Cela, c'est parce-que nous sommes mortels ! Il n'est pas facile - ou naturel - pour les mortels, d'être tout disposés à examiner ce qui est au fond de soi et, vertueusement, déterminer les changements personnels qu'il convient d'y apporter. C'est pourtant essentiel !
"Car l'homme naturel est ennemi de Dieu et l'est depuis la chute d'Adam, et le sera pour toujours et à jamais, à moins qu'il ne se rende aux persuasions de l'Esprit-Saint, et ne se dépouille de l'homme naturel, et ne devienne un saint par l'expiation du Christ, le Seigneur, et ne devienne semblable à un enfant, soumis, doux, humble, patient, plein d'amour, disposé à se soumettre à tout ce que le Seigneur juge bon de lui infliger, tout comme un enfant se soumet à son père" (Mosiah 3:19).


Le conseil du roi Benjamin requiert une auto-évaluation honnête. Une auto-évaluation honnête, mettra en valeur notre relation avec les autres et avec Dieu.
Comme le roi Benjamin nous exhorte à le faire, remplissons quotidiennement nos cœurs avec les choses de l'Esprit. Autrement, avec les choses du monde nos esprits seront remplis de confusion.
" La prière, l'étude, les réunions, le culte, le service et l'obéissance ne sont pas des éléments isolés et indépendants, figurant sur une longue liste de tâches d'évangile à effectuer. En fait, chacune de ses pratiques justes est un élément important d'une quête spirituelle globale, pour répondre au commandement de recevoir le Saint-Esprit" a dit Elder David A. Bednar du Collège des Douze, dans son discours à la Conférence Générale semi-annuelle d'octobre 2010.
"Faisons tout ce qu'il faut pour nous qualifier pour avoir la compagnie du Saint-Esprit" a imploré Président Henry B. Eyring, premier conseiller dans la Première Présidence, lors de son discours à la session de la prêtrise de cette même conférence.

Au fur et à mesure que nous remplissons nos coeurs de choses spirituelles, notre aptitude à aimer augmente. L'Esprit nous conduira et nous sensibilisera. En fait, nous assujettissons plus facilement notre volonté à la volonté du Père. Nous devenons soumis, doux, humble, patient et plein d'amour. Nos relations avec les autres - et avec Dieu - va naturellement s'améliorer. En suivant constamment ce schéma, le processus se poursuit : il conduit à un changement réel de caractère et de cœur.
"Vous ne pouvez pas rester passifs dans la vie, sinon, avec le temps, l'homme naturel finira par détruire vos efforts pour vivre dignement. Vous devenez ce que vous faites et ce à quoi vous pensez" a dit Elder Richard G Scott du Collège des Douze dans son discours à la conférence Générale d'octobre 2010.

"Nous devenons ce que nous voulons être, en étant, invariablement, ce que nous voulons devenir chaque jour." C'est un processus qui , littéralement, change nos cœurs (voir Alma 5:13). En fait, nous devenons, un peu plus, la personne que notre Sauveur veut que chacun de nous soit. Finalement, nous pouvons devenir "même tel qu'il est " ( voir 3 Néphi:27:27).

(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)


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Quelles sont trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissants ?

Il y a tellement de choses pour lesquelles je suis reconnaissante ! Je suppose que si je passais toutes mes journées a remercier mon Père céleste pour toutes ses bénédictions, je ne pourrais jamais m’arrêter car la première chose pour laquelle je suis reconnaissante, c'est qu’il ne cesse de me bénir. Il est toujours là, entend toujours mes prières et reconnait mes besoins bien mieux que moi-même. Je Lui demande rarement quoi que ce soit parce qu'il me donne tout ce dont j'ai besoin avant même que je ne m’en rende compte !

La deuxième chose pour laquelle je suis reconnaissante est le sacrifice expiatoire de mon Sauveur, Jésus-Christ. Je suis reconnaissante que c'est une expiation infinie parce qu’il m’est difficile d’éviter les erreurs, même de refaire les mêmes erreurs. Je l'aime davantage à chaque fois que je lutte au travers d’une erreur douloureuse que je pensais me paralyserai, et je m'émerveille que je suis toujours entière et intacte. Je vis dans l'espoir qu'un jour je serai capable de bien comprendre ce qu'il a fait pour moi afin que je puisse le remercier complètement.

Troisièmement, je suis reconnaissante pour mes difficultés. Je ne pense pas que je comprendrais ce qu'est le bonheur si je n'avais pas connu la misère, ni la douceur sans l'amertume. Les douleurs de cette vie me donnent une raison de persévérer jusqu'à la fin et la motivation à chercher de bonnes choses, des choses merveilleuses. Avec tout ce qui m’arrive, je peux fixer mes yeux fermement sur le royaume des cieux et je ne regarde pas en arrière, sachant l'endroit où je suis censé être. Je sais que mes plus grandes épreuves sont encore devant moi, mais je sais que je ne serai pas seule à y faire face.

Nicole Marchant


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saintsdesderniersjours@gmail.com

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Pensée du jour

Que faire si quelqu’un ou quelque chose vous a fait du tort ?

« Si vous estimez que quelqu’un (un membre de votre famille, un ami, un autre membre de l’Église, un dirigeant de l’Église, un associé en affaires) ou quelque chose (la mort d’un être cher, des problèmes de santé, un revers financier, des sévices, une dépendance) vous a fait du tort, traitez cela directement et avec toute la force que vous avez.
« Maintiens-toi sur ta route » (D&A 122:9), abandonner n’est pas une solution.

Et sans délai, tournez-vous vers le Seigneur. Exercez toute votre foi en lui. Laissez-le vous aider à porter votre fardeau. Permettez à sa grâce d’alléger votre charge. Il nous est promis que nous « ne souffri[rons] aucune sorte d’affliction sans qu’elle ne [soit] engloutie dans la joie du Christ » (Alma 31:38). Ne laissez jamais les circonstances terrestres vous handicaper spirituellement. »

Donald L. Hallstrom de la présidence des soixante-dix – Tournez-vous vers le Seigneur - 180e conférence générale d’Avril 2010