Message du 1er Mars 2011

Quels fondements fermes !


Comment pouvons-nous avoir une fondation assez solide pour résister aux vicissitudes de la vie ? Comment pouvons-nous garder la foi et le témoignage qui seront nécessaires pour éprouver la joie promise aux fidèles ?

Cela nécessite un effort constant et suivi. La plupart d’entre nous ont déjà eu l’expérience de recevoir une inspiration si forte qu’elle fait monter les larmes aux yeux et donne la détermination de rester toujours fidèles. J’ai déjà entendu dire : « Si je pouvais garder constamment ces sentiments, je n’aurais jamais de mal à faire ce que je dois faire. » Cependant, ces sentiments peuvent être éphémères. L’inspiration que nous ressentons pendant ces sessions de conférence peut s’atténuer et disparaître quand arrive lundi et que nous devons de nouveau faire face au train-train de la vie au travail, à l’école, à la maison et en famille. Ces occupations peuvent facilement détourner notre esprit du saint au profane, de ce qui édifie à ce qui, si nous le permettons, ronge notre témoignage, notre solide fondation.

Bien entendu, nous ne vivons pas dans un monde uniquement spirituel mais nous pouvons fortifier notre fondation de foi et notre témoignage de la vérité afin de ne pas faiblir, de ne pas défaillir. Comment, pourriez-vous demander, obtenir et garder le plus efficacement possible la fondation dont nous avons besoin pour survivre spirituellement dans le monde dans lequel nous vivons ?

Je vais vous indiquer trois principes directeurs qui pourront nous aider dans notre recherche.

Premièrement, fortifiez votre fondation par la prière.

« L’humble prière est l’ardent désir, muet ou exprimé » (« La prière », Cantiques, n° 81).
Lorsque nous prions, nous communiquons réellement avec notre Père céleste. Il est facile de laisser nos prières devenir répétitives en exprimant des paroles sans penser ou presque à ce qu’elles veulent vraiment dire. Lorsque nous nous souvenons que chacun d’entre nous est littéralement fils ou fille d’esprit de Dieu, nous n’avons pas de mal à nous adresser à lui par la prière. Il nous connaît. Il nous aime. Il veut ce qu’il y a de meilleur pour nous. Prions avec sincérité et intention, rendant grâce et demandant ce dont nous pensons avoir besoin. Soyons à l’écoute de ses réponses pour pouvoir les reconnaître quand nous les recevons.

Si nous le faisons, nous serons fortifiés et bénis. Nous le connaîtrons et saurons ce qu’il désire pour notre vie. Si nous le connaissons et que nous faisons confiance à sa volonté, notre fondation de foi sera renforcée. Si quelqu’un d’entre vous a été lent à écouter le conseil de prier toujours, il n’y a pas de meilleur moment pour commencer que maintenant. William Cowper a déclaré : « Satan tremble lorsqu’il voit le plus faible des saints à genoux » (William Neil, comp., Concise Dictionary of Religious Quotations, 1974, p. 144).

Ne négligeons pas nos prières en famille. Elles constituent une prévention efficace contre le péché et donc, l’une des sources les plus salutaires de joie et de bonheur. Le vieil adage suivant est toujours vrai : « Une famille qui prie ensemble reste ensemble. » En étant un exemple pour nos enfants en ce qui concerne la prière, nous les aidons aussi à poser leur propre fondation profonde de foi et à acquérir leur propre témoignage, fondation qui leur servira pendant toute leur vie.

Deuxième principe : Étudions les Écritures et méditons à leur sujet « jour et nuit », comme l’a recommandé le Seigneur dans le livre de Josué (1:8).

En 2005, des centaines de milliers de saints des derniers jours ont accepté l’invitation de Gordon B. Hinckley à lire le Livre de Mormon avant la fin de l’année. Je crois que décembre 2005 détient le record absolu de nombres d’heures consacrées à répondre à l’invitation à temps. Nous avons été bénis en le faisant. Notre témoignage s’est fortifié, notre connaissance a augmenté. Je vous encourage tous à continuer de lire et d’étudier les Écritures, afin que nous les comprenions et que nous appliquions à notre vie les leçons que nous en tirons.

(...)
Il ne fait aucun doute que le temps que nous passons chaque jour à étudier les Écritures fortifie notre fondation de foi et notre témoignage de la vérité.


Le troisième principe pour bâtir une fondation solide de foi et avoir un témoignage profond se rapporte au service.

Un matin, alors que je me rendais à mon bureau en voiture, je suis passé devant une blanchisserie qui avait un écriteau dans la vitrine. Il y était écrit : « C’est le service qui compte. » Je n’arrivais tout simplement pas à faire sortir cette phrase de ma tête. Soudain, je me suis rendu compte pourquoi. En réalité, c’est vraiment le service qui compte : le service du Seigneur.

Dans le Livre de Mormon, nous faisons la connaissance du noble roi Benjamin. Avec la véritable humilité d’un dirigeant inspiré, il exprime son désir de servir son peuple et de le conduire sur les sentiers de la justice. Il déclare ensuite :
« Parce que je vous ai dit que j’avais passé ma vie à votre service, je ne désire pas me vanter, car j’étais simplement au service de Dieu.
« Et voici, je vous dis ces choses afin que vous appreniez la sagesse ; afin que vous appreniez que lorsque vous êtes au service de vos semblables, vous êtes simplement au service de votre Dieu » (Mosiah 2:16-17).

C’est le service qui compte, le service auquel nous avons tous été appelés : le service du Seigneur Jésus-Christ.
Sur le chemin de votre vie, vous vous rendrez compte que vous n’êtes pas les seuls à voyager. Il y a d’autres personnes, qui ont besoin de votre aide. Il y a des pieds à affermir, des mains à saisir, des esprits à encourager, des cœurs à inspirer et des âmes à sauver.

(...)
Tandis que nous posons une fondation ferme pour notre vie, souvenons-nous tous de sa belle promesse :
Quand tu passeras par la crainte et les maux

Tu ne seras pas vaincu par leurs fardeaux

Car pour te bénir, près de toi je serai

Et dans ta détresse je te soutiendrai

(« Quels fondements fermes », Cantiques, n° 42).


Thomas S. Monson Président de l’Église - «Quels fondements fermes !» - 176e conférence générale d’Octobre 2006

Message du 28 Février 2011

La main divine est évidente dans la vie de Joseph Smith, a dit Elder Ballard



"Père Céleste avait les yeux sur la famille de Joseph Smith depuis le commencement des temps" a dit Elder M. Russel Ballard aux étudiants, aux enseignants et autres, présents dans l'assistance au coin de feu à la mémoire de Joseph Smith qui s'est tenu au Logan Utah Institute of Religion, le dimanche 13 février. L'institut est adjacent à l'Utah State University.

Une tapisserie
"Quand nous entendons le nom 'Joseph' nous voyons les mains de Dieu mêlant prophètes et dispensations ensemble, préparant le monde époque par époque, en vue de la Restauration de l'évangile après des périodes d'apostasie" a déclaré Elder Ballard. Rendre témoignage de la Restauration de l'évangile est l'une des responsabilités majeures des prophètes et des apôtres d'aujourd'hui.

Elder Ballard a dit : " Notre Père dans les Cieux à non seulement pré ordonné Joseph Smith, mais il lui a également fourni instruction et professeurs particuliers pour l'aider à accomplir sa mission, consistant à restaurer l'Eglise de Jésus-Christ sur la terre. Adam, Noé, Moïse, Elie, Jean le Baptiste, Pierre, Jacques, Jean, Néphi, Mormon et Moroni furent, parmi ceux qui ont été envoyés pour préparer et instruire Joseph dans ses responsabilités de prophète de Dieu.

PROPHETIES CONCERNANT JOSEPH
Elder Ballard a retracé ce qu'il a appelé "un canevas de dirigeants et de foi" incluant le Joseph d'Egypte et le Joseph fils de Léhi, un descendant du Joseph d'Egypte qui avait reçu une bénédiction de son père prophétisant sur le Joseph des derniers Jours (voir 2 Néphi 3:3-15).

De cette prophétie datant de 570 avant JC, Elder Ballard a dit : "nous apprenons que dans les derniers jours, un voyant nommé Joseph sera élevé comme le Joseph qui fut vendu en Egypte. Le père de ce voyant sera aussi appelé Joseph. La famille de Joseph Smith sénior était connue de Dieu dans le monde pré mortel".

PREPARATION DE LA VOIE
Après la mort de Jésus-Christ, le monde influencé par Satan a perdu la vérité, tombant dans des années de ténèbres. Elder Ballard a décrit comment les martyrs chrétiens ont préparé la voie de la Restauration. Il a encouragé les auditeurs a considérer le prix payé par les autres pour établir la liberté de religion essentielle à Joseph Smith pour venir sur la terre accomplir sa mission. "Pensez à ces centaines, peut-être à ces milliers de contestataires de la Chrétienté durant les années d'obscurantisme de la Grande Apostasie. Beaucoup ont donné leur vie pour le droit des peuples à adorer Dieu selon les inspirations de leur propre conscience" a-t-il dit en relatant les histoires de John Wycliffe, John Huss, Martin Luther, Anne Askew, William Tyndale, Hugh Latimer et l'évêque Ridley, des martyrs qui ont donné leur vie dans la lutte pour faire parvenir la Bible aux gens et qui on travaillé à corriger les erreurs religieuses de leur temps.

"Ceux-là sont quelques récits parmi de nombreux autres, de gens ayant donné leur vie pour apporter au monde les Ecritures et la liberté religieuse" a souligné Elder Ballard. "Quelle déférence devrions-nous avoir envers ces héros qui ont tout sacrifié en préparant la voie pour la Restauration de l'évangile!"

MELANT LES FAMILLES ENSEMBLE
Il a alors parlé d'un autre réformateur, John Lathrop qui disait que la Bible devait être accessible aux gens du commun. Relaché de prison, il est arrivé en Amérique avec beaucoup de ses partisans, parmi lesquels se trouvaient les ancêtres de Lucy Mack qui est devenue la femme de Joseph Smith Sr. "Par le mariage de Joseph Smith Sr. et Lucy Mack, le Seigneur a
entremêlé le sang des croyants des Smith avec le sang des croyants des Mack" a dit Elder Ballard. "Leur fils premier-né fut Alvin, leur second fils fut Hyrum. Leur troisième fils, né le 23 décembre 1805, fut appelé Joseph comme son père qui s'appelait Joseph. Ce faisant, la prophétie du Livre de Mormon datant de 570 avant JC était accomplie."

Puis, Elder Ballard a raconté comment la famille Smith s'est installée dans le bel Etat de New-York et comment l'instruction religieuse de sa famille et la ferveur religieuse de la région ont conduit Joseph Smith à prier, et comment Dieu le Père et Son Fils Jésus-Christ, sont apparus à un jeune garçon de 14 ans.

RECONNAISSANT POUR LEUR FOI
"Notre Père Eternel et Son Fils Bien-Aimé, le Seigneur Jésus-Christ l'ont visité et l'ont préparé à sa mission pré ordonnée, pour être le prophète et le voyant de cette dernière dispensation afin de restaurer la plénitude des doctrine et évangile du Christ" a dit Elder Ballard. "Une des choses remarquables pour laquelle chaque Saint des Derniers Jours doit être reconnaissant, c'est pour le sang "croyant" qui coulait dans les veines de la famille Smith. Sans leur sang "croyant", pensez seulement à ce qui aurait pu arriver!" Il a parlé comment les parents de Joseph l'ont cru et lui ont dit de faire tout ce que le Seigneur lui demandait.

Puis, il a mentionné la croissance de l'Eglise depuis l'époque de Joseph Smith et la façon dont Joseph Smith a prédit cette croissance alors que la Restauration n'en était qu'à ses débuts, prophétisant qu'un jour, elle remplirait le monde.

"Pouvez-vous voir la main de Dieu travaillant depuis le tout début à préparer la Restauration de l'évangile par une tapisserie de foi tissée au travers des générations du temps ?" a demandé Elder Ballard ?

"J'espère que pas un de vous n'a jamais remis en question que le Prophète Joseph Smith ait été pré ordonné pour la grande œuvre qu'il a était appelé à accomplir" a commenté Elder Ballard. "Sachant ce que nous savons d'un passé historique de foi et de sacrifices transgénérationnels de la part de fils et de filles de Dieu braves et courageux, nous sommes tenus par le devoir, d'apprendre tout ce que nous pouvons de la doctrine et de l'évangile du Christ. Nous sommes liés par alliance de partager ce que nous savons être vrai en tout temps et en tout lieu " a t'il déclaré.

EVALUEZ VOTRE AMOUR POUR LE SEIGNEUR
Outre son message sur Joseph Smith, Elder Ballard a fait quelques suggestions aux étudiants pour évaluer leur amour personnel envers le Seigneur Jésus-Christ :

1. Recherchez-vous activement votre compagnon/compagne éternel(le) ?
2. Priez-vous chaque jour ?
3. Etes-vous honnête dans tout ce que vous faites et dites ?
4. Evitez-vous complètement la pornographie quelle qu'elle soit ?
5. Avez-vous des pensées, des actes et un langage pur ?
6. Etes-vous un payeur de dîme complète ?
7. Vous efforcez-vous de vivre la Parole de Sagesse ?
8. Aimez-vous votre voisin comme vous-même ?
9. Etudiez-vous les Ecritures et faites-vous tout votre possible pour fortifier votre connaissance et votre foi en Christ ?
10. Honorez-vous les alliances de votre baptême ?
11. Etes-vous dîgne de détenir une recommandation à l'usage du temple ?
12. Le Saint-Esprit guide t-il votre vie ?
13. Y a-t'il quelque chose dont vous deviez vous repentir ?
14. Vous, missionnaires qui revenez de mission, gardez-vous la dignité d'un détenteur fidèle de la prêtrise ?

(Publié par LDS.org – Traduit par Angélique)


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Sachant qui sont réellement nos enfants

J'étais calmement assis dans notre salle de séjour un dimanche après l'Eglise, lisant un article et profitant d'un moment paisible. Notre fille de 5 ans ½, Charity, est arrivée tout en affaire, arrachant le magazine de mon visage, m'a regardé dans les yeux et m'a choqué en me disant:
"Tu n'es pas réellement mon papa !" (Est- ce que "réellement" est le mot préféré de tout enfant précoce à 5 ans?). J'ai répondu"Qu'est-ce que tu veux dire par là, chérie ?". "Bon, a-t-elle dit, "mon instructeur à l'Ecole du Dimanche nous a enseigné que Père Céleste est notre papa réel, donc tu es simplement mon frère !". J'ai souri et caressa sa petite tête en disant: "C'est très exact, Charity, et je suis heureux d'être ton frère". J'ai ramassé mon magazine.

Mais elle n'était pas encore satisfaite, "Ouais, papa, devine quoi encore ? Je pense réellement que tu es réellement mon petit frère, et que je suis réellement ta grande soeur !" "Réellement ?" Je balbutiai, en essayant maintenant de me rappeler qui était son enseignant à l'École du Dimanche. "Ouais, papa, parce que mon enseignant a dit que notre Père céleste a probablement sauvé ses enfants les plus matures pour venir ici à la fin". J'ai ri et lui caressa encore la tête, puis l'ai suivie des yeux comme elle s'échappait hors de la salle, pensant qu'elle avait probablement raison.

Une simple pensée, qui peut être comprise par une enfant de 5 ans. Mais y a-t-il quelque chose de plus profond ?
Le fait de savoir qui ils sont vraiment devrait changer (et améliorer) la manière dont nous élevons nos enfants plus que toute autre méthode ou technique parentales ne le pourra jamais.

Oh, combien cette perspective devrait affecter la façon dont nous traitons nos petites grandes sœurs et nos petits grands grands frères !

Se souvenir de l'identité spirituelle de nos enfants nous aide à apporter plusieurs choses :

1. Plus de respect: Se rappeler simplement de leur identité spirituelle éternelle conduira a votre respect supplémentaire envers vos enfants et de vos enfants envers de vous.

2. Plus d'estime de soi: Le plus nos enfants sont conscients de leurs glorieux passé pré-existant, même royal, moins ils seront touchés par les défaillances momentanées, par la confusion des sexes, ou par la critique groupe de pairs ou d'isolement.

3. Meilleurs amis: Conscients de leur nature éternelle, ils vont essayer davantage d'être avec ceux qui partagent leurs valeurs (et d'influer ceux qui n'en ont pas plutôt que d'être influencés par eux.)

4. Plus d'appréciation et développement de talents: Savoir qu'ils sont un don de Dieu et d'une valeur éternelle fait que nous les valorisons plus.

5. Une plus grande tendance à prendre soin de leur corps mortel: Si les enfants saisissent pourquoi ils ont reçu un corps physique, ils seront plus susceptibles de bien manger, de rester en forme, de se soucier de la sécurité, et d'éviter les troubles de l'alimentation et l'abus sexuel.

6. Les bons choix: Se souvenir d'où ils viennent apportera une motivation améliorée pour prendre de bonnes décisions et une meilleure idée des conséquences à long terme.

7. Un plus grand désir d'apprendre: De savoir ce qu'est la mortalité, résultera en une volonté à de meilleurs résultats scolaires et une tendance à s'appliquer eux-mêmes plus à l'école et dans d'autres activités.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Vassy)

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Pensée du jour

Les fruits de la Première Vision

« La foi en Jésus-Christ et le témoignage de sa personne et de son expiation universelle ne sont pas seulement une doctrine de grande valeur théologique, mais cette foi est un don universel, glorieux pour toutes les régions culturelles de cette terre, quelles que soient la langue, la race, la couleur, la nationalité ou la situation socio-économique.

On peut essayer de comprendre ce don par le pouvoir de la raison, mais les gens qui ressentent ses effets le plus profondément sont ceux qui veulent en accepter les bénédictions, qui s’obtiennent en menant une vie pure, en suivant le chemin du véritable repentir et en respectant les commandements de Dieu.

Alors que nous nous souvenons de Joseph Smith, le prophète, et que nous l’honorons, mon cœur est rempli de gratitude envers lui. C’était un jeune homme bon, honnête, humble, intelligent et courageux, au cœur d’or et à la foi en Dieu inébranlable. Il était intègre. En réponse à son humble prière, les cieux se sont rouverts. Joseph Smith a réellement eu une vision. Il le savait, et il savait que Dieu le savait, et il ne pouvait pas le nier (voir Joseph Smith, Histoire 1:25).

Grâce à son œuvre et à son sacrifice, j’ai maintenant une véritable compréhension de notre Père céleste et de son Fils, notre Rédempteur et Sauveur, Jésus-Christ, et je peux ressentir le pouvoir du Saint-Esprit et je connais le plan que notre Père céleste a conçu pour nous, ses enfants. Pour moi, ce sont là véritablement les fruits de la Première Vision. »

Dieter F. Uchtdorf Deuxième conseiller dans la Première Présidence - «Les fruits de la Première Vision» - 175e conférence générale d’Avril 2005

Message d'inspiration : 26 et 27 Février 2011

Engagé(e)s à briller et à servir sachant que nous sommes entouré(e)s « des bras de son amour »


Dans la tourmente des crises et le sinistre tourbillon des événements du monde, les vrais disciples conservent la foi en un Dieu aimant et révélateur et dans son plan de sauvetage de ses enfants – dans le bien fondé de tout ce que Dieu fait ! (Voir Moïse 1:39.) En outre, la personnalité de Dieu, telle qu'elle nous est révélée, nous dit qu'il a les capacités infinies garantissant qu'il est « capable » de faire son oeuvre immense (voir 2 Néphi 27:20-21 ; TJS Ésaïe 29:22-23).

Les vrais disciples conservent aussi la foi en son Fils, Jésus-Christ, l'Expiateur ; et, en étant « convertis au Seigneur » (voir 3 Néphi 1:22), subiront en permanence un « grand changement », qui est source de bonheur (voir Mosiah 5:2 ; Alma 5:12-14).

En réalité, mes frères et soeurs, Jésus est de toutes façons déjà vainqueur dans la plus grande des batailles : « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde » (Jean 16:33 ; italiques ajoutés). L'Expiation qui a été réalisée apportera la résurrection universelle à des milliards et des milliards de personnes, faisant finalement sortir tout le monde du tombeau, quels que soient la façon ou le moment où nous y sommes descendus ! Par une nuit claire, nous voyons donc des étoiles d'une longévité incompréhensible, mais qui ne sont pas immortelles. Mais, Dieu merci, nous, nous le sommes !

(...)
Nous ne devons pas laisser notre désir de suivre le Christ se flétrir par le découragement sous les rayons brûlants du soleil ni nous laisser abattre par les faits de société consternants, notamment les attitudes agressives charnelles (voir Alma 32:38 ; Moroni 9:25).
Nous pouvons, et cela se comprend, reculer d'effroi devant certaines choses de la vie d'aujourd'hui, mais c'est parce qu'il n'a pas reculé à Gethsémané ni au Calvaire que Jésus a fini tout ce qu'il avait préparé pour les enfants des hommes (voir D&A 19:19).

En matière d'épreuves, il n'y a d'exemption pour personne, que des variations (voir Mosiah 23:21). Cet entraînement vise à développer notre capacité d'être heureux et de rendre service. Les fidèles ne sont pas non plus totalement à l'abri des événements de cette planète. Mais l'attitude courageuse, au milieu du péril, de Schadrac, Méschac et Abed-Nego mérite d'être imitée. Ils savaient que Dieu pouvait les sauver. « Sinon », se jurèrent-ils, ils le serviraient de toute façon (voir Daniel 3:16-18).

Nous pouvons donc être perturbés de toutes parts, mais rien ne peut vraiment nous séparer de l'amour du Christ (voir 2 Corinthiens 4:8 ; Romains 8:35-39). Les inquiétudes matérielles ne font pas partie de l'attitude qui consiste à «oeuvrer avec zèle » (D&A 58:27). Mais, même, si c'est le cas, nous pouvons et devons, comme Pierre le recommande, nous décharger sur le Seigneur de tous nos soucis, parce qu'assurément il se préoccupe de nous ! (1 Pierre 5:7.) Oh, mes frères et soeurs, quelle émancipation donne une soumission aussi confiante!


(...)
Mes frères et soeurs, bien que nous vivions à une époque de « tumulte », nous pouvons nous tenir en des lieux saints et ne pas nous laisser ébranler (voir D&A 45:32; 87:8). Bien que nous vivions à une époque de violence, nous pouvons avoir la paix intérieure qui surpasse toute intelligence (voir Philippiens 4:7). Il se produira encore des événements qui nous laisseront perplexes, mais, comme Néphi, nous pouvons toujours savoir que Dieu nous aime. Ce fait fondamental est source de félicité et peut nous soutenir dans tant d'épreuves ! (Voir 1 Néphi 11:17.)

Comment pouvons-nous savoir que Dieu est attentif à nous et nous aime ? Il nous le dit par les Écritures. Nous pouvons aussi le savoir en comptant honnêtement les bénédictions et les manifestations de sa grâce dans notre vie. Par dessus tout, il nous le dit par le murmure doux et léger de l'Esprit ! (voir Alma 34:38 ; D&A 78:17-19).

Le « grand changement » exigé par l'adhésion au Christ peut parfois nous faire penser aux montagnes russes – des révélations exaltantes qui conduisent dans les profondeurs de l'humilité. Il en a été ainsi de Moïse, qui « tomba sur le sol » et s'exclama : « L'homme n'est rien, ce que je n'avais jamais supposé » (Moïse 1:9-10). Pourtant c'est alors que vint la révélation divine rassurante : « Car voici monoeuvre et ma gloire : réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme » (Moïse 1:39).
Cependant, un « grand » changement exige un « grand » travail, rendu d'autant plus difficile par le fait de suivre les pulsions peu louables de l'homme naturel. Trop souvent nos possibilités ont été étouffées par le profane. Nous ne sommes absolument pas prêts pour les révélations immenses. Imaginez qu'une partie spirituelle de chacun de nous est en réalité éternelle et en outre que nous étions « au commencement avec Dieu » (D&A 93:29, 33).

Bien entendu, nous ne pouvons pas comprendre complètement tout cela dès maintenant ! Bien entendu, nous ne pouvons pas connaître la signification de toutes choses dès maintenant. Mais nous pouvons savoir, dès maintenant, que Dieu nous connaît et aime chacun de nous !

(...)
Une partie des « dispositions utiles » prises par Dieu consiste en des personnes imparfaites, comme vous et moi, engagées à briller et à servir sur l'orbite sur lequel il les a placées, sachant néanmoins qu'elles sont entourées « des bras de son amour » (D&A 6:20).


Neal A. Maxwell Ancien membre du Collège des douze apôtres - «Entourés des bras de son amour » - 172e conférence générale d’Avril 2002

Message du 24 Février 2011

Renforcer les relations familiales


Les relations entre pères et fils et entre mères et filles peuvent être enrichissantes, joyeuses, et profondément influentes.

M. Russell Ballard, du collège des douze apôtres de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours conseils aux parents et aux enfants de renforcer ce lien en se faisant confiance, en s’écoutant, en priant ensemble, en s’enseignent et en s'aimant.

« En ces derniers jours, il est essentiel, même critique, que les parents et les enfants écoutent et apprennent les uns des autres. »-M. Russell Ballard

Cliquez sur ce lien pour lire le discours d’Elder Ballard partagé durant la conférence générale d’avril 2010 et destiné aux mères et aux filles.

Vous pouvez aussi lire un discours partagé durant une conférence plus tôt, destiné aux pères et fils.


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Moments missionnaire :la vie devenue pure joie

L'histoire de ma conversion a commencé quand ma voiture est tombée en panne au milieu de Talladega, en Alabama. C'était au début janvier 2009 et j'étais gelée. Pendant que j'étais en train de regarder sous le capot de la voiture, j'ai entendu une voix grave derrière moi demander: «Besoin d'aide?" Vous ne savez pas à quoi vous attendre, je me suis retournée et j'ai vu deux jeunes hommes avec un nom sur une plaque.

Ils m’ont parlé avec gentillesse et ont ensuite jeté un coup d'oeil à la voiture. Un des hommes qui avait un peu d'expérience dans les voitures m'a donné plusieurs suggestions, dont l'une a été qu'il fallait de l'eau pour la voiture. Ils ont ensuite offert d'aller remplir pour moi un récipient d'eau à un commerce proche. Je leur ai demandé: «Vous n'avez pas froid?". Ils ont répondu «Non, nous sommes de l'Utah."

Eh bien, il leur a fallu trois aller-retours avant que ma voiture ait assez d'eau, mais ces jeunes gens n'ont jamais semblé impatients ou ennuyés. Ils m'ont demandé si je voulais leur donner mon numéro de téléphone afin qu'ils puissent vérifier que je soit rentrée en toute sécurité. Ils s'étaient depuis longtemps présentés comme des missionnaires de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et après les avoir vus en action, j'ai été heureuse de leur donner aussi mon numéro de téléphone. Ils m'ont vraiment appelée pour vérifier si j'étais bien rentrée en sécurité plus tard ce jour là.

Quelques jours plus tard les missionnaires ont appelé de nouveau pour voir comment j'allais et m'ont demandé s'ils pouvaient venir me visiter. J'ai savais déjà qu'ils étaient des gens dignes de confiance et j'étais donc bien volontiers d'accord pour qu'ils me visitent. Quand ils sont venus à la maison, ils ont expliqué qu'ils ne pouvaient pas venir à l'intérieur mais que nous pouvions parler sur le perron.

Bien que ce soit janvier et que je n'étais pas d'Utah, je voulais rencontrer de ces gens étonnants. Cela a commencé par 4 mois et demi de visites sur mon perron. Ils me laissaient poser un million de questions sans jamais perdre patience. Je leur ai dit depuis le début que je ne me joindrais jamais à l'Eglise, mais ils ont dit que ce n’était pas un problème et ils ont continué à venir. Chaque fois qu'ils me visitaient, je sentais une paix et un bonheur qui duraient durant des heures après qu'ils soient partis. J'attendais tellement leurs visites avec impatience et les réponses que je recevais à chacune de mes questions.

Alors les missionnaires m'ont dit comment obtenir la réponse à la question la plus importante. Vous voyez, ils m'avaient donné un Livre de Mormon à lire, mais je ne pouvais pas le lire après une crise cardiaque qui avait enlevé une partie de mes capacités. Ils ont alors obtenu le livre de Mormon sur CD pour moi et m'ont ensuite aidée à comprendre ce que j'entendais en lisant les cinq premiers chapitres avec moi. J'ai écouté ces mots et tout ce qui a suivi avec fascination.

J'ai prié et le Seigneur m'a dit que le Livre de Mormon était vrai et que l'Eglise aussi l'était.
Je fus baptisée le 27 avril 2009. Je crois vraiment que ce jour-là j’ai été complètement transformée jusqu’a toutes mes molécules.


Susan Phelps, Branche de Talladega, Pieu de Birmingham Alabama.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Pat)


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Pensée du jour

Nourrit pour la vie

« Quand on donne un poisson à un homme, on le nourrit pour un repas. Quand on lui apprend à pêcher, on le nourrit pour toute la vie. Nous, les parents et enseignants de l’Évangile, notre rôle n’est pas de distribuer des poissons mais d’aider les gens à apprendre à « pêcher » et à devenir spirituellement autonomes.

La meilleure façon d’atteindre cet objectif essentiel est d’inciter nos enfants à agir selon des principes corrects en les aidant à apprendre en agissant. « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef » (Jean 7:17).

Ce genre d’apprentissage demande un effort mental, spirituel et physique et pas une simple écoute passive. »

David A. Bednar du Collège des douze apôtres - «Veiller avec une entière persévérance » - 180e conférence générale d’Avril 2010

Message du 23 Février 2011

Préoccupons –nous des pauvres


Depuis toujours et à jamais, Dieu est lui-même concerné par les pauvres. « car vous avez toujours des pauvres parmi vous » a déclaré le Sauveur (Marc 14 :7). Par conséquent, notre directive pour les aider est constante.

Voir dans les yeux d’un enfant, la faim qui le tenaille est une triste chose, comme le sont les bras faibles et tremblants de cette mère et la place vide du père qui est parti à la recherche de nourriture pour sa famille. Sans secours quel sera leur avenir? Des cris qui faiblissent, des déformations physiques, des organes défaillants, puis le peu de force de vie qui s’évanouit ?
Depuis toujours et à jamais, Dieu est Lui-même concerné par les pauvres. Depuis les premiers jours, les prophètes ont souligné ce fondement de l’Evangile.

« tu ouvriras ta main à ton frère, au pauvre et à l’indigent dans ton pays » ainsi furent admonestés les enfants d’Israël (Deutéronome 15 : 11) . Et le Seigneur « soutient la veuve et l’orphelin » a écrit le psalmiste (Psaumes 146 :9) Esaïe a écrit « apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve ».(Esaie 1 :17)
Pendant son ministère mortel, le Sauveur a instruit ses disciples « vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10 :8) Jacques a conseillé : « la religion pure et sans tâche devant Dieu notre Père consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions et de se préserver des souillures du monde » (Jacques 1 : 27)
L’Apôtre Paul, selon le dictionnaire de la Bible, a constamment recueilli les aumônes durant ses voyages et les a redistribuées pour apporter du secours aux pauvres de Jérusalem.
Dans le Livre de Mormon, nous lisons « et vous-mêmes porterez aussi secours à ceux qui ont besoin de secours ….. Ne dépendons-nous pas tous du même Etre, Dieu, pour tous les biens que nous avons ? » (Mosiah 4 : 16,19)

Dans notre dispensation, le Seigneur continue à souligner cette essence même de l’Evangile : « et j’ai l’intention de pourvoir aux besoins de mes saints, car tout est à moi » « Mais il faut que cela se fasse à ma façon, et voici telle est la façon que moi, le Seigneur, j’ai décrétée pour pourvoir aux besoins de mes saints : les pauvres seront élevés en ce que les riches seront abaissés. » « Car la terre est pleine et il y a assez et même en réserve ; oui, j’ai tout préparé et j’ai donné aux enfants des hommes d’agir par eux-mêmes. « C’est pourquoi, si quelqu’un prend de l’abondance que j’ai faite et ne donne pas sa part , selon la loi de mon Evangile, aux pauvres et aux nécessiteux, il lèvera avec les méchants les yeux en enfer, en proie aux tourments. » (D&A 104 :14-18)

« A la manière du Seigneur » a expliqué le Président Heber J. Grant lorsqu’il a organisé le Programme d’Entraide de l’Eglise en avril 1936, durant la grande dépression, pour apporter du secours « Notre objectif principal a été de mettre en place, dans la mesure et autant que possible, un système dans lequel la malédiction de l’oisiveté serait supprimée, les maux de l’aumône abolis, et l’indépendance, le travail, l’épargne et le respect de soi seraient une fois de plus mis en place parmi notre peuple. L’objectif de l’Eglise est d’aider les gens à s’aider eux-mêmes. Le travail doit être réintronisé comme un principe de base dans la vie des membres»
Ceux qui aident sont autant bénis que ceux qui sont aidés.

« C’est une progression incalculable pour l’âme humaine lorsque ses pas le mènent au-delà de lui-même pour se préoccuper des autres. » a dit le Président Marion G. Romney « Puisque c’est l’œuvre majeure de notre Père Céleste dans les cieux – de travailler joyeusement à l’avancement et à la progression des autres – comment pourrions-nous penser recevoir tout ce qu’Il a, à moins que nous n’ayons profondément impliquer dans notre propre vie, ses motivations d’amour, étant ainsi véritablement devenus Ses fils et Ses filles. » (Ensign April 1981, p 3)

Pourtant cette responsabilité d’aider ceux qui ne peuvent pas le faire eux-mêmes, ne peut pas reposer sur les lauriers du passé. Chaque génération doit prendre elle-même connaissance des problèmes causés par le loup de la faim et savoir, que ce loup, même dans les temps les meilleurs, n’est jamais assez loin pour qu’on l’oublie. Nous devons aussi nous souvenir de ce loup se nourrit d’injustice, prenant comme proie tout d’abord les très jeunes, les très vieux et les infirmes.

Le Président Thomas S. Monson a passé sa vie à prendre soin des pauvres. Jeune garçon de 9 ans, lorsque le plan d’entraide de l’Eglise a été organisé, il a été élevé dans une famille qui « ouvrait ses mains » aux pauvres, particulièrement aux vagabonds nombreux qui cherchaient à soutenir leurs familles. Un peu plus de dix ans après, Thomas S. Monson était Evêque d’une paroisse disproportionnée avec des veuves et des pauvres. Sa paroisse qui était à cheval sur la voie ferrée, était grande, avec 1 050 membres dont 87 veuves, et avait la plus grande charge d’entraide que n’importe quelle autre paroisse dans l’Eglise. Il devint un expert pour trouver les appartements en sous-sol, les habitations à l’étage ou les maisons ; utiliser l’Eglise et ses ressources personnelles pour soulager ceux qui sont dans le besoin.

Maintenant, en tant que Président de l’Eglise, il nous rappelle notre priorité d’aller vers les autres. « Mes frères et sœurs, nous sommes entourés par ceux qui ont besoin de notre attention, de nos encouragements, de notre soutien, de notre réconfort, de notre gentillesse – que ce soient les membres de notre famille, des amis, des connaissances ou des inconnus. Nous sommes les mains du Seigneur ici sur la terre, avec la mission, de servir et d’aider Ses enfants. Il dépend de chacun de nous (octobre 2009 – conférence générale ; Ensign novembre 2009) Il a aussi élargi notre horizon lorsqu’il a dit : « Nous avons une responsabilité d’étendre notre aide ainsi que l’espoir aux affamés, aux désespérés et aux opprimés tant dans leur foyer qu’à l’extérieur » (avril 1990 conférence générale ; Ensign mai 1990)

Quelle tristesse de voir cela chez quelqu’un. Fasse que notre génération continue à suivre notre dirigeant en faisant notre part.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Claudie)

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Trois petits tours – et puis s’en vont
Auteurs: Linda et Richard Eyre

Je ne sais pas pourquoi, mais je (Richard) me réveille souvent le matin, ces temps-ci, avec une chanson idiote ou une autre à l’esprit.
Je ne peux pas dire si cela vient de mes rêves ni d’où elles me viennent, mais un matin, je vais m’éveiller avec « Je veux te tenir la main » à l’esprit. Et le lendemain, ce sera « Tu dois avoir été belle, tu sais » ou « Ma chère Clémentine ».

Pendant un certain temps, j’ai essayé de dire à Linda que je pensais que les chansons signifiaient que je rêvais à elle toutes les nuits, mais quand un matin je me suis éveillé en fredonnant « elle a une paire de hanches qui ressemblent à des bateaux de guerre » issue d’une vieille chanson intitulée « Voilà où passe mon argent », et vous qui l’avez rencontrée savez que cela n’a rien à voir avec Linda (peut-être que oui en ce qui concerne l’argent).

En tous cas, l’autre jour, la chanson que je fredonnais au réveil était « Trois petits tours et puis s’en vont », concernant, bien sûr, nos enfants.
Et celle-là m’a vraiment fait réfléchir. Ils grandissent si vite ! Je pense à ce phénomène, particulièrement à cette période de l’année. Les Noëls ont passé si vite. Où est passée leur enfance ? Où sont ces enfants qui croyaient au Père Noël ? Comment se fait-il qu’ils grandissent si vite ?

Parfois, une image vaut mille mots et, dans ce cas-ci, deux images valent bien 10 000 mots. Un jour, nous sommes allés faire une photo de famille dans un parc de Salt Lake City (et cela ne fait pas si longtemps que cela) et voilà de quoi nous avions l’air (à droite).

Puis, l’année dernière, lors du mariage de notre fils à New York, nous en avons fait une autre, à Central Park et nous avons posé dans le même ordre et voici de quoi nous avions l’air (ci-dessous). Honnêtement, je regarde ces deux photos et je ne comprends pas comment il a pu s’écouler tant de temps entre les deux !

Nous aimons nos enfants maintenant, mais nous regrettons cette époque d’alors ! Le temps passe. Les années passent. Il est effarant de réaliser que si nous vivons jusqu’à un âge normal, et si un enfant vit avec nous pendant une moyenne de 18 ans avant de partir dans le monde, nous n’aurons cet enfant avec nous que pendant environ un quart à un cinquième de notre vie.
Trois petits tours et puis s’en vont ! Nous avons toujours notre travail, nos occupations, nos parties de golf et nos appels dans l’Église, mais les enfants sont partis.

Alors, voici une suggestion pour vos résolutions de nouvelle année : DONNEZ LA PRIORITÉ À VOS ENFANTS parce que vous allez vous retourner un jour et ils vont être partis et il peut se passer un certain temps avant que vous puissiez tous les réunir à nouveau.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Muriel)

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Pensée du jour

Prenez garde

« Notre Père céleste a fait la mise en garde suivante à tous ceux qui parcourent le chemin de la vie : Prenez garde aux détours et aux pièges. Il y a des maka-fekes astucieusement disposés et intelligemment déguisés qui s’agitent pour nous attraper et nous faire perdre ce que nous désirons le plus.

Ne vous laissez pas tromper. Prenez le temps de prier. Écoutez le murmure doux et léger qui transmet au plus profond de notre âme la douce invitation du Maître : « Viens, et suis-moi. » En le faisant, nous nous détournons de la destruction, de la mort, et nous trouvons le bonheur et la vie éternelle. »

Thomas S. Monson Président de l’Eglise - «Ancrés dans la foi» - 176e conférence générale d’Avril 2006

Message du 22 Février 2011

De nouvelles frontières annoncées pour plusieurs missions
(dont la nouvelle mission de Lyon France)

Cinq nouvelles missions de l'Eglise sont créés en Zambie, au Bénin, au Pérou, aux Philippines et au Mexique, tandis que cinq missions au Portugal, en Suisse, au Canada et aux États-Unis sont combinées avec des missions voisines.

Voici une récapitulative zone par zone des changements, qui entreront en vigueur avec les changements de dirigeant de mission en Juillet. Veuillez vous référer aux cartes ci-dessous pour les nouvelles frontières des missions.

Région du Sud-est de l’Afrique
La mission de Zambie Lusaka sera créée par une division de la mission du Zimbabwe Harare. La nouvelle mission comprendra également le pays du Malawi.

Région Afrique de l'Ouest
La mission de Bénin Cotonou, qui comprend les pays du Bénin et du Togo, sera créée par une division de la Mission d’Abidjan Côte d'Ivoire.

Région du Mexique Mexico Sud-Est
La mission de Mexique Mexico Sud-est est créée par un réalignement des trois missions voisines: Mexique Mexico-Est, Mexique Mexico Nord-Ouest et Mexique Mexico du Sud. La nouvelle mission est la sixième dans la région de Mexico, qui a une population de plus de 19 millions.

Région des Philippines
La mission de Quezon Nord Philippines est créée par la division des missions de Manille Philippines et Quezon Philippines.

Région de l’Amérique du Sud du Nord-Ouest
La mission du Pérou Chiclayo est créée en divisant la mission de Piura Pérou et de Trujillo Pérou sur la côte Pacifique de cette nation, soit un total de 10 missions au Pérou.

Région de l’Amérique du Nord Nord-Est
Les missions de Toronto Canada Est et Ouest seront combinées. Le nom de la mission résultante sera la mission de Toronto Canada.

La mission de Connecticut Hartford fera partie de la mission de Massachusetts Boston.

Région de l’Europe
La mission de Porto Portugal fera partie de la mission proche de Lisbonne au Portugal. La mission Suisse de Genève fera partie d'un réalignement de la mission de Paris France et la mission de Toulouse. Le siège actuel de la Mission de Toulouse France sera déplacé à Lyon, et la mission sera renommée la mission de Lyon France.

Région de l’Amérique du Nord Sud-est
La mission de Géorgie Macon fera partie d'un réalignement de quatre missions voisines. A compté, Jacksonville Floride, Tallahassee Floride, Atlanta Géorgie et Caroline du Sud Colombie

(Publié par LDS Church News)


Pour nos lecteurs qui se demandent - Pourquoi y a-t-il des missionaires et pourquoi les Mormons vont en mission ?

Le Sauveur a enseigné à ses disciples: "Allez, faites de toutes les nations des disciples" (Matthieu 28:19). En disciples de Jésus-Christ, les membres de son Eglise proclament avec enthousiasme la bonne nouvelle de son Evangile rétabli à toutes les personnes qui veulent écouter.

Carlos E. Asay, dirigeant de l'Eglise a dit: " Il se passe quelque chose de merveilleux parmi les hommes quand la lumière de l'Evangile illumine leur vie. Presqu'instinctivement, semble-t-il, la lumière de la vérité leur inspire le désir d'en faire part. Quand notre esprit est enrichi d'une nouvelle connaissance, nous voulons que les autres sachent, quand notre esprit est élevé par l'influence divine, nous voulons que les autres la ressentent et quand notre vie est remplie de bonté, nous voulons que les autres, surtout nos êtres chers, connaissent les mêmes expériences."

Vous avez peut-être vu des missionnaires à bicyclettes ou allant, de porte en porte, porter leur message. Les missionnaires sont des bénévoles qui servent à plein temps de dix-huit mois à deux ans


Les Mormons vont en mission en raison de l'amour. Aucun jeune homme de dix-neuf ans ou jeune fille de vingt un ans ne donnerait un an et demi à deux ans de leur vie s'ils n'étaient pas motivés par un amour sincère pour leurs semblables et pour leur Dieu.

Personnellement, je suis partis en mission pour ces raisons. Non seulement je sentais que c'était mon devoir de partager la bonne nouvelle des vérités qui ont changées ma vie, mais plus important encore, j'ai vraiment cru alors, et croient encore aujourd'hui, que ces vérités apportent du bonheur et de l'espoir à ceux avec qui nous les partageons... et elles apportent vraiment du bonheur ! J'ai été témoin de la main du Seigneur changeant des vies chaque jour et en retour, il a changé la mienne ...

J'ai servi une mission à plein temps en tant que représentant de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours à Salt Lake City, en Utah; Une mission au service de mon Dieu et de mon prochain durant deux années! J'ai eu la chance de rencontrer des gens extraordinaires venant du monde entier. J'ai eu la bénédiction de découvrir différentes cultures et mon cœur fût rempli d'amour lors de multiples occasions. J'ai passé des heures et des heures à partager mon témoignage concernant l'Evangile de Jésus-Christ, partageant mon amour pour le Seigneur et notre Père Céleste. De voir la vie de certaines familles changer pour le mieux parce quelles ont laissées l'Evangile entrer dans leur vie; de voir des sourires sur des visages lorsque ceux-ci ressentirent l'amour du Sauveur dans leur vie personnelle; Cela à touché ma vie d'une manière que personne ne pourrait comprendre.

Voici mon témoignage....
Réflections d'un Mormon

D'autres témoignages : Portrait d'un Mormon

Pour obtenir une opportunité de rencontrer des missionaires dans votre region, n'hésitez pas a nous contacter a saintsdesderniersjours@gmail.com
(Publié par Roland)

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Perspectives éternelles de la parenté
Auteurs: Linda et Richard Eyre

Moi (Richard) me souviens de quelques longues nuits, comme tous les parents font, quand les enfants malades ou irritables font de la nuit une impossibilité complète. Mon problème était que j'avais le sommeil plus léger que Linda, donc je me réveillais d'abord et je décidais ce qu'il fallait faire:
1) faire comme si je dormais, et espérer qu’elle pense que l'enfant qui pleure l’ai réveillée pour qu'elle puisse y faire face;
2) la pousser et espérer que les pleurs de l’enfant la réveilleront; ou
3) faire la bonne chose de se lever et de traiter avec le bébé.
Parfois, quand je fais le bon choix, je suis très reconnaissant pour une perspective éternelle.

Permettez-moi de partager une de ces nuits en forme de «courant de conscience»:
Début de réunion dans le centre-ville au matin, une question importante, et ici il est presque 2 heures, et c'est la troisième fois que ce bébé qui hurlait m'a réveillé. Pas mouillé, ne veut pas la bouteille, pas fatigué, juste folle que je ne vais pas jouer avec elle. Ces cris aigus montent jusqu'à environ trois décibels si je ne bouge pas la crèche pour la poser sur son dos. Elle va réveiller son frère, puis tout va vraiment sauter!

Je cherche à protéger Linda, qui ne se sent pas bien, à nouveau enceinte. Mais je dois dormir un peu. Que faire ? Les enfants rendent la vie si agaçante, si dure, si terrible ! Je ne peux pas croire que nous allons en avoir trois d'entre eux dans quelques mois. Qu'est-ce qu'on en pense ? Dans quoi nous sommes-nous engagés ? Hé, petit tyran, arrête de pleurer, veux-tu !?! S'il te plaît, arrête !

Je peux voir comment certains parents s’y perdent totalement avec leurs enfants. Je m’assoie dans le fauteuil, je ferme les yeux et fais une prière pour aider cet enfant à se calmer. Epuisée, sa petite tête se tourne sur ma poitrine, et pour un moment, elle est calme. Je sens son humide, petite tête ébouriffée, et ma prière tourne au remerciement.

Ensuite, l'Esprit vient, apportant une perspective dans cette chambre peu étoilée. C'est ma sœur. Il m’est arrivé de venir sur terre mortelle environ 20 années avant elle. Ce pourrait être inversé. Elle pourrait être ma mère, tenant un «petit-moi» criant, souhaitant que je puisse me calmer pour qu’elle puisse dormir avant sa réunion du matin. Mon esprit de prière s'ouvre un peu.
Nous donnons à nos bébés, les couches et les soins, et ils nous donnent de la patience, de la joie et l'amour inconditionnel. La parenté a été une fois le rôle de Dieu, à lui seul. Nous avons l’opportunité de le faire afin que nous puissions devenir un peu plus comme lui. Cela nous rend la vie difficile - et profonde. Cela nous rend dingues, mais cela nous rend forts - et bons. C'est un océan comparé à la goutte de mon entretien dans la matinée.

Peut-être que je peux le faire un peu plus comme Il le fait. Peut-être que je peux utiliser Son pouvoir et Son esprit, davantage. Peut-être qu'Il me chuchotera plus à moi, comme ça. Après tout, ce sont Ses enfants. Oh, que nous devrions tous être reconnaissants, en tant que parents Mormons, pour la perspective éternelle que nous avons.

(Et, soit dit en passant, nos enfants se réveillant dans la nuit devraient être reconnaissants pour cela, aussi!)

(Publié par MormonTimes – Traduit par Vassy)

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Pensée du jour

L’Évangile de Jésus-Christ est sur la terre aujourd’hui

« À cause de nos imperfections, nous avons besoin de l’Église du Seigneur. C’est là qu’on enseigne sa doctrine rédemptrice et que l’on administre ses ordonnances salvatrices. L’Église nous encourage et nous motive à être meilleurs et plus heureux. Elle est également un endroit où nous pouvons nous perdre dans le service des autres.

Le Seigneur sait que nous ferons des erreurs. C’est pourquoi il a souffert pour nos péchés. Il veut que nous nous relevions et que nous nous efforcions de faire mieux. Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.

Nous témoignons que l’Évangile de Jésus-Christ est sur la terre aujourd’hui. Il a dit à propos de la doctrine de son Père : « Si quelqu’un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. »

Je m’adresse à tous les habitants de cette belle terre et je rends solennellement témoignage que Dieu vit et que Jésus est le Christ, notre Sauveur et notre Roi ! Il a rétabli sa vérité et son Évangile…»

Joseph B. Wirthlin du Collège des douze apôtres - «Se soucier de chacun» - 178e conférence générale d’Avril 2008

Message du 21 Février 2011

Elder Perry sur la Prêtrise: la Prêtrise fortifie la famille
Troisième partie de la discussion sur le serment et l'alliance


Présider au foyer est l’une des plus grandes responsabilités, selon Elder L. Tom Perry du Collège des Douze Apôtres. Au cours de ses discussions sur le serment et l’alliance de la prêtrise, Elder Perry a continué de dire que les collèges jouent un rôle important dans l’enseignement des responsabilités patriarcales aux pères.

“Une des plus grandes responsabilités [des collèges] est d’apprendre aux pères leur devoir comme un officier présidant au foyer et comment disposer de ce devoir particulier et le faire avec plus de sainteté, un plus grand esprit, davantage d’encouragement et le plus grand enthousiasme qu’il est possible d’avoir en construisant un foyer de la bonne manière. ” a dit Elder Perry.

Fortifier la prêtrise, fortifier la famille

Citant l’exemple de son rapport avec son propre fils, Elder Perry a discuté du privilège de former les enfants à travers divers niveaux spirituels de leurs vies. “La famille sera présidée par le père, le détenteur de la prêtrise,” il a dit. “Et il liera des générations ensemble comme nous progressions… Ne pourriez-vous imaginer une plus glorieuse opportunité qu’être guide par votre propre père dans les éternités à venir, et avoir l’opportunité comme un père de guider vos enfants dans leur progrès?”

La relation entre mari et femme est aussi concrétisée par la prêtrise, Elder Perry a remarqué. “N’importe quel homme doté de la prêtrise qui ne respecte pas la maternité ne respecte pas non plus sa prêtrise,” il a dit, “et je pense qu’elle devrait lui être reprise. Le respect et l’honneur que nous donnons à nos chers compagnons est l’une des responsabilités que nous avons comme détenteurs de la prêtrise.” Il a dit que les enfants devraient être enseignés à respecter leur mère et que son propre père lui a enseigné que le manque de respect ne serait pas toléré au foyer.

Partager les bénédictions

Les femmes prennent part aux bénédictions de la prêtrise, Elder Perry a dit. “Le Seigneur leur a donné le plus grand devoir sur terre. Il leur a confié l’opportunité de mettre ses enfants au monde.” En parlant des mères et des pères, il a noté, “Le Seigneur a distingué entre les sexes pour que les deux puissent travailler en concert l’un avec l’autre, pour que les bénédictions de la prêtrise, dans l’unité puissent s’appliquer aux deux.”

Une femme qui a un détenteur de prêtrise loyal comme chef de famille, il a dit, “devrait avoir l’assurance réconfortante qu’il s’occupera d’elle comme devoir primordial dans ses responsabilités,” en notant que le père est désigné comme protecteur et devrait subvenir aux besoins de la famille, prenant soin de l’unité familiale. Il a conseillé les détenteurs de prêtrise de prendre conscience des veuves et des sœurs célibataires qui élèvent des enfants.

Section 121 est un guide

Il a dit que la section 121 des Doctrines et Alliances contient le langage le plus fort dans les Ecritures, et qu'elle offre des bons conseils sur la prêtrise et comment elle doit être utilisée--avec la persuasion, la douceur et la gentillesse. En particulier, il spécifie que l'Esprit Saint peut nous encourager de réprimander avec gentillesse et de montrer l'amour fidèle, pour que les autres sachent que notre fidélité est "plus forte que les cordes de la mort" (D&A 121:44). "Quel merveilleux pouvoir de scellement qui est la prêtrise!" il a remarqué.

(Publié par Lds.org – Traduit par Régina)


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Lutter contre la stérélité

En tant qu'enfant, il était facile de faire des plans pour l'avenir, "En premier vient l'amour, puis vient le mariage, puis vient le bébé dans le landau." Bien sûr, il y a beaucoup d'autres buts importants et essentiels dans la vie pour compléter les lignes de cette chanson enfantine, mais ça n'est pas très loin de ce que les femmes de l'église des saints des derniers jours planifient. Cependant, la plupart du temps les choses ne se passent pas toujours de la maniere qu'elles l'avaient envisagée.

Le nombre de femmes avec des problèmes de stérilité augmente, et pour beaucoup de femmes de l'église des saints des derniers jours qui ont été élevées avec de pleines intentions de devenir mères, c'est devenu une pénible réalité. "J'ai 27 ans (et) j'étais maman jusqu'à maintenant dans ma tête. J'allais être une jeune maman énergique. Qui sait, je serai peut être une vieille maman maintenant," dit Jill Witt de la septième paroisse de Harvest Hills en Utah.
En 2005, Witts se préparait à servir une mission en Ukraine. Trois semaines avant d'entrer au Centre de formation pour les missionnaires, on lui a diagnostiqué une endométriose, une condition où les tissus qui se comportent comme les cellules qui tapissent l'utérus se développent dans d'autres domaines de l'organisme, pouvant entraîner la stérilité.

"Je me souviens avoir demandé au docteur, `qu'est ce que ca veut dire? Est-ce que je serai incapable d'avoir des enfants?`" dit elle. Parce que les médecins craignaient qu'elle ait besoin d'une opération chirurgicale pendant qu'elle serait en Ukraine, son affectation a été changée, et elle fut appelée à servir à Chicago. "Cela a pas mal affecté ma vie depuis que je sais que je souffre d'endométriose.
Cela a changé beaucoup de choses," dit elle. Dr. Wayne Young, de l'université américaine d'obstétrique et gynécologie, explique que le nombre d'hommes et de femmes avec des problèmes de stérilité augmente à travers le monde. Certaines des principales raisons qui causent la hausse de l'infertilité sont dues à des maladies sexuellement transmissibles, les femmes qui retardent l'âge de procréer, de maladies et des modes de vie malsains.
"Si tout est parfait, et vous faites tout avec droiture, c'est seulement autour de 24 pour cent (de chance) par cycle," a déclaré M. Young. «Même après un an d'essai, 10 pour cent des couples normaux n'attendront pas d'enfants.

A cause de son état, Witt et son mari, Allen, mariés depuis trois ans, n'ont pas réussi à avoir d'enfants. Être membres d'une église fortement axée sur la famille a été en mesure de rendre la réalité de Witt plus facile et plus difficile en même temps.

"L'Evangile vous bénit dans cette épreuve. L'appel que nous avons maintenant est pour les enfants de la classe des sunbeam en primaire. Ils se tournent vers nous et viennent nous poser des questions et nous donner des câlins, et nous les enseignons," explique-t-elle. " Je sens d'une certaine manière que nous sommes en mesure d'utiliser ces capacités que Dieu nous a données d'être une mère et un père de cette façon. Cela a vraiment aidé. Je pense que l'Evangile vous bénis vraiment de cette manière. Vous pouvez vous nourrir de l'Evangile."

Depuis qu'elles sont en Primaire, les filles grandissent en pensant qu'un jour elles deviendront mères. Personne ne s'attend à ce que ce soit une réalité difficile à atteindre.
"Je pense que c'est une chose avec laquelle vous naissez en tant que femme. Pas nécessairement d'être la mère d'un bébé, mais de nourrir et, je suppose que parce qu'il est tellement souligné dans l'église que les femmes sont responsables de nourrir et les garçons d'être détenteurs de la prêtrise, que quand cela ne se produit pas, cela vous ferait presque douter de votre but," dit-elle. "Pas le but de la vie mais, 'quel est mon but dans cette petite famille que j'ai ou bien dans le plan de Dieu? Quel est le plan de Dieu pour moi?"

Entre les bénédictions de nouveaux nés, les leçons à propos de la maternité et les couples qui se demandent pourquoi ils n'ont pas encore d'enfants alors qu'ils sont mariés depuis si longtemps, parfois l'église est l'endroit le plus difficile où aller. Parfois les gens peuvent être très insensibles.
"Au début j'excluais en quelque sorte ces gens et j'étais offensée par les plus petites remarques. Puis, après y avoir réfléchi, J'ai pensé que ça n'était pas juste d'être offensée parce qu'ils ne savaient pas ce que je traverse," explique-t-elle.

"Donc, à la place quand les gens font des blagues à propos de ce qu'on attend pour avoir des enfants, je viens et je leur dis simplement, 'On aimerait avoir des enfants.' Ou s'ils demandent si on va avoir des enfants je dis juste, 'On essaie.' J'essaie d'être franc à ce sujet maintenant pour que les gens sachent. J'en parle plus, et ça aide d'autres gens parce qu'ils connaissent en quelque sorte leurs limites au lieu de seulement deviner."

Pour Witt, a commençé un douloureux cheminement personnel, et elle voulait y faire face seule.
"Au début, je ne laissais même pas mon mari sur le coup. Je faisais les tests de grossesse toute seule et je pleurais, et il n'était jamais au courant," dit-elle. "Finalement, il m'a vu pleurer seule et il est venu et s'est assis et a pleuré avec moi. Il m'a dit de ne pas faire ça toute seule."

Depuis, Witt a ouvert un blog pour créer un endroit où d'autres femmes qui luttent contre l'infertilité sont venues et se sont entraidé. Par expérience, elle sait que c'est un fardeau qu'une femme ne devrait pas porter toute seule.
"Ces sentiments d'inadéquation et de, 'Ca ne me va pas. Je ne remplis pas mon devoir en tant que fille ou femme de Dieu,' tous ces sentiments vont te ronger," ajoute-t-elle. "Si vous permettez quelqu'un qui vous aime et vous donne des citations de prophètes ou de petites choses qui aident c'est ce qui fait la différence pour moi. Je ne sais pas si c'est vrai pour tout le monde, mais c'est vrai pour moi. C'est quelque chose d'effrayant à faire par vous même."

Une des plus grandes leçons que Witt dit qu'elle a trouvé dans ses épreuves est d'apprendre comment travailler avec le Seigneur ou d'aligner sa propre volonté avec la sienne.
"Il est si facile de se battre à ce sujet. Spécialement avec tous les traitements médicaux c'est comme, ok, si je fais ça, ça va marcher. Ca ne tient qu'à lui," dit-elle
"Je ne sais pas si je saurai un jour pourquoi je dois attendre, mais en même temps j'essaie juste d'apprendre ce que je peux et le partager avec d'autres personnes parce que tant de gens y font face seuls, et c'est triste de faire ça tout seul," dit-elle. "Vous pouvez très facilement vous exclure de la société mormonne et de plein de personnes parce que vous êtes blessé, et vous ne voulez pas que les gens le sachent."

Malgré ses épreuves, Witt reste ferme dans sa foi.

"Je me rappelle juste que ses promesses sont sures et que tout ce qu'il a en réserve pour moi arrivera. Et être d'accord avec ça est la plus grande chose que j'ai apprise," dit-elle. "Je ravale juste mon orgueil et reconnais que c'est la volonté de Dieu parce que de bonnes choses en sont ressorti, et je suis certaine qu'encore plus de bonnes choses en ressortiront."

(Publié par MormonTimes – Traduit par Delphine)

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Pensée du jour

Nous soumettre a sa volonté

« Le discernement et l’acceptation de la volonté de Dieu dans notre vie sont des éléments fondamentaux pour qui veut demander avec foi dans une prière efficace. Cependant, il ne suffit pas de dire : « Que ta volonté soit faite. » Chacun de nous a besoin de l’aide de Dieu pour lui soumettre sa volonté.

« La prière est l’acte par lequel la volonté du Père et celle de l’enfant sont mis en correspondance » (Bible Dictionary, « Prayer », p. 752-753). La prière humble, fervente et persévérante nous permet de reconnaître la volonté de notre Père céleste et de nous aligner sur elle. Et c’est de cela que le Sauveur a donné l’exemple parfait quand il a prié dans le jardin de Gethsémané, disant : Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. Étant en agonie, il priait plus instamment » (Luc 22:42, 44).

Nos prières ne doivent pas avoir pour but de présenter une liste de vœux ou une série de demandes mais d’obtenir, pour nous et les autres, des bénédictions que Dieu est vivement désireux d’accorder, selon sa volonté et son calendrier. Notre Père céleste entend chaque prière sincère et y répond, mais les réponses que nous recevons ne sont pas forcément ce que nous attendons ni ne nous parviennent quand nous le voulons ni de la manière que nous espérons. Cette vérité est évidente dans les trois exemples que j’ai donnés aujourd’hui.

La prière est une bénédiction et le désir sincère de l’âme. Nous pouvons sortir des prières routinières ou des « listes de revendications » et faire des prières efficaces dans lesquelles nous demandons avec foi et passons à l’action, comme il convient, et persévérons patiemment pendant la mise à l’épreuve de notre foi et lorsque nous reconnaissons et acceptons humblement que ce ne soit pas notre volonté mais celle de Dieu qui s’accomplisse.

Je témoigne que notre Père éternel, son Fils unique, le Seigneur Jésus-Christ, et le Saint-Esprit existent et sont divins. Je témoigne que notre Père céleste entend nos prières et y répond. »

David A. Bednar du Collège des douze apôtres - « Demandez avec foi » - 178e conférence générale d’Avril 2008

Message d'inspiration du 19 et 20 Février 2011

Hériter de la Vie Eternelle


A la fin de l'année 1932, le mot "éternité" est mystérieusement apparu sur les trottoirs de Sydney, Australie, et était écrit de manière répétitive à la craie ou marqué au crayon d'une manière parfaite sur du cuivre. Pendant près d'un quart de siècle, l'auteur du coin de la rue, des sermons d'un seul mot resta inconnu. Le Daily telegraph de la ville l'appela "l'homme sur lequel Sydney s'interroge"; les habitants locaux l'ont simplement surnommé "Monsieur Eternité"

Un matin de 1956, un ministre de Sydney aperçut un homme bien habillé, d'environ un mètre soixante, ignorant qu'il était observé alors qu'il venait d'arrêter de gribouiller sur le pavé.
Le ministre demanda: "Etes-vous Monsieur éternité?" "Coupable, votre honneur", répondit l'homme de soixante douze ans appelé Arthur Stace.

C'est alors seulement que Sydney entendu parlé d'Arthur Stace, qui avait grandi parmi la pauvreté et le crime. Vétéran de la première guerre mondiale, il rentra chez lui en Australie choqué, partiellement aveugle et sans emploi. Il retomba également dans certains vices passés, particulièrement l'engourdissement de l'alcoolisme.

En 1930, la promesse d'un repas gratuit a attiré un Arthur Stace démuni au Tabernacle baptiste de la rue Barton à Sydney. Touché par le sermon du jour, il devint rapidement un alcoolique réformé et un christian converti.
Deux ans plus tard, Arthur Stace toujours impressionné quitta l'église avec ces mots du prêcheur qui résonnaient à ses oreilles: " Je voudrais pouvoir crier "éternité" dans les rues de Sydney".

Trouvant une craie dans sa poche, l'homme qui n'était pas allé à l'école et qui admettait ne pouvoir qu'à peine écrire son propre nom, griffona le mot "éternité" dans une calligraphie parfaite.


Il répéta cette action au moins 50 fois par jour pendant 30 ans, commençant à étudier la Bible à 4 heures du matin, avant de partir seul et en secret pendant plusieurs heures, s'arrêtant environ tous les 100 mètres pour écrire son mot fétiche.
"Je pense que le mot "éternité" fait passer le message, il amène les gens à s'arrêter et à réfléchir", déclara Arthur Stace, qui mourut en 1967 après avoir écrit ce mot plus d'un demi million de fois à travers la ville de Sydney.
Et, oui, le mot "éternité" est gravé sur sa pierre tombale.

Pour les Saints des Derniers Jours ou Mormons, "éternité" est un mot plus communément utilisé pour exprimer l’étendue du temps difficile à décrire et à palper et qui est avant et après cette vie mortelle. Les écritures faisant référence à l'éternité invitent le lecteur à étudier les termes "éternel", "vie éternelle" et "la nature éternelle de Dieu".

Le Seigneur a déclaré: "Voici mon œuvre et ma gloire, réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme"(Moïse 1:39). Et le Sauveur a ouvert la porte à l'immortalité et la vie éternelle par son expiation. Tout le monde a la promesse de l'immortalité, qui est vivre pour toujours en tant qu'être ressuscité. Cependant, bien que tous allons vivre à travers les éternités, il est faux de confondre le principe d'éternité avec les mots "vie éternelle".

Au contraire, la vie éternelle – ou exaltation – est de vivre en la présence de Dieu, avec les bénédictions additionnelles de garder nos liens familiaux (voir Doctrine et Alliances 131:1-4). Le troisième article de foi nous enseigne que "l'obéissance aux lois et ordonnances de l'Evangile" est requise pour hériter de la vie éternelle.

Bien qu'Arthur Stace n'écrira certainement pas sur les trottoirs de votre voisinage, considérez un échantillon de tous les rappels de la vie éternelle dans notre vie:

• Les temples dans nos communautés et les photos de temples dans nos foyers nous rappellent visuellement les lieux sacrés où des alliances éternelles sont faites et où des ordonnances éternelles sont effectuées.


• Les oeuvres standards – la Bible, le Livre de Mormon, les Doctrine et Alliances et la Perle de Grand Prix – fournissent écriture après écriture, détaillant les joies et les bénédictions de la vie éternelle et le chemin de l'obéissance y menant.

• Participer aux réunions de culte nous permet de nous souvenir de notre Sauveur et de son Expiation alors que nous prenons la Sainte-Cène, d'être inspirés par les enseignements et les témoignages, et d'être entourés par nos frères et soeurs qui font leur possible, tout comme nous, pour atteindre la vie éternelle.

• Interagir avec les membres de sa famille, regarder des photos et des vidéos d'êtres chers qui nous ont quittés et travailler sur sa généalogie soulignent la nature éternelle des familles.
Prenez le temps de regarder autour de vous – vous serez surpris de tout ce qui peut vous rappeler l'éternité et la vie éternelle, des pavés gribouillés à la craie ou au colorie nonobstant.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Sophie)


Message du 18 Février 2011

Se débarrasser de la fierté et de la culpabilité


Nous visitions une petite paroisse dans l’Idaho, et la leçon de l’école du dimanche portait sur l’éducation des enfants. Nous étions assis tranquillement incognito et écoutions.
Il y avait un autre visiteur, du genre citadin sophistiqué qui semblait avoir toutes les réponses. Il paraissait également avoir des enfants parfaits car il commençait chacune de ces interventions par des phrases du style, « Oui, la façon dont je communique avec mon fils, qui est président du bureau des élèves… » ou « la façon dont je discute avec ma fille, qui est major de sa promotion. »
Si ça s’était produit quelques fois cela aurait été intéressant, mais au bout de la sixième fois qu’il donnait son exemple parfait, sa réponse toute prête au sujet de ses enfants parfaits, vous pouviez pratiquement entendre les grognements à propos de ce type satisfait de lui-même qui semblait ne pas avoir de problème.

Puis, juste après la première sonnerie, un petit fermier à la voix tranquille leva la main pour demander la parole, se leva et se tournant vers l’homme « Excusez-moi, dit-il avec un gros accent de la campagne « mais Dieu ne doit pas pensez beaucoup de bien de vous en tant que parent pour vous avoir envoyé des enfants si faciles. »

Il y eu quelques petits rires et un murmure d’approbation parmi les membres de la classe. Nous nous fîmes de petits gestes de la main et marmonnèrent ensemble un, « Amen !» Il n’y eu aucune offense, mais nous savions tous exactement ce que ce brave homme voulait dire.

Sachant ce que nous connaissons sur la préexistence de nos enfants, au sujet de l’éternité qu’ils ont déjà vécu pour devenir qui ils sont, nous ferions bien de ne pas accorder trop de crédit à ce qu’ils sont. En tant que parents membres de l’Eglise, la plupart d’entre nous reconnaissent que nous avons bien peu de choses à voir dans ce que nos enfants sont en regard de leur propre croissance et développement qui leur viennent de leurs actions passées dans l’éternité. Donc, nous ferions mieux de ne pas nous sentir trop fier de leurs talents et leurs bontés.

Et pour la même raison, nous ferions mieux de ne pas nous sentir trop coupable de leurs imperfections et de leurs problèmes.
A cause de ce que ce courageux petit fermier avait dit aussi, dans une autre situation à d’autre parent, « Dieu doit penser un peu de bien de vous en tant que parent pour vous avoir envoyé un enfant si difficile. »

Lorsque nous voyons d’autres parents se débattre avec de graves problèmes de comportement, au lieu de les juger comme de piètres parents, peut-être devrions-nous les respecter pour les efforts si difficiles qu’ils fournissent et pour le fait qu’ils ont été choisis par quelques divins processus pour être les nobles parents de défis parentaux si difficiles.

Une partie de la perspective éternelle du rôle de parents — et une grande part de la recherche de solutions spirituelles — est de se rappeler et de comprendre que nous n’avons pas crée nos enfants ; qu’ils sont venus tels qu’ils sont de la présence du Père qui nous fait confiance pour les gérer. Nous faisons de notre mieux pour aider nos enfants à grandir et se développer dans les voies qui sont de façon unique justes pour eux, et nous recherchons l’aide de Dieu.

Ainsi, nous essayons de ne pas juger les autres parents ni nous-mêmes. Nous remplaçons la fierté par de la gratitude lorsqu’un enfant fait quelque chose de bien ou est prometteur dans une voie ; et nous remplaçons la honte par la perspective et ajoutons plus d’amour lorsqu’un enfant chute ou fait une erreur.

(Publié par Mormontimes – Traduit par Sylvie)

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Anecdotes Généalogiques: Pas de hasard

Cela faisait 25 ans que j’étais à la recherche de mes arrière grands-parents Haskett/Cunningham. Ils n’avaient jamais été propriétaires et n’étaient jamais restés au même endroit plus d’un an ; alors essayer de retrouver leur trace dans les données du recensement était une véritable aventure.

Avant que ma mère (Ella Cunningham Small) ne décède, elle rendit visite à des cousins qui lui parlèrent de la nièce de leur grand-mère qui habitait Anderson dans l’Indiana à environ 40 kilomètres de là. Je l’y emmenai voir Stella. Sur un bout de papier, ma mère nota toute l’information que Stella put lui donner sur la famille. Après la mort de ma mère, j’ai retrouvé ce papier et l’ai gardé.

Je n’avais alors aucune idée de la valeur de ce petit morceau de papier.
Récemment, mon mari et moi sommes allés à la bibliothèque généalogique de Salt Lake City où les missionnaires ont été d’une grande aide.

Ce jour-là, j’ai pu retrouver ma grand-mère enfant ainsi que ses parents et ses frères et sœurs. Je n’arrivais pas à croire ma bonne étoile! J’ai alors sorti le petit bout de papier de ma mère et vérifié que les noms étaient bien les mêmes ; en effet, ils l’étaient. A notre retour, j’ai passé des mois à rechercher ses frères et sœurs et leurs familles et les ai presque tous retrouvés.

Le 11 mars 2010, mon mari et moi sommes allés à la bibliothèque municipale de Greenville en Ohio ou nous espérions trouver les articles nécrologiques de la sœur de mon arrière grand-mère, Hannah, et de sa famille. Alors que je feuilletais les pages d’un journal à la recherche de la page nécrologique, un jeune homme du nom de Sean Homan, assis plus loin, effectuait la même recherche sur un ordinateur.

Il avait entendu que l’employée de la bibliothèque nous aidait à trouver la famille Crist. Il dit : « je crois que nous cherchons la même famille. »
Il s’avéra que sa femme et moi sommes des cousines éloignées. Il recherchait son côté à elle de la famille. Certains diront que c’était pure coïncidence mais je suis convaincue du contraire. Si nous étions venus à la bibliothèque la veille ou le lendemain, nous ne l’aurions pas rencontré.
Sean et moi avons échangé nos adresses email et le lendemain il m’envoya les dates de mariage, de naissance et de décès des enfants d’Hannah.

Sean n’est pas membre de l’Eglise mais il a l’esprit de la recherche généalogique. Il ne sait pas pourquoi, mais moi si.

– Rita Small McGibbon, Paroisse de Marion (Indiana), Pieu de Muncie (Indiana).

(Publié par
LDS Church News – Traduit par Caroline)

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Le miracle du pardon

Gordon B. Hinckley, ancien Président de l’Église explique que d’une certaine façon, le pardon, avec l’amour et la tolérance, accomplit des miracles qui ne peuvent se produire d’aucune autre manière.

« Il y a tant de gens de nos jours qui ne sont pas disposés à pardonner et à oublier ! Les enfants pleurent, les épouses pleurent parce que les pères et les maris continuent à monter en épingle de petites imperfections qui sont vraiment sans importance. Et il y a aussi beaucoup de femmes qui font toute une histoire pour la moindre parole ou le moindre geste offensant.

Il y a quelque temps, j’ai découpé, dans le Deseret Morning News, un article écrit par Jay Evensen. Avec sa permission j’en cite un extrait. Il écrit :

« Que penseriez-vous d’un adolescent qui déciderait de jeter une dinde congelée de dix kilos d’une voiture roulant à toute vitesse en plein dans le pare-brise de la voiture que vous conduisez ? Que penseriez-vous après avoir supporté six heures d’intervention chirurgicale où l’on aurait utilisé des plaques de métal et d’autres matériaux pour vous refaire un visage et après avoir appris que des années de thérapie vous attendent encore avant de pouvoir revenir à une situation normale – et que vous devez vous estimer heureux de ne pas avoir été tué ou de ne pas avoir subi de dommages permanents au cerveau ?

« Et que penseriez-vous après avoir appris que si votre assaillant et ses copains avaient la dinde, c’était parce qu’ils avaient volé une carte de crédit et s’étaient lancés dans une frénésie d’achats insensée, juste pour s’amuser ? …
« C’est le genre de délit hideux qui fait élire les politiciens après qu’ils ont promis de sanctionner plus sévèrement la criminalité. C’est le genre de chose qui incite des législateurs à se bousculer pour être les premiers à faire une proposition de loi qui ajouterait des sanctions renforcées pour l’usage de volaille surgelée dans l’exécution d’un délit.

« Le New York Times citait le procureur de la république qui disait que c’était le genre de délit pour lequel les victimes trouvent qu’aucune punition n’est suffisamment sévère. ‘Même la mort ne les satisfait pas’, a-t-il dit.

« C’est ce qui rend aussi exceptionnel ce qui s’est vraiment passé. La victime, Victoria Ruvolo, 44 ans, ancienne directrice d’une société de recouvrement de dettes, tenait plus à sortir son assaillant de 19 ans, Ryan Cushing, de sa situation qu’à exiger une quelconque vengeance. Elle a harcelé le ministère public pour qu’il lui donne des renseignements sur lui, sur sa vie, sur la façon dont il avait été élevé, etc. Ensuite, elle a insisté pour lui offrir une convention de réduction de peine. Cushing pourrait passer six mois à la prison du comté et être en liberté conditionnelle pendant cinq ans s’il plaidait coupable d’agression au second degré.

« S’il avait été condamné pour agression au premier degré, la condamnation répondant le mieux au délit, il aurait fait vingt-cinq ans de prison et aurait finalement été rendu à la vie civile une fois devenu un homme entre deux âges sans qualifications ni perspectives.

« Mais ce n’est pas là toute l’histoire. Le reste, ce qui s’est produit le jour où tout cela s’est passé dans la salle du tribunal, est la partie qui est véritablement remarquable.
« Selon un compte rendu du New York Post, Cushing s’est dirigé prudemment et avec hésitation vers l’endroit où Ruvolo se trouvait au tribunal et, en larmes, lui a chuchoté des excuses. ‘Je suis tellement désolé de ce que je vous ai fait !’

« Ruvolo s’est alors levée, et la victime et son assaillant sont tombés dans les bras l’un de l’autre en pleurant. Elle lui a caressé la tête et lui a tapoté le dos pendant qu’il sanglotait et des témoins, entre autres un journaliste du Times, l’ont entendue dire : ‘Ça va. Je veux simplement que vous tiriez le meilleur parti possible de votre vie. Selon ce qui nous a été raconté, des procureurs aguerris et même des journalistes ont refoulé leurs larmes » (« Forgiveness Has Power to Change Future », Deseret Morning News, 21 août 2005, p. AA3).

Quelle merveilleuse histoire que celle-là, encore plus merveilleuse parce qu’elle a réellement eu lieu et qu’elle s’est produite à New York, cette ville de durs. Qui peut ressentir autre chose que de l’admiration pour cette femme qui a pardonné au jeune homme qui aurait pu lui ôter la vie ?

Je sais que je parle de quelque chose de délicat et de sensible. Il y a des criminels endurcis qui peuvent devoir être enfermés. Il y a des crimes indescriptibles, tels que le meurtre et le viol délibérés, qui justifient des châtiments sévères. Mais il y a des gens à qui l’on pourrait épargner de longues années abrutissantes en prison suite à un acte inconsidéré et stupide. D’une certaine façon, le pardon, avec l’amour et la tolérance, accomplit des miracles qui ne peuvent se produire d’aucune autre manière.

La grande Expiation a été l’acte suprême de pardon. L’ampleur de cette Expiation dépasse notre capacité de la comprendre complètement. Je sais seulement qu’elle s’est produite et qu’elle était pour moi et pour vous. La souffrance était si grande, la torture si intense, quand le Sauveur s’est offert en rançon pour les péchés de toute l’humanité, qu’aucun de nous ne peut les comprendre.
C’est par lui que nous obtenons le pardon. C’est par lui que vient la promesse certaine que toute l’humanité se verra accorder les bénédictions du salut, avec la résurrection des morts. C’est par lui et par son sacrifice universel que la possibilité de l’exaltation et de la vie éternelle nous est offerte par l’obéissance.

Puisse Dieu nous aider à être un peu plus gentils, à faire preuve de plus de patience, à être plus disposés à pardonner, plus disposés à faire le deuxième mille, à relever ceux qui ont péché mais ont produit les fruits du repentir, à mettre de côté les vieilles rancunes et à ne plus les entretenir. »

Le pardon - 176e conférence générale d’Avril 2006