Esclave de ses dettes

Publié le 1er Août 2011

En octobre 1929, l'effondrement des cours de la bourse aux États-Unis a entraîné une si grande récession au niveau national et international qu'on lui a donné le nom de Grande Dépression. Cette crise a été la plus longue, la plus généralisée et la plus marquante du 20ème siècle. Le taux de chômage aux États-Unis est passé à plus de 25%; dans certains pays ce taux atteignit jusqu'à 33%. Le secteur de la construction s'arrêta virtuellement et le prix des denrées alimentaires chuta de plus de 30%.

L'un des messages qui persistent de la Grande Dépression est que l'état de nos finances n'est pas toujours stable. Une leçon que beaucoup ont appris depuis est que les gens payent un prix élevé quand ils vivent au-dessus de leur moyens, en pensant que l'argent coulera toujours à flots.

Mais dans notre société, avons-nous compris ces leçons?

Aujourd'hui, les consommateurs américains détiennent plus de 609,8 millions de cartes de crédit selon l'enquête de la Fed, la banque de Réserve fédérale américaine à Boston ("Survey of Consumer Payment Choice," janvier 2010).
[Aujourd'hui, les consommateurs européens détiennent 172 millions de cartes de crédit MasterCard et 295 millions de cartes Maestro (publié par une étude de MasterCard Europe)]

De plus, le total de la dette renouvelable aux USA, constituée à 98% de dettes sur cartes de crédit, a atteint 796,1 milliards de dollars en mars 2011 (rapport de la Fed sur le crédit à la consommation). [Quelques chiffres importants pour l'Europe et la France]

Depuis le début de l'histoire de l'église, les prophètes du Seigneur ont mis en garde à maintes reprises contre l'esclavage par les dettes. Les intérêts qui accompagnent une dette sont le plus grand danger.

"Lorsque vous contractez des dettes, les intérêts deviennent un compagnon constant de jour et de nuit; vous ne pouvez pas les fuir ou les esquiver; vous ne pouvez pas les rejeter; ils ne cèdent ni aux supplications, ni aux exigences, ni aux ordres; du moment où vous contractez des dettes, de près ou de loin, ou ne répondez pas à leurs exigences, elles vous écrasent" a declaré le président J. Reuben Clark Jr. en avril 1938 pendant une session de la conférence générale.

Dans les Doctrines et Alliances 19:35, le Seigneur a mis en garde Martin Harris contre les dangers d’accumuler des dettes."Paie la dette que tu as contractée envers l’imprimeur”, lui avait été dit. "Libère-toi de la servitude."

Notre prophète nous a répété cette mise en garde aujourd’hui, en qualifiant une dette de "fardeau oppressant."

"Savoir gérer un budget avec sagesse est le conseil le plus souvent répété peut-être," a déclaré le président Thomas S. Monson. "Le montant des dettes des consommateurs a atteint des niveaux sans précédents dans certains pays. Trop de membres n’ont pas su éviter des dettes inutiles. Ils ont peu, si ce n’est pas, de réserves financières. La solution est de faire un budget, de vivre selon ses moyens, et d’épargner un peu d’argent pour les besoins futurs" (Principes directeurs du bien-être individuel et familial, septembre 1986).

Les Saints des Derniers Jours peuvent prendre exemple sur le système de gestion des finances de l’Église pour savoir comment gérer leurs ménages.

En premier lieu, l’Église n’emprunte pas d’argent. Ensuite, une partie de ce qu’elle reçoit est économisée.

Le président Gordon B. Hinckley a expliqué en avril 1991 dans son discours de conférence que "dans les opérations financières de l’Église, nous avons observé deux principes de base immuables: un, l’Église vit dans la limite de ses moyens. Elle ne dépense pas plus qu’elle ne reçoit. Deux, une partie fixe de ses revenus est placée pour constituer des réserves contre de possibles jours de disette.

"Pendant des années, l’Église a enseigné à ses membres le principe de constituer des réserves de nourriture et d’argent pour faire face à des situations d’urgence. Nous essayons simplement de suivre ce principe même pour l’Église dans son ensemble."

Le président Heber J. Grant a promis aux membres que le fait de vivre ces principes apporte la paix dans les foyers et les familles. "Si il y a une chose qui apporte la paix et la satisfaction dans le cœur humain, et dans une famille, c'est le fait de vivre dans la limite de ses moyens financiers. Ce qui est décevant, écrasant et décourageant est le fait d’avoir des dettes et des obligations que nul ne peut remplir." (Gospel Standards, p.111).

Il y a 75 ans, le 6 avril 1936, à l’apogée de la Grande Dépression, l’Église lança son Programme D'entraide (Welfare Program). Dans les décennies qui ont suivi, c’est dans plus de 175 pays au monde que ce programme a permis d’apporter de l’aide.

Dans un entretien publié en début de cette année dans le journal Church News, le président Monson a déclaré que "l’objectif de l'aide sociale de l'Église (Church welfare assistance) est d’aider les gens à s’aider eux-mêmes."

L’une des choses les plus importantes que nous puissions faire pour nous aider est d’éviter des dettes inutiles et de rembourser les dettes que nous avons contractées.

Cela nous permettra de nous "libérer de la servitude" comme l’a promis le Seigneur à Martin Harris.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Fréderic)

Quelques conseils pour améliorer la gestion des finances personnelles et familiales :

1 . PAYEZ HONNÊTEMENT LA DÎME
Une bonne gestion financière dans un foyer de saints des derniers jours commence par le paiement honnête de la dîme. Si notre dîme et nos offrandes de jeûne sont les premières obligations dont nous nous acquittons après avoir reçu notre salaire, notre engagement envers ce principe important de l’Évangile sera fortifié et le risque de mauvaise gestion financière sera réduit. Le paiement rapide de la dîme au Seigneur, qui ne vient pas nous contrôler chaque mois, nous enseignera, à nous et à nos enfants, à être plus honnêtes avec les personnes qui sont plus proches de nous physiquement...


2 . APPRENEZ À MAÎTRISER L’ARGENT AVANT QU’IL NE SOIT VOTRE MAÎTRE
La gestion des finances familiales doit être faite conjointement par le mari et la femme, dans une attitude de franchise et de confiance. Le contrôle de l’argent par un conjoint en tant que source de pouvoir et d’autorité cause l’inégalité dans le mariage et est mauvais. Inversement, si un conjoint se retire volontairement et entièrement de la gestion financière familiale, cela constitue un désistement d’une responsabilité nécessaire.


3 . APPRENEZ LA DISCIPLINE ET LA RETENUE DANS LES QUESTIONS D’ARGENT
Apprendre à se discipliner et à se restreindre en ce qui concerne l’argent peut être plus important que de suivre des cours de comptabilité. Les jeunes couples doivent se rendre compte qu’ils ne peuvent pas avoir immédiatement le train de vie et les dépenses auxquels ils étaient habitués lorsqu’ils vivaient chez leurs parents. Les personnes mariées font preuve d’une réelle maturité lorsqu’elles donnent la priorité aux besoins de leur conjoint et de leurs enfants avant leurs propres envies d’achats.


4 . TENEZ UN BUDGET
Chaque famille doit connaître à l’avance la somme qui sera disponible chaque mois et le montant à dépenser dans chaque rubrique du budget familial. Les chéquiers facilitent la gestion de l’argent familial et permettent de suivre les dépenses. Notez soigneusement chaque chèque au moment où vous le remplissez et comparez le chéquier aux relevés mensuels de compte bancaire. À l’exception de l’achat d’une maison, des frais d’études ou d’autres investissements essentiels, évitez les dettes et les charges financières qu’elles entraînent...

5 . ENSEIGNEZ TRÈS TÔT AUX MEMBRES DE LA FAMILLE L’IMPORTANCE DE TRAVAILLER ET DE GAGNER SA VIE
« C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain » n’est pas un conseil démodé. C’est la base du bien-être personnel. L’une des plus grandes faveurs que les parents puissent faire à leurs enfants est de leur apprendre à travailler. Au cours des années, beaucoup a été dit au sujet des enfants et de l’argent de poche, et les opinions et les recommandations divergent considérablement. Je fais partie de la « vieille école ». Je crois que les enfants doivent gagner leur argent par le service et des tâches ménagères appropriées.


6 . ENSEIGNEZ AUX ENFANTS À PRENDRE DES DÉCISIONS FINANCIÈRES QU’ILS SONT CAPABLES DE COMPRENDRE
Grâce à un enseignement approprié et l’expérience personnelle, les enfants doivent être responsables des décisions financières qui concernent leur argent et subir les conséquences des dépenses malavisées. Si un parent dit à un enfant : « Économise ton argent », cela n’a pas de sens pour lui. « Économise ton argent pour partir en mission, pour acheter une bicyclette, une maison de poupée, un trousseau ou une voiture » est plus compréhensible. Économiser ensemble dans un but commun, approuvé conjointement, unit la famille.


7 . APPRENEZ À CHAQUE MEMBRE DE LA FAMILLE À CONTRIBUER AU BIEN-ÊTRE GLOBAL DE CELLE-CI
Au fur et à mesure que les enfants mûrissent, ils doivent comprendre la situation financière de la famille, ses objectifs budgétaires et d’investissements et leur responsabilité personnelle en son sein. Encouragez des projets amusants, pas chers, compréhensibles par les enfants, qui contribuent à la joie ou à un objectif familial. Certaines familles ratent une expérience spirituelle et financière considérable, lorsqu’elles ne s’assoient pas ensemble, de préférence pendant la soirée familial pour que chacun verse sa participation à la somme mensuelle qui va au fils ou à la fille, au frère ou à la soeur qui sert dans le champ de la mission. Quand tout le monde participe à cette activité mensuelle, le bénéficiaire devient le missionnaire de la famille, qui en éprouve, comme lui, de la fierté.


8 . FAITES DE L’ACQUISITION DE L’INSTRUCTION UN PROCESSUS CONTINU
Faites autant d’études à plein temps que possible, y compris dans les écoles professionnelles et les programmes d’apprentissage. Ce sont de bons investissements. Du point de vue des revenus potentiels de toute la vie, les heures passées à poursuivre vos études auront une très grande valeur.....

9 . EFFORCEZ-VOUS DE DEVENIR PRORIÉTAIRE DE VOTRE LOGEMENT
L’acquisition de son logement est un investissement, non une dépense de consommation. Achetez le logement que votre revenu vous permet. Pendant tout le temps que vous y habitez, améliorez-le et embellissez le terrain, de manière que, si vous le vendez, vous puissiez utiliser le capital accumulé et la plus-value potentielle pour acquérir un logement qui correspond mieux aux besoins de la famille.


10 . AYEZ UNE BONNE POLICE D’ASSURANCE
Il est très important d’avoir une assurance médicale, du véhicule et du logement suffisante et une assurance vie adéquate. Les frais liés à la maladie, à un accident et au décès peuvent être si importants que des familles sans assurance peuvent en porter le poids financier pendant des années.


11 . COMPRENEZ L’INFLUENCE DES FORCES EXTÉRIEURES SUR LES FINANCES ET LES INVESTISSEMENTS FAMILIAUX
L’inflation continue à contrebalancer la plus grande partie des augmentations moyennes des salaires. Une paie plus importante ne signifie pas forcément un plus grand pouvoir d’achat et ne devrait pas servir d’excuse pour des achats extravagants ou des dettes supplémentaires.
En plus des économies facilement disponibles en cas d’urgence, les familles doivent prévoir et utiliser un plan d’investissement sage pour assurer la sécurité financière, se préparer à une invalidité possible et à la retraite.


12 . PARTICIPEZ CONVENABLEMENT AU PROGRAMME DE RÉSERVES ALIMENTAIRES ET DE PRÉPARATION AUX SITUATIONS D’URGENCE
Accumulez vos réserves alimentaires de base et de fournitures d’urgence de façon systématique et ordonnée. Évitez de contracter des dettes dans ce but. Méfiez-vous des programmes promotionnels de réserves alimentaires peu judicieux. Cultiver un potager aide la famille de nombreuses façons, entre autres en contribuant au budget nourriture...


Tiré de "
UNIS FACE à L’ARGENT" - G U I D E  D E S  F I N A N C E S  FA M I L A L E S par Marvin J. Ashton (cliquez pour lire au complet)

Messages d’inspiration du Président Monson

Publié le 29 Juillet 2011

La foi en action

Nous pouvons tous apprendre beaucoup de nos ancêtres pionniers, qui ont affronté les difficultés et les peines avec un courage résolu et une foi ferme en un Dieu vivant. … Des jeunes et des enfants faisaient partie de ces milliers de personnes qui ont tiré et poussé les charrettes à bras ou ont marché le long du chemin pionnier, comme ils sont parmi les Saints d’aujourd’hui qui sont des pionniers là où ils vivent, partout dans le monde. Je pense qu’il n’y a pas de membre de cette Eglise aujourd’hui qui n’ait pas été touché par les récits de ces pionniers anciens. Ceux qui ont fait tant pour le bien de tous avaient certainement dans leurs objectifs d’inspirer la foi. Ils ont rempli ce but d’une manière magnifique.

« Enseigner nos enfants », Ensign oct 2004.

La divine vérité

Il y a plusieurs années, les journaux de Salt Lake City ont publié une annonce nécrologique d’une amie proche – une mère et femme emportée par la mort prématurément. Je suis allé à la maison mortuaire et me suis joint à un groupe de personnes qui attendaient pour exprimer leurs condoléances au mari abandonné et aux enfants orphelins. Soudain, Kelly, la plus jeune fille, m’a reconnu et a mis sa main dans la mienne. « Viens avec moi » a –t-elle dit, et elle m’a conduit à l’alcôve où le corps de sa maman bien aimée reposait. « Je ne pleure pas, frère Monson, et tu ne dois pas non plus. Ma maman m’a parlé de nombreuses fois de la mort et de la vie avec notre Père céleste. J’appartiens à maman et papa. Nous serons de nouveau ensemble. »

Malgré les larmes qui me montaient aux yeux, j’ai reconnu un beau sourire plein de foi. Pour ma jeune amie qui tenait fermement ma main, il n’y aurait jamais de crépuscule sans espoir. Soutenue par son témoignage qui ne défaillait pas, sachant que la vie continue après la mort, elle, son père, ses frères, ses sœurs, et bien sûr tous ceux qui partagent cette connaissance de la vérité divine, peut déclarer au monde : « le soir arrive les pleurs, et le matin l’allégresse » (psaumes 30 :5)

« Une invitation à l’Exaltation » retransmission par satellite, 1er Mars 1984.

Fait ce qui est bien

Sam Clemens, plus connu sous le nom de Mark Twain, connaissait les garçons, car il nous a laissé le patrimoine de Tom Sawyer et Huckleberry Finn. Twain a déclaré : « Quand vous êtes confronté à une décision difficile, faites ce qui est bien. Vous plairez à peu de personnes, et vous étonnerez le reste. »Et faire ce qui est bien est la chose la plus facile à trouver. Quand vous allez faire quelque chose et qu’une petite voie dans votre tête vous arrête et vous pose la question, « est-ce que je devrais le faire ? » il y a de grandes chances que vous ne devriez pas. Nous avons tous une conscience et elle est là dans un but. Nous devrions toujours la laisser nous guider au lieu de courir loin d’elle.

« Devoir, honneur, pays » petit déjeuner des boy Scouts d’Amérique, devoir envers Dieu.29 Mai 2003

Le Temple Sacré

Il y a toujours un degré de sacrifice associé à la construction et à l’assistance au Temple. On ne compte pas les personnes qui ont travaillé et lutté pour obtenir pour eux et pour leurs familles les bénédictions que l’on trouve dans les temples de notre Dieu. Pourquoi ces personnes ont le désir de tant donner pour recevoir les bénédictions du Temple ? Ceux qui comprennent les bénédictions éternelles qui viennent du Temple savent qu’aucun sacrifice n’est trop grand, pas de prix trop élevé, pas de lutte trop difficile pour recevoir ces bénédictions. Il n’y a jamais trop de kilomètres à parcourir, trop d’obstacles à surmonter, ou trop d’inconfort à endurer. Ils comprennent que les ordonnances salvatrices reçues dans le temple nous permettent de retourner un jour auprès de notre Père Céleste en famille éternelle et d’être dotés de bénédictions et du pouvoir d’en haut valent tout sacrifice et tout effort.

« Le temple sacré, un phare pour le monde» conférence générale d’Avril 2011.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Marie Catherine)

Les qualités d'un disciple

Publié le 28 Juillet 2011

Quelles sont les qualités d'un disciple de Jésus-Christ? Trois exemples tirés du Livre de Mormon nous apporte ces indications.

Le peuple d'Ammon

Durant une guerre brutale entre les nations Lamanite et Néphite, un groupe de Lamanites se convertit au Christianisme et à la cause Néphite. Ces disciples d'Ammon connus sous le nom de Anti-Néphi-Léhi ont fait l' alliance avec Dieu « qu'ils n'utiliseraient plus jamais d'armes pour l'effusion du sang de l'homme (Alma 24:18).

Afin de garder cette alliance, ils ont enterré leurs épées « profondément dans la terre » (Alma 24:17) . Lorsque leur sauvages frères Lamanites attaquèrent tout le groupe dans un assaut d'épée et de mort, ce groupe de nouveaux Chrétiens « se prosterna devant » (Alma 24:21) leurs assaillants.

Les lamanites tuèrent 1005 croyants sans aucune résistance, mais avaient « du remords pour les meurtres qu'ils avaient commis » (Alma 24:25). Piqués dans leur cœur, un plus grand nombre d'assaillants furent convertis à Jésus-Christ « plus que le nombre de ceux qui avaient été tués » (Alma 24:26).

Le peuple d'Ammon avait prêté serment à Dieu et gardé une alliance avec Dieu. De leur personnalité le Livre de Mormon note qu'ils « étaient parfaitement honnêtes et droits en tout » et « fermes dans la foi du Christ » (Alma 27:27).

Le caractère religieux du peuple d'Ammon est arrivé jusqu'à leurs enfants. Plus tard, durant une bataille, 2060 de leurs fils s'étaient battus vaillamment afin de préserver la nation Néphite. Ayant été instruits par leurs mères, ces adolescents « étaient des hommes qui étaient fidèles en tout temps dans tout ce qui leur était confié » (Alma 53:20).

Capitaine Moroni

Un deuxième exemple des qualités d'un disciple de Jésus-Christ est le Capitaine Moroni, appelé à diriger les armées Néphites à l'âge de 25 ans, Moroni s'était battu afin de préserver la Chrétienté et la Liberté pour son peuple. Les traits de caractère de Moroni incluaient la gratitude, une compréhension parfaite, et une aversion pour l'effusion de sang, alors que son « âme se réjouissait de voir son pays et ses frères libres » (Alma 48:11).

Son caractère était si grand que si tous les hommes étaient « semblables à Moroni, voici,les puissances même de l'enfer auraient été ébranlées à jamais » (Alma 48:17).

Le peuple du Roi Benjamin

Le peuple du Roi Benjamin fournit un troisième exemple des qualités d'un disciple de Jésus-Christ. A cause de la prédication de l'Evangile et de leur foi en la venue du Sauveur, le peuple du Roi Benjamin a fait l'expérience d'un « grand changement » dans leurs cœurs et n'avaient « plus de disposition à faire le mal, mais à faire continuellement le bien » (Mosiah 5:2).

Etre un disciple

Alors que n'importe qui loyal à une cause pourrait prétendre être un disciple, les disciples de Jésus Christ se distinguent par leur amour pour Dieu et ses semblables, un cœur reconnaissant, une honnêteté parfaite, une fermeté dans l'application de la foi et à placer Dieu en premier dans leur vie.

Une conversion à Jésus en mots et en actions développe une personnalité divine— même celles du Capitaine Moroni et du peuple d'Ammon. Une telle personnalité respecte la vie et la liberté sans jamais compromettre les valeurs. Cette fermeté mène à une compréhension parfaite des choses temporelles et spirituelles.

Comme le Roi Benjamin, une conversion à Jésus amènent les disciples de nos jours à fuir le néon de la cour de récréation de l'homme naturel pour la lumière de l'altruisme et de la charité. Cela mène au désir de « faire continuellement le bien » (Mosiah 5:2). Le cœur charitable ne peut être truqué.

Quelle leçon tirer ?

Des trois exemples mentionnés, nous pouvons nous rapprocher du Sauveur dans tout ce que nous pensons et faisons.

Faisant face à un péril, à la fois temporel et spirituel, nous pouvons être fidèles à nos alliances justes. Quand on nous demande de compromettre nos normes, nous ne devons pas succomber à l'auto satisfaction alors que nous faisons plaisir à Dieu en premier. Nous pouvons être reconnaissants pour les bénédictions et les épreuves. Quand les épées de la rage nous enveloppent, nous pouvons les enterrer profondément dans le sol repentant de la charité.

Ces disciples du Livre de Mormon ont légué un héritage durable à chacun de nous. Si nous cultivons les qualités de Jésus-Christ, peut être que nos enfants et nos petits enfants diront de notre personnalité que si tous les hommes et toutes les femmes étaient comme nous, « Le diable n'aurait jamais de pouvoir sur les cœurs des enfants des hommes » (Alma 48:17).

(Publié par MormonTimes – Traduit par Delphine)

“Le temps est venu" où l'Eglise espère construire le premier temple en France

Publié le 27 Juillet 2011

La Cité des Lumières "brillera d'une lumière plus grande",

Fondée sur les promesses des prophètes, les Saints des Derniers Jours de France ont attendu avec impatience depuis des années, le jour où un temple serait construit en France.

Le Président Spencer W. Kimball en 1978, déclarait qu'il voyait que le temps viendrait où un temple serait construit en France.

20 ans plus tard, en 1998, le Président Gordon B. Hinckley disait aux membres de France qu'il sentait que le moment était venu pour qu'un temple y soit construit. En 2004, il a encore parlé de la possibilité qu'un temple soit construit en France.

Le vendredi 15 juillet, le Président Thomas S. Monson annonçait que l'Eglise espérait construire son premier temple en France, sur une propriété à la périphérie de Paris.

Il y a eu plusieurs tentatives pour trouver un site approprié pour un temple en France, mais aucune n'a été finalisée, selon un communiqué publié par l'Eglise. Les Saints des Derniers Jours français désireux d'aller au temple, devaient habituellement se rendre dans l'un de ceux se trouvant dans les pays européens avoisinants.

Serge Gaston, Président du Pieu de Paris, raconte se souvenir de la conférence de 1978 au cours de laquelle le Président Kimball annonçait aux membres qu'un jour, un temple serait construit en France.

"J'avais 10 ans à cette époque et j'ai eu le privilège d'assister à cette merveilleuse conférence et je me souviens encore du profond impact spirituel que j'ai ressenti dans mon jeune coeur " a dit le Président Gaston dans un mail au Church News "Le Président Monson servait alors dans le Quorum des Douze et assistait à cette conférence"

Le 4 juin 1998, à la réunion au Centre de Convention Les Pyramides à Paris, le Président Hinckley s'est adressé à quelques 2400 membres venant de Paris et des Pieux Est de Paris, ainsi qu'aux membres des districts de Caen, Tours et Rennes.

A cette occasion, le Président Hinckley a dit qu'il était déjà venu en France depuis longtemps : sa première visite à Paris datait de 1935 après qu'il ait fini sa mission en Angleterre.

"Lorsque je suis venu ici en 1935, il y avait très peu de membres" dit-il " Puis je suis revenu après la guerre, il y avait peu de membres de l'Eglise et maintenant vous êtes 30,000. Je crois que le temps est venu, je veux être très prudent sur ce que je dis, je ne veux pas vous donner d'espoirs, mais le temps est venu où vous méritez d'avoir un temple au milieu de vous et nous allons chercher un endroit pour en construire un. Je ne sais pas combien de temps cela prendra pour trouver un endroit approprié. J'invite chacun de vous, mes frères et soeurs, à invoquer le Seigneur individuellement dans vos prières, pour que nous soyons guidés vers un endroit de cette grande ville, ou de ses environs, où nous pourrons construire une maison du Seigneur où vous n'aurez pas à voyager 5 heures pour aller à Frankfort ou 6 heures pour aller à Zollikofen (Suisse). S'il vous plait, joignez vos prières aux nôtres, et le temps viendra et j'espère qu'il viendra rapidement où nous pourrons construire quelque part dans cette région une maison pour le Seigneur, un temple sacré, où vous pourrez vous rendre et faire le travail qui s'accomplit dans les temples du Seigneur … "

Le Président Hinckley a dit aux membres de France : " Maintenant, selon le plan que le Seigneur a révélé dans ces maisons sacrées, nous pouvons aller, vous et moi, égaux devant le Seigneur, tous vêtus de la même façon, agir par procuration en faveur de ceux qui nous ont quittés. Quelle bénédiction"

L'espoir d'un temple en France, était encore soutenu plus tard, le 28 mai 2004, lorsque le Président Hinckley a rencontré des membres de l'Eglise dans une salle de conférence d'un hôtel de la propriété Disney de Marne la Vallée, dans la banlieue Est de Paris.

Il l'avait mentionné, le 23 mai, lors de la dédicace du Temple de Copenhague Danemark, puis avait dit : " je voudrais pouvoir annoncer que nous pourrions avoir un temple ici (France), mais nous n'avons pas d'endroit approprié actuellement, selon moi, pour le construire. Mais nous continuerons à chercher. Je ne sais pas quand nous pourrons le construire, je suis confiant que nous aurons un temple pour les pays francophones de l'Eglise dans le futur."

"Vous êtes dignes des plus riches bénédictions de l'Eglise. Vous êtes dignes de chaque bénédiction que l'Eglise a à offrir. Et il n'y a pas de bénédiction plus grande que la bénédiction de la maison du Seigneur.

"Aussi, mes frères et soeurs, je vous demande d'être patient pour un temps. Je sais qu'il y a une longue route jusqu'à Frankfort où vous allez (au Temple) j'espère que vous continuerez à y aller, mais un jour dans l'avenir, une belle maison du Seigneur ornera ce pays" (Church News , 5 juin 2004, p 6)

Le Président Gaston a dit :" Je n'habitais pas Pais à l'époque de la réunion aux Pyramides en 1998, mais je dois dire qu'il y a encore une grande affiche d'origine de l'annonce de cette réunion avec le portrait du Président Hinckley, épinglé sur le mur du bureau du président de pieu au centre de pieu, comme le rappel constant de ces prophéties et de ces annonces. Cela a permis aux dirigeants locaux, depuis lors, de toujours chercher à améliorer la foi des membres locaux concernant le temple sur le sol français, dans la région parisienne, et nombreux étaient les membres qui ont continué à prier avec ferveur et sincèrement, plusieurs fois par jour, pour invoquer le Seigneur afin qu'il réalise l'annonce de Son prophète et que l'administration locale ait le coeur adoucit afin d'accorder l'autorisation administrative pour construire un temple ici.

" Les membres de notre pieu ont participé à une semaine entière au temple de Francfort (Allemagne) et j'ai entendu tant de prières en faveur d'un temple à Paris. Et maintenant, lorsque je suis rentré la nuit dernière (15 juillet) j'ai été ravi et je dois dire, étonné d'entendre le Président Monson ressentir qu'il était temps de rendre publique la décision du Seigneur de bénir ce pays avec un temple qui sera une bénédiction tant pour les membres que pour les non membres …

" Paris, connue comme la ville des lumières, brillera maintenant d'une lumière plus grande que jamais. La lumière irradiant des cieux illuminera la vie du peuple français et promouvra l'établissement du royaume de Dieu dans ce pays.

Même si les dirigeants de l'Eglise travaillent encore pour obtenir l'autorisation définitive pour l'achèvement d'un bâtiment, nous savons que le Seigneur est entrain d'ouvrir les portes pour que Sa volonté soit respectée et ainsi honorer la parole de Ses prophètes."

Le Président Eric Malandain du Pieu Est de Paris France dit : "Avoir un temple en France sera merveilleux pour les membres : une grande aide et un secours dans leurs vies spirituelles". Il dit bien qu'il y ait 4 temples " pas très loin de nous (moins de 700 km) il était difficile d'amener des couples rencontrant des difficultés au temple, ainsi que l'avait conseillé le Président Monson lors de la conférence générale d'avril.

"Dans les années passées, comme nous ne pouvions pas approcher le temple des membres, nous avons travaillé à ce que les membres soient proches du temple, dans leurs coeurs, dans leur intendance, dans le respect de leurs alliances. Aucun doute qu'un temple plus proche aidera les moins forts.

" J'étais à la réunion de 1998. J'étais complètement derrière, tenant mon garçon d'un an dans mes bras, lorsque le prophète a fait l'annonce. Nous pouvions sentir une grande joie dans cette très grande salle. Nous ne savions pas que cela prendrait un temps aussi long et que Satan serait si agressif.

Nous étions ravis par cette annonce mais nous savions que nous avions encore un tas de choses à faire avant de pouvoir entrer dans la Maison du Seigneur, dans notre pays. Ce grand pas nous donnera la force de faire ce que le Seigneur attend de nous."

Le Président Gaston dit que le temple a toujours eu une place significative dans la vie des membres. Les membres de son pieu ont bénéficié de ceux de Suisse ou d'Allemagne.

"Nous avons appris à aimer le temple de plus en plus tandis que nous passions habituellement une semaine entière au temple en raison du coût du voyage. Cela nous a enseigné à consacrer normalement une ou deux semaines par an dans la Maison du Seigneur et nous devons nous consacrer de la même manière lorsque notre temple sera à Paris, si près de nous mais aussi de notre coeur."

Après avoir entendu que le Président Monson avait annoncé que l'Eglise espère construire un temple en France, Don H. Staheli, qui a récemment accompli son mandat en tant que Président de la Mission de Paris France et qui était le secrétaire personnel du Président Hinckley, a dit : "Les Saints des Derniers Jours de France sont aussi consacrés et pleins de foi que chacun dans l'Eglise. La lumière de l'évangile brille dans leurs yeux. Leurs familles sont fortes et engagées à vivre l'évangile et leurs dirigeants de prêtrise sont complètement consacrés à l'oeuvre. Ils ont attendu patiemment d'avoir un temple dans leur beau pays, et maintenant le temps est venu. Combien nous sommes heureux pour eux !"

Habituellement, les nouveaux temples sont annoncés par le Président de l'Eglise lors de conférences générales, après que l'administration locale ait approuvé le bâtiment et que l'acquisition de la propriété ait été confirmée. Bien que le processus d'acceptation d'un temple en France par l'administration locale soit encore en cours, les journaux français avaient déjà des rapports des plans de l'Eglise pour construire à Le Chesnay, près de Versailles, ce qui a incité à faire l'annonce le 15 juillet.

Le porte parole de l'Eglise Scott Trotter a dit que l'Eglise travaille depuis de longs mois avec les responsables locaux et que plus de détails seraient donnés plus tard.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Claudie)

Nous parlons du Christ

Publié le 25 Juillet 2011

Le prophète Néphi a écrit de son peuple :"Et nous parlons du Christ, nous nous réjouissons dans le Christ, nous prêchons le Christ, nous prophétisons concernant le Christ, et nous écrivons selon nos prophéties, afin que nos enfants sachent vers quelle source ils peuvent se tourner pour obtenir la rémission de leurs péchés" (2 Néphi 25:26).

Comme c'était le cas avec les Néphites, ainsi en est-il avec le peuple de l'alliance de Dieu à toutes les époques, celle-ci comprise, la dispensation de la plénitude des temps. La doctrine du Christ imprègne nos services de cultes, nos écrits et nos discours. Le programme d'enseignement de la doctrine de l'Ecole du Dimanche pour les adultes et les jeunes adultes de cette année, est centré sur la vie et les enseignements du Sauveur tels qu'ils sont contenus dans le Nouveau Testament.

Mais même en ce qui concerne les autres années, lorsque nous étudions tour-à-tour, l'Ancien Testament, le Livre de Mormon, et les Doctrine et Alliances/histoire de l'Eglise, le Christ est le thème central. Il est le Jéhovah de l'Ancien Testament, Celui qui a délivré les enfants d'Israël de la servitude, qui leur a donné leurs lois et s'est Lui-même révélé à ses prophètes et patriarches.

Il a conduit les Néphites à travers un long panorama de siècles, apparaissant en personne à la multitude dans son état ressuscité et glorifié. Ensuite, Il a restauré Son évangile dans sa plénitude et sa pureté dans les derniers jours, donnant la révélation divine pour le rétablissement et l'administration de Son église et royaume.

Par conséquent, il est déconcertant que des critiques s'élèvent de temps en temps, pour dire que les Saints des Derniers Jours négligent d'enseigner ou de mentionner le Christ dans leurs services de culte. Il y a quelque temps, un usager anonyme d'une messagerie internet s'est plaint de ce que les sermons de conférence générale SDDJ faisaient plus fréquemment référence à Joseph Smith qu'à Jésus. Bien sûr, cette déclaration est aisèment vérifiable, attendu que la transcription des comptes-rendus de chaque conférence est disponible - et peut être recherchée - sur le site Internet de l'Eglise.

L'examen de la plus récente des conférences générales, tenue en avril de cette année, a mis en évidence que la mention du nom du Christ dans les sermons de conférence surpassait, de beaucoup, la mention du nom de Joseph Smith. A seule fin d'éviter de fausser les résultats, certaines phrases ont été exclues, chaque fois qu'un discours se terminait, selon la coutume par le nom du Christ, ou chaque fois que le nom apparaissait comme faisant partie du titre officiel de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Même avec ces exclusions, la mention du nom du Christ a été comptabilisée 136 fois contre 28 pour le nom de Joseph Smith. Si d'autres noms du Christ avaient été pris en compte, tels que Sauveur, Rédempteur, Seigneur, Maître, Jéhovah, le décompte aurait été encore plus élevé.

Pour aussi spectaculaire que soit ce résultat, il n'en représente pas la vue d'ensemble. Quand on considère que le Christ est à la base de toute doctrine et enseignements du mormonisme, on peut postuler que nous passons tout notre temps à l'Eglise à parler du Christ. Ceci est parfaitement exprimé dans " l'Elder´s Journal" (Le journal des Anciens), une publication éditée par Joseph Smith: "Les principes fondamentaux de notre religion sont le témoignage des apôtres et des prophètes concernant Jésus-Christ, qu'Il est mort, qu'Il a été enterré, qu'Il a ressuscité le troisième jour et fut enlevé aux cieux; et toutes autres choses qui appartiennent à notre religion n'en sont que des annexes. Mais, en liaison avec cela, nous croyons au don du Saint-Esprit, au pouvoir de la foi, à la jouissance des dons spirituels accordés selon la volonté de Dieu, à la restauration de la maison d'Israël et au triomphe final de la vérité" (Citation dans les Enseignements des Présidents de l'Eglise : Joseph Smith p. 49-50).

La perception erronée que les Saints des Derniers Jours négligent le Christ dans leur culte public et dans leurs discours, est peut-être due, en partie, à l'incapacité de certains observateurs à comprendre, à reconnaître et à admettre que la mission du Sauveur et son message font partie intégrante de nos enseignements et liturgie. Par exemple, le cantique bien connu "Au grand prophète" est un hommage vibrant au Prophète Joseph Smith. Mais le texte de William W Phelps est écrit dans le contexte de la commission divine de Joseph Smith par Jésus-Christ. Ceci est clairement exprimé dans les deux premières lignes:

Gloire à celui qui a vu Dieu le Père
Et que Jésus a choisi pour voyant,

Peut-être que nous, membres fidèles de l'Eglise de Jésus-Christ pouvons faire plus, afin de faire clairement comprendre à tous les observateurs, que notre Seigneur et Sauveur est au centre de ce que nous disons et faisons comme un corps de croyants.

Récemment, un membre a été désireux de le faire, après qu'on lui eut confié la tâche de prendre la parole à une réunion de Sainte-Cène du 24 juillet, Jour des Pionniers, sur le thème "Notre Héritage Pionnier". Après seulement quelques instants de réflexion, il lui est venu à l'idée comment, d'une manière explicite, ce thème pouvait être relié à Jésus-Christ et à Son évangile. Les pionniers mormons de 1847 et d'après, étaient motivés par d'autres facteurs que la propriété, la fortune et l'aventure, priorités typiques qui ont attiré d'autres colons vers l'Ouest. Plutôt, les Mormons étaient stimulés par leur foi en Christ.

L'orateur assigné de cette réunion de Sainte-Cène a fait remarquer que Jésus-Christ a guidé les pionniers dans leur pénible voyage dans le désert tout comme Jésus-Christ (Jéhovah) a conduit l'ancien Israël dans leur exode hors d'Egypte; que les pionniers se sont accrochés dur à leur foi, qu'ils ont enduré l'oppression et sont demeurés un corps uni qui a fini par prospérer, implanté dans une contrée sauvage; tout cela, parce-que Joseph Smith "a conversé intimement avec Jéhovah" et qu'il a été oint par Jésus qui l'a béni "pour inaugurer la dernière dispensation". Tandis qu'il se préparait à faire son discours, il est venu à l'esprit de l'orateur, que notre héritage pionnier aujourd'hui, consiste à perpétuer cette indéfectible foi en Jésus-Christ et notre dévotion à établir Son royaume sur la terre parce-que nous sommes toujours un peuple d'alliances ayant la responsabilité d'inviter tout le monde à venir au Christ, comme préliminaire à Son retour en gloire sur la terre. Ceci, devait être le message de l'orateur à l'assemblée des fidèles à la réunion de Sainte-Cène en ce Jour des Pionniers.

Puissons-nous, nous, Saints des Derniers Jours continuer à parler du Christ et à le placer au centre de notre culte et de nos discours.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)

Le pouvoir de la patience

Publié le 22 Juillet 2011



On peut, à bon droit, considérer la patience comme une vertu d’entrée, qui contribue à la croissance et à la force des vertus qui lui sont apparentées, le pardon, la tolérance et la foi.

Le Livre de Mormon permet de mieux comprendre le rapport entre la patience et la charité. Après avoir fait observer que si un homme « n’a pas la charité, il n’est rien ; c’est pourquoi il doit nécessairement avoir la charité », Moroni poursuit en mentionnant les treize éléments de la charité ou amour pur du Christ. Il est extrêmement intéressant que quatre des treize éléments de cette vertu indispensable aient trait à la « patience » (voir Moroni 7:45).

« La charité est patiente ». La patience, c’est cela. La charité « ne s’irrite pas », un autre aspect de cette qualité, de même qu’elle « excuse tout ». Et pour finir, la charité « supporte tout », ce qui est certainement une expression de la patience (Moroni 7:45). Ces éléments qui la définissent montrent bien que si la patience n’animait pas notre âme, nous devrions nous considérer comme manquant gravement des vertus chrétiennes.

Dans la Bible, Job est l’incarnation classique de la patience. Devant la perte de son vaste empire, ses enfants y compris, Job, grâce à sa foi indéfectible, a pu proclamer : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni. » Dans toutes ses épreuves et toutes ses souffrances « Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu » (Job 1:21-22).

Combien de fois n’entendons- nous pas des gens qui sont opprimés demander en insensés : « Comment Dieu a-t-il pu me faire çà, à moi ? » alors qu’en réalité ils devraient prier pour avoir la force de « supporter » tout.

C’est dans la vie de Jésus-Christ que l’on trouve les plus beaux exemples de patience de l’Écriture. Sa longanimité et son endurance ont été le mieux démontrées au cours de cette nuit atroce à Gethsémané au cours de laquelle il a dit dans son angoisse expiatoire : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26:39). Il a effectivement souffert et supporté tout.

Neal A. Maxwell a relié la patience à la foi quand il a enseigné : « La patience est très étroitement liée à la foi chez notre Père céleste. En fait, quand nous sommes indûment impatients, ce que nous faisons, c’est prétendre que nous savons ce qui est le mieux, et ce, mieux que Dieu. Ou, du moins, nous affirmons que notre calendrier est meilleur que le sien » (« Patience », Ensign, octobre 1980, p. 28).

Nous ne pouvons progresser dans la foi que si nous sommes disposés à attendre patiemment que les desseins de Dieu se déploient dans notre vie, selon son calendrier.

Puisque l’impatience est si naturelle, comment cultiver la vertu divine de la patience ? Comment faire passer notre comportement de celui de l’homme naturel à celui de notre exemple parfait de patience, Jésus-Christ ?

D’abord, nous devons comprendre qu’il faut le faire, si nous désirons jouir pleinement des bénédictions de l’Évangile rétabli. Une fois que nous comprenons cela, cela pourrait nous motiver :

1. À lire dans le guide par sujets chacun des passages d’Écritures cités à « patience » puis à méditer sur les exemples de patience donnés par le Christ.

2. À nous évaluer pour voir où nous en sommes sur l’échelle de la patience. De combien plus de patience avons-nous besoin pour devenir plus semblables au Christ ? Cette autoévaluation est difficile. Nous pourrions demander à notre conjoint ou à un autre membre de la famille de nous aider.

3. À nous sensibiliser aux exemples de patience et d’impatience qui se produisent quotidiennement autour de nous. Nous devons nous efforcer d’imiter les personnes que nous considérons comme patientes.

4. À nous réengager chaque jour à devenir plus patients et à veiller à ce que le membre de notre famille que nous avons choisi reste impliqué dans notre projet d’acquisition de la patience.

Cela semble demander beaucoup de travail, mais tout objectif de valeur exige beaucoup d’efforts. Et vaincre l’homme naturel et travailler pour ressembler davantage au Christ dans notre patience est un but extrêmement valable. Je prie pour que nous poursuivions cette voie avec diligence et détermination.

Robert C. Oaks de la présidence des soixante-dix de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours - Octobre 2006

Que signifie exactement le mot "foi"? La confiance supprime l'incompréhension

Publié le 22 Juillet 2011

Parfois, je regrette le fait que nous utilisions le mot "Foi" dans les discussions religieuses. Pourquoi ? Parce que je pense que cela devient un terme technique qui obscurcit pour beaucoup ce que devrait être et est un concept très simple. Cela a créé de sérieuses controverses et une incompréhension inutile.

Le mot grec "pistis" qui, dans les bibles anglaises en général, est traduit par "Foi", signifie également " confiance" et ce terme quotidien et ordinaire véhicule très nettement ce que dans les écritures, la foi implique.

Les premiers lecteurs du Nouveau Testament n'avaient pas demandé ce que "pistis" signifiait. Paul n'avait pas inventé le mot. Il le connaissait déjà : c'était un mot ordinaire en grec depuis des siècles. Et dans le dictionnaire anglais courant du grec classique, la première définition de "pistis" est " confiance dans les autres".

Alors que les factions théologiques pourraient discuter - et en fait, ont discuté - depuis des décennies sur la définition de la "foi", nous avons tous une idée assez claire de ce que signifie avoir "confiance" en quelqu'un.

Lorsque le Nouveau Testament grec fut traduit en latin, "pistis" fut rendu par "fides", qui signifie également "confiance". Notre mot anglais "Foi" vient du latin "fides", mais de nos jours nous avons tendance à penser à la "foi" comme " croyance en quelque chose sans preuve" et souvent, nous sommes plus que d'accord avec un ensemble de thèses plutôt qu'avec la confiance en une personne.

Mais Dieu est une personne et la foi qui sauve - même si cela implique sans doute, d'être d'accord avec certaines thèses - est de croire en lui, comme en une personne qui nous aime et qui tient ses promesses. La traduction connue de Jane Borthwick d'un très bel hymne du 18ème siècle de Katharina von Schlegel capte cet élément de la confiance personnelle :

Sois tranquille, mon âme: le Seigneur est à tes côtés;
Avec patience porte ta croix de chagrin et de douleur.
Laisse ton Dieu commander et pourvoir;
Dans chaque changement, il restera fidèle.
Sois tranquille, mon âme: fais de ton mieux, ton Ami céleste
A travers des chemins épineux, te conduit à une fin joyeuse.
Sois tranquille, mon âme : ton Dieu va se charger
De te guider dans le futur, comme il l'a fait dans le passé.
Ton espérance, ta confiance ne laisse rien les ébranler:
Ce qui semble maintenant mystérieux, sera lumineux à la fin.
Sois tranquille, mon âme : les vagues et les vents connaissent encore
Sa voix qui les a dominés tandis qu'il demeurait ici-bas.
( Hymne n° 65 - Traduction de la version anglaise)

Une fois que nous comprenons que la foi en Dieu est la confiance, il ne peut être question de séparer la foi des "oeuvres" (C. S. Lewis a écrit un jour que s'inquiéter de savoir laquelle est la plus importante est comme se demander laquelle des lames de ciseaux coupe réellement)

Nous montrons notre confiance en quelqu'un par notre volonté d'agir d'une manière confiante. Si nous disons à notre fils que nous avons une entière confiance en lui mais ensuite, et s'il veut prendre les clés de voiture, nous refusons de les lui donner parce que nous avons peur de le laisser conduire, nous n'avons pas réellement confiance en lui. Si nous professons une complète confiance dans une autre personne mais qu'ensuite, lorsqu'elle nous demande de lui prêter 50 $, nous refusons parce que nous ne croyons pas qu'elle nous remboursera, nous avons menti : nous manquons de confiance en elle.

Faire confiance à quelqu'un ne requiert pas un nombre particulier "d'actes" - peut être même aucun - mais requiert lorsque la personne compte sur nous pour agir, que nous essayons de le faire.

De même, il est concevable qu'une personne puisse entendre l'évangile, se repentir sincèrement, ait véritablement l'intention de garder les commandements … et meurt immédiatement après. Pas de temps pour aucune "bonnes œuvres". Mais la volonté était là, et l'état éternel de cette personne sera glorieux.

Lorsque le Seigneur nous demande de faire quelque chose, nous montrons notre confiance en lui, en faisant ce que nous pouvons, même si nous n'avons pas complètement compris : " Et après de nombreux jours, un ange du Seigneur apparut à Adam, et lui dit : Pourquoi offres-tu des sacrifices au Seigneur? Et Adam lui dit : je ne le sais, si ce n'est ce que le Seigneur me l'a commandé." (Moïse 5 : 6)

Par ailleurs, comme nous faisons confiance aux autres - en incluant Dieu - notre confiance se trouve récompensée et justifiée, elle grandit. Notre relation se développe.

Oui, quelques personnes sont trop crédules. Mais les cyniques endurcis sont pires. Ils ne croient rien ni personne. Ils ressemblent aux Nains dans "La Dernière Bataille" le dernier livre de C.S. Lewis "Les Chroniques de Narnia" : "Vous voyez, dit Aslan. Ils ne voudront pas nous laisser les aider. Ils ont choisi la ruse plutôt que la croyance. Leur prison est uniquement dans leur propre esprit, et pourtant ils sont enfermés comme dans une prison; et si effrayés d'être pris, qu'ils ne peuvent en être sortis"

(Publié par DeseretNews – Traduit par Claudie)

« Avec des mots et des schémas »

Publié le 20 Juillet 2011


En tant qu'instructrice de la Société de Secours pour les «Enseignements pour notre époque », j'ai toujours hâte de commencer à préparer mes leçons mensuelles avec les discours de Conférences Générales recommandés. Durant ma préparation habituelle je lis et regarde alternativement les discours pendant des semaines afin d’avoir l'objet principal fermement encré dans mon esprit.

Récemment, après avoir étudié pendant des semaines le discours d’Elder David A. Bednar « plus diligent et plus occupé chez soi» (Liahona, Novembre 2009), j'ai prié pour des directives spécifiques concernant la façon de concentrer ma préparation pour répondre aux besoins des sœurs de notre paroisse. Plutôt que d'obtenir des directions sur l’importance particulière d’une section, j'ai été surprise de me sentir poussé sur la façon de poursuivre mes études: les inspirations claires du Saint-Esprit était de "regarder et lire" en même temps.

Alors que je me dirigeais vers l'ordinateur avec une copie du discours et un marqueur dans la main, j'ai été étonné de voir avec quelle rapidité j'ai remarqué les schémas utilisés dans le discours de frère Bednar que j'avais manqué. Sa répétition de plusieurs phrases clés dans la section sur "Exprimer son amour », ainsi que sur «Rendre son témoignage» m'a fait réaliser que j'avais manqué l'importance avec laquelle il appui sur se sujet. Vite mon esprit s’est mis à rechercher tous les autres endroits où nous sommes enseignés par la répétition - dans les Écritures, la Sainte-Cène, le temple.

Les schémas dans le discours de frère Bednar étaient si évidents que j'ai commencé à marquer les paragraphes correspondants tout comme des références croisées dans les Écritures. Ma compréhension a été d’autant plus ouverte quand le Saint-Esprit a murmuré à mon âme que frère Bednar a enseigné exactement comme le Sauveur l’a fait, à la fois avec des paroles et des schémas. Il l’a fait parce qu'il connait le Sauveur intimement, et il veut que nous fassions la même chose.

Les sœurs de notre paroisse ont activement participé dans cette découverte en numérotant les paragraphes de son discours et en examinant par la discussion, ses principes ainsi que les schémas utilisés. J'ai été en mesure de témoigner de ma certitude que frère Bednar connaît le Sauveur. Ce témoignage sur le rôle de disciple d'un des apôtres choisis du Seigneur a changé la façon dont je lirai et écouterai à l'avenir les discours de la conférence: non seulement j’écouterai les paroles, mais je rechercherai les schémas et les répétitions qui reflètent la propre manière d’enseigner du Sauveur. Vraiment le Maître nous enseigne admirablement aussi bien dans le contenu que dans la forme.

- Chris Parry, Syracuse (Utah) 2ème Ward

(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)

Résumé du discours d'Elder Bednar....

Nous pouvons devenir plus diligents et plus occupés chez nous si nous sommes plus fidèles à apprendre, à appliquer et à aimer l’Évangile rétabli de Jésus-Christ.



En 1833, Joseph Smith, le prophète, a reçu une révélation réprimandant fortement plusieurs dirigeants de l’Église pour qu’ils mettent leur famille en ordre (voir D&A 93:50). Une expression de cette révélation m’a fourni le thème de mon discours : « plus diligente et plus occupée chez elle » (verset 50). Je vais suggérer trois moyens pour que chacun de nous devienne plus diligent et plus occupé chez lui. Je vous demande d’écouter tant avec votre coeur qu’avec vos oreilles et je prie pour que l’Esprit du Seigneur soit avec nous tous.

Suggestion numéro un : Exprimer son amour et le démontrer

Nous pouvons commencer à devenir plus diligents et plus occupés chez nous en disant à nos êtres chers que nous les aimons. Il n’est pas nécessaire de faire des déclarations fleuries ou longues. Nous devons simplement exprimer sincèrement et souvent notre amour.


Mes frères et sœurs, quand pour la dernière fois avez-vous pris votre conjoint éternel dans vos bras et lui avez-vous dit : « Je t’aime » ? Parents, quand pour la dernière fois avez-vous exprimé sincèrement votre amour à vos enfants ? Enfants, quand pour la dernière fois avez-vous dit à vos parents que vous les aimez ?.....

Suggestion numéro deux : Rendre témoignage et vivre en conséquence


Nous pouvons aussi devenir plus diligents et plus occupés chez nous en rendant témoignage aux personnes que nous aimons des choses que nous savons être vraies par le témoignage du Saint-Esprit. Il n’est pas nécessaire de rendre des témoignages longs ou éloquents. Et il est inutile d’attendre le premier dimanche du mois pour témoigner de choses qui sont vraies. Au sein de notre foyer, nous pouvons et devons rendre un témoignage pur de la nature divine et de la réalité du Père et du Fils, du grand plan du bonheur et du Rétablissement.


Mes frères et sœurs, quand pour la dernière fois avez-vous rendu témoignage à votre conjoint éternel ? Parents, quand pour la dernière fois avez-vous déclaré à vos enfants votre témoignage des choses que vous savez être vraies ? Et vous, enfants, quand pour la dernière fois avez-vous rendu témoignage à vos parents et à votre famille ?

Suggestion numéro trois : Être cohérent.


Chaque prière en famille, chaque occasion de lire les Écritures en famille et chaque soirée familiale est un coup de pinceau sur la toile de notre âme. Il se peut qu’aucun événement ne soit très marquant ni très mémorable. Mais, de même que les coups de pinceau de couleur jaune, dorée et brune se complètent et produisent un chef-d’œuvre impressionnant, de même notre persévérance à faire des choses apparemment petites peut produire des résultats spirituels importants. « C’est pourquoi, ne vous lassez pas de bien faire, car vous posez les fondements d’une grande œuvre. Et c’est des petites choses que sort ce qui est grand » (D&A 64:33). La cohérence ou la persévérance sont le principe clé lorsque nous posons les fondations d’une grande œuvre dans notre vie et lorsque nous devenons plus diligents et plus occupés chez nous.

« Le mariage entre un homme et une femme est ordonné de Dieu et est essentiel au plan éternel de Dieu pour le salut de ses enfants » (« La famille, déclaration au monde », Le Liahona, octobre 2004, p. 49). Pour ces raisons et pour d’autres d’une importance éternelle, nous devons être plus diligents et plus occupés chez nous.

Puisse chaque conjoint, chaque enfant et chaque parent avoir la bénédiction d’exprimer son amour et d’en recevoir, de rendre un fort témoignage et d’être édifié par ce même genre de témoignage et de devenir plus cohérent dans les petites choses apparemment sans importance mais qui en ont tant.

Dans ces efforts importants, nous ne serons jamais seuls. Notre Père céleste et son Fils bien aimés vivent. Ils nous aiment et connaissent notre situation et ils nous aideront à devenir plus diligents et plus occupés chez nous.

David A. Bednar du Collège des douze apôtres


Discours au complet

Avertissement, votre vie ne se déroulera pas comme prévu

Publié le 18 Juillet 2011

C’est de nouveau cette époque de l’année où l’on assiste à une volée de remises de diplômes et où l’on écoute une myriade de discours donnés aux étudiants qui embarquent pour une nouvelle phase de leur vie.

J’aimerais juste ajouter une remarque tirée du livre “La vie inattendue: planifie, prépare, rêve et va de l’avant avec foi” – mais attends une minute, ta vie ne va PAS se dérouler comme tu t’y attendais.

J’avais tout prévu : j’aurai mon bac, j’irai à l’université, je trouverai un mari qui m’aimerait et me serait fidèle à tout jamais et j’aurai six adorables enfants, beaux, en bonne santé, amusants, qui aimeraient leurs frères et sœurs et auraient une reconnaissance éternelle pour l’éducation ancrée dans l’Evangile que nous, leur père et mère, leur aurions donnée. Par conséquent, ils passeraient le reste de leur vie à servir les autres et chercheraient assidument à retourner vers leur Père Céleste.

Tels étaient les bons et justes désirs de mon cœur. Comment se pouvait-il qu’ils ne soient pas exaucés alors que j’avais planifié, m’étais préparée, en avait rêvé et était allée de l’avant avec foi ?

La bonne nouvelle, c’est que j’ai eu mon bac et je suis allée à l’université. Il fallait cependant que je réécrive le reste de l’histoire. Mon mari n’a toujours pas fait son apparition, mes six adorable enfants doivent encore voir le jour, et, et bien la vie n’est pas exactement telle que je l’avais envisagée.

La vérité, c’est qu’il est seulement possible que nous nous marions quand nous nous l’étions imaginés; que nous ayons des enfants ; qu’ils soient en bonne santé et soient obéissants ; que nous restions mariés ; que nous vivions plus longtemps que nos enfants; que nous ayons un travail, une maison; que nous ayons toujours à nos côtés ce meilleur ami que nous ne pouvions concevoir de vivre sans ou encore que nous serons aussi en forme que nous le sommes à cet instant.

Peu importe les efforts que nous faisons pour planifier notre avenir et faire en sorte que tout soit parfait, la vie ne se déroulera pas tel que nous nous l’étions imaginée. Mais pas d’inquiétude : c’est ainsi que ça doit se passer.

Ce sujet n’était pas souvent abordé dans notre jeunesse, ou alors peut-être ne l’avons-nous pas reconnu parce qu’il était présenté sous le couvert des leçons sur les « épreuves », mais nous devons TOUS passer par les aléas de la vie.

C’est pourquoi, quand la vie commence à prendre un détour auquel on ne s’attendait pas, et que l’on éprouve du découragement, de la peine, de la tristesse, de la déception et des regrets, cela ne signifie pas nécessairement que quelque chose s’est mal passé ou que ce qui vient de se produire est mauvais en soi, en revanche cela signifie que nous faisons face à une voire des décisions importantes.

Il nous faudra décider de l’attitude à adopter et de la manière dont nous allons négocier les circonstances imprévues de notre bifurcation. Nous tournerons-nous vers Dieu ou nous en éloignerons-nous ? Qui écouterons-nous et quel conseil suivrons-nous ? Comment et où passerons-nous notre temps ? Quelle est l’importance de nos engagements ? Nos nouvelles circonstances vont-elles être une opportunité d’apprendre ou pas ?

Ce qui se produit dans nos vies n’est pas toujours aussi important que les décisions que nous prenons ensuite.

Walt Disney a dit : « Prendre une décision est simple quand les valeurs sont claires. »

Si nous décidons maintenant de ce qui est le plus cher à nos yeux, alors quand la vie prendra une tournure inattendue, il nous sera plus facile de prendre une décision, et ces décisions en seront d’autant plus justes.

Je ne dis pas que prendre une décision est facile quand notre cœur est plein de déception, de solitude, de découragement et d’années de désespoir. En revanche, prendre une décision est plus facile quand nos valeurs sont claires. Il n’est pas nécessaire de décider à chaque détour de notre vie la direction à long terme de celle-ci.

Je ne saurais dire le jour ou l’heure exacte à laquelle j’ai décidé que ce qui comptait le plus pour moi c’était de retourner vivre avec mon Père Céleste. Heureusement, alors que j’étais encore assez jeune, mon cœur fut scellé et je sus que rien n’était plus important pour moi que cela.

Par conséquent, cela a éliminé bon nombre de décisions difficiles auxquelles j’allais faire face. Peu importe la gêne ou la souffrance causées par ma situation, je n’ai pas eu à céder ou abandonner. Ces décisions avaient été prises une fois que mes valeurs étaient devenues parfaitement claires.

C’est pourquoi, quand vous embarquez vers une nouvelle phase de votre vie, je vous conseille de prendre note des choses qui vous tiennent le plus à cœur et engagez-vous envers elles. Il s’agit peut-être du bonheur, de la famille, de l’Evangile, de votre statut de membre dans l’Eglise, de l’intégrité, de la compagnie du Saint Esprit ou encore de votre réputation. Ensuite, quand votre vie empruntera d’inévitables chemins de traverse, vous ne vous laisserez pas dérouter ou décourager mais vous continuerez de prendre les décisions qui vous rapprocheront de l’itinéraire que vous aviez planifié et dont vous aviez rêvé.

Le voyage pourra vous sembler différent de celui vous vous étiez imaginé au départ. La vie ne se déroulera pas comme vous l’aviez anticipée, mais souvenez-vous que vos décisions seront plus faciles quand vos valeurs sont claires.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Caroline)


Déclaration de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours a propos d’un Temple en France

Publié le 16 Juillet 2011

Le président Thomas S. Monson a annoncé aujourd’hui que l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours espère construire son premier temple en France sur un terrain dans la banlieue de Paris.

D’habitude, les nouveaux temples sont annoncés par le Président de l’Eglise à l’occasion de l’une des Conférences générales, après l’approbation des autorités locales et après que l’acquisition soit assurée. Bien que le processus d’approbation des autorités locales pour le temple français soit toujours en cours, la presse française ayant déjà fait rapport du projet de l’Eglise de construire au Chesnay, près de Versailles, ceci a motivé l’annonce d’aujourd’hui.

Le porte-parole de l’Eglise, Scott Trotter, a déclaré que l’Eglise travaille depuis de nombreux mois avec les autorités locales. Davantage de détails seront donnés plus tard.

Il y a déjà eu plusieurs tentatives pour trouver un site approprié pour un temple en France, mais aucune n’a abouti jusqu’ici. Les membres français de l’Eglise voulant se rendre au temple doivent en général voyager jusqu’aux temples des pays européens voisins.

(Publié par LDS Newsroom)

Restez calme, et allez de l’avant

Publié le 15 Juillet 2011


La bataille d’Angleterre commença à 16 heures le 7 septembre 1940, lorsque 348 bombardiers allemands escortés par 617 avions de combat s’abattirent sur Londres. L’attaque dura jusqu’à 18heures. Après une accalmie de deux heures, guidés par les feux allumés du premier assaut, une seconde vague de bombardiers entama une attaque qui dura jusqu’à environ 4 heures 30 le lendemain matin. Ces raids massifs inauguraient la guerre éclair (le Blitz), des bombardements qui se poursuivirent pendant 57 jours consécutifs, tuant quelques 60 000 civils, dont la majorité était des Londoniens, et blessant grièvement environ 87 000 autres. Quelques 2 millions d’habitations- dont 60% à Londres- furent détruites.

Représentant quelques uns des jours les plus sombres de l’histoire de l’Angleterre, le Blitz, mis en lumière les caractéristiques pour lesquelles ces citoyens sont renommés, à savoir leur résistance et leur détermination. Alors que Londres et d’autres endroits en Angleterre étaient la proie des flammes, les gens allaient de l’avant autant qu’ils le pouvaient. Ils envoyèrent leurs enfants pour être protégés par des personnes qui la plupart du temps leur étaient inconnues dans une relative sécurité à la campagne ou dans des villages, jetèrent du sable sur les incendies causés par les bombes, surmontèrent les dommages causés à leurs biens et continuèrent à vivre jour après jour. Les histoires abondent sur la façon dont ils se sont efforcés de maintenir leur moral et à encourager d'autres dans les abris où ils ont cherché le refuge et la sécurité pendant le Blitz.

A cette époque, une affiche fut créée mais jamais utilisée. Il y avait un fond rouge avec une couronne au sommet. Des lettres blanches en capitale donnaient ce simple message : « RESTEZ CALMES ET ALLEZ DE L’AVANT ». Deux millions et demie de copies furent faites, mais il n’en existe que deux de connues aujourd’hui. Une de ces copies fut trouvée dans le Northumberland dans une boite de livres. Lors d’une récente conférence de pieu, la présidente de la Société de Secours de pieu a parlé de la guerre éclair (le Blitz) et de l’affiche « Restez calmes » alors qu’elle parlait du fait de résister, dans le sens de progresser, rebondir, grandir même face au malheur et au tourment.

Elle posa les questions suivantes : « Comment réagissez-vous lorsque le découragement et le désespoir quotidien se trouvent sur votre chemin ? Comment réagissez-vous pendant une période de crise ? Comment allez-vous lorsque la crise est passée ? A quel point avez-vous changé ? Que se passera-t-il à la prochaine crise ? Pouvez-vous suivre les mots de ce slogan de restez calme et d’allez de l’avant ? Qu’est-ce que cela requiert de développer de la résistance ? D’où cela vient-il ? Quelles sont les références à la résistance dans les écritures ? »

Elle parla de Winston Churchill qui rallia le peuple avec ses discours, principalement par le biais de la radio. Il promit un temps où ils rencontreraient leurs ennemis sur les plages du débarquement. « Restez calmes et allez de l’avant » semblait être le point crucial de son message, avec son exhortation à « ne jamais abandonner. Ne jamais, jamais, jamais, jamais abandonner. »

Et les Anglais allèrent de l’avant, peut-être imparfaitement, mais ils s’organisèrent pour prendre soin de leurs affaires, allèrent au travail tous les jours, pour se rassembler même dans les circonstances très difficiles.

Alors que les écritures n’utilisent pas le mot de « résistance », il y a de nombreux exemples de peuples qui gardèrent leur calme et allèrent de l’avant lorsque les choses allaient mal, et qui ont été bénis à travers leur résistance.

Dans le 26ème chapitre du Livre d’Alma se trouvent les mots d’Ammon, l’un des fils de Mosiah. Ammon et ses frères, accompagnés d’Alma le Jeune, semèrent le trouble alors qu’ils étaient des jeunes gens. Ils en arrivèrent au point de tenter de détruire l’Eglise, mais leurs vies furent miraculeusement transformées et ils devinrent de grands missionnaires auprès des Lamanites. Ce n’était pas une tache facile. Ammon dû servir le roi presque comme un esclave dans le but de gagner l’occasion de partager son message. D’autres de ses frères furent liés et emprisonnés. Ils souffrirent de la faim, de la soif et de toutes sortes d’afflictions (voir Alma 21)

Ammon dit qu’il se sentit déprimé et voulut rentrer chez lui, mais le Seigneur le réconforta et lui promit que s’il était patient dans ses afflictions, il aurait du succès. Comme ils se retrouvaient après avoir servi si fidèlement, Ammon donna un modèle de succès qui peut s’appliquer à nous-mêmes dans les épreuves que nous rencontrons. Il décrit la grande miséricorde du Seigneur, spécialement en considérant la vie que lui et ses frères avaient vécue. Il dit qu’ils se repentirent, firent preuve de foi, firent le bien et prièrent sans cesse. En suivant ce modèle, leurs vies furent changées et ils furent capables de servir les Lamanites et d’amener des milliers d’entre eux à l’Evangile. Alma 26 nous inspire dans la façon dont il décrit la joie qu’Ammon exprima au Seigneur et la gratitude qu’il ressentit pour ses nombreuses bénédictions.

On trouve un autre exemple au sein de la prison de Liberty, où le prophète Joseph Smith a fait l’expérience d’une période de grande tribulation et de découragement. Lui et ses compagnons, ont souffert dans des conditions extrêmes- le froid, l’obscurité, un espace exigu, de la nourriture avariée- alors que les Saints souffraient également. Dans ce moment de grand désespoir, Joseph appela, ‘Oh, Dieu, où es-tu ? Et où est le pavillon qui couvre ta cachette ? »

Alors que la réponse venait, la froide, sombre, et humide prison de Liberty devint ce qui a été appelé une « prison temple » pour Joseph Smith. Il reçut une grande manifestation spirituelle qui lui permît de rester calme et d’aller de l’avant. Le Seigneur le bénit avec la paix et la promesse que ses afflictions et son adversité seraient pour un peu de temps et que, s’il l’endurait, il serait exalté d’en haut. Et Joseph fut en mesure de surmonter son désespoir. En fait, dans la section 123, il exhorte les Saints à faire joyeusement tout ce qui est en leur pouvoir.

Où trouvons-nous la paix ? Pour Joseph Smith, la paix vint dans le sous-sol froid et sombre d’une prison. Dans le Livre de Mormon, elle vint dans un lieu appelé les eaux de Mormon. Pour nous, cela peut être dans une pièce spéciale de notre maison ou au temple. Puissions-nous, face au défi, à l’épreuve, ou aux afflictions « rester calme et aller de l’avant ».

(Publié par LDS Church News – Traduit par Sylvie)

Bonne fête nationale à la France

Nous souhaitons une merveilleuse fête nationale à la France et a nos lecteurs francais ….

Ancrés dans la foi

Publié le 14 Juillet 2011

Prenons immédiatement la résolution de suivre le chemin droit qui mène à la maison, chez notre Père à tous.

Il y a de nombreuses années, je suis allé remplir une tâche dans les belles îles de Tonga et j’ai eu le plaisir de visiter l’école de l’Église, le lycée Liahona, où nos jeunes sont instruits par des professeurs ayant la même religion, assurant la formation de l’esprit et les préparant pour la vie. À cette occasion, en entrant dans une classe, j’ai remarqué que les enfants étaient captivés par leur professeur tongien. Il connaissait bien le cadre de vie de ses élèves. Il tenait un leurre d’aspect étrange fait d’une pierre ronde et de grands coquillages. J’ai appris que c’était un maka-feke, un piège à pieuvre. À Tonga, la chair de pieuvre est un mets très recherché.

Le professeur expliquait que les pêcheurs tongiens passent au-dessus des récifs avec leurs canoës à balancier, pagayant d’une main et balançant le maka-feke sur le côté du canoë de l’autre main. La pieuvre sort d’un bond de son repaire rocailleux et saisit le leurre, le prenant pour un crabe délicieux. L’étreinte de la pieuvre est si ferme, son instinct de ne pas renoncer à sa prise précieuse si forte que le pêcheur peut alors la jeter dans le canoë.

Le professeur a pu alors facilement faire un parallèle pour expliquer aux enfants fascinés que le Malin, Satan, a fabriqué des sortes de maka-fekes pour prendre au piège les gens qui ne se méfient pas, et prendre possession de leur destinée.

Aujourd’hui, nous sommes entourés de maka-fekes que le Malin balance devant nous et avec lesquels il essaye de nous attirer pour nous prendre au piège. Quand on a saisi de tels maka-fekes il est extrêmement difficile, et parfois presque impossible, de lâcher prise. Pour rester en sécurité, nous devons les reconnaître pour ce qu’ils sont puis avoir la ferme détermination de ne pas nous en approcher.

Notre Père céleste a fait la mise en garde suivante à tous ceux qui parcourent le chemin de la vie : Prenez garde aux détours et aux pièges. Il y a des maka-fekes astucieusement disposés et intelligemment déguisés qui s’agitent pour nous attraper et nous faire perdre ce que nous désirons le plus. Ne vous laissez pas tromper. Prenez le temps de prier. Écoutez le murmure doux et léger qui transmet au plus profond de notre âme la douce invitation du Maître : « Viens, et suis-moi 8 . » En le faisant, nous nous détournons de la destruction, de la mort, et nous trouvons le bonheur et la vie éternelle.(...)

Mais il y a des gens qui n’entendent pas cette invitation, qui ne veulent pas obéir, qui écoutent les séductions du Malin, qui se saisissent de ces maka-fekes jusqu’à ne plus pouvoir les lâcher, jusqu’à ce que tout soit perdu. (...)

Mes frères et sœurs, prenons immédiatement la résolution de suivre le chemin droit qui mène à la maison, chez notre Père à tous, pour que nous puissions avoir le don de la vie éternelle, la vie en présence de notre Père céleste. Si vous devez changer ou corriger des choses pour y parvenir, je vous encourage à le faire maintenant.

Suivant les paroles d’un cantique bien connu, puissions nous toujours être…

Tous bien ancrés dans la foi de nos pères,
Suivons la voie de ces martyrs, nos frères.
Bras, force et cœur de même ardeur,
Dieu nous aidant, nous serons vainqueurs.
Puissions-nous tous le faire.....

Thomas S. Monson - Prophète de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours - Avril 2006