Publié le 8 Juillet 2011
L’Évangile dit que, presque partout où le Sauveur est allé, il était entouré de multitudes de gens. Certains espéraient qu’il les guérirait ; certains venaient l’entendre parler. D’autres venaient demander un conseil pratique. Vers la fin de son ministère terrestre, certains venaient se moquer de lui, le tourner en ridicule et réclamer sa crucifixion.
Un jour, un homme a abordé le Sauveur et lui a demandé d’intervenir dans une dispute familiale. « Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage », a-t-il demandé en le suppliant.
Le Sauveur a refusé de prendre parti à ce sujet mais il a enseigné une leçon importante. Il lui a dit : « Gardez-vous avec soin de toute convoitise ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance. »
Mes frères et sœurs, gardez-vous de la convoitise. C’est l’un des grands maux de ces derniers jours. Elle engendre la cupidité et la rancune. Elle conduit souvent à l’esclavage, au chagrin et à des dettes écrasantes et accablantes.
Il est atterrant de voir le nombre de mariages détruits par les questions d’argent. La quantité de chagrins est grande. La tension qu’engendrent les soucis d’argent est un fardeau pour les familles ; elle entraîne la maladie, la dépression et même la mort prématurée. (...)
Souvenez-vous : Les dettes sont une forme d’esclavage. Elles sont une termite financière. Quand nous achetons à crédit, nos achats ne nous donnent qu’une illusion de prospérité. Nous croyons posséder des biens, mais la réalité est que ce sont ces biens qui nous possèdent.
Certaines dettes, comme pour une maison modeste, des dépenses pour les études, peut-être pour une première voiture dont on a besoin, peuvent être nécessaires. Mais nous ne devrions jamais nous rendre esclaves de l’argent par des dettes de consommation sans en calculer attentivement le coût. (...)
Cinq étapes qui mènent à la liberté financière :
Premièrement, payez votre dîme. Voulez-vous que les écluses des cieux vous soient ouvertes ? Souhaitez-vous recevoir des bénédictions si grandes qu’il n’y ait pas assez de place pour les recevoir ? Payez toujours votre dîme et remettez-vous-en au Seigneur.
L’obéissance aux commandements de Dieu est le fondement d’une vie heureuse. Notre obéissance nous vaudra sans aucun doute la bénédiction d’avoir les dons des cieux. Si les gens qui connaissent le principe de la dîme ne la paient pas, ils risquent d’avoir le cœur brisé dans cette vie et peut-être du chagrin dans l’autre.
Deuxièmement, dépensez moins que ce que vous gagnez. Ce conseil est simple mais il est un grand secret du bonheur financier. Trop souvent, les dépenses d’une famille sont gouvernées par ses envies plus que par ses revenus. Les gens croient en quelque sorte que leur vie sera meilleure s’ils s’entourent d’une abondance de choses. Bien trop souvent, tout ce qui leur reste ce sont des inquiétudes et une détresse évitables.
Les gens qui vivent en toute sécurité selon leurs moyens savent quels sont leurs revenus mensuels, et même si c’est difficile, ils se maîtrisent pour dépenser moins qu’ils ne gagnent.
Troisièmement, apprenez à économiser. Rappelez-vous la leçon de Joseph d’Égypte. Pendant les temps prospères, épargnez pour les temps de disette 8 .
Trop souvent, les gens pensent que jamais ils ne se blesseront, ne tomberont malades, ne perdront leur emploi ou ne verront leurs investissements disparaître. Pour empirer les choses, les gens font souvent leurs achats d’aujourd’hui selon leurs espoirs optimistes quant à ce qui va arriver demain.
Les sages comprennent qu’il est important de faire des économies aujourd’hui pour les mauvais jours à venir.
Quatrièmement, honorez vos obligations financières. Nous entendons parfois des histoires de cupidité et d’égoïsme qui nous causent un grand chagrin. Nous entendons parler de fraude, de non-remboursement de prêts consentis, de malhonnêteté financière et de faillites.
Nous entendons parler de pères qui négligent leur famille financièrement. Nous disons aux hommes et aux femmes, où qu’ils soient, que, s’ils mettent au monde des enfants, ils sont dans l’obligation solennelle de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour subvenir à leurs besoins. Un homme n’est pas digne de ce nom s’il amasse des voitures, des bateaux et d’autres biens tout en négligeant ses obligations financières sacrées envers sa femme et ses enfants.
Nous sommes un peuple intègre. Nous croyons que nous devons nous acquitter de nos dettes et être honnêtes dans nos relations avec nos semblables.
Cinquièmement, enseignez à vos enfants de suivre votre exemple. Trop de nos jeunes rencontrent des difficultés financières parce qu’ils n’ont jamais appris les principes du bon sens financier au foyer. Instruisez vos enfants pendant qu’ils sont jeunes. Enseignez-leur qu’ils ne peuvent pas avoir tout ce qu’ils veulent. Enseignez-leur les principes du travail, de la frugalité et de l’épargne.
Soyons sages vis-à-vis des unes et des autres et gardons toujours les paroles du Sauveur en mémoire : Les Écritures nous disent : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent. Mais amassez-vous des trésors dans le ciel ». Les richesses de ce monde sont comme de la poussière en comparaison avec celles qui attendent les fidèles dans les demeures de notre Père céleste. Insensé celui qui passe ses jours en quête de choses qui rouillent et qui disparaissent. Sage celui qui passe ses jours en quête de la vie éternelle.
Joseph B. Whirthlin du collège des douze apôtres - Avril 2004
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire