Le plus grand bonheur s’obtient en se perdant pour le bien d’autrui

Publié le 10 Juillet 2011




« Ai-je fait du bien », Hymnes édition 1979, n° 194

L’apôtre Paul a lancé cette exhortation : « Rendez-vous, par la charité, serviteurs les uns des autres. » Rappelez-vous les paroles bien connues du roi Benjamin dans le Livre de Mormon : « Lorsque vous êtes au service de vos semblables, vous êtes simplement au service de votre Dieu. »

Le Sauveur a enseigné à ses disciples : « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. »

Je crois que le Sauveur nous dit qu’à moins que nous nous perdions dans le service, notre vie ne sert pas à grand-chose. Les gens qui ne vivent que pour eux-mêmes finissent par se dessécher et, au sens figuré, perdre leur vie, tandis que ceux qui se perdent au service d’autrui progressent et s’épanouissent, et en fait sauvent leur vie.

Lors de la conférence générale d’octobre 1963, celle au cours de laquelle j’ai été soutenu comme membre du Collège des douze apôtres, le président McKay a fait la déclaration suivante : « Le plus grand bonheur s’obtient en se perdant pour le bien d’autrui. »

Souvent nous vivons côte à côte mais nous ne communiquons pas de cœur à cœur. Il y a des gens qui se trouvent dans notre sphère d’influence et qui s’écrient en levant les bras : « N’y a-t-il point de baume en Galaad ? »

Je crois qu’il est de l’intention de chaque membre de l’Église de servir et d’aider les gens dans le besoin. Au baptême, nous faisons alliance de « porter les fardeaux les uns des autres, afin qu’ils soient légers ». Combien de fois avez-vous été touchés en voyant le besoin de quelqu’un ? Combien de fois avez-vous eu l’intention d’être celui qui aide ? Et pourtant, combien de fois la vie quotidienne s’est-elle interposée et avez-vous laissé quelqu’un d’autre aider, en vous disant : « Quelqu’un va certainement s’en occuper ».

Nous sommes très pris par nos occupations. Cependant, si nous prenions un peu de recul pour examiner ce que nous faisons, nous verrions peut-être que nous nous affairons à des choses de peu d’importance. En d’au-tres termes, trop souvent nous passons la plus grande partie de notre temps à des choses qui n’ont pas réellement beaucoup d’importance, négligeant des causes plus importantes.

Mes frères et sœurs, nous sommes entourés de gens qui ont besoin de notre attention, de nos encouragements, de notre soutien, de notre réconfort, de notre gentillesse, que ce soient des membres de notre famille, des amis, des connaissances ou des inconnus. Nous sommes les mains du Seigneur ici sur terre, avec la mission de servir et d’aider ses enfants. Il dépend de chacun de nous.


Puissions-nous nous poser la question (...) : « Qu’ai-je fait aujourd’hui pour quelqu’un ? » Puissent les paroles d’un cantique bien connu pénétrer jusqu’au tréfonds de notre âme et trouver place dans notre cœur :


Ai-je fait du bien dans ce monde aujourd’hui ?
Ai-je bien assisté mon prochain ?

Ai-je rendu joyeux, un ami malheureux ?

Sinon j’ai vécu en vain.

Un fardeau ai-je allégé aujourd’hui

Par mon désir de partager ?

Et quand dans la détresse s’est trouvé autrui

Ai-je été là prêt à l’aider ?

Ce service auquel nous avons tous été appelés c’est le service du Seigneur Jésus-Christ. Il nous a tous enrôlés dans sa cause et il nous invite à nous approcher de lui. Il nous parle, à vous et à moi :

« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.

« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes.

« Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. »

Si nous écoutons véritablement, nous entendrons peut-être cette voix au lointain nous dire, comme cela a été dit à quelqu’un d’autre : « C’est bien, bon et fidèle serviteur. » Puissions-nous tous nous qualifier pour cette bénédiction du Seigneur.

Thomas S. Monson - Président de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours - Octobre 2009

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