Une oreille attentive

Publié le 30 Juin 2012



Écouter est une forme d'art. En cette époque de technologie où de nombreux appareils électroniques écourtent brutalement le besoin de la communication personnelle, espérons que ce n'est pas une forme d'art moribonde et que les écrans de textes et d'emails ne remplacerons jamais l'oreille humaine.


"L'oreille est la route vers le cœur" écrivait le philosophe et historien français Voltaire (1694-1788).



Il y a bien des années, un homme qui était en ce temps-là un patriarche de pieu a répondu à un coup frappé à sa porte et découvert un membre important de la communauté qui se tenait là, debout. Après avoir été invité à entrer, le visiteur a expliqué qu'il était venu chercher un conseil.  Des revers dans les affaires ont commencé à affecter sa santé, à t-il dit. Pendant trois heures, le visiteur a parlé de ses inquiétudes, de ses soucis et de ses problèmes.


Le patriarche, commentant plus tard cette visite sans révéler l'identité de son visiteur a dit : "Tout ce que j'ai fait, fut d'écouter: de temps à autre, je hochais la tête pour faire savoir à mon ami que j'étais attentif. Mais la plupart du temps, j'écoutais simplement" (Church News, 13 janv. 1985, p. 16).


Une bonne écoute est l'antidote à de nombreuses maladies.
"Ce que les gens ont besoin, c'est d'être à l'écoute" a écrit Mari Lou Casey, poétesse et chroniqueuse moderne dont l'esprit de répartie, rempli de pénétrante sagesse, a été capté sur une carte de vœux.
Une leçon à-propos de l'importance d'écouter a été enseignée par Président Harold B. Lee, le 11ème président de l'Eglise, quand il a parlé de l'expérience de l'une de ses filles avec son fils premier-né :
"C'était une chaude soirée d'été et Maman essayait de finir ses conserves d'abricots.
Tandis qu'elle travaillait éperdument, ses deux jeunes garçons, l'un âgé de 4 ans et l'autre de 3, arrivèrent en pyjama dans la cuisine. Ils étaient fin prêts pour qu'elle les écoute dire leurs prières. Ne voulant pas s'interrompre, elle leur dit, 'dites-moi les garçons, pourquoi n'iriez vous pas dire vos prières tous seuls ce soir et Maman pourrait continuer de travailler avec ces abricots ?' David, le plus âgé des deux enfants, se campa en face de sa mère et lui dit : 'mais maman, qu'est-ce qui est le plus important, les prières ou les abricots?' ("Strengthening the Home" brochure, 1973; citée dans Church News, 13 janv. 1985, p.16).


Bien des problèmes pourraient être résolus ou complètement évités, si les parents écoutaient leurs enfants, si les enfants écoutaient leurs parents et si les enseignants et autres adultes écoutaient les jeunes qui sont sous leur responsabilité. Quelquefois, des problèmes ont été évités non pas à cause des grandes actions entreprises, mais parce-que quelqu'un a écouté.
Un professeur connaissait quelques difficultés avec un "élève difficile", un jeune garçon de 14 ans. Le professeur avait fait tout ce qu'elle avait pu imaginer pour améliorer les choses. Un jour, exaspérée, elle lui demanda :'mais quel est ton problème à la fin ?'
Le garçon répondit, 'j'ai faim'.


Ceci se passait du temps où les écoles aux Etats-Unis avaient des programmes de repas gratuits pour les élèves qui ne pouvaient pas se permettre d'acheter de la nourriture à la cafétéria. Le professeur demanda pourquoi il n'apportait pas un repas de chez lui?
'Grand-mère ne me le permet pas' fut la réponse.
Le professeur s'entretint avec un conseiller scolaire qui découvrit que cet élève vivait avec sa grand-mère qui, en toute gentillesse, pouvait être qualifiée de  "sacrée radine". Cette femme, plus tard, fut diagnostiquée, comme malade mentale. Elle gardait sous clé les placards de réserve alimentaire et le réfrigérateur de la maison; elle n'autorisait son petit-fils à ne manger qu'un bol de céréales froides pour le petit-déjeuner. Elle ne lui autorisait aucune nourriture en dehors de la maison.
Un moyen fut trouvé pour qu'il puisse avoir un déjeuner chaque jour. Parce qu'un professeur a écouté, le jeune garçon est devenu un  élève beaucoup moins  "difficile".


Souvent, quand une tragédie ou un désastre survient, des volontaires se précipitent pour prêter main forte. Ils débarrassent les débris des habitations dévastées par les flots, les tornades, les ouragans ou autres catastrophes naturelles. Ils nettoient les moquettes et les murs. Ils fournissent de la nourriture, des vêtements et même des jouets pour les enfants. Ils essaient de combler chaque besoin qu'ils rencontrent.


Certaines personnes, dans l'incapacité d'offrir du travail physique ou des dons en argent, servent en écoutant. Ce service d'écoute peut se trouver partout où il y a de la souffrance humaine, de la tragédie, du chagrin ou de la déception : parmi les restes tordus d'une tornade de force 5 ou les cendres d'un logement détruit par le feu, dans la salle d'attente à l'extérieur de la salle d'opération d'un hôpital, dans un établissement dans lequel réside un homme ou une femme qui ne peuvent plus faire face aux mille et un détails de la vie quotidienne, dans un coin tranquille de la cour d'une école où un jeune, garçon ou fille, sont pris dans les affres sociaux de l'adolescence, sur un terrain de jeux quand un enfant pleurniche  "personne ne m'aime!"


Une oreille attentive peut faire merveille pour soulager la douleur, diminuer le chagrin, remonter le moral. En vérité, comme Voltaire l'a fait remarquer, c'est la route vers le cœur. 



(Publié par LDSChurchNews – Traduit par Angélique)

Des choses petites et simples

Publié le 28 Juin 2012





" Il se peut que tu penses que c’est la folie de ma part; mais voici, je te dis que c’est par des choses petites et simples que de grandes choses sont réalisées; et de petits moyens confondent, dans de nombreux cas, les sages.
 Et le Seigneur Dieu fait usage de moyens pour réaliser ses grands et éternels desseins; et c’est par de très petits moyens que le Seigneur confond les sages et réalise le salut de nombreuses âmes. " Alma 37: 6-7


Qu'évoque pour vous cette merveilleuse écriture ? Partagez vos commentaires sur notre page Facebook : Les Saints des Derniers Jours







Messages d'inspiration de Thomas S. Monson

Publié le 27 Juin 2012

Fondation de la foi


Si nous n'avons pas une fondation profonde de la foi et un témoignage solide de la vérité, on peut avoir du mal à résister aux violentes tempêtes et aux vents glacés de l'adversité qui viennent inévitablement sur chacun de nous.


La mortalité est une période d'essai, un temps pour nous montrer dignes de retourner à la présence de notre Père Céleste. Pour que nous puissions être mis à l’épreuve, nous devons faire face aux défis et difficultés. Ceux-ci peuvent nous briser, et la surface de notre âme peut se fissurer et s'effondrer - si le fondement de notre foi et notre témoignage de la vérité ne sont pas profondément ancrée en nous.


Nous pouvons compter sur la foi et le témoignage des autres que pour un certain temps. Finalement, nous devons avoir nos propres bases solides et profondément placés, ou nous serons incapables de résister aux tempêtes de la vie, qui vont venir. De telles tempêtes viennent dans une variété de formes. Nous pouvons être confrontés à la douleur et au chagrin d'un enfant rebelle qui choisit de se détourner de la voie qui mène à la vérité éternelle et plutôt parcourir les pentes glissantes de l'erreur et la désillusion. La maladie peut nous frapper nous-mêmes ou un être cher, ce qui porte la souffrance et parfois la mort. Des accidents peuvent laisser leurs marques cruelles de souvenir ou peuvent étouffer la vie...

Comment pouvons-nous construire une fondation assez solide pour résister aux telles vicissitudes de la vie? Comment pouvons-nous maintenir la foi et le témoignage qui seront nécessaires, pour que nous puissions expérimenter la joie promise aux fidèles? Un effort constant et régulier est nécessaire. La plupart d'entre nous ont connu l'inspiration si forte que nous en avons les larmes aux yeux et une détermination à jamais de rester fidèles. J'ai entendu la déclaration, «Si je pouvais toujours garder ces sentiments avec moi, je n'aurais jamais du mal à faire ce que je devrais.» De tels sentiments, cependant, peuvent être éphémères. L'inspiration que nous ressentons ... peut diminuer et disparaître ... alors que nous nous trouvons face aux routines du travail, de l'école, de la gestion de nos maisons et nos familles. Cela peut facilement prendre nos esprits du saint au banal, de celui qui élève à ce qui, si nous lui permettons, affaiblit nos témoignages, nos fondations solides.

Bien sûr, nous ne vivons pas dans un monde où nous ne vivons que du spirituel, mais nous pouvons fortifier le fondement de notre foi et notre témoignage de la vérité, afin que nous ne faiblissions pas, nous ne manquions pas.


- «Quels Fondements Fermes», Octobre 2006, la Conférence Générale, Ensign, Novembre 2006, pp 62, 67


Naviguant les mers de la vie



Chacun de nous est un miracle d'ingénierie. Notre création, toutefois, ne s'est pas limitée par le génie humain. L'homme peut concevoir les machines les plus complexes, mais il ne peut pas leur donner la vie ou leur accorder les pouvoirs de la raison et du jugement. Pourquoi ? Parce que ce sont des dons divins, accordés seule à la discrétion de Dieu. Notre Créateur nous a fourni un système circulatoire, un système digestif afin de préserver notre force et vigueur, et un système nerveux pour garder toutes les parties en communication constante et en coordination. Dieu a donné vie à l'homme, et, avec elle, le pouvoir de penser, de raisonner, de décider et d'aimer.



Comme le gouvernail essentiel d'un navire, on nous a fourni la façon de déterminer la direction dont nous voyageons. Le phare du Seigneur nous invite tous lorsque nous naviguons les mers de la vie. Notre port d'attache est le royaume céleste de Dieu. Notre but est d'orienter un cours qui ne dévie pas de cette direction. Un homme sans but est comme un navire sans gouvernail - jamais de chances d'atteindre le port d'attache. Pour nous vient le signal: Définissez votre trajectoire, mettez votre voile, positionnez votre gouvernail, et continuez.


Comme avec le navire, il est donc de l'homme. La poussée des turbines, la puissance des hélices sont inutiles sans ce sens de direction, cette exploitation de l'énergie, cette direction de la puissance fournie par le gouvernail, caché de la vue, de taille relativement petite, mais absolument essentiel dans le fonctionnement.


Notre Père a fourni le soleil, la lune, les étoiles - galaxies célestes pour guider les marins qui naviguent dans les ruelles de la mer. Pour tous ceux qui marchent les chemins de la vie, il met en garde: Méfiez-vous des détours, des pièges. Astucieusement placé sont «les joueurs de flûte de Hamelin» du péché qui habilement attirent ici ou là. Ne vous y trompez pas. Arrêtez-vous pour prier. Écoutez ce murmure doux et léger qui parle dans les profondeurs de nos âmes de l'invitation douce du Maître: «Viens, suis-moi» (Luc 18:22). Nous nous détournons de la destruction, de la mort. Nous trouvons le bonheur et la vie éternelle.



- «Naviguant en toute sécurité les mers de la vie, » Avril 1982 Conférence générale, Ensign, mai 1982, p. 60
(Publié par LDS Church News - Traduit par Leanna)

Seriez-vous prêt à échanger votre paquet de problèmes ?

Publié le 25 Juin 2012

Ce fut l’une des plus mémorables leçons de l’École du Dimanche de ma vie et cela se passait il y a 30 ans. J’étais un garçon assis au milieu d’une demi-douzaine d’autres enfants maladroits en train d’apprendre évangile.


Je ne me souviens plus vers quel sommet la leçon était supposée voler, mais je me souviens très bien où elle a atterrit. Nous avions une surprenante discussion mature avec notre enseignant au sujet de ce que nous avions surnommé notre « paquet de problèmes ».


Nous nous demandions : et si on nous avait donné un paquet de problèmes avant cette vie ? Nous l’imaginions comme une enveloppe spirituelle contenant des défis que nous devrions affronter plus tard au cours de notre vie mortelle. Evidemment, aucun paquet ne serait semblable et nous ne connaîtrions pas son contenu avant que le moment vienne d’y être confronté. Mais en dépit du fait qu’il nous était inconnu, peut être étions nous tous d’accord d’emmener notre paquet avec nous parce qu’on nous avait promis que ce qu’il contenait ne serait jamais au-dessus de ce que nous pourrions supporter.
J’ai repensé à cela de nombreuses fois durant ces années et bien que je sache que c’est une invention d’homme et non un processus littéral, cette notion est devenue comme une douce couverture qui m’enveloppe pendant les moments difficiles de ma vie.


Il y a exactement un an, je me suis mis au travail pour écrire un article sur ce sujet. En utilisant  mes emails, Facebook et mon site Web, j’ai publié un appel à mes amis et mes lecteurs afin qu’ils partagent- de manière anonyme- leur paquets de problèmes. J’étais curieux de savoir à quels défis les gens étaient confrontés et comment ils les percevaient.
Voudrions-nous échanger notre paquet avec les autres ? Pensons-nous parfois que notre paquet est rempli de problèmes insurmontables alors que ceux de nos voisins sont vides ?


Les réponses furent impressionnantes, tant émotionnellement que quantitativement. Je fus tellement submergé par les histoires que je suspendis l’article.

A présent, avec du recul, je vois que la plupart de ceux qui m’ont répondu avaient une remarquable attitude positive face à ce qu’ils avaient trouvé dans leur paquet et presque tous se trouvaient « la tête hors de  l’eau ». Les réponses sont venues de gens que nous connaissons probablement : voisins, cousins éloignés ou anciens camarades de chambre avec qui nous n’avons pas eu de contact depuis trop longtemps.
Un nombre, tristement conséquent de paquet, contenaient un divorce. Une femme m’a écrit, « mariée depuis deux ans, j’ai récemment découvert que mon époux m’avait menti et qu’il avait commencé à me mentir alors que j’étais enceinte de notre fille maintenant âgée de 9 mois. Je vie à présent chez mes parents avec mes 7 plus jeunes frères et sœurs et mon mari et moi sommes en train de divorcer. »
Bien que ses mots témoignent de sa douleur, sa phrase finale donnait une vision fugitive d’une âme pleine d’espoir : « Ne vous méprenez pas, je ne me plains pas de ma vie, j’ai reçu davantage de bénédictions. »


Un père écrivait au sujet du fait d’ouvrir son paquet de problèmes et de trouver qu’il aurait à regarder l’un de ses enfants mourir, être accusé d’un crime qu’il n’avait pas commis et être  victime de six licenciements en six ans. Le dernier emploi perdu l’ayant laissé au bord de la faillite.


Voudriez-vous échanger votre paquet avec lui ?


Une femme décrivit la nuit où elle découvrit que son mari était dépendant de la pornographie. Elle apprit plus tard que cela venait d’abus dont il avait été victime des années auparavant de la part d’un frère plus âgé. Alors qu’il combattait ses démons, ils ont perdu leur maison, leur voiture, et son travail. Pour conclure son mail, elle craignait que son paquet soit loin d’être vide. Mais d’une manière admirable elle voulait également que je sache qu’elle gardait la foi en Jésus-Christ.


J’ai pensé à toutes ces bonnes personnes et à leur paquet de problèmes presque chaque jour depuis que j’ai commencé mon enquête. J’ai reconsidéré le nombre de fois dans ma propre vie où j’ai regardé dans « le champ du voisin » et ai souhaité pouvoir échanger mon paquet contre un autre. Quelle pensée égoïste !
Mon propre paquet contient des défis qui sont uniquement les miens. Ils ont été enveloppés par les mains parfaites et aimantes d’un Père Céleste qui sait comment transformer mes faiblesses en forces. Ne connait-Il pas également mes limites et mon potentiel ?
Ne connaît-il pas également les vôtres ?


Je sais que ce n’est pas toujours facile, mais je sais aussi que je devrais être reconnaissant pour mes propres épreuves et le remercier parce qu’Il m’aime assez pour me donner des défis et me raffiner.
Je devrais avoir assez de foi pour savoir que les épreuves sont les bénédictions qui signifient que je suis mieux préparé pour ce qui m’attend dans cette vie et dans la suivante.
Et vous ? Voudriez-vous échanger votre paquet de problèmes avec votre voisin ?


(Publié par DeseretNews – Traduit par Sylvie)

Un GPS spirituel

Publié le 22 Juin 2012


Si vous vous efforcez de vivre l’Évangile et la doctrine du Christ, le Saint-Esprit vous guidera, vous et votre famille. Vous aurez un GPS spirituel qui vous dira toujours où vous êtes et où vous allez. Je témoigne que le Rédempteur ressuscité de l’humanité nous aime tous et qu’il a promis que, si nous le suivons, il nous reconduira en sécurité en la présence de notre Père céleste.....


Trois témoignages séparés de Dieu

Publié le 20 Juin 2012


Par Linda et Richard Eyre


Parlons un peu aujourd'hui de ce à quoi nous devrions tous, peut-être, penser davantage et quelque chose que nous devrions essayer d'enseigner vraiment très fort à nos enfants.



Il n'y a pas si longtemps, s'est initiée une conversation intéressante dans un conseil de prêtrise au sujet des trois personnages de la Divinité.
Après avoir commenté le fait que nous étions tellement uniques dans notre théologie Saint des Derniers Jours de croire en trois membres séparés et distincts de la Divinité, l'instructeur a posé une question intéressante : "Lequel des trois pensez-vous connaître le mieux et duquel vous avez le plus fort témoignage?


Beaucoup ont répondu qu'ils avaient une foi plus forte et un témoignage plus profond de Père Céleste, simplement parce-que nous sommes littéralement Ses enfants et que c'est Lui que nous prions. Comment ne pas se sentir près d'un père avec lequel on communique chaque jour ?
D'autres, comme on pouvait s'y attendre, ont dit qu'ils se sentaient plus près du Christ parce-qu'Il a expié pour nos péchés, qu'Il est notre médiateur avec le Père, et parce-que c'est en Son nom que nous prions. De plus, beaucoup basaient leur croyance davantage en la personne du Christ, du fait que c'est Lui qui a vécu sur la terre et qui a expérimenté tout et plus qu'aucun d'entre nous l'a fait.


Le dernier groupe a émis l'hypothèse, que peut-être celui que nous connaissions le mieux était le Saint-Esprit, parce-que c'est Lui qui nous réconforte, nous guide et nous touche avec son esprit. Nous connaissons mieux ce que nous ressentons le plus et nous ressentons le Saint-Esprit dans nos coeurs. Qu'auriez-vous dit ?


Quelle que soit notre réponse, le fait est, qu'il est merveilleux que non seulement nous croyions en trois membres de la Divinité distincts et séparés, mais qu'en plus, nous ayons une conviction individualisée et une relation avec chacun des trois.


Quand nous témoignons  "que Dieu vit" ce que nous disons en réalité, c'est que nous savons que chacun des trois membres de la Divinité vit, mais encore que nous croyions et avons foi en eux, collectivement et individuellement. Comme il est important de témoigner de chacun des trois à nos enfants afin de les aider à développer une croyance forte en chacun d'eux, un sentiment personnel  et une compréhension de chacun!


Il y a des parents qui diront :"Bon, je ne veux pas embrouiller mes enfants. N'est-ce pas suffisant de juste essayer de les aider à croire en Dieu ?"


En vérité, ce qui embrouille le plus les enfants, c'est le concept du trois-en-un. Les enfants peuvent accepter d'emblé qu'il y a Dieu le Père, qui est notre Père Céleste mais aussi le père physique et spirituel du Christ. Et ils peuvent clairement comprendre, que le Saint-Esprit est le troisième membre distinct de la Divinité, qu'Il est un personnage d'esprit avec un pouvoir spécial pour nous guider et nous réconforter. Finalement, ils peuvent comprendre que les trois sont un, en but, et que leur finalité et leur plan pour nous c'est de réussir notre mortalité et revenir en Leur présence dans les cieux.


Une des meilleures histoires de la Bible pour illustrer les trois réalités séparées des membres de la Divinité aux enfants, est le baptême de Jésus quand le Christ était dans l'eau, Dieu dans les cieux disant "Celui-ci est mon Fils Bien-aimé", et le Saint-Esprit descendant des cieux sous la forme d'une colombe au-dessus du Christ. Nous pouvons enseigner à nos enfants que Père Céleste est le père de nos esprits et qu'Il écoute nos prières. Nous pouvons leur enseigner que le Saint-Esprit peut demeurer avec nous et nous donner des sentiments chaleureux de vérité, d'amour et de croyance.


Et nous pouvons leur enseigner que Jésus est littéralement notre frère aîné spirituel et qu'Il est aussi notre Sauveur et un être si grand et impressionnant que, selon les mots de Elder Neal L. Maxwell : " Plus nous pensons où nous nous tenons debout par rapport au Christ, plus nous nous rendons compte que nous ne tenons pas debout du tout, nous nous agenouillons seulement".   


(Publié par DeseretNews – Traduit par Angélique)

Dimanche viendra....

Publié le 18 Juin 2012

La résurrection et l'expiation du Christ sont les plus grands événements de l'histoire du monde. Les ténèbres et la tristesse de la crucifixion du Christ n'ont pas duré. Le Christ est ressuscité, permettant la résurrection de tout le genre humain. Nous aurons nos jours sombres mais Jésus-Christ nous apporte l'espoir de surmonter nos épreuves et de retourner finalement vivre avec notre Père céleste.




Tout au long de l’histoire du monde il y a eu des âmes grandes et sages, dont beaucoup ont proclamé une connaissance particulière de Dieu. Mais quand le Sauveur est ressuscité, il a fait quelque chose que personne n’avait jamais fait. Il a fait quelque chose que personne d’autre ne pouvait faire. Il a brisé les liens de la mort, non seulement pour lui-même, mais également pour tous ceux qui ont jamais vécu, justes et injustes.


Quand le Christ est ressuscité, devenant les prémices de la Résurrection, il a mis ce don à la disposition de tous. Et par cet acte sublime, il a adouci le chagrin dévastateur, dévorant qui ronge l’âme de ceux qui ont perdu de précieux êtres chers.
Je pense au sombre vendredi où le Christ a été élevé sur la croix.(...)


Je pense que de tous les jours depuis le début de l’histoire du monde, ce vendredi était le plus sombre.
Mais le malheur de ce jour n’a pas duré.
Le désespoir n’a pas persisté. Parce que le dimanche, le Seigneur ressuscité a rompu les liens de la mort. Il est sorti du tombeau et est apparu glorieux et triomphant, Sauveur de tout le genre humain.


Et, en un instant, les yeux remplis de larmes intarissables ont séché. Les lèvres qui avaient murmuré des prières de détresse et de chagrin remplissaient maintenant l’air de louanges merveilleuses, car Jésus le Christ, le Fils du Dieu vivant, se tenait devant eux, prémices de la Résurrection, preuve que la mort n’est que le commencement d’une nouvelle existence merveilleuse.


Chacun de nous aura ses vendredis, ces jours où l’univers lui-même semble brisé et où notre monde est réduit en pièces autour de nous. Nous aurons tous de ces moments où nous nous sentons brisés et où il ne semble y avoir aucun espoir de réparation. Nous aurons tous nos vendredis.
Mais je vous témoigne au nom de celui qui a vaincu la mort, que dimanche viendra. Au plus sombre de notre chagrin, dimanche viendra.
Quel que soit notre désespoir, quelle que soit notre tristesse. Dimanche viendra. Dans cette vie ou dans la suivante. Dimanche viendra.


Puissions-nous comprendre et vivre dans la reconnaissance pour les dons inestimables que nous avons en tant que fils et filles d’un Père céleste aimant et pour la promesse du jour éclatant où nous sortirons triomphants du tombeau.
Puissions-nous toujours savoir qu’aussi sombre que puisse être notre vendredi, dimanche viendra.


Joseph B. Wirthlin, membre du collège des douze apôtres de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours



Pères bien-aimés

Publié le 17 Juin 2012

                                          Bonne fête à tous les pères....



Puisse Dieu vous bénir, pères bien-aimés. Qu'il vous accorde la sagesse, le bon sens, la compréhension, la discipline personnelle, la maîtrise de soi, la foi, la gentillesse et l'amour. Puisse-t-il bénir les fils et les filles qui sont venus dans votre foyer, afin que vous leur tendiez une main qui les rend plus forts et les guide sur le chemin parsemé d'embûches de la vie.
Gordon B. Hinckley



Y a-t-il un homme, votre père (ou d’autres hommes) qui à eu une influence dans votre vie et que vous tenez à apprécier et à remercier en ce jour de fête des pères ? Prenez le temps de le faire… Vos simples mots béniront sa vie et auront un impact éternelle….



Nous savions où chercher

Publié le 16 Juin 2012

En répondant au téléphone, le grand-père entendit les sanglots de sa petite-fille de 5 ans. Au fur et à mesure de la conversation, il apprit que quelque chose d'important pour la petite fille avait disparu.
Pendant qu'elle se calmait, il comprit que l'objet avait été retrouvé et il demanda: "Où l'as-tu trouvé?"
La petite fille répondit: "Grand-Père, j'ai fait une prière et nous avons su où chercher".


Quel exemple de foi inconditionnelle de la part de cet enfant!
Le grand-père n'a jamais su ce qui avait disparu ni où il avait été retrouvé. Il savait, en revanche, que cet objet était important pour sa petite-fille et qu'elle avait exercé sa foi pour pouvoir le localiser et qu'elle avait supplié son Père Céleste d'un coeur sincère.


A la primaire, une des chansons qu'on y apprend s'appelle "La prière d'un enfant". Cette chanson dit la chose suivante: "Prie, Il est là, Parle, Il t'écoute. Toi, son enfant, tu sens son amour. Car il t'entend".


Inspiré par cette expérience, le sujet de la prière fut abordé pendant la réunion de prêtrise. L'instructeur posa une question simple à la plupart des frères: "Pour quoi priez-vous?". Les réponses étaient variées. La plupart des réponses étaient centrées sur des besoins urgents d'adultes comme par exemple, un véhicule en panne ou bien un travail perdu. Certains cherchent l'intervention de Père Céleste dans les moments de maladie ou pour ce qu'ils décrivent comme des évènements qui changent leur vie, comme par exemple, accepter une offre d'emploi ou trouver un logement.

L'instructeur se demanda si les frères n'avaient pas oublié la foi inébranlable d'une enfant et s'ils n'exprimaient pas leurs besoins en fonction de la valeur perçue. En d'autres termes, quelle valeur un adulte donne t-il au fait de se rapprocher en prière de notre Père Céleste?
  Le ton de la discution changea. Des clés perdues, des problèmes avec des voisins ou des collègues ont été évoqués. Les détenteurs de la prêtrise ont discuté du fait de rechercher de l'aide en préparant des leçons et des discours de même que de chercher de l'aide pour une série de problèmes plus ou moins importants.

Cependant, alors que les raisons de prier étaient évoquées, les barrières le furent aussi. "Nous sommes trop occupés. Nous oublions. Nous avons des tâches à effectuer. Ce n'est pas dans nos habitudes. Ce n'est pas la première chose que l'on a en tête parmi tous les challenges de la vie".


Dans un moment de sincérité un frère a admis qu'il s'est souvent demandé si certains de ses soucis étaient importants aux yeux de Dieu. Certains frères ont simplement dit que la fierté était un obstacle. La fierté leur faisait penser qu'ils n'avaient peut être pas besoin d'aide divine et qu'ils pouvaient se débrouiller seuls.


Aucune de ces barrières ne sont soutenues dans les écritures ou par les prophètes vivants.


Ils discutèrent des écritures, incluant le passage du Nouveau Testament qui nous exhorte à "toujours prier" (Luc 21:36). Dans Doctrine et Alliances l'exhortation nous dit la chose suivante: "Cherchez diligemment, priez toujours et croyez, et tout concourra à votre bien". (D&A 90:24)


"Quel père aimant refuserait son aide à un enfant dans le besoin, peut importe la situation?" demanda l'instructeur. "Est-ce que notre Père Céleste ignorerait une prière parce que le besoin de son enfant était insignifiant par rapport à quelqu'un d'autre?


Elder David A. Bednar du Collège des Douze a simplement dit: "Je témoigne que la prière devient plus efficace quand nous consultons le Seigneur dans tout ce que nous faisons, quand nous exprimons sincèrement notre gratitude et quand nous prions pour autrui avec une intention réelle et d'un coeur sincère". Il ajoute, "Je témoigne que notre Père Céleste vit et qu'il entend toutes les prières sincères et y répond". ( Conférence Générale, octobre 2008)

Président Thomas S. Monson a conclut la Conférence Générale d'Octobre 2011 et a demandé "encore une fois, souvenez-vous de moi et de toutes les autorités générales dans vos prières". Il y a une grande importance que le Président Monson nous rappelle dans cette demande, il nous rappelle la puissance de la prière de la part de chacun de nous, même pour notre cher prophète.


En 2003, Président Monson a parlé de ponts spirituels que nous devons traverser pour atteindre notre foyer céleste. Il a dit: " Le Seigneur nous a donné le pont de la prière". ( Conférence Générale d'octobre 2003) Le conseil de Président Monson était clair quand il a cité l'écriture suivante: " Prie toujours, et je déverserai mon esprit sur toi, et grande sera ta bénédiction". (Doctrine et Alliances 19:38)

Quelque soit notre besoin, grand ou petit, dans ce monde, les écritures et les prophètes nous enseignent que la prière est importante dans nos vies et que nous devons chercher de l'aide en tout ce qui peut nous poser problème dans la vie.
"Soit humble; et le Seigneur ton Dieu, te conduira par la main et te donnera la réponse à tes prières". (Doctrine et Alliances 112:10)


Prions toujours- avec la même foi qu'un enfant. En le faisant, nous saurons où chercher pour trouver des réponses aux épreuves auxquelles nous faisons face chaque jour.


(Publié par LDS Church News – Traduit par Sophie)


Une vue sur le respect interreligieux

Publié le 14 Juin 2012

Ce qui suit est un discours donné le 12 Janvier 2012 par Robert L. Millet, professeur de religion et doyen émérite de l'éducation religieuse à l'Université Brigham Young.


Nous sommes impliqués dans la sensibilisation. Sensibilisation requiert une perspective plus large sur la façon dont Dieu travaille à travers le monde parmi les hommes et les femmes de tous types, attitudes et croyances religieuses. Il y a quinze ans, j'ai lu l'autobiographie de Billy Graham, intitulé Just As I Am (« Tel Que Je Suis »). Ce fut une expérience qui m’a changé la vie. J'avais, bien sûr, grandi dans le Sud en regardant les croisades de Billy Graham et n'étais donc pas complètement ignorant de son importance dans le monde religieux. Mais je n'étais pas préparé pour ce que j'ai appris de ce livre. Son influence bénéfique entre riches et pauvres, noirs et blancs, haut et bas-notamment en tant que conseiller spirituel de plusieurs présidents des États-Unis, était presque écrasante pour moi. Plus je lisais, plus je fis la connaissance avec un homme bon, un homme craignant Dieu, une personne qui se sent appelée de Dieu pour porter le message du Christ jusqu'aux extrémités de la terre. Je me revois assis sur ma chaise dans le salon à la dernière page du livre. En posant le livre, j'ai laissé échapper un « Wow ! » assez fort. Ma femme, Shauna, a répondu: « Qu’est-ce que tu as dit ? » Je lui ai répondu: « Wow! Quelle vie! » Je me souviens d’avoir été très ému à ce moment-là, sentant au fond de moi que Dieu avait fait des merveilles à travers ce prédicateur simple, mais soumis, de la Caroline du Nord.


Peu de temps après ma lecture de l'autobiographie Graham, un de mes collègues du corps professoral de l'Université Brigham Young a attiré mon attention vers une adresse de conférence générale par Ezra Taft Benson, qui était alors un membre du Collège des douze apôtres, mais a servi ensuite en tant que treizième Président de L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. « Dieu, notre Père à tous, » frère Benson a dit, « utilise les hommes de la terre, surtout les hommes bons, pour accomplir ses desseins. Ceci a été vrai dans le passé, c’est vrai aujourd'hui, ce sera vrai dans le futur. » Frère Benson a ensuite cité les éléments suivants à partir d'un discours de conférence livrée par Orson F. Whitney en 1928: « Dieu utilise plus d'un peuple pour l'accomplissement de son œuvre grande et merveilleuse. Les saints des derniers jours ne peuvent pas tout faire. Cette œuvre est trop vaste, trop ardue pour un peuple seulement…Nous n'avons aucune querelle avec [ceux des autres religions]. Ils sont nos partenaires dans un certain sens. »


C'est ma conviction que Dieu nous aime tous et chacun. Il est notre Père dans le Ciel, et il a le regard doux pour nous. En dépit de la méchanceté croissante, un nombre surprenant d'hommes et de femmes partout sur la terre se voient dirigés vers une lumière et une connaissance plus grandes, vers une réalisation progressive de leur nature déchue, leur besoin de changement spirituel, de lumière et de vérité supérieures. CS Lewis a déclaré qu'il y a des gens « qui sont en train de devenir chrétiens bien qu’ils ne s’appellent pas encore de ce nom. Il y a des gens qui n'acceptent pas la pleine doctrine chrétienne en ce qui concerne le Christ, mais qui sont si fortement attirés par Lui qu'ils sont à Lui dans un sens beaucoup plus profond qu'ils ne comprennent eux-mêmes. » Lewis a encore parlé  de personnes « qui sont poussées par l’influence secrète de Dieu à se concentrer sur les parties de leur religion qui sont en accord avec le christianisme, et qui appartiennent donc au Christ sans le savoir. »


L'un des principes cardinaux de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est ce concept, si apte à élargir l’esprit, de l’évangile éternel du Christ—que des prophètes chrétiens ont déclaré des doctrines chrétiennes et ont officié dans des ordonnances chrétienne depuis l'époque d'Adam et Eve. Il n'est que raisonnable, par conséquent, que des éléments de vérité, les morceaux d'une mosaïque beaucoup plus grande, doivent être trouvés à travers le monde dans différentes cultures et entre les divers groupes religieux. En outre, comme le monde a passé par des phases d'apostasie et de restauration, des reliques de la doctrine révélée demeurent, quoique dans certains cas, sous des formes modifiées, voire confuses. Joseph F. Smith, sixième président de l’Église, a expliqué. « Si nous trouvons la vérité en fragments brisés à travers les âges», a-t-il observé, « on peut déposer comme un fait irréfutable qu'elle naquît à la source, et fût donné à des philosophes, des inventeurs, des patriotes, des réformateurs, et des prophètes par l'inspiration de Dieu. Elle est venue de lui à travers son Fils Jésus-Christ et le Saint-Esprit, en premier lieu, et d'aucune autre source. Elle est éternelle. »


Je suis infiniment reconnaissant pour l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, mais dans le même temps, je me suis trouvé, de plus en plus souvent, en regardant dans les yeux de ceux des autres religions, sentant leur bonté, voyant leur engagement, et réalisant plus sûrement que Dieu les connaît, les aime et désire que je les aime, les respecte et les comprenne mieux. J'ai été ému et motivé par la déclaration suivante du Livre de Mormon: «Car voici, l’Esprit du Christ est donné à tout homme afin qu’il puisse discerner le bien du mal; c’est pourquoi, je vous montre la façon de juger; car tout ce qui invite à faire le bien et à persuader de croire au Christ est envoyé par le pouvoir et le don du Christ; c’est pourquoi vous pouvez savoir avec une connaissance parfaite que c’est de Dieu » (Moroni 7:16).


Être impliqué dans de sensibilisation signifie se conformer à ce que M. Russell Ballard, membre du Collège des douze apôtres, a appelé la « doctrine de l'inclusion. » « Nos doctrines et croyances sont importantes pour nous», a-t-il enseigné. «Nous les embrassons et les chérissons. Je ne prétends pas un instant que nous ne devrions pas le faire. Au contraire, notre particularité et l'unicité du message de l'Évangile rétabli de Jésus-Christ sont des éléments indispensables lorsqu’il s’agit d’offrir au peuple du monde un choix clair. Je ne suggère pas non plus que nous devrions nous associer dans une relation qui aurait tendance à nous faire courir (à nous ou à nos familles) des risques spirituels. » Citant le message de la Première Présidence de 1978, Frère Ballard a réaffirmé: « Notre message. . . est un message d’amour et de préoccupation particuliers pour le bien-être éternel de tous les hommes et les femmes, indépendamment de leur croyance religieuse, leur race ou nationalité, sachant que nous sommes vraiment frères et sœurs d'un même Père Eternel. » « Telle est notre doctrine, » Elder Ballard a conclu,  «une doctrine d’inclusion. C'est ce que nous croyons. C'est ce qui nous a été enseigné. De tous les gens sur cette terre, nous devrions être les plus aimants, les plus gentils, et les plus tolérants à cause de cette doctrine. »


Le président Brigham Young a expliqué que « nous, les saints des derniers jours, avons la liberté de croire plus que nos frères chrétiens: non seulement nous croyons. . . la Bible, mais. . . l'ensemble du plan du salut que Jésus nous a donné. Nous différons-nous des autres personnes qui croient dans le Seigneur Jésus-Christ? Non, seulement en croyant plus. » C’est en effet ce « plus » qui rend beaucoup dans le monde chrétien très nerveux et souvent méfiants vis-à-vis de nous. Mais c’est aussi ce «plus» qui nous permet d'apporter une contribution significative dans le monde religieux.


Plus je vieillis, moins je suis enclin à croire aux coïncidences. Comme vous, je crois que Dieu a un plan divin, individualisé pour vous et moi. Je reconnais volontiers et avec enthousiasme sa main en toutes choses, y compris l'orchestration des événements de notre vie et de l'entrelacement de nos associations quotidienne. Je crois qu'Il place des gens sur notre chemin qui puissent nous bénir et nous éclairer, et je sais qu'il nous met en contact avec des personnes dont l’association pourra, plus tard, ouvrir des portes, dissoudre des barrières, et faire avancer le travail du Seigneur. Ainsi, notre responsabilité, suivant les paroles de Howard W. Hunter, le quatorzième président de l'Eglise, est de « chercher à élargir le cercle d'amour et de compréhension entre tous les peuples de la terre. »


«Si j’estime que l'humanité est dans l'erreur», Joseph Smith a expliqué: «dois-je les entraîner encore plus bas? Non. Je les élèverai, et à leur manière aussi, si je ne peux pas les persuader que ma manière est meilleure ; et je ne chercherai à obliger aucun homme à croire comme je le fais, si ce n’est par la seule force du raisonnement, car la vérité saura couper sa propre voie. Croyez-vous en Jésus-Christ et l'Évangile du salut qu’il a révélé? Moi aussi. Les chrétiens feraient donc mieux de cesser leurs disputes et querelles, et de cultiver les principes d'union et d'amitié parmi eux. »


(Publié par LDS Newsroom – Traduit par Ambre)

Le livre de Mormon

Publié le 13 Juin 2012


Une invitation à découvrir le Livre de Mormon.


« Nous invitons les hommes [et les femmes] du monde entier à lire le Livre de Mormon, à méditer dans leur cœur le message qu’il contient et à demander ensuite à Dieu, le Père éternel, au nom du Christ, si le livre est vrai. Ceux qui agiront de cette façon et demanderont avec foi obtiendront, par le pouvoir du Saint-Esprit, le témoignage de sa véracité et de sa divinité. »



L’objectif essentiel du Livre de Mormon est de témoigner de Jésus-Christ. Beaucoup plus de la moitié des plus de 6 000 versets du Livre de Mormon parlent directement de lui.
Ainsi, « nous parlons du Christ, nous nous réjouissons dans le Christ, nous prêchons le Christ, nous prophétisons concernant le Christ et nous écrivons selon nos prophéties, afin que nos enfants sachent vers quelle source ils peuvent se tourner pour obtenir la rémission de leurs péchés » (2 Néphi 25:26).


Le Livre de Mormon est un trésor infini de sagesse et d’inspiration, de recommandations et de corrections, « adapté à la capacité des faibles et des plus faibles [d’entre nous] » (D&A 89:3). D’emblée, il est riche en connaissances pour les plus instruits, s’ils s’humilient (voir 2 Néphi 9:28-29).


Le Livre de Mormon enseigne :


- Le plan de salut ou « le grand plan du bonheur » (Alma 42:8 ; voir aussi Alma 42:5, 8, 12, 30).
- La doctrine du Christ et de l’Expiation (voir 2 Néphi 31:2-21 ; 32:1-6 ; 3 Néphi 11:31-40 ; 27:13-21).
- Pourquoi la mort est nécessaire (voir 2 Néphi 9:4-6 ; Mosiah 16:8-9 ; Alma 12:25-27).
- La vie après la mort dans le monde des esprits (voir Alma 40:11-14).
- Les œuvres du malin (voir 2 Néphi 2:27 ; Alma 28:13 ; 3 Néphi 2:2).
- L’ordre de la prêtrise (voir Mosiah 29:42 ; Alma 4:20 ; 5:3, 44 ; Alma 13:1-10).
- Les prières de Sainte-Cène (voir Moroni 4:3 ; 5:2).
- Un moyen sûr de discerner le bien du mal (voir Moroni 7:16).
- Comment conserver la rémission de nos péchés (voir Mosiah 4:26).
- Des avertissements clairs et prophétiques, et beaucoup, beaucoup d’autres choses concernant la rédemption de l’homme et notre vie. Tout cela fait partie de la plénitude de l’Évangile (voir D&A 20:9).


Le Livre de Mormon confirme les enseignements de l’Ancien Testament. Il confirme les enseignements du Nouveau Testament. Il rétablit « beaucoup de choses claires et précieuses » (1 Néphi 13:28) perdues ou enlevées de ces livres (voir aussi 1 Néphi 13:20-42 ; 14:23). Il est véritablement un autre témoignage de Jésus-Christ.


Boyd K. Packer 
Président du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours