Les trois clés du bonheur

Publié le 1er Décembre 2011

Les gens heureux ont au moins trois choses en commun : de l’amour propre, du dévouement, et un cap certain.

L’amour propre :

Les gens heureux sont bien dans leur peau. Ils ne laissent pas les contentions mesquines, les jalousies et les critiques les mettre en colère ou dérégler leur compas moral. Ils sont forts sans arrogance et ont de la confiance en eux sans pompe.

Pour les chrétiens, savoir que nous sommes les fils et filles littéraux de Dieu devrait nous donner beaucoup d’espoir et le sens de notre incroyable valeur. Après tout, puisque nous sommes les enfants de Dieu et qu’Il nous aime, notre valeur est sans prix et notre potentiel éternel. Dieu créa son «plan de salut» (Alma 42:8) pour que nous puissions apprendre, grandir, être heureux et retourner vers Lui.

Le dévouement :

Un ami à moi a passé sa vie à servir Dieu et les autres. Il pense en toute sincérité à faire plaisir aux autres avant lui-même. Il se réjouit du succès des autres et compatit au malheur des autres en les aidant à porter leur fardeau. Quand je lui ai demandé le secret de son bonheur, il a simplement paraphrasé le Livre de Mormon en disant : « Et il arriva que nous vécûmes heureux. »

En d’autres termes, servir les autres est un choix. L’égoïsme est aussi un choix, mais un choix vide.

Un cap certain :

Les gens heureux ont le sens aigu d’avoir un objectif. Ils savent où ils vont et pourquoi. Bien que la vie nous fasse prendre des détours sur notre route toute tracée, les gens heureux ne laissent jamais ces détours faire dérailler leur caractère.

Certaines personnes pensent qu’elles ne peuvent pas changer de direction et opte pour une vie sans direction. D’autres sont certains d’avoir un impact sur l’ici et le maintenant ainsi que sur leur direction et leur destinée.

Deux strophes de la chanson “Carrefour” de Don McLean illustrent cette dichotomie:
Tu sais j’ai entendu dire de gens comme moi
Mais je n’ai jamais fait le rapport
Ils marchent le long d’une route vers la liberté
Et découvrent qu’ils se sont trompés de direction.
Mais il n’est pas nécessaire de faire demi-tour
Parce que toutes les routes mènent là où je suis
Et je crois que je les suivrai toutes.Peu importe ce que j’ai prévu.

Peut être qu’il y a un peu de vrai dans le constat « toutes les routes mènent là où je suis », mais religieusement parlant, ce n’est pas vrai que n’importe quel choix nous mènera à la même destination.

La direction que nous prenons a de l’importance, ainsi que l’écrit le prophète du Livre de Mormon qui enseigna que « C'est pourquoi, les hommes sont libres selon la chair, et tout ce qui est nécessaire à l'homme leur est donné. Et ils sont libres de choisir la liberté et la vie éternelle, par l'intermédiaire du grand Médiateur de tous les hommes, ou de choisir la captivité et la mort, selon la captivité et le pouvoir du diable. » (2 Néphi 2:27).

Tout a l’air plus beau dans la lumière que dans la pénombre. Les gens heureux sont optimistes quant à la route qui les mènera à leur potentiel. Ils préfèrent le soleil. Peut être bien que la route optimiste aura quelques nids de poule ci et la, mais au moins le voyage sera accompagné de découvertes, de défis et de leçons le long de la route.

Pour les Chrétiens, l’optimisme vient de la foi. La foi n’est pas seulement le principe à l’origine d’une action mais c’est aussi un principe de puissance. La foi en Dieu nous mène au repentir, au changement et la maturation. Si nous nourrissons cette foi, elle peut « prendre racine ; et voici, ce sera un arbre jaillissant jusque dans la vie éternelle. » (Alma 32:41).

La foi est le testament d’un cap certain – un voyage de développement nous écartant du détour de la satisfaction de soi. La route du dévouement fournit une pleine mesure d’amour propre parce qu’elle relève les autres voyageurs qui se sont perdus en chemin ; venir à leur secours est la meilleure feuille de route vers notre propre bonheur.

(Publié par DeseretNews – Traduit par Caroline)

Dans tes mains: Dans les lignes de nos mains est écrite l’histoire de nos cœurs

Publié le 29 Novembre 2011



Dans les écritures on fait référence verset après verset au mot «main» ou «les mains» : le peuple est sauvé par la main de Dieu, dirigé par la main de Dieu; l’autorité et l’office de la prêtrise sont conférés par l’imposition des mains, les malades sont guéris et priés de se lever par l’imposition des mains.

Après que le frère de Jared ait préparé les pierres comme l’Eternel l’avait ordonné, «le Seigneur étendit la main et toucha les pierres....du doigt" (voir Ether 3:6). Le prophète Mormon a demandé à son peuple, «Ne savez-vous pas que vous êtes dans les mains de Dieu? (voir Mormon 5:23)

Symboliquement, rien n’est plus puissant et convaincant que l’image des mains: combien elle est variée, individuellement distincte, délicate et d’une ossature fine, ou nerveuse avec de la force est chaque main humaine. Les mains reflètent ce qui est dans le cœur et l’esprit — ce qui est caché dans l’intention— de leur propriétaire. Les mains, vous pourriez dire, exécutent ou effectuent ce que l’oeil interne voit.

Comme toute chose ici dans la mortalité, il existe un contraste entre l’ordinaire et l’exceptionnel, le banal et le magnifique, dans la façon dont nous nous servons de nos mains. Combien nos mains sont occupées au long des heures de la journée: conduite de voitures, chiffonnage de papiers, fonctionnement de machines, l’ouverture de portes, construction, réparation — et, pour les femmes, la cuisine et le lavage, faire les lits, laver les carreaux, balayer et creuser dans le sol du jardin.

En tant qu’enfants nous avons appris, grace à la délicieuse chanson de Primaire, « J’ai deux petites mains pliées confortablement et serrées, elles sont minuscules et faibles, mais elles savent ce qui est juste. Pendant toutes les longues heures jusqu’à la fin de la journée, elles ont beaucoup de choses à faire en effet.»

Oh, combien ces mots m’ont touché! Vous vous souvenez du vieil adage qui dit, l’oisiveté est mère de tous les vices? Mais quand nous offrons des actes d’amour, nous nous arrêtons impulsivement sur les mains qui ont créé le cadeau pour nous et bénissons leur toucher et l’amour que nous pouvons ressentir en lui.

Nous avons besoin de nos mains pour exprimer notre créativité, des sculpteurs et travailleurs en bois précieux aux designers et artistes, de la décoration de gâteau, l’assemblage d’une courtepointe ou le tricot d’un pull-over à s’occuper des malades ou poser notre main sur le front fiévreux d’un enfant. Qu’est-ce qui dans la création est pareil aux mains d’une mère quand elle tient, berce, caresse et renforce ces petits esprits qui s’accrochent à elle avec leurs propres mains?

Nous pouvons sentir l’esprit d’une personne quand nous lui prenons la main, et toucher la main d’un être cher envoie un courant de bonheur à travers notre corps. Quand je ressens le toucher délicat, presque sans poids de la main de ma petite fille de 5 ans dans la mienne, je suis stupéfaite de tout ce que cette petite main peut déjà faire — et m’émerveille de tout ce qui sera requis par ces petites, mais déjà remarquables mains.

Puis il y avait les mains de ma maman. Bien que ses doigts étaient déformés par l’arthrite, ils étaient quand même doux et beaux alors que je les tenais et les caressais les dernières semaines avant son décès. Le pouls de la vie, de son esprit, demeurait en eux jusqu’au jour inévitable où ils s’en sont allés. La chaleur de leur beauté avait disparu —et je ne pourrai plus jamais la toucher à travers eux.

Quand nous sacrifions nos mains au service, nous sacrifions nos mains. Dans les lignes et les crevasses et les creux est écrite l’histoire de nos actes — y compris l’histoire de nos sentiments et nos désirs— le modèle de nos attentes et de nos prières.

La vie fut changée éternellement pour des milliers de personnes par le seul contact des mains du Sauveur. Parlant depuis la croix, alors qu’il mourrait, le Sauveur a choisi de dire, «Père, je remets mon esprit entre tes mains.»

Est-ce que nos enfants, littéralement et symboliquement, sont en sécurité entre nos mains? Est-ce que les principes de l’Evangile sont en sécurité entre nos mains? Est-ce que les normes de la Liberté—le bonheur et le bien-être de ceux que nous appelons amis, en sécurité entre nos mains?

Jetez un oeil aux mains autour de vous, spécialement celles qui vous servent volontiers et vous touchent tendrement. Regardez les vôtres: est-ce que vos mains ont déjà fait preuve d’espièglerie, de sévérité, de méchanceté? Qu’est-ce que vous et moi chérissons assez pour le garder—pour le tenir soigneusement, respectueusement, dans les paumes de nos mains?

Samuel Osgood a écrit à son bien aimé, «Si je pouvais atteindre et tenir une étoile à chaque fois que tu m’as fait sourire, le ciel du soir tout entier serait dans ma main."

Dans 1 Néphi, chapitre 21, sont inscrits ces mots remarquables du Sauveur à ceux qu’il aime: «Mais voici, Sion a dit: le Seigneur m’abandonne, le Seigneur m’oublie—mais il montrera que non. Car une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite, N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles? Quand elle l’oublierait, moi je ne t’oublierai point, ô maison d’Israël. Voici, je t’ai gravée sur mes mains.»

Cela vaut bien la peine de réfléchir à la signification subtile et spirituelle des mains — et de marcher main dans la main avec lui qui nous révélera les siennes.

(Publié par DeseretNews – Traduit par Delphine)

Chrétienté : Suivre Jésus Christ en paroles et en actions

Publié le 26 Novembre 2011

Quiconque, un tant soit peu familiarisé avec l'histoire de la Chrétienté sait combien cela fut une affaire des plus compliquées. Le mot "Chrétien" a été utilisé pour la première fois à l'époque du Nouveau Testament (voir Actes 11:26) pour qualifier les disciples qui ont accepté le message et la rédemption du Christ. Maintenant, après deux millénaires, la Chrétienté est patinée par des siècles de changements et a fait l'expérience de périodes de développement, de persécution, de réforme, de schisme, de globalisation et plus encore ... Tout en inspirant des croyants de toute race et nationalité, la Chrétienté a pris diverses formes et avancé une diversité de doctrines. Le résultat, c'est que des questions comme, qui devrait ou ne devrait pas être appelé chrétien, continuent d'être débattues par certains dans le monde religieux.

Les croyances religieuses sont une chose sérieuse et c'est juste qu'elles soient prises au sérieux. Cependant, des interlocuteurs fervents et bien-intentionnés parlent, selon la définition du président du Fuller Seminary, Richard J. Mouw, de "bonnet blanc et blanc bonnet" à cause de leurs vues doctrinales différentes.

Pour certains dans la tradition chrétienne, un chrétien est défini, à l'origine, par les limites théologiques. En conséquence, on doit adhérer à une tradition théologique bornée par des crédos formalisés (tels que le Concile de Nicée ou celui de Chalcédoine) rédigés plusieurs siècles après que le Christ soit mort et le Nouveau Testament écrit.

Il y a des différences entre les crédos post-bibliques et les enseignements de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Notamment, les Saints des Derniers Jours croient que Dieu le Père, Jésus-Christ et le Saint-Esprit sont un, en volonté et en but, mais que littéralement ils ne sont pas une seule personne comme les conceptions du Crédo de la Sainte-Trinité le suggèrent. De plus, les membres de l'Église croient en des "prophètes et apôtres" vivants (Ephésiens 2:20) et à un plus large canon d'Ecritures, incluant, à la fois, l'Ancien et le Nouveau Testament de la Bible et le Livre de Mormon comme autre testament de Jésus-Christ.

Présenter l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours comme non-chrétienne à n'importe quel auditeur, répand l'idée fausse qu'il y a quelque chose d'autre que Jésus-Christ au cœur de la foi mormone. Pour les Saints des Derniers Jours, Jésus-Christ est le Sauveur de tout le monde, le Fils divin de Dieu. C'est le même Jésus-Christ que Celui du Nouveau Testament, qui parle de foi et d'amour pour Dieu et l'humanité. C'est Jésus-Christ et non, Moïse Paul ou Joseph Smith, qui est l'objet de la dévotion et de l'adoration des Mormons. Comme le prophète Joseph Smith lui-même l'enseigne, "les principes fondamentaux de notre religion sont ... en ce qui concerne Jésus-Christ, qu'Il est mort, qu'Il a été enterré puis ressuscité le troisième jour et monté aux cieux; et toute autre chose appartenant à notre religion ne sont que des appendices de cela".

Ceci, est en vérité, la réalité quotidienne des Saints des Derniers Jours. Jésus-Christ est perpétuellement placé au premier rang et au coeur de la vie des membres pratiquants de la foi. Par exemple, chaque fois que les Mormons prient Dieu, ils le font au nom de Jésus-Christ. Le baptême par immersion, selon le symbolisme de la mort et de la résurrection du Christ marque l'entrée d'une personne dans la foi. La Sainte-Cène (que d'autres traditions chrétiennes appellent communion) est administrée chaque semaine durant les offices du dimanche afin que les membres réfléchissent à la miséricorde de Jésus-Christ. Quand les Saints des Derniers Jours recherchent le pardon, ils le font par l'intermédiaire du Sacrifice Expiatoire de Jésus-Christ. Ils assistent les pauvres et les nécessiteux et donne de leur temps et de leur argent à de multiples efforts d'aide humanitaire afin de suivre les enseignements du Christ. Des images du Christ embellissent les lieux de culte et les temples. Les dirigeants de l'Eglise tout comme les membres témoignent de la réalité et de la divinité de Jésus-Christ. Le Fils de Dieu apparaît dans le nom officiel de l'Eglise : "L'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours". Alors que la plupart des gens en dehors de l'Eglise connaissent les Saints des Derniers Jours sous la dénomination de Mormons, les membres quant à eux, savent qu'ils font partie de l'Eglise du Christ.

Au mieux de leurs capacités, la conduite, le langage, les pensées et l'identité des Saints des Derniers Jours, tout, reflète le Christ et Ses enseignements. Si vous demandez à un membre qu'est-ce que cela veut dire que d'appartenir à l'Eglise, il ou elle vous répondra que, fondamentalement, cela veut dire croire à Jésus comme Sauveur du monde et Le suivre.

Pour les Saints des Derniers Jours, être un chrétien signifie être un disciple de Jésus-Christ, l'aimer et l'adorer par-dessus tout. Cela signifie accorder de la valeur au Christ et centrer sa vie sur Ses enseignements du Nouveau Testament. Cela signifie lutter pour vivre le genre de vie que Christ a commandé, l'honorer en paroles et en actions. Ceci est la signification d'un chrétien, et il n'y a pas de doute que les Saints des Derniers Jours qui modèlent leur vie d'après toutes ces choses, appartiennent au bercail du Christ.

Pour en savoir davantage sur la façon dont les Saints des Derniers Jours adorent Jésus-Christ, lisez la profession de foi officielle de l'Eglise intitulée : "Le Christ vivant : Le Témoignage des Apôtres".

(Publié par LDS Newsroom – Traduit par Angélique)





Messages d'inspiration du Président Thomas S. Monson

Publié le 24 Novembre 2011



Attitude

Trop de gens reculent devant la réalité et l'inconfort. La tendance des mécontents est de regarder en arrière avec nostalgie ; les timides regardent en avant avec appréhension. J'espère que vous vous joindrez au poète romain quand il déclare: «Que les autres se réjouissent des temps anciens; je me réjouis de ne pas être né avant l’époque actuelle» (Ovide). 
- "The Race for Eternal Life," Ricks College Baccalauréat, 10 mai 1967

La gratitude

Dans le livre de Matthieu dans la Bible, le Sauveur exprime sa gratitude. Alors qu’il voyageait dans le désert pendant trois jours, plus de 4.000 personnes l’ont suivi et ont voyagé avec lui. Il fut ému de compassion pour eux, car ils n’avaient probablement pas  mangé pendant les trois jours. Ses disciples, cependant, se sont interrogés, « Les disciples lui dirent: Comment nous procurer dans ce lieu désert assez de pains pour rassasier une si grande foule? » Comme beaucoup d'entre nous, les disciples ne voyaient que ce qui manquait. » Jésus leur demanda: Combien avez-vous de pains? Sept, répondirent-ils, et quelques petits poissons.» Alors il fit asseoir la foule par terre, » prit les sept pains et les poissons, et, après avoir rendu grâces, il les rompit et les donna à ses disciples, qui les distribuèrent à la foule.

Notez que le Sauveur a rendu grâce pour ce qu'ils avaient - et un miracle suivit: «Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient.» (voir Matthieu 15:32-38 ).
– « Le don divin de la gratitude», Ensign, Novembre 2010, p. 87-88

Apprendre du passé

Parfois, de jeunes progressistes et enthousiastes regardent d’un mauvais œil la possibilité d'apprendre du passé. Rappelez-vous que les routes que vous suivez avec tant de légèreté proviennent de l’antiquité, et que vous étudiez le passé principalement en raison de l’importance qu’il porte sur la vie actuelle ... et ses promesses pour l'avenir. Quand on ne parvient pas à tirer les leçons du passé, on est condamné à répéter les mêmes erreurs et à souffrir les conséquences qui en découlent.
- «Hier, Aujourd'hui et Demain», Baccalauréat Weber State College, 1 mai 1968

Juger les autres

Les apparences peuvent être si trompeuses, et fournissent une bien piètre mesure de la valeur d’une personne. Le Sauveur a conseillé, «Ne jugez pas selon l'apparence» (Jean 7:24).

Un membre d'une organisation de femmes s’est plainte quand une certaine femme fut sélectionné pour représenter l'organisation. Elle n'avait jamais rencontré la femme, mais elle avait vu une photo d'elle et n'a pas aimé ce qu'elle a vu, trouvant qu’elle était obèse. Elle a commenté, "Sur les milliers de femmes dans cette organisation, sûrement une meilleure représentante aurait pu être choisie."

Certes, la femme qui a été choisie n'avait pas la carrure d’une « top model. » Mais ceux qui la connaissaient et connaissaient ses qualités voyaient en elle beaucoup plus que ce qui était reflété dans la photographie. La photo montrait bien qu'elle avait un gentil sourire et un air de confiance. Ce que la photographie ne montrait pas, c'est qu'elle était une amie loyale et compatissante, une femme d'esprit qui aimait le Seigneur et qui aimait et servait ses enfants. On ne voyait pas à sa photo que cette femme s’était portée bénévole dans la communauté et était une voisine attentionné et soucieuse. En bref, la photographie ne reflétait pas qui elle était vraiment.

Je demande: Si les attitudes, actes, et inclinaisons spirituelles étaient reflétées dans les traits physiques, le visage de la femme qui s’est plainte serait-il aussi belle que celui de la femme qu’elle a critiquée?
- «La charité ne périt jamais», Ensign, Novembre 2006, p. 122-23

Priez avec sincérité

Lorsque nous prions, nous communiquons réellement avec notre Père céleste. Il est facile de laisser nos prières devenir répétitives en exprimant des paroles sans penser ou presque à ce qu’elles veulent vraiment dire. Lorsque nous nous souvenons que chacun d’entre nous est littéralement fils ou fille d’esprit de Dieu, nous n’avons pas de mal à nous adresser à lui par la prière. Il nous connaît. Il nous aime. Il veut ce qu’il y a de meilleur pour nous. Prions avec sincérité et intention, rendant grâce et demandant ce dont nous pensons avoir besoin. Soyons à l’écoute de ses réponses pour pouvoir les reconnaître quand nous les recevons. Si nous le faisons, nous serons fortifiés et bénis. Nous le connaîtrons et saurons ce qu’il désire pour notre vie. Si nous le connaissons et que nous faisons confiance à sa volonté, notre fondation de foi.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)


Se confier en l’Éternel: Que ta volonté soit faite

Publié le 22 Novembre 2011

L’objectif de notre vie terrestre est de progresser, de nous développer et d’être fortifiés par nos expériences.

Je me suis souvent demandé pourquoi le Fils de Dieu, ses saints prophètes et tous les saints fidèles ont des épreuves et des tribulations même quand ils essaient de faire la volonté de notre Père céleste ? Pourquoi est-ce si dur, surtout pour eux ?

Je pense à Joseph Smith, qui a été malade quand il était jeune et qui a subi la persécution tout au long de sa vie. Comme le Sauveur, il s’est écrié : « Ô Dieu, où es-tu11 ? » Mais même quand il semblait être seul, il a exercé son libre arbitre pour se confier dans le Seigneur et accomplir la volonté de son Père céleste.

Je pense à nos ancêtres pionniers, chassés de Nauvoo et traversant les plaines, exerçant leur libre arbitre pour suivre un prophète, même malades et démunis et, même, pour certains, malgré la mort de leurs êtres chers. Pourquoi des tribulations aussi dures ? Dans quel but ? À quelle fin ?

Lorsque nous nous posons ces questions, nous nous rendons compte que l’objectif de notre vie terrestre est de progresser, de nous développer et d’être fortifiés par nos expériences. Comment le faisons-nous ? Les Écritures nous donnent la réponse en une seule formule simple : Nous nous confions en l’Éternel12. Nous avons tous notre lot d’épreuves. Ces difficultés terrestres nous permettent, à notre Père céleste et à nous, de voir si nous exercerons notre libre arbitre pour suivre son Fils. Il le sait déjà et nous avons l’occasion d’apprendre que, aussi difficile que soit notre situation, « toutes ces choses [nous] donneront de l’expérience et seront pour [notre] bien ».

Cela signifie-t-il que nous comprendrons toujours nos épreuves ? N’aurons-nous pas tous parfois des raisons de demander : « Ô Dieu, où es-tu ? » Si ! Quand on perd son conjoint, on se le demande. Quand une famille a des difficultés financières, le père se le demande. Quand des enfants s’éloignent du chemin, leur mère et leur père sont accablés de chagrin. Oui, « le soir arrivent les pleurs, et le matin l’allégresse. » Alors, avec l’aube, lorsque s’accroissent notre foi et notre compréhension, nous choisissons de nous confier dans le Seigneur en disant : « Que ta volonté soit faite. »

Que signifie donc se confier dans le Seigneur ? Dans les Écritures, l’expression se confier signifie espérer et faire confiance. Pour espérer et mettre sa confiance dans le Seigneur, il faut faire preuve de foi, d’humilité, de douceur, de longanimité, obéir aux commandements et persévérer jusqu’à la fin.

Se confier dans le Seigneur signifie planter la semence de la foi et la nourrir « avec grande diligence et avec patience ».

Cela signifie prier, comme le Sauveur l’a fait, Dieu, notre Père céleste, en disant : « Que ton règne vienne ; Que ta volonté soit faite18. » C’est une prière que nous faisons de toute notre âme, au nom de notre Sauveur, Jésus-Christ.

Se confier dans le Seigneur signifie méditer dans notre cœur et recevoir le Saint-Esprit afin de savoir tout ce que nous devons faire.

En suivant les chuchotements du Saint-Esprit, nous découvrons que « l’affliction produit la persévérance » et nous apprenons à persévérer avec patience, jusqu’à ce que nous soyons rendus parfaits.

Se confier dans le Seigneur signifie « demeurer ferme » et « marcher résolument » avec foi « ayant une espérance d’une pureté parfaite ».

Cela signifie se reposer « uniquement sur les mérites du Christ » et, sa grâce nous aidant, déclarer : « Que ta volonté soit faite, ô Seigneur, et non la nôtre ».

Lorsque nous nous confions dans le Seigneur, nous sommes « immuables à garder les commandements de Dieu », sachant que nous nous reposerons un jour de toutes nos afflictions.

Et nous n’abandonnons pas notre assurance que toutes les afflictions que nous avons subies concourront à notre bien.

....Malgré les exemples brillants de Job, des prophètes et du Sauveur, nous aurons du mal à nous confier dans le Seigneur, surtout quand nous ne pourrons pas comprendre complètement son plan et ses desseins à notre égard. Cette compréhension est très souvent donnée « ligne sur ligne, précepte sur précepte. »

J’ai appris personnellement qu’il m’arrive de ne pas recevoir de réponse à une prière parce que le Seigneur sait que je ne suis pas prêt. Quand il répond, c’est souvent « un peu ici et un peu là » parce que je ne peux pas supporter plus ou que je ne suis pas disposé à faire plus.

Trop souvent, nous prions pour avoir de la patience mais nous l’exigeons immédiatement ! Quand il était jeune, David O. McKay a prié pour recevoir le témoignage de la véracité de l’Évangile. Bien des années plus tard, alors qu’il était en mission en Écosse, il a enfin reçu ce témoignage. Il a écrit par la suite : « C’était pour moi l’assurance que les prières sincères reçoivent une réponse ‘un jour, quelque part’. »

Nous ne saurons peut-être pas quand ni comment la réponse du Seigneur nous sera donnée mais il la donnera en son temps et à sa manière. Je témoigne que ses réponses viendront. Pour certaines réponses, nous devrons peut-être attendre jusqu’à l’au-delà. Cela peut être le cas pour certaines promesses de notre bénédiction patriarcale et pour certaines de membres de notre famille. Ne désespérons pas du Seigneur. Ses bénédictions sont éternelles, pas temporaires.

Robert D. Hales du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours

« Soyez un »

Publié le 21 Novembre 2011

Ecrivant à des disciples, principalement de récents convertis à l’Eglise du Christ, Paul caractérisa les Ephésiens comme n’étant plus « des étrangers, ni des gens du dehors; mais … (des) concitoyens des saints, (des) gens de la maison de Dieu. » (Ephésiens 2:19).

Paul fait alors usage d’une imagerie surprenante: « Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus Christ lui-même étant la pierre angulaire. » (Verset 20).

La métaphore utilisée par Paul pourrait être comprise, en langue contemporaine, comme un système structurel. Il existe une quantité de définitions dont la complexité technique varie mais une source en particulier définit un système structurel comme étant « l’ensemble des éléments d’une structure formant un tout. » Une clôture, avec ses poteaux, ses rails et ses planches, cloués ensemble, formant un tout fournissent un exemple très simple d’un système structurel.

Dans l’analogie de Paul, le système structurel dont il est question est, de façon tout à fait appropriée, le temple. Le Christ s’apparente à « la pierre angulaire » et la métaphore de Paul semble être une extrapolation du passage de l’ancien testament que l’on comprend être à propos du messie, « La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient Est devenue la principale de l'angle. » (Psaumes 118:22). On cite ce passage ou on y fait allusion dans cinq passages du Nouveau Testament, en dehors de celui de l’épître aux Ephésiens, dont trois où Christ appliquent ces termes à lui-même. (cf. Matthieu 21:42; Marc 12:10; Luc 20:17; Actes 4:11; et 1 Pierre 2:7).

Anciennement, et parfois encore aujourd’hui, la pierre angulaire est vitale à l’architecture de la maçonnerie parce que toutes les autres pierres de la fondation en dépendent. De même, les apôtres et les prophètes servent sous l’autorité et la révélation du Christ, formant la fondation qui soutient et maintient l’Eglise en tant que structure.

Poursuivant sa métaphore, Paul continue: « En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit. » (Versets 21-22).

Ainsi, sous la direction des apôtres et des prophètes, qui eux-mêmes ont été dotés de l’autorité et des clés et qui reçoivent les révélations du Christ, nous sommes tous membres à part entière de ce système structurel, cette unité, ce saint édifice qu’est la maison de Dieu.

Quelle merveilleuse façon de décrire l’unité qui devrait régner sur le peuple de Dieu!

L’unité est de fait un thème majeur de l’épître de Paul aux Ephésiens, et aussi de l’Evangile tout entier. « Il y a un seul corps et un seul Esprit, » déclare-t-il, « comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. » (Ephésiens 4:4-6).

Plus haut dans le chapitre 2 de l’épître aux Ephésiens, Paul parle de la séparation antérieure entre les Ephésiens, alors des Gentils, et ceux qui ont « droit de cité en Israël » (verset 12).

« Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation, l'inimitié, » (versets 13-14).

Ce thème est en accord avec la prière d’intercession du Christ dans le jardin de Gethsémané, dans laquelle Il demande au Père concernant ses apôtres : Ce n'est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m'as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée, afin qu'ils soient un comme nous sommes un, - moi en eux, et toi en moi, -afin qu'ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé. Père, je veux que là où je suis ceux que tu m'as donnés soient aussi avec moi, afin qu'ils voient ma gloire, la gloire que tu m'as donnée, parce que tu m'as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t'a point connu; mais moi je t'ai connu, et ceux-ci ont connu que tu m'as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux, et que je sois en eux. (Jean 17:20-23; cf. Doctrine et Alliance 35:2).

Il est clair que le Sauveur veut que nous parvenions à l’unité qui les caractérise Lui et son Père, qui ne font qu’un dans leur objectif, leur gloire et leur divinité.

Dans un autre passage de l’épître aux Ephésiens, Paul applique le principe de l’unité aux relations familiales et maritales. Il cite ce passage de la Genèse, « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. » (Genèse 2:24; voir aussi Ephésiens 5:31).

Paul, bien entendu, ne suggère pas que le mari et la femme se fondent en une seule entité physique; mais plutôt qu’ils ne fassent qu’un, tels les disciples du Christ ou encore tel que Christ lui-même et son Père ne font qu’un, ainsi qu’on peut le lire dans Jean au chapitre 17

A la conférence générale d’octobre 1994, Président Howard W. Hunter nous enseigna: « Un home qui détient la prêtrise, accepte sa femme comme partenaire dans la direction du foyer, et de la famille, partageant toutes les informations et participant à toutes les prises de décisions qui s’y rapportent.... L’intention du Seigneur était que la femme soit une compagne (co- indique l’égalité) – c'est-à-dire une partenaire à part entière, égale et nécessaire. Présider dans la justice nécessite une responsabilité partagée entre le mari et la femme ; ensemble vous gérez les affaires familiales: l’information et la participation doivent être complètes.

Ce dont il s’agit ici, ce n’est bien entendu pas de domination injuste mais plutôt d’un désir et d’un effort communs au mari et à la femme d’obéir à Dieu en toutes choses et de pratiquer les principes de justice au sein de la famille puis au sein de l’Eglise toute entière pour finir par l’exaltation et la vie éternelle avec Dieu et Christ.

Il n’est guère étonnant, que dans notre dispensation des derniers jours, Il nous donne ce commandement: « Voici, je vous ai donné cela comme parabole, et c'est ainsi que je suis. Je vous dis: Soyez un; et si vous n'êtes pas un, vous n'êtes pas de moi. » (Doctrine et Alliances 38:27).

(Publié par LDS Church News – Traduit par Caroline)

Reportage sur les Mormons ( Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours ) en Essonne

Publié le 21 Novembre 2011

Retrouvez un reportage mis en ligne par Téléssonne intitulé : Découverte en Essonne de l'église de Jésus Christ des Saints des derniers jours...


Retrouvez la vidéo en cliquant sur ce lien



.

Le Livre de Mormon, un livre venant de Dieu

Publié le 19 Novembre 2011

Joint à la Bible, le Livre de Mormon est un témoin indispensable de la doctrine du Christ et de sa divinité.

Il y a des années, mon arrière, arrière, grand-père est tombé pour la première fois sur un exemplaire du Livre de Mormon. Il l’a ouvert au milieu et a lu quelques pages. Puis il a déclaré : « Ce livre a été écrit soit par Dieu, soit par le diable et je vais découvrir qui l’a écrit. » Il l’a lu deux fois d’un bout à l’autre dans les dix jours suivants puis a déclaré : « Le diable n’aurait pas pu l’écrire ; il doit donc venir de Dieu. »

C’est là le génie du Livre de Mormon : il n’y a pas de demi-mesure. Soit c’est la parole de Dieu, comme déclaré, soit c’est une escroquerie pure et simple. Ce livre n’affirme pas simplement être un traité de morale, un commentaire théologique ou un recueil d’écrits inspirants. Il affirme être la parole de Dieu, chaque phrase, chaque verset, chaque page.

....C. S. Lewis a parlé d’un dilemme identique, celui qu’affronte quelqu’un qui doit choisir d’accepter ou de rejeter la nature divine du Sauveur : là non plus, il n’y a pas de demi-mesure. « J’essaie ici d’éviter à quiconque de dire la chose vraiment stupide que les gens disent souvent à son sujet : ‘Je suis prêt à accepter Jésus en tant que grand moraliste, mais je n’accepte pas son affirmation qu’il est Dieu.’ C’est la chose à ne pas dire. Un homme qui aurait simplement été un homme et qui aurait dit le genre de choses que Jésus a dites n’aurait pas été un grand moraliste… Vous devez choisir. Soit cet homme était et est le Fils de Dieu, soit c’était un fou ou quelque chose de pire encore… Mais ne tombons pas dans cette absurdité condescendante qui prétend qu’il était un grand pédagogue humain. Il ne nous a pas laissé cette option. Il n’en avait pas l’intention. »

Nous devons, de même, faire un choix simple au sujet du Livre de Mormon : soit il vient de Dieu, soit il vient du diable. Il n’y a pas d’autre option. Pendant un instant, je vous demande de faire un test qui vous aidera à déterminer la véritable nature de ce livre. Demandez-vous si les passages suivants du Livre de Mormon vous rapprochent de Dieu ou du diable :« Faites-vous un festin des paroles du Christ, car voici, les paroles du Christ vous diront tout ce que vous devez faire » (2 Néphi 32:3).

Ou ces paroles d’un père aimant à ses fils : « Et maintenant, mes fils, souvenez-vous, souvenez-vous que c’est sur le roc de notre Rédempteur, qui est le Christ, le Fils de Dieu, que vous devez bâtir votre fondation » (Hélaman 5:12).Ou ces paroles d’un prophète : « Venez au Christ, et soyez rendus parfaits en lui » (Moroni 10:32).

....Mais pourquoi le Livre de Mormon est-il si important, alors que nous avons déjà la Bible pour nous instruire sur Jésus-Christ ? Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il y a autant d’Églises chrétiennes dans le monde aujourd’hui, alors que leur doctrine provient essentiellement de la même Bible ? C’est parce qu’elles interprètent la Bible différemment. Si elles l’interprétaient de la même façon, elles seraient une même Église. Ce n’est pas la situation que le Seigneur désire, car l’apôtre Paul a déclaré qu’il n’y a qu’« un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême » (Éphésiens 4:5). Pour aider à réaliser cette unité, le Seigneur a établi une loi divine concernant les témoins. Paul a enseigné : « Toute affaire se réglera sur la déclaration de deux ou de trois témoins » (2 Corinthiens 13:1).

La Bible est un témoin de Jésus-Christ ; le Livre de Mormon en est un autre. Pourquoi ce deuxième témoin est-il si important ? L’illustration suivante pourrait être utile : combien de lignes droites passant par un même point pouvez-vous dessiner sur une feuille de papier ? La réponse est : une infinité de lignes. Supposez un instant que ce point unique représente la Bible et que les centaines de ces lignes droites passant par ce point représentent les différentes interprétations de la Bible et que chacune de ces interprétations représente une église différente.

En revanche, que ce passe-t-il s’il y a, sur cette feuille, un deuxième point représentant le Livre de Mormon ? Combien de lignes droites pouvez-vous dessiner entre deux points de référence, la Bible et le Livre de Mormon ? Une seule. Une seule interprétation de la doctrine du Christ survit au témoignage de ces deux témoins.

.....Lisez le Livre de Mormon. Il vous enseignera et vous témoignera que l’expiation du Christ est infinie, parce qu’elle circonscrit, englobe et transcende chaque faiblesse connue des hommes. C’est la raison pour laquelle le prophète Mormon a déclaré : « Vous aurez l’espérance, par l’expiation du Christ » (Moroni 7:41).

Il n’est donc pas étonnant que le Livre de Mormon proclame avec hardiesse : « Et si vous croyez au Christ, vous croirez en ces paroles, car elles sont les paroles du Christ » (2 Néphi 33:10). Joint à la Bible, le Livre de Mormon est un témoin indispensable de la doctrine du Christ et de sa divinité. Avec la Bible, il « enseigne… à tous les hommes qu’ils doivent faire le bien » (2 Néphi 33:10). Et, avec la Bible, il nous amène à « un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ». C’est la raison pour laquelle le Livre de Mormon est si crucial pour nous.

Tad R. Callister de la présidence des soixante-dix de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours

Accompagné de la Bible, le Livre de Mormon nous aide tous à comprendre la mission divine du Sauveur. Découvrez comment ce livre est un autre témoignage de Jésus-Christ tout comme la Bible.


.

Conseils aux jeunes

Publié le 18 Novembre 2011
Malgré l’opposition, les épreuves et les tentations, nous n’avons pas à faiblir ni à craindre.

Avec tout ce qui se passe dans le monde, avec la dégradation des valeurs morales, vous, mes jeunes amis, grandissez en territoire ennemi.


Les Écritures nous apprennent qu’il y a eu une guerre dans les cieux, que Lucifer s’est rebellé et que ses partisans et lui ont été précipités sur la terre. Il est déterminé à contrecarrer le plan de notre Père céleste et cherche à être maître de l’esprit et des actions de chacun. Son influence est spirituelle et il est « de tous côtés dans le pays ».


Mais, malgré l’opposition, les épreuves et les tentations, nous n’avons pas à faiblir ni à craindre.


.....en ma qualité de serviteur du Seigneur, je vous promets que vous serez protégés des attaques de l’adversaire si vous êtes attentifs aux chuchotements du Saint-Esprit.


...Les bénédictions patriarcales sont très personnelles, mais je vais vous citer un court passage de la mienne : « Tu seras guidé par les murmures de l’Esprit-Saint et tu seras averti des dangers. Si tu tiens compte de ces avertissements, notre Père céleste te bénira pour que tu sois de nouveau uni à tes êtres chers. »


Ce mot si, bien que petit à l’impression, se détachait au point de paraître aussi grand que la page. J’aurais la bénédiction de rentrer chez moi après la guerre si je respectais les commandements et si j’écoutais les murmures du Saint-Esprit. Ce don m’avait été conféré lors de mon baptême, mais je ne savais pas encore ce qu’était l’influence du Saint-Esprit ni comment fonctionnaient les murmures.


Ce que j’avais besoin de savoir à propos de l’inspiration, je l’ai trouvé dans le Livre de Mormon. J’ai lu : « Les anges parlent par le pouvoir du Saint-Esprit : c’est pourquoi, ils disent les paroles du Christ. [Ainsi]… faites-vous un festin des paroles du Christ, car voici, les paroles du Christ vous diront tout ce que vous devez faire. »


La chose la plus importante que j’aie apprise grâce à ma lecture du Livre de Mormon a peut-être été que la voix de l’Esprit nous parvient plus comme un sentiment que comme un son. Vous apprendrez, comme moi, à être « à l’écoute » de cette voix qu’on ressent plus qu’on l’entend.


....Habillez-vous avec pudeur, parlez avec révérence et écoutez de la musique édifiante. Évitez toute immoralité et toute pratique dégradante personnellement. Prenez le contrôle de votre vie et enjoignez-vous d’être vaillants. Parce que nous comptons tant sur vous, vous serez remarquablement bénis. Vous n’êtes jamais loin des yeux de votre Père céleste aimant.


La force de mon témoignage a changé depuis le temps où je ressentais le besoin de m’appuyer sur le témoignage de mes instructeurs du séminaire. Aujourd’hui, je m’appuie sur les autres quand je marche, à cause de mon âge et de la polio que j’ai contractée dans mon enfance mais pas à cause de doutes concernant les choses spirituelles. J’ai appris à croire, comprendre et connaître les vérités précieuses de l’Évangile et du Sauveur Jésus-Christ.


Moi qui suis l’un de ses témoins spéciaux, je témoigne que l’issue de cette bataille qui a commencé dans la vie prémortelle ne fait pas de doute. Lucifer va perdre.


... Vous devez apprendre à vous confier en l’Éternel de tout votre cœur, et ne pas vous appuyer sur votre sagesse. Vous devez être dignes de confiance et vous entourer d’amis qui désirent l’être également.


Vous êtes peut-être parfois tentés d’avoir le raisonnement qu’il m’est arrivé d’avoir dans ma jeunesse : « À l’allure où vont les choses, le monde va bientôt cesser. La fin du monde va arriver avant que j’arrive là où je dois être. » Pas du tout ! Vous pouvez vous attendre à faire les choses comme il faut : vous marier, fonder une famille, voir vos enfants et vos petits-enfants, peut-être même vos arrière-petits-enfants.


Si vous suivez ces principes, vous serez protégés et, grâce aux murmures du Saint-Esprit, vous saurez vous-mêmes où aller, car « par le pouvoir du Saint-Esprit, vous pouvez connaître la vérité de toutes choses ». Je vous promets qu’il en sera ainsi et je demande à Dieu de vous bénir, vous, nos jeunes de valeur.


Boyd K. Packer
Président du Collège des douze apôtres - Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours.






Président Monson: Pour suivre le Christ, on choisit de changer

Publié le 17 Novembre 2011


Thomas S. Monson, le président de l’Église de Jésus Christ des Saint des Dernier Jours, a souligné l’importance de suivre le Christ aux étudiants et aux professeurs de Brigham Young University à Provo, en Utah.

“Quand on choisit de suivre le Christ, on choisit d’être changé,” a-t-il dit, paraphrasant Ezra Taft Benson, le treizième président de l’Église. “Le monde formera la nature humaine, mais le Christ peut changer la nature humaine, et les hommes et les femmes changés peuvent changer le monde.”

Président Monson a continué en partageant une histoire de deux individus qui ont changé la perspective d’une femme sur l’Église.

“Il y a quelques années, j’ai reçu une lettre d’une dame…concernant l’exemple de deux membres de l’Église qui ont eu une influence sur sa vie pour le bien, dit le Président Monson. L'auteur de la lettre a écrit que bien qu’elle avait d'abord eu une impression négative de l'Eglise, quand elle a fait la connaissance des membres de l'Église Rick et Dan MacIntosh, sa perception a changé.

“L’année dernière, le mari de ma sœur, Tom Brown, a été diagnostiqué d’un cancer du cerveau et on lui donnait un an à vivre. Il est mort la semaine dernière,” la dame a raconté dans la lettre adressée au Président Monson. “Pendant cette année passée, Rick, qui est l’évêque de la paroisse…et Dan ont passé des heures innombrables avec ma sœur et sa famille. Ils ont prié a plusieurs reprise pour Tom et leurs épouses ont apportés des repas. Ils ont déneigé à la pelle nos trottoirs pendant l’hiver et chaque fois qu’ils sont venus, ils ont demandé à ma sœur si elle avait besoin d’aide, et c’était leur vraie intention. Ce ne leur était pas important que ma famille n’était pas Saints des Derniers Jours…Ces deux hommes vivent vraiment leur foi, et je me sens très émue par leur compassion et leur exemple.”

La dame a expliqué davantage, “J’écris cette lettre pour vous dire que, grâce à l’exemple de ces deux hommes, je ne critiquerai plus votre Église, mais aussi je ne tolérerai plus les critiques faites par les autres dans ma présence. Votre Église a mon plus profond respect. »

Président Monson a réitéré qu’alors que les membres de l’Église choisissent de suivre l’exemple de notre Sauveur Jésus Christ, les opportunités de servir sont infinies.

Il a avertit l’assistance, “Souvenez-vous de qui vous êtes. Vous êtes des fils et des filles de notre Père céleste…Vivez d’une telle façon que vous êtes des exemples des croyants et une vraie lumière au monde…Que cela puisse-t-être votre bénédiction alors que vous nourrissez votre témoignage et suivez l’exemple devant vous et devant nous tous, fait par notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, la vraie lumière qui illumine chaque homme et chaque femme qui vient au monde.”

Pour les étudiants de BYU, c'est un plaisir d'écouter les paroles de Président Thomas S. Monson.

"Ça m'a beaucoup plu qu'il parlait au sujet d'être des 'lumières.' L'histoire qu'il a partagée m'a motivé de vouloir devenir une meilleure personne, " a dit Tanner Wilkins, étudiant de deuxième année qui vient d'Akron, Ohio. "Président Monson est un bel exemple du service chrétien."

(Publié par LDS Newsroom -Traduit par Regina)

Les saisons de la vie

Publié le 15 Novembre 2011


L'automne est souvent perçu avec une égale mesure de mélancolie et de merveille.

Dans l'hémisphère Nord, la baisse continue de la saison semble faire, à contrecœur, la transition entre l'été et l'hiver. Les jours, autrefois longs et nonchalants, sont devenus courts et frisquets. T-shirts et flip-flops ont été rangés pour faire de la place dans les placards aux pulls, aux chaussures pratiques et aux chaussettes de laine. Les étudiants ont réintégré l'école et les escapades à la plage baignée de soleil ou au parc d'attraction sont devenus des sujets de cartes postales ou des comptes-rendus de "Qu'est-ce-que-j'ai-fait-l'été-dernier".

Beaucoup, dans l'hémisphère Nord, voient les gelées matinales qui bordent les pelouses en octobre ou en novembre comme l'amorce des premières couches épaisses de la neige de décembre et janvier.

Mais d'autres, trouvent du plaisir dans cette nouvelle saison. Ils peuvent savourer l'air vivifiant et les couleurs des feuilles qui tombent même si, parfois, ils regrettent la chaleur de l'été. Oui, bientôt les arbres seront nus, mais il y a d'autres bonheurs à trouver comme les couleurs automnales, les carrés de citrouilles ou les jeux de football du lycée.

Même, il n'est nul besoin d'appréhender l'inévitable arrivée de l'hiver. Avec la glace et le froid du climat nordique, vient le moment de faire des bonhommes de neige avec une carotte pour le nez et des cookies pendant les vacances de Noël tellement appréciées en famille et entre amis !

En vérité, les saisons représentent le temps de chacun sur la terre. Notre passé est à jamais enfui et quelquefois regretté. Il y a une bonne raison pour laquelle tant de gens remplissent des albums avec des photos qui leur sont chères, des bouts de tickets et des souvenirs personnels d'hier. Mais demain peut détenir l'espoir de promesses d'opportunités, de développement et même d'aventures.

Les anciennes paroles de l'Ancien Testament nous rappellent la réalité de ces passages : " Il y a un temps pour toute chose sous les cieux : un temps pour naître, et un temps pour mourir; un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté... Un temps pour pleurer et un temps pour rire; un temps pour se lamenter et un temps pour danser" (Ecclésiaste 3:1-4)

Président Thomas S. Monson connaît bien la valeur de tirer le meilleur parti de chaque saison de nos vies. Il nous a conseillé de "prévoir du temps pour la famille, du temps pour travailler, du temps pour étudier, du temps pour servir, du temps pour s'amuser, du temps pour nous-mêmes, mais par-dessus tout, du temps pour le Christ" (Conférence Générale d'avril 1984).

Chaque saison de la vie dans laquelle nous nous trouvons, peut, de la même manière que l'automne, nous sembler froide et, occasionnellement sombre. Les jours vont et viennent avec peu de soleil. Mais il peut y avoir de la joie même dans les saisons difficiles. Afin d'illustrer cette vérité, Elder Jeffrey R. Holland a parlé de cette saison pleine de défis à laquelle font face bien des jeunes mères partout dans l'Eglise.

"Le travail d'une mère est dur, trop souvent non prévu" a t-il dit. "Les jeunes années, sont souvent celles quand le mari ou l'épouse, ou les deux, peuvent être encore à l'école ou dans les premiers stades pécunièrement difficiles, quand les maris en sont à développer leurs capacités de soutiens de famille. Les finances fluctuent quotidiennement entre peu et rien. L'appartement est habituellement décoré de l'un des deux jolis styles : "Deseret Industries provincial" ou "early Mother Hubbard". La voiture, s'il y en a une, roule sur des pneus lisses et avec un réservoir vide. Mais avec les nuits de nourrissage et avec les nuits de poussées dentaires, le plus grand des défis d'une jeune mère est simplement la fatigue. Tout au long de ces années, les mères s'affairent de plus en plus longtemps avec de moins en moins de sommeil et donnent plus aux autres avec moins de renouveau personnel pour elles-mêmes, que tout autre groupe que je connaisse, à n'importe quel moment de la vie. Il n'est pas étonnant quand les cernes sous leurs yeux ressemblent vaguement, parfois, à l'Etat du Rhode Island. Même comme ça, les jeunes mères trouvent encore de magnifiques moyens de servir fidèlement dans l'Eglise, de la même manière que les autres les servent et les fortifient, elles et leurs familles".

Puis Elder Holland offre ce conseil intemporel au regard de cette circonstance "saisonnière" qu'est la maternité. "Faites le mieux que vous pouvez de ces années, mais quoi que vous fassiez d'autre, chérissez ce rôle qui est uniquement vôtre et pour lequel, le Ciel lui-même, envoie des anges pour veiller sur vous et sur vos tous-petits." (Conférence Générale d'avril 1997).

L'auteur de l'Ecclésiaste avait amplement raison quand il observait que pour toute chose " il y a un temps". Mais bien que nous ayons, nous endurions, et nous l'espérons, profitions de chaque saison de la mortalité, nous devons nous rappeler qu'il y a des choses qui n'ont pas besoin de changer. Les plus importants sujets de notre vie ne connaissent pas de saisons. Par Jésus-Christ, nous pouvons profiter, sans fin, de bénédictions éternelles.

Dans un discours de la conférence génerale d'octobre 1997, Gordon B. Hinckley, alors Président de l'Eglise, a parlé du 150ème anniversaire de l'arrivée des pionniers dans la Vallée du Lac Salé. Puis il a dit : "Il est temps maintenant de se retourner et de faire face au futur. C'est la saison d'un millier d'opportunités ! Il nous appartient de nous accrocher et d'avancer. Quel merveilleux moment c'est, pour chacun d'entre-nous, de faire sa petite part en portant l'oeuvre du Seigneur en avant jusqu'à sa magnifique destinée" (Ensign, Novembre 1997, p.67).

L'Evêque-Président, H. David Burton a dit dans un discours de la conférence Générale d'Octobre 1998 :" Chacun d'entre nous rencontrons des défis dans nos vies quotidiennes. Cependant, c'est dans les défis que reposent les plus grandes opportunités. Quand nous reconnaissons et saisissons ces opportunités, progrès, bonheur et développement spirituel s'ensuivent. Nous devons nous engager à porter l'oeuvre du Seigneur en avant.

Dans un discours de la conférence générale d'avril 1992, Elder Russel M. Nelson du Collège des Douze a témoigné du Christ et de Son rôle divin en permettant à celui qui est fidèle de réaliser "la vie éternelle", cette existence sans fin exempte de saisons, que vit notre Père Céleste. Son royaume céleste a été comparé à la gloire du soleil et il est disponible pour celui qui garde Ses commandements avec espérance et foi.

"Avec cette assurance, frères et soeurs, aimez la vie" a t-il encouragé. Chérissez chaque moment comme une bénédiction de Dieu. Vivez-la bien, même au plus haut degré de votre potentiel. Alors, l'anticipation de la mort n'aura pas de prise sur vous. Avec l'aide de notre Seigneur, nos actions et nos désirs nous qualifieront pour recevoir à jamais, joie, gloire, immortalité et vies éternelles."

(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)

Les vérités dont la connaissance ont le plus de valeurs

Publié le 14 Novembre 2011

Tout le monde vit à crédit spirituelle, Jésus-Christ est le médiateur qui se place entre le débiteur et le créancier, en répondant à l'appel de la miséricorde tout en remplissant la demande de justice. Voici ce que le Président Boyd K. Packer, du Collège des douze apôtres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, a enseigné dimanche soir.

Concentrant une grande partie de son discours sur l'expiation du Sauveur et sur la responsabilité individuelle d’accepter Son pouvoir rédempteur par le repentir, il s'est adressé a des milliers de jeunes adultes au cours d'une veillée du système éducatif de l’Eglise devant une assemblée se tenant au Marriott Center sur le campus de l'université Brigham Young de Provo….

Retrouvez son discours au complet, en vidéo et en Français ci-dessous…..





(Publié par lds.org)

Le maire a dit oui au temple des mormons

Publié le 12 Novembre 2011

Le Parisien.fr rapporte cette merveilleuse nouvelle aujourd'hui....


Le maire a dit oui au temple des mormons

C’est désormais acquis. Le premier temple mormon de France sera bien construit au Chesnay sur l’ancien site occupé par EDF-GDF. La municipalité vient de donner son feu vert en validant le permis de construire déposé par la Foncière des régions au nom de................

Retrouvez l'article sur le Parisien.fr

.

Croyances fondamentales des Saints des Derniers Jours ou Mormons

Publié le 11 Novembre 2011

Avons-nous besoin de prophètes aujourd’hui ?

Avez –vous déjà joué au jeu du téléphone ? Dans ce jeu, les enfants s’alignent. L’enfant au début de la ligne chuchote quelque chose à la personne juste à côté de lui.


Cette personne chuchote ce qu’il a entendu –ou pensé entendre- à la personne suivante. Le jeu continue jusqu’à ce que la dernière personne de la file entende la phrase. Il la répète tout haut et presque toujours, cela n’a que peu de rapport voire pas du tout avec la phrase du départ. Le message est déformé et c’est ce qui fait le plaisir de ce jeu.

Quand Adam a été créé, il parlait directement avec Dieu, et fut le premier prophète. Dieu a enseigné à Adam l’évangile dans sa plénitude. Quand Adam mourut, un nouveau prophète le remplaça. Les pratiques ont changé avec le temps, mais pas la vérité. Dieu a donné des pratiques préparatoires quand Ses enfants n’étaient pas capables de vivre la loi supérieure. Il a enseigné l’évangile ligne sur ligne quand les gens y étaient prêts. Certains se sont tournés cependant vers d’autres croyances, et en peu de générations d’autres religions se sont développées.

Quand Jésus commença sa mission terrestre, Il choisit des apôtres pour l’assister et pour soutenir l’œuvre quand il serait parti, sachant que sa mission serait brève. Ses apôtres ont travaillé dur pour partager l’évangile et édifier des églises. Cependant, pendant leurs voyages, ils ont vu de fausses doctrines et des mauvaises compréhensions se répandre dans l’église. Comme dans le jeu du téléphone, les messages envoyés se déformaient le long du voyage, et des personnes ajoutaient leur propre interprétation et leurs idées à ce qui était dit par les apôtres.

Après le départ des apôtres, plus personne n’avait l’autorité d’agir en tant que prophète ni de recevoir les instructions de Dieu. Sans personne pour rectifier les incompréhensions, elles ont grandi rapidement. En très peu de temps, de nombreux groupes enseignaient des versions différentes du Christianisme. Des conseils se sont tenus périodiquement pour essayer de trouver un consensus sur les différences, et quand la majorité votait pour une doctrine, certains n’étaient pas d’accord et ces groupes s’en allaient souvent pour fonder leur propre église.

Aujourd’hui, en regardant autour de nous, nous pouvons voir que la confusion des messages est devenue très complexe. Il y a des centaines d’églises chrétiennes toutes différentes. Certaines se séparent encore maintenant dans leur recherche sur des sujets plus actuels que présents lors du ministère terrestre du Sauveur, comme le rôle des femmes dans le clergé.

Dieu nous a dit de rechercher la vérité, et nous a promis qu’il n’est pas un Dieu de confusion. Cependant, nous pouvons facilement être confus dans notre recherche de la vérité. Les églises ont de nombreuses méthodes pour décider où est la vérité, mais aux temps bibliques, la doctrine n’était pas soumise au vote.

Dès le début, Dieu a préparé un plan pour la révélation de Son évangile. Il a établi un prophète qui nous dit la vérité et ce que nous devons faire. Ceux qui reconnaissent le prophète ne sont pas laissés seuls pour rechercher la vérité –ils n’ont qu’à suivre le prophète. Ceux qui ne le reconnaissent pas ou ne l’écoutent pas en subissent les conséquences.

Le but des prophètes est d’amener la vérité divine à toute l’humanité, de l’avertir des dangers et de la préparer à la venue de Jésus-Christ. Regardez autour de vous. Voyez-vous comment nous avons besoin de cela aujourd’hui ? Nous savons que la Seconde Venue est proche, et donc si les prophètes ont été nécessaires pour préparer les gens à la première venue, n’avons-nous pas besoin d’être guidés dans la préparation de la venue finale ? N’avons-nous pas besoin de la vérité dans le monde complexe d’aujourd’hui ? Voyez-vous le danger dans ce monde changeant ?

Nous pouvons être sûrs que Dieu a de nouveau mis des prophètes sur la terre. Le travail est grand pour préparer le monde au retour du Sauveur, et nous avons besoin d’un dirigeant pour ce travail.

Il est vrai que nous avons la Bible pour nous guider, mais nous pouvons voir facilement que des personnes ne comprennent pas la Bible et sont en désaccord sur ses enseignements. Même la doctrine essentielle du baptême est un sujet de débat. De plus, le monde a tellement changé depuis les temps bibliques. Chaque jour, de nouvelles technologies, de nouvelles possibilités, de nouvelles idées sur la moralité apparaissent. La Bible ne parle pas beaucoup de ces choses qui sont notre quotidien. Un prophète peut nous guider en ces temps difficiles et nous aider à rester sur le chemin de Dieu sans avoir à nous poser de questions ou à interpréter.

C’est important, une fois que nous avons reconnu le besoin d’avoir un prophète, de suivre le bon. Il est enseigné aux mormons de ne pas suivre sans réfléchir. Avant d’être baptisés, il est demandé aux personnes enseignées, même aux enfants, de prier Dieu pour savoir si Thomas S. Monson est un prophète. Il est le prophète actuel de l’Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, dont les membres sont parfois appelés Mormons. A son décès, un processus d’ancienneté mettra à sa place le prochain prophète sans campagne ni vote.

Une personne qui veut savoir par elle-même, sans devoir faire confiance à l’opinion d’une autre personne, peut le faire si elle a la foi. Dieu a promis que si nous manquons de sagesse, nous pouvons demander à Dieu et Il nous répondra. ( voir Jacques 1 :5 dans le Nouveau Testament.) Une bonne façon de commencer est d’en parler à Dieu, lui expliquant ce que vous allez faire et pourquoi. Demandez-lui de vous guider et de vous aider à reconnaître Sa « voix ». Vous pourrez entendre une voix, ou pas, mais vous apprendrez à reconnaître comment Il communique avec vous quand vous priez.

Nous vous invitons à réfléchir aux questions suivantes par vous-même :

Avons-nous besoin d’un prophète aujourd’hui ?
Est-ce que le monde semble confus sur la vérité ?
Est-ce que Thomas Monson enseigne des choses qu’un prophète devrait enseigner ?
Que me dit l’Esprit tandis que j’étudie ?

Comment est ce que je me sens à propos de ces choses...

Puis allez à Dieu en prière. Si vous avez d’autres questions sur les prophètes, n’hésitez pas à nous contacter.

(Publié par belief.ldsblog – traduit par Catherine)

La Première Dame du Honduras rencontre la Première Présidence

Publié le 10 Novembre 2011
La première dame du Honduras, Rosa Elena Bonilla de Lobo, a rencontré le Président Thomas S. Monson et Henry B. Eyring de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ce mardi 8 Novembre 2011.

Elle a dit que c'était un privilège unique de rencontrer le président de l'Église. « Je comprends que c'est l'un des rares privilèges ou l'un des grands privilèges que nous avons eu lors de cette visite. »

Avant de rencontrer la Première Présidence, la première dame était particulièrement intéressée de voir et d'apprendre comment le Centre humanitaire de l’Eglise et le Centre d’Entraide « Welfare Square » aide à répondre aux besoins de millions de personnes dans le monde.

Elle a expliqué que l'Eglise a été utile récemment lors des inondations terribles au Honduras.
« Ce que vous avez fait récemment, il ya deux semaines, vous avez livré 90 000 tonnes de nourriture pour les gens qui ont été touchés par les pluies et les inondations, et c'est l'une des nombreuses choses que vous faites. »

La première dame a déclaré que cette expérience a réaffirmée dans son esprit la relation que l'Eglise entretient avec le monde entier. « J'ai maintenant la foi que l'Eglise n'a pas de frontières ni limites dans sa capacité [et] son engagement à aider ceux dans le besoin. »

Mme Lobo a également visité Temple Square, la Librairie de l’histoire de la famille et le Centre de Conférence.

Sa visite était en conjonction avec un discours qu'elle livrera cette semaine à l’Université Utah Valley à Provo, en Utah.

(Publié par LDS Newsroom)

Déclaration de l’Eglise concernant la mort de deux missionnaires au Texas

Publié le 10 Novembre 2011

L'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a publié la déclaration suivante ce Mardi:

Deux missionnaires ont été tués et un autre a été blessé lorsqu’un véhicule les a percuté alors qu'ils se déplaçaient en vélo à Donna, au Texas ce mardi soir. Elder Trevor Reinhold Strong, 21 ans, de Taylorsville, en Utah et Elder Derek Jason Walker, 20 ans, de Fairfield, dans l'Idaho ont été tués. Elder Zachary Todd Harris, 19 ans, de Huntsville, en Alabama, a été transporté à un centre médical de proximité, puis a été libéré de l'hôpital.


Nos pensées et nos prières sont avec les familles des missionnaires impliqués dans cet accident tragique. Nous prions afin qu’ils soient consolés alors qu’ils pleurent la perte de leurs proches, qui ont servi leur prochain en tant que missionnaires.

(Publié par LDS Newsroom)

Vous comptez pour Lui

Publié le 9 Novembre 2011


Le Seigneur utilise une balance très différente de celle du monde pour mesurer la valeur d’une âme

Mes chers frères et sœurs, il est vrai que l’homme n’est rien en comparaison de la grandeur de l’univers. Parfois, nous pouvons même nous sentir insignifiants, invisibles, seuls ou oubliés. Mais souvenez-vous toujours que vous comptez pour lui ! Si jamais vous deviez en douter, réfléchissez à ces quatre principes divins :

Premièrement, Dieu aime les humbles et les doux car il sont « les plus grands dans le royaume des cieux ».

Deuxièmement, le Seigneur fait en sorte que « la plénitude de [son] Évangile soit proclamée par les faibles et les simples jusqu’aux extrémités du monde ». Il a décrété que ce sont « les choses faibles du monde [qui] s’avanceront pour abattre et confondre les puissantes et les fortes1920 ».

Troisièmement, où que vous viviez, aussi modeste que soit votre situation, aussi maigre que soit votre emploi, aussi limitées que soient vos capacités, aussi quelconque que vous paraissiez, aussi petit que vous paraisse votre appel dans l’Église, vous n’êtes pas invisible pour votre Père céleste. Il vous aime. Il connaît votre cœur humble et vos gestes inspirés par l’amour et la gentillesse. Ensemble, ils forment un témoignage durable de votre fidélité et de votre foi.

Quatrièmement et pour terminer, comprenez bien que ce que vous voyez et vivez maintenant n’est pas ce qui sera éternellement. Vous n’éprouverez pas éternellement de la solitude, de la tristesse, de la douleur et du découragement. Nous avons la promesse certaine de Dieu qu’il n’oubliera pas ni n’abandonnera ceux qui tournent leur cœur vers lui21. Ayez foi et espoir en cette promesse. Apprenez à aimer votre Père céleste et devenez son disciple en paroles et en actions.

Soyez assurés que, si vous restez fermes, croyez en lui et demeurez fidèles dans l’obéissance aux commandements, vous ferez un jour par vous-mêmes l’expérience des promesses révélées à l’apôtre Paul : « Ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. »

Frères et sœurs, l’Être le plus puissant de l’univers est le Père de votre esprit. Il vous connaît. Il vous aime d’un amour parfait.


Dieu ne vous considère pas seulement comme des êtres mortels vivant sur une petite planète le temps d’une brève saison ; Il vous considère aussi comme son enfant. Il voit en vous l’être que vous êtes capables de devenir et que vous êtes destinés à devenir. Il veut que vous sachiez que vous comptez pour lui.

Puissions-nous toujours croire, avoir confiance et conformer notre vie de manière à comprendre notre valeur et notre potentiel éternels véritables. Puissions-nous être dignes des précieuses bénédictions que notre Père céleste a en réserve pour nous.

Dieter F. Uchtdorf  - Deuxième conseiller dans la Première Présidence de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours