Se confier en l’Éternel: Que ta volonté soit faite

Publié le 22 Novembre 2011

L’objectif de notre vie terrestre est de progresser, de nous développer et d’être fortifiés par nos expériences.

Je me suis souvent demandé pourquoi le Fils de Dieu, ses saints prophètes et tous les saints fidèles ont des épreuves et des tribulations même quand ils essaient de faire la volonté de notre Père céleste ? Pourquoi est-ce si dur, surtout pour eux ?

Je pense à Joseph Smith, qui a été malade quand il était jeune et qui a subi la persécution tout au long de sa vie. Comme le Sauveur, il s’est écrié : « Ô Dieu, où es-tu11 ? » Mais même quand il semblait être seul, il a exercé son libre arbitre pour se confier dans le Seigneur et accomplir la volonté de son Père céleste.

Je pense à nos ancêtres pionniers, chassés de Nauvoo et traversant les plaines, exerçant leur libre arbitre pour suivre un prophète, même malades et démunis et, même, pour certains, malgré la mort de leurs êtres chers. Pourquoi des tribulations aussi dures ? Dans quel but ? À quelle fin ?

Lorsque nous nous posons ces questions, nous nous rendons compte que l’objectif de notre vie terrestre est de progresser, de nous développer et d’être fortifiés par nos expériences. Comment le faisons-nous ? Les Écritures nous donnent la réponse en une seule formule simple : Nous nous confions en l’Éternel12. Nous avons tous notre lot d’épreuves. Ces difficultés terrestres nous permettent, à notre Père céleste et à nous, de voir si nous exercerons notre libre arbitre pour suivre son Fils. Il le sait déjà et nous avons l’occasion d’apprendre que, aussi difficile que soit notre situation, « toutes ces choses [nous] donneront de l’expérience et seront pour [notre] bien ».

Cela signifie-t-il que nous comprendrons toujours nos épreuves ? N’aurons-nous pas tous parfois des raisons de demander : « Ô Dieu, où es-tu ? » Si ! Quand on perd son conjoint, on se le demande. Quand une famille a des difficultés financières, le père se le demande. Quand des enfants s’éloignent du chemin, leur mère et leur père sont accablés de chagrin. Oui, « le soir arrivent les pleurs, et le matin l’allégresse. » Alors, avec l’aube, lorsque s’accroissent notre foi et notre compréhension, nous choisissons de nous confier dans le Seigneur en disant : « Que ta volonté soit faite. »

Que signifie donc se confier dans le Seigneur ? Dans les Écritures, l’expression se confier signifie espérer et faire confiance. Pour espérer et mettre sa confiance dans le Seigneur, il faut faire preuve de foi, d’humilité, de douceur, de longanimité, obéir aux commandements et persévérer jusqu’à la fin.

Se confier dans le Seigneur signifie planter la semence de la foi et la nourrir « avec grande diligence et avec patience ».

Cela signifie prier, comme le Sauveur l’a fait, Dieu, notre Père céleste, en disant : « Que ton règne vienne ; Que ta volonté soit faite18. » C’est une prière que nous faisons de toute notre âme, au nom de notre Sauveur, Jésus-Christ.

Se confier dans le Seigneur signifie méditer dans notre cœur et recevoir le Saint-Esprit afin de savoir tout ce que nous devons faire.

En suivant les chuchotements du Saint-Esprit, nous découvrons que « l’affliction produit la persévérance » et nous apprenons à persévérer avec patience, jusqu’à ce que nous soyons rendus parfaits.

Se confier dans le Seigneur signifie « demeurer ferme » et « marcher résolument » avec foi « ayant une espérance d’une pureté parfaite ».

Cela signifie se reposer « uniquement sur les mérites du Christ » et, sa grâce nous aidant, déclarer : « Que ta volonté soit faite, ô Seigneur, et non la nôtre ».

Lorsque nous nous confions dans le Seigneur, nous sommes « immuables à garder les commandements de Dieu », sachant que nous nous reposerons un jour de toutes nos afflictions.

Et nous n’abandonnons pas notre assurance que toutes les afflictions que nous avons subies concourront à notre bien.

....Malgré les exemples brillants de Job, des prophètes et du Sauveur, nous aurons du mal à nous confier dans le Seigneur, surtout quand nous ne pourrons pas comprendre complètement son plan et ses desseins à notre égard. Cette compréhension est très souvent donnée « ligne sur ligne, précepte sur précepte. »

J’ai appris personnellement qu’il m’arrive de ne pas recevoir de réponse à une prière parce que le Seigneur sait que je ne suis pas prêt. Quand il répond, c’est souvent « un peu ici et un peu là » parce que je ne peux pas supporter plus ou que je ne suis pas disposé à faire plus.

Trop souvent, nous prions pour avoir de la patience mais nous l’exigeons immédiatement ! Quand il était jeune, David O. McKay a prié pour recevoir le témoignage de la véracité de l’Évangile. Bien des années plus tard, alors qu’il était en mission en Écosse, il a enfin reçu ce témoignage. Il a écrit par la suite : « C’était pour moi l’assurance que les prières sincères reçoivent une réponse ‘un jour, quelque part’. »

Nous ne saurons peut-être pas quand ni comment la réponse du Seigneur nous sera donnée mais il la donnera en son temps et à sa manière. Je témoigne que ses réponses viendront. Pour certaines réponses, nous devrons peut-être attendre jusqu’à l’au-delà. Cela peut être le cas pour certaines promesses de notre bénédiction patriarcale et pour certaines de membres de notre famille. Ne désespérons pas du Seigneur. Ses bénédictions sont éternelles, pas temporaires.

Robert D. Hales du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours

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