Une fondation solide pour résister aux vicissitudes de la vie

Publié le 30 Juin 2011
 La condition mortelle est une période de mise à l’épreuve, un temps pour nous montrer dignes de retourner dans la présence de notre Père céleste. Pour être mis à l’épreuve, nous devons rencontrer des obstacles et des difficultés. Ils peuvent nous briser et la surface de notre âme peut se fissurer et se désagréger, si notre fondation de foi et notre témoignage de la vérité ne sont pas profondément ancrés en nous.

Nous ne pouvons nous reposer sur la foi et sur le témoignage d’autres personnes que pour un temps. Finalement nous devons avoir notre propre fondation solide et profonde sinon, nous ne pourrons pas résister aux tempêtes de la vie, qui ne manqueront pas de venir. Ces tempêtes prennent différentes formes. Nous pouvons avoir l’immense chagrin d’avoir un enfant rebelle qui choisit de se détourner du sentier menant à la vérité éternelle pour marcher sur les pentes glissantes de l’erreur et de la désillusion. La maladie peut nous frapper, nous ou un être cher, et entraîner la souffrance et parfois la mort. Un accident peut laisser de terribles traces ou mettre fin à la vie. La mort atteint les personnes âgées aux pieds chancelants. Elle emmène les personnes qui en sont à peine à la moitié du voyage de la vie et étouffe parfois le rire de petits enfants.

Parfois, on a l’impression qu’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel, ni d’aurore pour chasser les ténèbres de la nuit. Nous nous sentons entourés par la souffrance de cœurs brisés, la déception de rêves anéantis, et le désespoir d’espérances disparues. Nous aussi, nous lançons la supplication biblique : « N’y a-t-il point de baume en Galaad ? » (Jérémie 8:22). Nous sommes enclins à considérer nos propres malheurs à travers le prisme déformant du pessimisme. Nous nous sentons abandonnés, tristes, seuls.

Comment pouvons-nous avoir une fondation assez solide pour résister à ces vicissitudes de la vie ? Comment pouvons-nous garder la foi et le témoignage qui seront nécessaires pour éprouver la joie promise aux fidèles ? Cela nécessite un effort constant et suivi.

Comment, pourriez-vous demander, obtenir et garder le plus efficacement possible la fondation dont nous avons besoin pour survivre spirituellement dans le monde dans lequel nous vivons ?

Je vais vous indiquer trois principes directeurs qui pourront nous aider dans notre recherche.

Lorsque nous prions, nous communiquons réellement avec notre Père céleste. Il est facile de laisser nos prières devenir répétitives en exprimant des paroles sans penser ou presque à ce qu’elles veulent vraiment dire. Lorsque nous nous souvenons que chacun d’entre nous est littéralement fils ou fille d’esprit de Dieu, nous n’avons pas de mal à nous adresser à lui par la prière. Il nous connaît. Il nous aime. Il veut ce qu’il y a de meilleur pour nous. Prions avec sincérité et intention, rendant grâce et demandant ce dont nous pensons avoir besoin. Soyons à l’écoute de ses réponses pour pouvoir les reconnaître quand nous les recevons. Si nous le faisons, nous serons fortifiés et bénis. Nous le connaîtrons et saurons ce qu’il désire pour notre vie. Si nous le connaissons et que nous faisons confiance à sa volonté, notre fondation de foi sera renforcée.

Le deuxième principe que je voulais aborder : Étudions les Écritures et méditons à leur sujet « jour et nuit », comme l’a recommandé le Seigneur dans le livre de Josué (1:8).

En 2005, des centaines de milliers de saints des derniers jours ont accepté l’invitation de Gordon B. Hinckley à lire le Livre de Mormon avant la fin de l’année. Je crois que décembre 2005 détient le record absolu de nombres d’heures consacrées à répondre à l’invitation à temps. Nous avons été bénis en le faisant. Notre témoignage s’est fortifié, notre connaissance a augmenté.(...) Il ne fait aucun doute que le temps que nous passons chaque jour à étudier les Écritures fortifie notre fondation de foi et notre témoignage de la vérité.

Le troisième principe dont je voulais parler pour bâtir une fondation solide de foi et avoir un témoignage profond se rapporte au service. (...)

Dans le Livre de Mormon, nous faisons la connaissance du noble roi Benjamin. Avec la véritable humilité d’un dirigeant inspiré, il exprime son désir de servir son peuple et de le conduire sur les sentiers de la justice. Il déclare ensuite :

« Parce que je vous ai dit que j’avais passé ma vie à votre service, je ne désire pas me vanter, car j’étais simplement au service de Dieu.« Et voici, je vous dis ces choses afin que vous appreniez la sagesse ; afin que vous appreniez que lorsque vous êtes au service de vos semblables, vous êtes simplement au service de votre Dieu » (Mosiah 2:16-17).

C’est le service qui compte, le service auquel nous avons tous été appelés : le service du Seigneur Jésus-Christ.

Sur le chemin de votre vie, vous vous rendrez compte que vous n’êtes pas les seuls à voyager. Il y a d’autres personnes, qui ont besoin de votre aide. Il y a des pieds à affermir, des mains à saisir, des esprits à encourager, des cœurs à inspirer et des âmes à sauver.

Thomas S. Monson  Prophète de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jous - Octobre 2006

Le message du Rétablissement

Publié le 29 Juin 2011


Nous déclarons au monde que la plénitude de l’Évangile de Jésus-Christ a été rétablie sur la terre.



En accord avec le modèle établi de longue date du Seigneur, plusieurs événements clés ont dû se produire afin que son Église puisse être restaurée:

Le premier événement fut en 1820, lorsqu’une vision extraordinaire donnée à un autre jeune homme qui n’avait pas tout à fait quinze ans et qui est allé dans les bois pour demander, en priant, des réponses aux questions qu’il se posait sur la religion.

Voici comment Joseph Smith décrit la vision glorieuse qui s’est ouverte à ses yeux :

« Je vis, exactement au-dessus de ma tête, une colonne de lumière, plus brillante que le soleil, descendre peu à peu jusqu’à tomber sur moi.

« Quand la lumière se posa sur moi, je vis deux Personnages dont l’éclat et la gloire défient toute description et qui se tenaient au-dessus de moi dans les airs. L’un d’eux me parla, m’appelant par mon nom, et dit, en me montrant l’autre : Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Écoute-le ! » (Joseph Smith, Histoire 1:16-17).

Cette vision nous a révélé que Dieu, notre Père, et Jésus-Christ, son Fils bien-aimé, sont deux personnages distincts. Chacun a un corps de chair et d’os glorifié et rendu parfait ; cela a dissipé la conception fausse qui existait depuis de nombreux siècles concernant la Divinité. Est-il étonnant que, lorsqu’il a écrit les Articles de Foi, Joseph Smith ait commencé par déclarer : « Nous croyons en Dieu, le Père éternel, et en son Fils, Jésus-Christ, et au Saint-Esprit »

Le deuxième événement fut la parution du Livre de Mormon. Sachant que le doute, la méfiance et les fausses informations suivraient immédiatement lorsque le prophète raconterait la Première Vision, le Seigneur a fait paraître le Livre de Mormon, un autre témoignage de Jésus-Christ. Cet ouvrage ancien de saintes Écritures est un compagnon sacré de la Bible ; il contient la plénitude de l’Évangile éternel de Jésus-Christ.

Ensuite, la restoration de la prêtrise. Tandis qu’ils avançaient dans la traduction, Joseph et Oliver étaient enthousiasmés par les points de doctrine contenus dans ce livre. Ils étaient surtout impressionnés par la doctrine du baptême enseignée par le Sauveur ressuscité pendant sa visite aux habitants du continent américain. L’importance de la doctrine du baptême s’est imposée clairement à leur esprit. Ils ont décidé qu’ils devaient prier le Seigneur avec ferveur pour savoir comment ils pouvaient recevoir personnellement la bénédiction d’être baptisés.

Le 15 mai 1829, ils sont allés dans les bois près de la Susquehanna et se sont agenouillés pour prier. Oliver décrit ce qui est arrivé alors : « Tout à coup, comme si elle venait du sein de l’éternité, la voix du Rédempteur apaisa notre esprit. Le voile fut soulevé, et l’ange de Dieu descendit, revêtu de gloire, et remit le message tant attendu et les clefs de l’Évangile de repentir. Quelle joie ! Quelle merveille ! Quelle chose magnifique ! Tandis que le monde était tourmenté et désorienté, tandis que des millions tâtonnaient comme les aveugles qui cherchent le mur, et tandis que la grande masse des hommes étaient plongée dans l’incertitude, nos yeux voyaient, nos oreilles entendaient » (Messenger and Advocate, 15 octobre 1834, p. 15 ; voir aussi Joseph Smith, Histoire 1:71, note de bas de page).


L’ange s’est présenté comme étant Jean, qui est appelé Jean-Baptiste dans le Nouveau Testament. Il a posé les mains sur la tête de Joseph et d’Oliver et a dit :

« À vous, mes compagnons de service, au nom du Messie, je confère la Prêtrise d’Aaron, qui détient les clefs du ministère d’anges, de l’Évangile de repentir et du baptême par immersion pour la rémission des péchés ; et cela ne sera plus jamais enlevé de la terre, jusqu’à ce que les fils de Lévi fassent une offrande au Seigneur selon la justice.

« Il dit que cette Prêtrise d’Aaron n’avait pas le pouvoir d’imposer les mains pour le don du Saint-Esprit, mais que cela nous serait conféré plus tard ; et il nous commanda d’aller nous baptiser, nous prescrivant, à moi de baptiser Oliver Cowdery et à lui de me baptiser.

« En conséquence, nous allâmes nous baptiser. Je le baptisai d’abord et il me baptisa ensuite ; puis je posai les mains sur sa tête et l’ordonnai à la Prêtrise d’Aaron, après quoi, il posa les mains sur ma tête et m’ordonna à la même Prêtrise, car c’était ce qui nous avait été commandé » (Joseph Smith, Histoire 1:69-71).

Peu après, les apôtres Pierre, Jacques et Jean apparurent, posèrent les mains sur la tête de ces deux compagnons de service et leur conférèrent la Prêtrise de Melchisédek.

Finalement, l’Église de Jésus-Christ. Maintenant que le pouvoir d’agir au nom du Seigneur était à nouveau sur terre, il a été commandé à Joseph d’organiser officiellement l’Église. Le 6 avril 1830, chez Peter Whitmer, père, à Fayette, dans l’État de New York, six hommes, qui avaient auparavant été baptisés, ont voté à l’unanimité l’organisation de l’Église de Jésus-Christ selon les commandements de Dieu.

L’Église de Jésus-Christ était de nouveau sur la terre pour accorder au genre humain la bénédiction de la doctrine et des enseignements du Sauveur. Cette Église a été organisée selon le plan que le Seigneur a établi jadis.

Dans la Bible, dans le livre des Éphésiens, Paul a déclaré :

« Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs,
« pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ,
« jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,
« afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction,
« mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ » (Éphésiens 4:11-15).

Notre message est unique. Nous déclarons au monde que la plénitude de l’Évangile de Jésus-Christ a été rétablie sur la terre. Nous déclarons avec hardiesse que les clés de la prêtrise ont été rendues à l’homme, avec le pouvoir de sceller sur la terre et dans les cieux. Les ordonnances salvatrices dont le Seigneur a dit qu’elles étaient requises pour entrer dans la vie éternelle avec lui peuvent maintenant être accomplies avec l’autorité qui les lie détenue par les hommes qui exercent dignement le pouvoir de sa sainte prêtrise. Nous déclarons au monde que notre époque est celle que les prophètes de la Bible appelaient les derniers jours. Ce sont les derniers temps, avant la venue de Jésus-Christ pour régner sur la terre.

Nous vous invitons tous à écouter le message de l’Évangile que nous annonçons. Notre Église est son Église. Alors vous pourrez comparer le message magnifique à ce que vous entendez peut-être des autres et vous pourrez déterminer lequel est de Dieu et lequel est de l’homme.

L. Tom Perry Du Collège des douze apôtres - Avril 2007
Cliquez sur ce lien pour lire son message au complet


Le président Packer en bonne forme alors qu’il adresse un séminaire

Publié le 29 Juin 2011

Boyd K. Packer, président du Collège des douze apôtres de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours, était de bonne humeur et en bonne forme alors qu'il s'adressait au séminaire des nouveau présidents de mission au centre de formation missionnaire à Provo, en Utah, le samedi 25 Juin.

Avant de commencer son discours officiel, intitulé « La voix qui peut être ressentie plutôt qu'entendue, » il a rassuré tout le monde a propos de sa santé, expliquant un événement survenu lors de la dédicace de la chapelle nouvellement reconstruite de Longfellow Park à Cambridge, Massachusetts, le dimanche 19 juin.

« Dimanche dernier, je suis allé avec le président Eyring à Cambridge, Massachusetts - où j'ai servi comme président de mission - pour consacrer une chapelle », a déclaré le président Packer. « La chapelle avait été brûlée et essentiellement détruite, mais elle a été reconstruite aux mêmes spécifications qu’avant et elle se tient érigée maintenant comme elle l’était avant, sauf qu’à l'intérieur, elle a beaucoup été améliorée. C'est la façon dont nous faisons les choses dans l'Eglise.

«Après le service de consécration, la prière fut rendue et alors que nous nous éloignions de l’estrade, il y avait deux séries de marches d’escalier. » a-t-il poursuivi. « Pour descendre la première, je n’ai eu aucun problème, mais la deuxième j'ai regardé en bas et la deuxième étape avait disparue. Je ne me suis pas effondré, et je ne suis pas tombé. Mais je sais que l’on peut tomber à l'intérieur de soi-même, et je suppose que c'est ce qui s'est passé. J'ai donc passé un peu de temps avec les médecins à Boston puis à Salt Lake City, et au cours des visites, ils ont installés un stimulateur cardiaque pour aider mon cœur à battre. »

Il fit une pause et ajouta: « Cela me fait bien plaisir. »

(…) Le président Packer a ensuite partagé un message puissant au sujet de suivre l'Esprit et a rassuré les nouveaux présidents de mission que s’ils suivent les inspirations du Saint Esprit, ils recevrons tous les conseils dont ils ont besoin pour réussir à diriger leurs missionnaires et amener des âmes à Christ.

(Publié par Church Newsroom)

Regardons le monde à travers les lentilles de l’amour pur du Christ

Publié le 28 Juin 2011


Soyez humbles et remplis d’amour



Comment vient-on donc à bout de ce péché d’orgueil qui est si répandu et si préjudiciable ? Comment devient-on plus humble ?

Il est pratiquement impossible d’être élevé dans l’orgueil si notre cœur est rempli de charité. « Nul ne peut apporter son aide à cette œuvre s’il n’est humble et plein d’amour. » Quand nous regardons le monde qui nous entoure à travers les lentilles de l’amour pur du Christ, nous commençons à comprendre l’humilité.

Il y a des gens qui croient que l’humilité est une affaire d’auto-flagellation. L’humilité ne signifie pas qu’il faille se convaincre que l’on est inutile, que l’on est insignifiant ou que l’on ne vaut pas grand-chose. Cela ne veut pas dire non plus qu’il faille nier ou retenir les talents que Dieu nous a donnés. On ne découvre pas l’humilité en ayant une moins bonne opinion de soi, on la découvre en pensant moins à soi. On la découvre en accomplissant son travail avec l’attitude de celui qui sert Dieu et son prochain.

L’humilité dirige notre attention et notre amour vers les autres et vers les desseins de notre Père céleste. L’orgueil a l’effet inverse. Il tire son énergie et sa force des puits profonds de l’égoïsme. Dès que nous cessons d’être obsédés par nous-mêmes et que nous nous perdons dans le service, notre orgueil diminue et commence à mourir.

Mes chers frères, il y a tellement de gens dans le besoin auxquels nous pourrions penser plutôt qu’à nous-mêmes. Et, s’il vous plaît, n’oubliez jamais votre famille, votre femme. Il y a tant de manières de rendre service. Nous n’avons pas le temps de nous laisser absorber par notre personne.

Je possédais autrefois un stylo dont j’ai aimé me servir tout au long de ma carrière de commandant de bord. En en faisant simplement tourner le corps je pouvais choisir parmi quatre couleurs. Le stylo ne se plaignait pas si je voulais écrire en rouge plutôt qu’en bleu. Il ne m’a jamais dit : « Je préfèrerais ne pas écrire après vingt-deux heures, par temps de brouillard ou en haute altitude. » Le stylo ne disait pas : « Ne m’utilise que pour les documents importants, pas pour les petites tâches quotidiennes. » Il exécutait avec la plus grande fiabilité toutes les tâches dont j’avais besoin, qu’elles aient été importantes ou insignifiantes. Il était toujours prêt à accomplir son service.

Nous sommes, de manière analogue, des outils entre les mains de Dieu. Quand notre cœur est au bon endroit, nous ne protestons pas contre une tâche en la qualifiant d’indigne de nos capacités. Nous servons avec plaisir là où l’on nous demande de le faire. Quand nous agissons ainsi, le Seigneur peut se servir de nous d’une manière qui dépasse notre compréhension pour accomplir son œuvre.

Je vais conclure par des paroles tirées du message inspiré que nous a donné Ezra Taft Benson il y a vingt-et-un ans :

« L’orgueil est la grande pierre d’achoppement de Sion.« Nous devons purifier l’intérieur du vase en vainquant notre orgueil….« Nous devons nous ‘rendre aux persuasions de l’Esprit-Saint’, nous dépouiller de ‘l’homme naturel’ orgueilleux, devenir ‘un saint par l’expiation du Christ, le Seigneur’, et devenir ‘semblable à un enfant, soumis, doux et humble ’…


« Dieu veut avoir un peuple humble… … ’Bénis sont ceux qui s’humilient sans être forcés d’être humbles’…« Choisissons la voie de l’humilité. Nous pouvons y arriver. Je sais que nous le pouvons. »

Mes frères bien-aimés, suivons l’exemple de notre Sauveur et efforçons-nous de servir au lieu de courir après les louanges et les honneurs des hommes. Puissions-nous reconnaître et extirper de notre cœur tout orgueil et puissions-nous le remplacer par la « justice, la piété, la foi, la charité, la patience [et] la douceur ».

Dieter F. Uchtdorf  - Deuxième conseiller dans la Première Présidence - Octobre 2010

Avec la force du Seigneur

Publié le 27 Juin 2011



Nous avons besoin d’une force supérieure à la nôtre pour garder les commandements dans toutes les situations qui se présentent à nous.

L’Évangile rétabli de Jésus-Christ nous aide à savoir comment nous qualifier pour recevoir la force du Seigneur quand nous sommes face à l’adversité. Il nous dit pourquoi nous avons des épreuves dans la vie. Et, plus important encore, il nous dit comment avoir la protection et l’aide du Seigneur.


Nous avons des épreuves à affronter parce que notre Père céleste nous aime. Son objectif est de nous aider à nous qualifier pour recevoir la bénédiction de vivre avec lui et avec son Fils, Jésus-Christ, à tout jamais en gloire et en famille. Pour nous qualifier pour ce don, il nous a fallu recevoir un corps mortel. Nous comprenions que, dans la condition mortelle, nous serions éprouvés par des tentations et des difficultés.

L’Évangile rétabli non seulement nous enseigne pourquoi nous devons être mis à l’épreuve mais il nous dit clairement quelle est cette épreuve. Joseph Smith, le prophète, nous a donné une explication. Par révélation, il a pu écrire les paroles prononcées lors de la création du monde. Elles parlent de nous, enfants d’esprit de notre Père céleste qui allaient venir dans la condition mortelle. Voici ces paroles .

« Nous les mettrons ainsi à l’épreuve, pour voir s’ils feront tout ce que le Seigneur, leur Dieu, leur commandera. »

Cette explication nous aide à comprendre pourquoi nous avons des épreuves dans la vie. Elles nous donnent la possibilité de prouver notre foi en Dieu. Nous sommes accablés par tant de choses durant la vie que le simple fait de persévérer peut sembler au-dessus de nos forces. C’est ce que j’ai pensé lorsque j’ai lu pour la première fois les paroles des Écritures disant que nous devons « persévérer jusqu’à la fin ». Cela me semblait terrible, comme d’être assis immobile, cramponné aux bras du fauteuil pendant qu’on m’arrachait une dent.

C’est sûrement ce que peut ressentir une famille qui dépend entièrement des récoltes et qui ne voit pas la pluie arriver. Elle peut se demander : Combien de temps allons-nous pouvoir tenir ? C’est ce que peut ressentir un jeune qui résiste au flot grandissant de dépravation et de tentations. C’est ce que peut ressentir un jeune homme qui s’efforce d’obtenir la formation dont il a besoin pour trouver un emploi qui lui permettra de subvenir aux besoins d’une femme et d’enfants. C’est ce que peut ressentir une personne qui ne trouve pas de travail ou qui a perdu plusieurs fois son emploi parce que les entreprises font faillite. C’est ce que peut ressentir une personne qui voit sa santé décliner et ses forces diminuer, ce qui peut arriver tôt ou tard dans la vie ou dans celle des gens qu’on aime.

Mais l’épreuve qu’un Dieu aimant nous a impartie n’est pas destinée à montrer si nous pouvons supporter les difficultés, elle est destinée à montrer si nous pouvons les supporter en restant fidèles. Nous réussissons l’épreuve en montrant que nous nous souvenons de lui et des commandements qu’il nous a donnés. Et endurer, c’est garder ces commandements, quelles que soient l’opposition, les tentations et la confusion qui nous entourent. Nous avons cette compréhension claire parce que l’Évangile rétabli explique clairement le plan du bonheur.

Cette clarté nous permet de voir de quelle aide nous avons besoin. Nous avons besoin d’une force supérieure à la nôtre pour garder les commandements dans toutes les situations qui se présentent à nous. Pour certains, cela peut être la pauvreté, mais pour d’au-tres la prospérité. Cela peut être les difficultés de la vieillesse ou l’exubérance de la jeunesse. La combinaison des épreuves et leur durée sont aussi variées que le sont les enfants de notre Père céleste. Il n’y en a pas deux de semblables. Mais ce qui est mis à l’épreuve c’est toujours la même chose, à tous les moments de notre vie et pour tout le monde : Ferons-nous tout ce que le Seigneur, notre Dieu, nous commandera ?

Henry B. Eyring du Collège des douze Apôtres - Avril 2004

Cliquez sur ce lien pour retrouver son discours en entier et apprendre comment obtenir l'aide de notre père céleste durant les épreuves.

Apprendre à écouter et à comprendre l’Esprit

Publié le 24 Juin 2011

Le Sauveur a promis à ses apôtres qu’après qu’il les aurait quittés, ils bénéficieraient du don du Saint-Esprit. Il a déclaré : « Le consolateur, l’Esprit-Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 4:26). Cette promesse s’est réalisée le jour de la Pentecôte.

Les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ont droit à ce même don. Après notre baptême, le don du Saint-Esprit nous est conféré par l’imposition des mains d’une personne qui détient l’autorité d’accomplir les ordonnances de l’Évangile. Ce don est le droit, lorsque nous en sommes dignes, d’avoir la compagnie constante du troisième membre de la Divinité.

La compagnie du Saint-Esprit est l’une des plus grandes bénédictions que nous pouvons avoir dans la condition mortelle. Bruce R. McConkie (1915-1985), du Collège des douze apôtres, a dit :

« Les hommes devraient, par dessus tout dans ce monde, chercher à être guidés par le Saint-Esprit. Il n’y a rien d’aussi important que d’avoir la compagnie du Saint-Esprit… « Il n’y a pas de prix trop élevé, pas de travail trop lourd, pas de combat trop rude ni de sacrifice trop grand pour bénéficier du don du Saint-Esprit. »

Joseph Smith, le prophète, a enseigné que l’Esprit de Dieu peut être appris et a ajouté : « En apprenant et en comprenant l’Esprit de Dieu, vous pouvez progresser dans le principe de la révélation, jusqu’à ce que vous deveniez parfait en Christ Jésus. » (...)


Pour apprendre l’Esprit de Dieu, nous devons apprendre à écouter avec le cœur.Boyd K. Packer, président du Collège des douze apôtres, a dit : « La voix de l’Esprit est un murmure doux et léger, une voix que l’on ressent plus qu’on ne l’entend. C’est une voix spirituelle qui nous vient à l’esprit comme une pensée déposée dans notre cœur. »
(...)


Dans notre processus de formation, notre responsabilité d’agir est de la plus haute importance, et cela sans délai, en accord avec l’inspiration spirituelle que nous avons reçue. Le président Monson a déclaré : « Nous observons. Nous attendons. Nous écoutons le murmure doux et léger. Quand l’Esprit parle, les sages obéissent. Ne temporisons pas quand il s’agit de suivre les murmures de l’Esprit. »

Apprendre à entendre et à comprendre l’Esprit est un processus graduel et continu. Le Sauveur a dit : « Et celui qui reçoit la lumière et persévère en Dieu reçoit davantage de lumière et cette lumière devient de plus en plus brillante jusqu’au jour parfait » (D&A 50:24). « Car à celui qui reçoit, je donnerai davantage » (2 Néphi 28:30).

Richard G. Scott, du Collège des douze apôtres, a enseigné : « Il n’existe pas de formule ou de technique simple qui [nous] permettrait de maîtriser immédiatement la capacité d’être guidés par la voix de l’Esprit. » Il ajoute qu’au contraire « notre Père céleste attend de [nous] que nous apprenions comment obtenir cette aide divine en exerçant [notre] foi en lui et en son saint Fils, Jésus-Christ. »

Frère Scott continue : « Ce qui peut paraître initialement une tâche décourageante deviendra beaucoup plus facile avec le temps si vous vous efforcez constamment de reconnaître et de suivre les sentiments inspirés par l’Esprit. Votre confiance dans les directives reçues du Saint-Esprit deviendra aussi plus grande. » Il poursuit : « Vous pouvez obtenir une plus grande confiance en ce que vous ressentez qu’en ce que vous voyez et entendez. »

Dans le cadre de notre processus d’éducation, le Seigneur nous aidera à voir les conséquences, dans notre vie et dans celle des autres, d’avoir agi selon l’inspiration de l’Esprit. Ces expériences renforceront notre foi et nous donneront un plus grand courage pour agir à l’avenir.

Apprendre à entendre et à comprendre l’Esprit demande un effort considérable. Mais le Seigneur a promis que les fidèles recevront « révélation sur révélation, connaissance sur connaissance, afin [qu’ils] connaisse[nt] les mystères et les choses paisibles, ce qui apporte la joie, ce qui apporte la vie éternelle ». (D&A 42:61).

(Publié par le Liahona de Fevrier 2011 - Article de Par David M. McConkie Premier conseiller dans la présidence générale de l’École du Dimanche)

L’une des choses les plus importantes que nous puissions faire est  d’apprendre à écouter et à suivre l’inspiration de l’Esprit.

Visite à une convertie pour son 90e anniversaire

Publié le 23 Juin 2011
Des missionnaires sonnent à la porte, se remémorent de bons souvenirs


Elder Kramer disait de Orin Gulbranson qu'il buvait et fumait avant de rejoindre l'Eglise. Elder Kramer disait souvent que lorsque frère Gulbranson avait touché sa paie, il ne retournait pas chez lui la nuit. Une nuit, frère Gulbranson n'est pas rentré et soeur Gulbranson s'est agenouillée et a prié qu'ils puissent trouver une religion qui l'aiderait elle et son mari. Soeur Gulbranson a dit qu'environ un mois plus tard ils ont déménagé à
Alexandrie et ont rencontré elder Kramer et son compagnon.

Elder Ohlan Campbell et elder Kramer sont devenus compagnons plus tard. Ils ont travaillé à la construction d'une chapelle à Alexandrie où ils ont travaillé avec le frère Gulbranson qui a volontairement aidé à la construction de la chapelle, même s'il n'était pas membre. Elder Kramer a dit qu'il a essayé d'offrir le Livre de Mormon à frère Gulbranson mais que ce dernier avait refusé plusieurs fois jusqu'au jour où elder Kramer et frère Gulbranson parlaient de chasse et de pêche.

Elder Kramer a dit "Quand il s'est rendu compte que j'aimais la chasse, il a dit "Bon, si vous êtes un chasseur, vous devez être quelqu'un de bien". Et finalement il m'a permis de lui parler de l'Eglise.

Elder Kramer a dit qu'elder Campbell et lui ont continué à donner des discussions de missionnaires à la famille Gulbranson pendant quelques mois jusqu'à un jour nuageux où frère Gulbranson travaillait aux champs et a décidé qu'il était temps de prier au sujet de l'Eglise. Il est descendu de son tracteur et est allé derrière la roue arrière et s'est agenouillé pour prier. D'après elder Kramer, frère Gulbranson a dit que lorsqu'il priait, les nuages sont partis et un rayon de soleil s'est posé sur lui et depuis, il savait que l'Eglise était vraie.

Elder Kramer a baptisé frère et soeur Gulbranson en 1952. Depuis ce baptême, cinq enfants des Gulbranson ont servi des missions, et 26 petits-enfants ont servi des missions.

Frère Gulbranson a baptisé deux futurs maris de ses filles. Ces hommes sont alors partis en mission de leur propre gré, portant le nombre de missionnaires issus de ce baptême à 34 missions. Les missions ont été aussi proches que Salt Lake City, et aussi éloignées que l'Italie et la Corée. Soeur Gulbranson a elle-même servi dans la mission de Philadelphie de Pennsylvanie pendant 9 mois après le décès de son mari en 1984.

La famille des Gulbranson a déménagé après avoir été baptisée et s'est retrouvée à Salt Lake City à un moment donné, mais ils se sont établis à Vanderhoof, en Colombie Britannique, au Canada, où vit maintenant la plupart de la famille. Il y a quelques mois, les enfants de soeur Gulbranson ont décidé d'organiser une fête surprise pour ses 90 ans le 28 mai. Ils ont appelé les deux missionnaires qui avaient baptisé leurs parents et les ont invités en surprise spéciale.

Elder Kramer de Hollanday, en Utah, et elder Campbell de West Valley City, en Utah, étaient ravis de l'invitation. Malgré quelques ennuis de santé pour elder Campbell, ils ont acheté leurs billets pour le Canada.

L'après-midi du 26 mai, elder Campbell a sonné à la porte de soeur Gulbranson et lui a dit qu'il faisait du porte a porte et que frère Kramer l'avait mandaté. Il est entré où le reste de la famille attendait dans la salle de séjour et l'ont interrogée sur sa famille.

Soeur Gulbranson a dit "Je n'ai aucune idée de qui il était". "Vous vous attendez à voir les gens de la même façon depuis la dernière fois que vous les avez vus et je ne l'avais pas vu depuis 1952."

Pendant ce temps, elder Kramer s'est faufilé par l'arrière et s'est assis à la table de la cuisine avec l'une des filles de soeur Gulbranson. Comme elle entreprit de présenter sa famille à Elder Campbell, elle s'est tournée pour lui présenter sa fille et a eu une surprise quand son regard s'est posé sur elder Kramer.

«L'expression du visage de Mabel en me voyant a été ma partie préférée de tout le séjour", a déclaré Elder Kramer.

Elder Campbell a raconté qu'il y avait environ 103 descendants qui s'étaient rassemblés pour la célébration d'anniversaire de soeur Gulbranson et qui avaient salué les deux missionnaires. Pendant leur visite à soeur Gulbranson et à sa famille, ils ont partagé un repas d'anniversaire et sa fille, Karen Kochel, a convaincu sa mère de venir avec les missionnaires à un dîner à la bonne franquette que sa paroisse organisait le samedi suivant et qui était en fait une fête surprise.

Le dimanche soir, la famille s'est réunie pour une réunion spéciale, au cours de laquelle elder Campbell et elder Kramer ont raconté l'histoire de la conversion des Gulbranson et ont partagé leurs expériences spéciales avec les membres de la famille qui étaient là.

Je me sens béni d'avoir pris part à la conversion de cette famille et le succès de la famille est incroyable en regard de toutes les missions qui ont eu lieu," a dit elder Kramer, "c'est vraiment une famille en or et j'ai été tellement béni d'avoir fait partie de leurs vies".

(Publié par LDS Church News – Traduit par Vassy)

Le sacrifice d’une femme

Publié le 22 Juin 2011

J'ai changé de position mon poids sur le banc et j'ai poussé un soupir quand l'orateur de la réunion de sainte cène se leva pour commencer son discours.

Enceinte de sept mois, j'étais gonflée, endolorie et avec un gros ventre; et j'étais épuisée par les demandes constantes de mes cinq enfants en bas âge. Je n'étais pas sûre que je pourrais assister aux quinze dernières minutes de la réunion et j'étais encore moins sûre si je le pourrais durant les derniers mois de la grossesse.

J'étais sur le point d'émettre un audible gémissement lorsque l'orateur s’est lancé dans son sujet : "les pionniers". La dernière chose que je voulais entendre, c'était les récits historiques des mères qui ont continuées à marcher résolument à Sion, peu importe ce qu'elles ont dû laisser derrière elles. Je pouvais à peine me trainer de mon salon à ma cuisine.

J'ai fermé les yeux et me laissais gagner par un demi sommeil car l'orateur parlait d'une voix monotone, seulement pour être secouée franchement par les coudes de mon bébé coincé dans mon abdomen. En réponse, le bébé commençait à donner dans mon ventre des coups de pieds à ma vessie et à mes cotes, comme il culbutait dans son nid aqueux .Je me mordais les lèvres en essayant de ne pas pleurer ni crier car des vagues de frustration se s’abattaient sur moi.

C'est horriblement cliché de dire qu'a ce moment même, l'orateur a dit les seuls mots que j'avais besoin d'entendre, mais c'est exactement ce qui s'est passé. Il lisait l'histoire de la traversée de Sweetwater, le jour où les hommes et les femmes adultes s'assirent et pleurèrent sur les bords de la rivière à moitié gelée parce qu'ils étaient complètement épuisés; le jour où trois jeunes hommes ont transportés des dizaines de personnes à travers de gros morceaux de glace pour continuer sur le chemin de l'Ouest qui était sur la rive opposée.

Et comme ces mots pénétrèrent la fatigue brumeuse qui m'enveloppait, l'Esprit me parla; non pas avec des mots mais avec une profonde impression que je traduirai à peu près comme suit : « Ton sacrifice est semblable aux leurs ».

Je sentais au fond de moi même qu'il y avait des esprits qui attendaient sur cette rive, qui avaient besoin de traverser de l'autre côté. Et que je les transportais un à la fois, vers la rive opposée, de sorte qu'ils puissent continuer sur le chemin de Sion.

Les paroles de Paul résonnaient dans ma tête, paroles qui m'avaient frappée des années auparavant, au début de ma quatrième grossesse, quand je me demandais comment pourrais-je toujours gérer un autre bébé. « Je vous exhorte donc, frères par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme sacrifice vivant, saint agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable ».[Romains:12-1].

Présentez vos corps comme un sacrifice vivant. Sacrifice: le mot vient du latin "sancire" qui signifie rendre sacré. C'est exactement ce que je faisais: offrir ma chair même et mon sang à Dieu pour répondre à ses desseins afin de réaliser les désirs des enfants qu'Il avait plantés en moi. Toute la douleur et toutes les difficultés, je le compris soudain, ont un effet sanctifiant.

Je n’en n’avais pas l’impression alors que je changeais mon lourd poids sur le banc, et alors que je réarrangeais les divers membres de mon enfant. Je ne me sentais pas sacrée mais je me sentais ballonnée, irritable voire désespérée, mais je savais que c'était vrai.

Un an plus tard, j'ai eu une fausse couche " Ma première ", suite à cela j'ai eu de nombreux sentiments difficiles: de la douleur, de la colère, de la nostalgie. Bien sûr, je n’étais enceinte que pendant quelques semaines, mais j'avais déjà investi beaucoup d'énergie physique, émotionnelle, et spirituelle dans cette nouvelle vie et pour quoi ?

Quelques semaines plus tard, j'ai parlé avec une amie proche qui venait de subir sa deuxième fausse couche. Je lui confiais mon sentiment de vide et de futilité. Mais comme je continuais à parler, je me suis surpris à entendre dire ces mots, venant de ma bouche:

« Ce n'était pas une perte, » dis-je, « ce n'était pas une perte »

Je n'étais pas tout à fait sûre de ce que je voulais dire. Mais je savais en quelque sorte que ma perte était comptée. Cela était de Dieu et que d'une façon inexplicable cela contribuerait à son œuvre et sa gloire, ainsi qu'à ma sanctification personnelle.

Je me sentais mieux après cela, même s'il a fallu plus de temps pour récupérer, tant physiquement que émotionnellement. Je suis devenue convaincue que, lorsque les femmes offrent leurs corps comme véhicule pour une vie nouvelle, elles se sont consacrées aux desseins de Dieu et Dieu honore cette offre qu'il s'agisse de résultats de naissance vivante ou non.

J'ai réalisé que cela est vrai pour les femmes dans des circonstances variées : les femmes qui essayent et qui essayent, mais qui sont incapables de concevoir; les femmes qui font face aux rigueurs de l'adoption d'un enfant; les femmes qui restent célibataires dans cette vie et qui doivent renoncer à la maternité ainsi qu'à l'intimité a différents niveaux.

J’en suis venue à cette conclusion. Chaque femme de foi consacre son corps comme un sacrifice vivant. Que notre fardeau particulier soit la plénitude ou la vacuité, chacune de nous pousse contre les tendances actuelles du monde, avec nos regards tournés vers le royaume de Dieu.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Solange)

Ne sommes-nous pas tous des mendiants ?

Publié le 20 Juin 2011


Ses yeux étaient rouges et gonflés, ses cheveux blancs – un enchevêtrement huileux – pendaient sur un visage buriné. Les orteils de ses pieds nus sortaient de chaussettes usées semblables à des casques brulés tremblant dans les tranchées. La nuit sans lune ne pouvait cacher ses vêtements en lambeaux.

Vautré sur les marches du Palais de Justice, un sans logis était la figure solitaire entravant mon chemin, après un procès long et difficile.

Qu’avais-je à faire de lui ? Après tout, il était probablement ivre ou dangereux.  Et puis, il y avait des organismes d’état, des abris et des hôpitaux qui pouvaient assister cet homme. Il était le problème de quelqu’un d’autre. A travers le brouillard de mes excuses, a sonné l’appel lancé par les paroles du Maître : «  car j’étais affamé et vous m’avez nourri ; j’étais assoiffé  et  vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger et vous m’avez recueilli » (Matthieu 15 : 35)

Je me penchais pour demander son nom à cet homme. Il marmonna. C’était difficile de le comprendre à travers ses gencives gonflées et ses dents manquantes. Je le conduisis à ma voiture. Je lui offris un repas, une paire de chaussures et quelques nouveaux vêtements. Je l’emmenais dans une auberge à proximité et payais le motel pour deux nuits. J’essayais de contacter sa sœur dans un Etat éloigné, mais le numéro que ce sans logis m’avait donné était hors service. Je l’ai laissé à l’aise, mais pas sauvé.

L’inconvénient

Dans les années qui ont suivi cette rencontre, je me suis souvent fait le reproche de n’avoir pas fait plus – de ne pas m’en être plus soucié. Qu’est devenu cet homme ? Je ne le saurai jamais.

Sur un plan négatif, dans des milliers de centre villes, il y a partout des gens qui ont besoin de secours. Ils cherchent un abri sous les croix en néon. Des bouffées de vapeur de soupe redonnaient de l’énergie à l’homme sans vie. Cependant, l’angoisse de l’âme n’est pas limité aux sans logis. Il y a des cœurs brisés qui croisent notre chemin au travail, dans notre entourage et dans l’Eglise.

Certains ont besoin de nourriture, beaucoup ont besoin de travail, quelques uns de soins médicaux et psychiatriques. Tous ont besoin de réconfort spirituel. Ce sont nos voisins, nos compagnons de route, nos frères et sœurs.

La bijouterie Noël

Il y a quelques années, j’ai été témoin de la pauvreté à des coins de rue opposés. Dans un coin, il y avait un mendiant portant une pancarte indiquant : «  Travaillerais pour manger  - Que le Seigneur vous bénisse » Tandis que nous débattons pour savoir si son besoin était réel, observons la scène de l’autre côté de la rue : un gamin en costume de  Père Noël portait une pancarte disant : «  Enorme vente de bijoux – 50% de réduction »

Pourquoi nous précipitons-nous pour porter un jugement quand on voit un mendiant réclamer du travail pour manger mais ne le faisons-nous pas lorsque l’on voit une pancarte publicitaire pour un magasin de bijoux vendant des babioles, simplement  parce que nous avons la carte de crédit pour nous le permettre ?

Le bon Samaritain

Dans la parabole du Bon Samaritain, le Sauveur nous raconte la poignante histoire du Samaritain haÏ qui porte secours à la victime d’un vol alors que les autres se sont détournés de cet homme (Luc 10 : 29-37) Le Samaritain ne lui apporte pas seulement des soins, mais il le mène à une auberge, fait des provisions pour ses besoins et promet de revenir pour payer les frais supplémentaires.

Dans le Livre de Mormon, le Roi Benjamin offre une raison prophétique pour porter les charges les uns des autres : «  .. et vous ne souffrirez pas que le mendiant vous adresse sa supplication en vain, et ne le renverrez pas pour qu’il périsse…… Car voici, ne sommes-nous pas tous des mendiants… » (Mosiah 4 : 16, 19)

Un cœur pour sauver

Un emploi pour le chômeur, un encouragement pour l’opprimé, ou partager ce que notre temps ou notre talent permet. Ces choses parlent de ce que nous sommes et non pas simplement de ce que nous faisons. Le secours n’est pas véritable lorsqu’il est inscrit sur une liste d’aide sociale. Le vrai secours est celui qui est écrit dans un cœur charitable.

Je ne pourrai jamais retourner à ce motel pour vérifier ce qu’est devenu cet homme que j’ai aidé, mais pas sauvé. Plus âgé et peut être plus avisé, je peux être moins critique et peut être plus aimant pour ceux que le Seigneur a placé sur mon chemin. Je peux faire la différence -nous pouvons faire la différence – une âme à la fois.

Le poète anglais John Donne a dit : « La mort de tout homme m’amoindrit parce que je fais partie de l’humanité, aussi n’envoie  personne pour s’enquérir pour qui sonne le glas ; il sonne pour toi (John Donne « Devotions upon Emergent occasions » XVII : Nunc Lento Sonitu Dicunt, Morieris, 1623)

(Publié par MormonTimes – Traduit par Claudie)

Concernant les choses qui ont le plus d’importance

Publié le 20 Juin 2011



Si la vie, son rythme effréné et ses nombreuses tensions font qu’il vous est difficile de vous sentir l’envie de vous réjouir, alors c’est peut-être un bon moment pour vous reconcentrer sur ce qui a le plus d’importance.

L’une des caractéristiques de la vie moderne semble être que nous bougeons à un rythme de plus en plus rapide, sans nous soucier des turbulences ou des obstacles.

Soyons honnêtes ; c’est plutôt facile d’être occupé. Nous pouvons tous imaginer une liste de tâches qui vont submerger notre emploi du temps. Certains peuvent même penser que leur valeur personnelle dépend de la longueur de leur liste de choses à faire. Ils remplissent les trous de leur emploi du temps par des listes de réunions et de vétilles, même dans les périodes de stress et d’épuisement. Parce qu’ils se compliquent inutilement la vie, ils ressentent souvent plus de frustration, moins de joie et trouvent peu de sens à leur vie.

Il est dit que toute vertu poussée à l’extrême peut devenir un vice. C’est certainement le cas si nous surchargeons nos journées. Il arrive un moment où les accomplissements deviennent des fardeaux et les ambitions des boulets à traîner

Quelle est la solution?



Le sage comprend et applique les leçons des cercles des arbres et des turbulences. Il résiste à la tentation de se laisser prendre dans la course frénétique de la vie quotidienne. Il suit ce conseil : « La vie c’est plus qu’en accélérer la vitesse. » En bref, il se concentre sur les choses qui ont le plus d’importance.


Dallin H. Oaks a enseigné dans une conférence générale récente : « Nous devons renoncer à certaines bonnes choses afin d’en choisir d’autres qui sont meilleures ou les meilleures parce qu’elles augmentent la foi au Seigneur Jésus-Christ et fortifient notre famille. »

La recherche des meilleures choses mène inévitablement aux principes fondamentaux de l’Évangile de Jésus-Christ, les vérités simples et belles que nous a révélées un Père céleste attentionné, éternel et omniscient. Ces points de doctrine et ces principes essentiels, bien qu’assez simples pour qu’un enfant les comprenne, répondent aux questions les plus complexes de la vie.

Dans notre soif de solutions compliquées, parfois nous n’apprécions pas la beauté et la clarté qui découlent de la simplicité.



Mes chers frères et sœurs, nous ferions bien de ralentir un peu, d’avancer à la vitesse optimale pour notre situation, de nous concentrer sur ce qui est important, de lever les yeux et de vraiment voir les choses qui ont le plus d’importance. N’oublions pas les préceptes fondamentaux que notre Père céleste a donnés à ses enfants qui vont jeter les bases d’une vie mortelle riche et abondante avec les promesses d’un bonheur éternel. Ils nous enseigneront à faire tout cela avec sagesse et ordre ; car il n’est pas requis que nous courrions plus vite que nous n’avons de force. Mais il est nécessaire que nous soyons diligent, afin que nous remportions ainsi le prix.

Frères et sœurs, faisons diligemment les choses qui ont le plus d’importance et cela nous mènera au Sauveur du monde. C’est pourquoi nous parlons du Christ, nous nous réjouissons dans le Christ, nous prêchons le Christ, nous prophétisons concernant le Christ afin que nous sachions vers quelle source nous pouvons nous tourner pour obtenir la rémission de nos péchés 8 . Dans la complexité, la confusion et la précipitation de la vie moderne, c’est la « voie par excellence ».

Dieter F. Uchtdorf - Deuxième conseiller dans la Première Présidence - Octobre 2010

Les temples, trésor des Saints Cambodgiens

Publié le 20 Juin 2011

Seiha était assis dans sa maison de Phnom Penh, au Cambodge, désireux de parler avec des amis membres de l’Eglise des Saints des derniers jours, Chelsea et Tiffany, venues d’ Utah pour un mois dans le but de travailler dans un orphelinat à enseigner l’anglais et à aider les gens de toutes les manières possibles.

Seiha, sa mère, sa sœur ainée, son mari, leur fils et un cousin de Seiha, une sœur adoptée, sont tous membres de l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Ils partagent un petit logement en bois plaqué d’une pièce sur pilotis au dessus d’une eau croupie remplie d’ordures, dans un quartier pauvre de la capitale du Cambodge. Le Cambodge qui est un pays du Tiers-Monde, se remet du régime de Pol Pot et des Khmer rouges- le parti communiste cambodgien- au pouvoir de 1975 à 1979, responsable d’un génocide qui a causé la mort d’1,7 million à 2,5 millions de personnes et réduit la population de 21%.

Recrutés comme guides pour la Fondation de Recherche Globale, une organisation qui sponsorise les Américains qui vont dans le Tiers-Monde pour aider à améliorer la vie des personnes, Seiha, sa sœur et son beau-frère sont tous trois d’anciens missionnaires SDJ. Lorsque les jeunes sont convertis leur désir sincère est de servir une mission, et immanquablement chaque jeune fille rencontrée par Chelsea et Tiffany était de retour de mission.

Ce jour là, comme toujours, Seiha était désireux de parler de l’Eglise et particulièrement des temples. Au Cambodge aujourd’hui, l’Eglise rencontre un grand succès. Rien qu’à Phnom Penh il y a quatre branches et les missionnaires ne baptisent pas seulement des individus mais ils voient des familles entières se joindre à l’Eglise. On compte environ 10 baptêmes chaque semaine dans la capitale et chaque paroisse comprend trois équipes de missionnaires bien occupés.

Tiffany et Chelsea ont remarqué que les Cambodgiens depuis l’époque de Pol Pot prennent naturellement soin les uns des autres. La brutalité des Khmer rouges a laissé le pays dévasté. Et depuis lors il y a encore des personnes qui faisaient partie du régime et sont restés brutaux et insensibles à la misère et à la souffrance humaine. Le trafic sexuel de femmes et d’enfants constitue un sérieux problème au Cambodge. La majorité de la population a été victime des Communistes. Alors que la société se remet des horreurs perpétrées par les Khmer rouges, la façon dont les gens se traitent à changée. Ils sont plus soucieux les uns des autres, ils chérissent les relations humaines et sont attentifs à leur prochain.

Ce n’est pas surprenant que lorsque Seiha parle avec Tiffany et Chelsea, il veuille apprendre tout ce qui est possible sur l’Eglise aux Etats-Unis et parler des temples. Seiha a expliqué les sacrifices nécessaires pour qu’une personne se rende au temple alors que les temples les plus proches se trouvent en Corée (à 1 700 km de là) et aux Philippines (3 600km). Cela prend en moyenne trois ans pour épargner les 600$ nécessaires pour aller au temple et beaucoup n’ont jamais eu ce privilège. C’est pourquoi le désir est immense puisque cela prend tellement de temps pour contracter les alliances éternelles et faire l’œuvre pour les êtres chers disparus sous le règne des Khmers rouges.

Lorsque quelqu’un est en mesure d’y aller, à son retour pratiquement les trois heures consacrés aux réunions de l’Eglise sont modifiées ainsi ceux qui ont participé aux ordonnances du temple peuvent partager leurs expériences. Une sœur Cambodgienne récemment rentrée a décrit le temple comme étant « le lieu le plus paisible sur terre ». Souvent submergée par l’émotion elle a expliqué que pendant trois jours aux Philippines, elle a fait des baptêmes, des pré ordonnances, des scellements et des dotations. Elle était si désireuse d’entrer dans le temple que de l’ouverture des portes à leur fermeture elle est restée sans jamais prendre du temps de cette expérience précieuse pour manger jusqu’à ce que les portes soient refermées. Elle a exprimé la joie qu’elle a ressentie lorsqu’elle a été scellée à sa famille qui avait perdu la vie sous les Khmer rouges. Seiha a expliqué qu’à chaque conférence générale les Cambodgiens écoutent attentivement l’annonce de nouveaux temples, espérant qu’un jour prochain on construira un temple dans le Sud Est de l’Asie.

C’est difficile pour Seiha de croire qu’en Utah il y a tant de temples, et que pourtant « tous les Mormons ne se comportent pas toujours comme des Mormons ». Conscient que l’Utah est un endroit avec beaucoup de temples ; il a dit à Tiffany et Chelsea, « Sœurs, je ne comprends pas que certaines personnes agissent mal. Ne voient-ils pas les temples tout autour d’eux ? Comment peuvent-ils faire le mal ? » Chelsea et Tiffany ont également été frappées par le fait que bien que les Cambodgiens aient si peu, et que les orphelinats soient remplis d’enfants qui ne possèdent absolument rien, les gens sont heureux. Ils sourient et rient et apprécient ce qu’ils ont.

Être membre d’une église internationale, c’est merveilleux pour observer la foi des convertis partout dans le monde qui ne prennent pas leur appartenance à l’Eglise du Christ à la légère. Au Cambodge, les Saints apprécient les alliances de leur baptême, chérissent les temples et comprennent que la vraie joie découle du fait de savoir que Jésus Christ est le sauveur du monde. Ils comprennent que c’est un très grand privilège de faire alliance avec Dieu et d’œuvrer dans le temple.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)

Nouvelle de dernière minute : Le président Boyd K. Packer se repose confortablement a la suite d’un « évanouissement » a Massachusetts

Publié le 19 Juin 2011

Le président Boyd K. Packer Packer du collège des douze apôtres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours s’est effondré dimanche après avoir donné un discours lors d’une reconsécration d’une paroisse à Cambridge, Massachusetts

Le porte-parole de l’Eglise Scott Trotter a déclaré que président Packer a subit «un évanouissement bref » et qu'il "a été emmené à un hôpital local pour observation et se repose confortablement ».

Le président Packer, âgé de 86 ans, assistait Henry B. Eyring, premier conseiller dans la Première Présidence de l'église, qui présidait la cérémonie commémorative de la paroisse de Longfellow Parc à Cambridge. Le bâtiment fut en grande partie détruit à la suite d'un incident électrique en 2009.

(Publié par KSL.com)

Rien ne reste jamais tel quel

Publié le 17 Juin 2011

La plupart d'entre nous recherchent une certaine sécurité et stabilité au milieu de la folie de cette vie. Nous vivons dans un monde imprévisible et changeant. La soi-disant «sécurité» que nous recherchons est souvent une illusion. Récemment, nous avons eu plusieurs amis très proches et voisins qui ont décidé de déménager dans des états différents. Leurs raisons sont tous bonnes, ils font ce qui est le mieux pour leur famille ou leur carrière.

Malheureusement pour ceux d'entre nous qui restons, nous ressentons chaque départ comme une autre perte. En conséquence, j'ai beaucoup réfléchi sur la vie et je me suis demandé comment les gens font-ils face à autant de changements?

Peut-être que je pourrais être accusée de glorifier le passé, mais je me demande si nos ancêtres auraient mieux fait face aux changements. J'imagine être née dans un petit village ou une ville et qu'on ne quitte jamais, dans le/laquelle on passe toutes les années de sa vie entouré de sa famille et de ses amis. Un lieu où tout le monde vous connaît ainsi que votre famille. Bien sûr, cela pourrait devenir ennuyeux après un certain temps, mais le sentiment de sécurité et de stabilité ne compenserait-il pas cet ennui? Je ne suis pas sûr, et je ne le saurai probablement jamais, mais il y a des jours où je le désire fortement.

Pour ceux d'entre nous qui développent de profondes relations avec les personnes, vivre dans un monde éphémère peut rendre la vie difficile à certains moments. J'admire les gens qui peuvent ranger leurs affaires et passer à la prochaine aventure que la vie a à offrir, sans apparemment cligner de l'œil. Cela doit être si libérateur.

Même si je suis bien conscient que le changement est inévitable, je ne l'aime pas beaucoup. Ce qui est ironique; car j'enseigne à mes clients que la croissance réelle a généralement lieu en dehors de notre zone de confort. Et pourtant, je souhaite que tous ceux que j'aime ou à qui je suis attaché restent sur place.

Vivre la perte d'un proche nous pousse en dehors de notre zone de confort que cela nous plaise ou non. Je suppose que je suis un participant réticent à ce type de croissance. Alors, comment pouvons-nous nous préparer pour mieux faire face à ce changement? Un moyen serait de vivre la vie avec un certain détachement. Dans ce cas, les points positifs sont que nous ne sommes jamais trop tristes et nous ne nous sentons jamais abandonnés parce que nous ne nous sommes jamais permis de nous approcher de trop près les gens. Donc, ils vont et viennent, et nous n'en sommes pas affectés.

Le négatif, bien sûr, est que nous ne créons pas vraiment de liens et de relations profonds dans notre vie. Un autre moyen consiste à se rapprocher des gens et à faire face aux sentiments une fois que les changements se sont produits. En fin de compte, je préfère avoir des sentiments profonds et faire face aux conséquences une fois que les gens partent que de rester isolé et détaché.

Si j'avais une baguette magique, je ferais en sorte que tous nos proches, notre famille et nos amis vivent à proximité les uns des autres tout le temps. Maintenant ça, ce serait le paradis sur terre! Peut-être c'est pour cela que les cieux ont un tel attrait. Ce n'est pas seulement vivre avec Dieu à nouveau, mais aussi avec tous ceux que nous aimons dans cette vie.

Ce qui rend ce monde un endroit incroyable, c'est l'occasion que nous avons de rencontrer et d'apprendre à aimer tant de gens. Savoir qu'un jour nous pourrons tous être ensemble pour toujours est la cerise sur le gâteau.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)

Une pensée venant des écritures

Publié le 17 Juin 2011


« Et de plus, en vérité, je vous le dis, concernant vos dettes: Voici, ma volonté est que vous payiez toutes vos
dettes.» Doctrine et Alliances 104: 78


« Mes frères et sœurs, n’acceptez pas l’idée que ce qui était un luxe hier est devenu une nécessité aujourd’hui » a dit président Monson durant la conférence générale d’Avril 2006.


« Ce n’est une nécessité que si nous le considérons comme tel. Beaucoup de gens s’endettent à long terme et se rendent compte que la situation change : la maladie, l’invalidité, la faillite de sociétés, la réduction d’effectifs, le chômage, des catastrophes naturelles s’abattent sur nous. Pour de nombreuses raisons, il arrive souvent que le remboursement de grosses dettes ne soit plus possible. (...)


Je vous exhorte à vivre selon vos moyens. On ne peut pas dépenser plus que l’on gagne et rester solvable. Je vous promets que vous serez alors plus heureux que si vous deviez constamment vous demander comment régler le prochain remboursement d’une dette non essentielle.»

(Publié par LDS Church News)

Messages d’inspiration du président de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours – Thomas S. Monson

Publié le 16 Juin 2011



Exemple parfait

« Il a été dit du Sauveur qu'Il "allait de lieu en lieu faisant du bien... car Dieu était avec Lui. Puissions-nous suivre cet exemple parfait. Dans cette traversée parfois périlleuse de la condition mortelle, puissions-nous, également, suivre ce conseil de l'apôtre Paul qui nous aidera à rester sains et saufs et sur la bonne voie : Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l'approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l'objet de vos pensées »

-« Regarder en arrière et aller de l'avant », Conférence Générale d'avril 2008

Pas de regrets

« Envoyez un petit mot à l'ami que vous avez négligé; prenez votre enfant dans vos bras, prenez vos parents dans vos bras; dites "je t'aime" plus souvent; exprimez toujours vos remerciements. Ne laissez jamais un problème à résoudre devenir plus important qu'une personne à aimer. Les amis déménagent, les enfants deviennent adultes, nos proches meurent. C'est si facile de considérer la présence des autres comme naturelle, jusqu'au jour où ils quittent notre vie, et que nous restons avec le "et si..."ou le "si seulement... " . L'écrivain Harriet Beecher a dit : « C'est pour les mots qui auraient dû être dits et les actes qui auraient dû être faits que l'on verse les larmes les plus amères sur les tombes ».

- « Trouver de la joie dans le voyage », Conférence Générale d'octobre 2008

Les mains du Seigneur

« Mes frères et sœurs, nous sommes entourés de gens qui ont besoin de notre attention, de nos encouragements, de notre soutien, de notre réconfort et de notre gentillesse, qu'ils soient membres de la famille, amis, relations ou étrangers. Nous sommes les mains du Seigneur sur cette terre avec le mandat de servir et d'édifier Ses enfants. Il est tributaire de chacun d'entre nous.

- « Qu'ai-je fait pour quelqu'un aujourd'hui ? » - Conférence Générale d'Octobre 2009

L’amour vrai

« Le véritable amour peut transformer des vies et changer la nature humaine ... je vous supplie d'avoir le courage de vous retenir de juger et de critiquer ceux qui vous entourent, aussi bien que d'avoir le courage de faire en sorte que chacun soit inclus et se sente aimé et valorisé. »

- « Puissiez-vous avoir du courage » Réunion Générale des Jeunes Filles, d'avril 2009

Principes

« Ne craignez pas de sortir du cinéma, d'éteindre le téléviseur ou de changer de station radio si ce qu'ils présentent n'est pas en accord avec les principes de Père Céleste. En résumé, qu'il s'agisse d'un film particulier, livre ou toute autre forme de distraction, si cela soulève la question de savoir si cela est convenable, ne le regardez pas, ne le lisez pas, n'y participez pas. »

- « La préparation apporte des bénédictions », Conférence Générale d'avril 2010

L’appel du devoir

« Le temps poursuit sa marche. Le devoir doit rester à la hauteur de cette marche. Le devoir ne peut s'estomper ou diminuer. Des conflits catastrophiques vont et viennent, mais la guerre dont l'enjeu est l'âme des hommes continue inexorablement. La parole du Seigneur s'adresse comme un appel de clairon, à moi, à vous et aux détenteurs de la prêtrise de partout. Je réitère cette parole : "C'est pourquoi, que chaque homme s'instruise de son devoir et apprenne à remplir l'office auquel il est désigné, et ce, en toute diligence. » (Doctrine et Alliances 107:99)

- « Fidèles à notre dépôt dans la prêtrise », Conférence Générale d'octobre 2006

Les décisions déterminent la destinée

« Maintenant, voyons l'objectif de se concentrer sur la responsabilité du choix, cette crise inévitable dans les moments difficiles de la vie. Celui qui voudrait vous faire tomber, attend patiemment l'occasion d'une nuit noire, d'une volonté vacillante, d'une conscience confuse, d'un esprit embrouillé. Etes-vous préparés à prendre des décisions à la croisée des chemins? Je ne peux trop fortement souligner combien les décisions influencent la destinée. Vous ne pouvez pas prendre des décisions éternelles sans avoir les conséquences éternelles ».

- « Les décisions déterminent la destinée », Coins de Feu des Jeunes Adultes, CES Brigham Young University du 5 nov. 2005.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)