Quel est le but de nos vies ?

Publié le 9 Juin 2011

Quel est le but?

L’un des plus grands défis pour une adulte seule sans enfant est de trouver un but et un sens à la vie de chaque jour. Récemment, je me trouvais à planifier ma journée lorsque j’ai pris un moment pour voir ce que mes amies étaient entrain de faire. L’une d’elle se dépêchait pour aller chercher ses cinq enfants à l’école et son mari au travail. Une autre planifiait un mariage.


Une allait s’occuper de sa mère veuve. Une autre était entrain de finaliser les préparatifs pour le baptême de son fils. L’une cousait des pochettes pour la robe du bal de promotion de sa fille. L’autre organisait un voyage pour un anniversaire des vingt ans de mariage. Une autre préparait son fils à partir en mission. L’une aidait l’un de ses enfants sur un projet en sciences et une autre mettait de l’ordre dans sa maison pour le retour de mission de son fils.

Chacune de mes amies a une vie remplie de buts. Oui, leurs vies sont écrasantes, épuisantes et peuvent même paraîtres banales parfois, mais elles sont pleines de sens. Leurs vies sont remplies de personnes qui ont besoin d’elles et dépendent d’elles, c’est là le défi pour quelqu’un de célibataire.

Un président de pieu a dit à l’une de mes amies célibataire qu’il pensait que la chose la plus difficile pour les célibataires était de trouver un but chaque jour de leur vie. Il avait parfaitement raison ! Nous n’avons pas toujours un but prêt à l’emploi comme peut en avoir une mère ou une épouse, nous avons souvent besoin de le créer. Certains jours par le biais d’une demande au travail, un projet à la maison ou avec des amis, c’est facile à faire, mais très souvent il est difficile de trouver un but ou une raison de sortir du lit le matin.

Avoir un but nous aide à nous sentir utile, apprécié et aimé, c’est ce qui nous motive et nous fait avancer. Alors si nous ne sentons pas que nous avons un but dans nos vies ou que nous jouons un rôle dans la vie des autres, il est facile de se sentir inutile, malaimé et en manque de motivation pour avancer.

Dans "Man's Search for Meaning," (Trouver un sens à sa vie) Friedrich Nietzche a dit, “Celui qui a un « pourquoi » vivre peut pratiquement supporter tous les « comment ».”

Nous avons vu cela dans la vie d’Aron Ralston, le jeune homme qui a coupé son bras en 2003 pour se libérer après être resté coincé 127 heures alors qu’il escaladait des montagnes. Naturellement nous avons été passionné par cette histoire et si nous n’avons pas pu l’aider nous nous sommes posés la question : « Est-ce que j’aurai été capable de le faire ? ». Dans une interview à CBS, il a dit : « Mais en réalité c’était très simple, aussi simple que de se dire, je vais faire ce qu’il faut pour retrouver les personnes qui sont importantes pour moi. »

Ralston avait un « pourquoi » et était donc capable de résoudre le « comment », quel que soit la difficulté ou la souffrance que cela représentait. Si nous pouvons remplir nos vies avec des « pourquoi », cela donne des « comment » bien plus faciles dans cette vie inattendue. Voilà pourquoi un travail, des nièces et des neveux, des appels à l’église, des relations sociales, être utile aux autres, donner de nous-mêmes, etc. veut dire tellement pour ceux qui comme nous sont célibataires sans enfant ; cela nous donne un « pourquoi ».

Parfois nous avons besoin de créer des « pourquoi » pendant que d’autres en ont plus que nécessaire.

Pour remplir ma vie avec des buts, pour me donner des « pourquoi », je vais planifier des repas, des sorties à la piscine, invite des familles à diner, suis un programme sportif, trouve des gens à servir, invente des projets, cuisine pour les autres, suis des cours d’institut, accepte toutes les occasions d’aider les autres, être disponible pour mes parents, garde le contact avec de vieux amis, etc.

Si nous ne pouvons pas trouver de sens à notre vie, nous errons sans but. Si nous ne sentons pas que nous avons des familles ou des gens qui dépendent de nous, nous ne voyons pas les « pourquoi » de nos vies, alors nous ne sommes pas sûrs des « comment » et dans le processus de la vie nous pouvons nous perdre.

J’ai constaté que mon but le plus important, ce qui m’apporte le plus de « pourquoi » vient de mon état de disciple de Jésus-Christ. Dans l’Evangile, il nous est rappelé qui nous sommes et quelle est notre relation avec non seulement notre Père Céleste mais avec nos semblables. Nous avons la connaissance du « pourquoi » nous sommes sur cette terre : pour aimer et servir notre prochain, pour vivre comme le Christ. Nous faisons partie d’un plan plus grand, et notre but s’étend bien plus loin que les tâches ménagères ou la planification d’évènements. Il ya ceux qui ont besoin de nous, nous regardent et comptent sur nous pour les aider à rentrer dans notre foyer céleste, qu’importe si nous sommes mariés, divorcés, veuf, sans enfant ou sans travail.

Le président James E. Faust a dit “Etre un disciple apporte un sens à nos vies au lieu d’errer sans but, nous marchons progressivement sur cette voie droite et étroite qui nous ramène à notre Père Céleste. Etre un disciple nous apporte le réconfort dans les temps de chagrin, la paix de notre conscience et la joie de servir — toutes choses qui nous aident à ressembler davantage à Jésus." (James E. Faust, "Être un disciple," Ensign, Novembre 2006)

Nous sommes des instruments dans les mains de Dieu pour apporter beaucoup de choses grandes et merveilleuses. L’Evangile, l’église, les écritures et nos dirigeants ne nous donnent pas seulement des « pourquoi » mais nous enseignent également les « comment ».

Bien que je continue de remplir mes journées de travail, de relations amicales et de projets et qu’ainsi je puisse donner du sens à ma vie, à la fin de la journée, je constate que mon plus grand but et la direction que je prends viennent du fait de connaître le plan et de comprendre mon rôle dans ce plan. Enfin, « Je fais ce que j’ai à faire dans le but de retrouver les personnes qui sont importantes pour moi. »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)

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