Publié le 7 Juin 2011
En pleine crise, deux désirs divergent. Le premier est un non croyant dont l'abattement l'a fait se tourner vers la conversion__ non pas la même conversion que Paul qui a vu une lumière et entendu une voix__Plutôt la conversion calme de trouver notre lien de parenté avec Dieu, en reconnaissant que la semence plantée dans son cœur « commence à m'épanouir l'âme » et « gonfle et germe, et commence à pousser »(Alma 32:28,33).
Le deuxième est quelqu'un qui a cru autrefois et qui a cessé de reconnaître, apprécier et nourrir le feu de l'Esprit, et son découragement se livre à une certaine mondanité__ modifiant son intégrité dans les plaisirs de la chair. Ce choix de rompre les commandements est tristement prévisible parce que notre expérience mortelle est précisément faite pour nous apprendre à faire de meilleurs choix face aux défis temporels.
Pour faire taire sa conscience, cette personne qui a cru se dit en elle même que ce qu'elle a fait n'est pas si grave. Ainsi l'orgueil est conçu, puisque se justifier de nos mauvais actes est de dénigrer tous ceux qui font le bien, donc Dieu et la droiture deviennent ses ennemis. L'orgueil emplit les recoins de son cœur où l'Esprit habitait avec humilité.
Les voix fortes, et dictatoriales de la chair crient pour des choix qui mènent à l'indulgence, en outre avec l'irréalisable promesse qu'en se faisant, tout sera fait avec droiture. La capacité à reconnaître l'Esprit, et la volonté de le suivre, sont perdues par le déclenchement de pulsions de la chair.
Alors que le second bouillonne d'orgueil, le premier apprend à donner son orgueil, en le soumettant à la fois avec d'autres faiblesses qui semblent apparaître une par une. Il ne tarde pas à arriver un nouveau croyant disant, avec le père du roi Lamoni, « Je délaisserai tous mes péchés pour te connaitre » (Alma 22:18) .
Dans le processus, deux choses semblent co-développer. Premièrement, la foi devient assez forte pour nous amener à prendre les bonnes décisions dans des moments difficiles. Deuxièmement, le nouveau croyant commence à développer une oreille interne à reconnaître la petite voix. Les murmures doux, légers et petits deviennent familiers.
La Foi harmonise cette reconnaissance et par son obéissance constante, augmente et ouvre la porte à une telle révélation personnelle. « Et c'est ainsi que vous deviendrez instruits dans la loi de mon église, et sanctifiés par ce que vous avez reçu, et vous vous engagerez à agir en toute sainteté devant moi » (Doctrine et Alliances 43:9).
Maintenant que le croyant continue de s'abandonner à Dieu, il éprouve paradoxalement une plus grande liberté de choix ; et il continue de choisir la droiture. Sa lumière luit devant les autres, et il s'épanouit en la compagnie de ses camarades croyants.
Tout l'opposé arrive au second. Cet individu, qui a cru auparavant et qui n'a pas gardé les commandements, trouve à présent de l'oppression en la compagnie des autres et recherche à être seul de plus en plus ; l'obscurité, non la lumière, devient son environnement pour ses choix. « Car comme il a désiré faire le mal tout le jour, de même sa récompense sera le mal lorsque viendra la nuit » (Alma 41:5).
Comme Shérem et Korihor dans le Livre de Mormon, il commence à prêcher les mêmes mensonges qu'il a finis par croire. Typique de ces mensonges est: Je n'ai aucune valeur ; ainsi, ce que je fais ne fera aucune différence. Et cette notion ; personne ne peut me traiter de cette façon ; Je partirai tout simplement. Si Dieu existe, il est vraiment loin et ne se soucie pas de moi dans cet état actuel, tout comme je n'ai pas besoin de lui. Je ne prierai pas.
Ce qui arrive est une sorte de sclérose coronarienne, comme il endurcit son cœur contre Dieu et l'humanité. La confiance des autres est diminuée. Les ressources deviennent plus rares. Les libertés que cet individu appréciait autrefois deviennent en fait plus petites.
L'audace augmente et des excès plus radicaux sont satisfaits pour combattre une misère grandissante, et incessante ; les plaisirs remplacent le bonheur. Le plaisir des meilleures choses de la vie qui sont gratuites deviennent du passé, car trouve, comme les Néphites, « la méchanceté n'a jamais été le bonheur. »
Alors que les années passent, l'âge et l'expérience réduit sa carapace blindée d'orgueil, car « les jours des enfants des hommes furent prolongés, selon la volonté de Dieu, afin qu'ils pussent se repentir tandis qu'ils étaient dans la chair » (2 Nephi 2:21). Cet individu commence à se voir pour ce qu'il est, et fait l'expérience de la «tristesse des damnés, parce que le Seigneur n'allait plus leur permettre de trouver du bonheur dans le péché » (Mormon 2:13) .
A ce stade, au lieu de le soutenir, le « diable rit,et ses anges se réjouissent » (3 Néphi 9:2) car ils savent ce qui se passe. Cet individu craind également ce qui se passe et serait «heureux si nous pouvions commander aux rochers et aux montagnes de tomber sur nous pour nous cacher de sa présence » (Alma 12:14).
A l'opposé, à travers les années, l'esprit converti grandit en amour et en foi et en appréciation de Dieu et de l'homme. Comparé aux années vides de sa vie antérieure, le fait de s'être maintenant rapproché de Dieu par les fonctions de l'Esprit Saint, sa reconnaissance est pleine alors qu'il attend avec impatience cet « état béni et bienheureux de ceux qui gardent les commandements de Dieu. Car voici, ils sont bénis en tout, tant dans le temporel que dans le spirituel ; et s'ils tiennent bon avec fidélité jusqu'à la fin, ils sont reçus dans le ciel, afin de pouvoir ainsi demeurer avec Dieu dans un état de bonheur sans fin » (Mosiah 2:41).
La réalité fournit rarement de tels modèles; certains bons exemples pénètrent toujours à l'âme et aucune n'a atteint la perfection. Et ces exemples ne sont pas une excuse pour juger qui que ce soit, mais plutôt des encouragements à toujours tendre la main à nos frères et sœurs.
Mais ces exemples montrent comment les décisions claires deviennent lorsqu'elles sont vues dans le contexte de la conséquence.
(Publié par LDS Church News – Traduit par Delphine)
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