Publié le 14 Juin 2011
Le monde a besoin de finisseurs!
Il y a bien longtemps à la piscine que nous fréquentions, il y avait un jeune garçon trisomique Andy savait très bien nager et voulait participer aux jeux paralympiques locaux, mais il lui était difficile de comprendre le concept d'endurance pour atteindre et franchir la ligne d'arrivée. Il se précipitait à l'eau puis se relevait ou s'arrêtait lorsqu'il le voulait. Ce comportement lui fit perdre plus d'une course et l'empêcha de profiter du sentiment du travail accompli.
Quand il s'entraînait, l'accent n'était pas seulement mis sur sa façon de nager mais aussi sur comment finir une course. Son entraîneur pouvait passer une leçon entière à lui faire pratiquer le simple fait d'aller d'un bout à l'autre de la piscine au lieu de s'arrêter, ou de se lever quand il le voulait.
Nous n'oublierons jamais le jour où Andy s'est précipité vers son entraîneur Matt pour le remercier, une médaille autour du cou. Je crois que toutes les mères qui étaient présentes à la piscine ce jour-là ont versé des larmes. Je suis certain que Matt n'oubliera pas ce jour non plus.
Malheureusement, une majorité d'entre nous se comporte comme Andy se comportait. Nous sommes submergés par différents problèmes et de nombreux obstacles dans la vie. Après un certain temps, nous nous sentons fatigués, meurtris, découragés et déçus; nous baissons tout simplement les bras.
Le président Thomas S. Monson a dit, “Dans la vie, comme dans les affaires, nous avons toujours besoin de personnes sur lesquelles nous pouvons compter pour terminer les choses qu'elles entreprennent. Elles sont peu nombreuses, ont beaucoup d'opportunités et leur contribution dans la société est importante.
"Depuis la nuit des temps, chacun de nous doit répondre à une question fondamentale dans la vie. Vais-je défaillir ou finir la course? De notre réponse découle des bénédictions de joie et de bonheur dans cette condition mortelle et de vie éternelle dans le monde à venir.” (Thomas S. Monson, “Finishers Wanted,” Ensign, June 1989).
Il ne faut pas regarder bien loin pour voir le besoin de 'finisseurs' parmi des couples ou des personnes célibataires. Des “imprévus” ont fait dérailler la vie de nombreuses personnes si bien qu'elles s'arrêtent de nager et se relèvent, perdent de vue leurs objectifs et ne franchissent pas la ligne d'arrivée.
Le dénominateur commun de tous les finisseurs est leur capacité à garder une perspective, à voir une image dans son ensemble. Que ce soit en matière de mariage, de régime, de sport, ou de vivre les principes de l'évangile, chaque personne qui réussit arrive à garder à l'esprit une image d'ensemble. Elle garde une certaine perspective. Elle n'échange pas ce qu'elle veut le plus pour ce qu'elle désire à un moment donné.
J'ai été confronté à ce dilemne maintes fois dans ma vie, et mes décisions ont toujours été influencées par le fait de maintenir à l'esprit ma perspective ou non. Certaines fois je l'ai fait. Avec regrets, trop souvent je ne l'ai pas fait.
Pour garder perspective, deux choses ont fait une grande différence dans ma vie: le Saint Esprit en premier lieu. Il me permet de voir les choses comme elles sont et m'aide à voir un but et un sens à ma vie. Je suis certain que je me serais relevé et aurais baissé les bras depuis longtemps si je n'avais pas le bénéfice de profiter de l'influence du Saint Esprit.
Cependant, il y des jours où je ne ressens pas l'influence du Saint Esprit. Je me suis peut-être endurci le coeur, ai nourri un grief contre quelqu'un, me suis fait distraire, ou ma vanité m'aveugle et je perd son influence. Dans ces moments-là, ce sont les alliances que j'ai contractées le jour de mon baptême, pendant la sainte cène et au temple qui me soutiennent et me permettent de continuer jusqu'à ce que je regagne une perspective.
Le don du Saint Esprit et les alliances que j'ai contractées m'ont permis jusqu'ici de me tenir debout et de ne pas me décourager. Ce sont pour moi les plus importantes benédictions que j'ai reçues. Je n'ai pas encore fini ma course, et je sais qu'il me reste un long chemin à parcourir, mais si je résiste à l'envie d'abandonner dans l'effort et continue à nager en allant toujours de l'avant, alors je sais qu'une joie immense m'attend dans cette vie et celle à venir.
Comme l'a dit le président Monson: “Vais-je défaillir ou finir la course? De notre réponse découle des bénédictions de joie et de bonheur dans cette condition mortelle et de vie éternelle dans le monde à venir.”
Je veux franchir la ligne d'arrivée! Je n'ai pas été élevé à baisser les bras, et je ne veux certainement pas abandonner la course maintenant.
L'évangile est vrai, et il est le seul chemin vers le bonheur et la joie dans cette vie et celle à venir.
(Publié par MormonTimes – Traduit par Fred)
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