Publié le 30 Juin 2011
La condition mortelle est une période de mise à l’épreuve, un temps pour nous montrer dignes de retourner dans la présence de notre Père céleste. Pour être mis à l’épreuve, nous devons rencontrer des obstacles et des difficultés. Ils peuvent nous briser et la surface de notre âme peut se fissurer et se désagréger, si notre fondation de foi et notre témoignage de la vérité ne sont pas profondément ancrés en nous.
Nous ne pouvons nous reposer sur la foi et sur le témoignage d’autres personnes que pour un temps. Finalement nous devons avoir notre propre fondation solide et profonde sinon, nous ne pourrons pas résister aux tempêtes de la vie, qui ne manqueront pas de venir. Ces tempêtes prennent différentes formes. Nous pouvons avoir l’immense chagrin d’avoir un enfant rebelle qui choisit de se détourner du sentier menant à la vérité éternelle pour marcher sur les pentes glissantes de l’erreur et de la désillusion. La maladie peut nous frapper, nous ou un être cher, et entraîner la souffrance et parfois la mort. Un accident peut laisser de terribles traces ou mettre fin à la vie. La mort atteint les personnes âgées aux pieds chancelants. Elle emmène les personnes qui en sont à peine à la moitié du voyage de la vie et étouffe parfois le rire de petits enfants.
Parfois, on a l’impression qu’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel, ni d’aurore pour chasser les ténèbres de la nuit. Nous nous sentons entourés par la souffrance de cœurs brisés, la déception de rêves anéantis, et le désespoir d’espérances disparues. Nous aussi, nous lançons la supplication biblique : « N’y a-t-il point de baume en Galaad ? » (Jérémie 8:22). Nous sommes enclins à considérer nos propres malheurs à travers le prisme déformant du pessimisme. Nous nous sentons abandonnés, tristes, seuls.
Comment pouvons-nous avoir une fondation assez solide pour résister à ces vicissitudes de la vie ? Comment pouvons-nous garder la foi et le témoignage qui seront nécessaires pour éprouver la joie promise aux fidèles ? Cela nécessite un effort constant et suivi.
Comment, pourriez-vous demander, obtenir et garder le plus efficacement possible la fondation dont nous avons besoin pour survivre spirituellement dans le monde dans lequel nous vivons ?
Je vais vous indiquer trois principes directeurs qui pourront nous aider dans notre recherche.
Lorsque nous prions, nous communiquons réellement avec notre Père céleste. Il est facile de laisser nos prières devenir répétitives en exprimant des paroles sans penser ou presque à ce qu’elles veulent vraiment dire. Lorsque nous nous souvenons que chacun d’entre nous est littéralement fils ou fille d’esprit de Dieu, nous n’avons pas de mal à nous adresser à lui par la prière. Il nous connaît. Il nous aime. Il veut ce qu’il y a de meilleur pour nous. Prions avec sincérité et intention, rendant grâce et demandant ce dont nous pensons avoir besoin. Soyons à l’écoute de ses réponses pour pouvoir les reconnaître quand nous les recevons. Si nous le faisons, nous serons fortifiés et bénis. Nous le connaîtrons et saurons ce qu’il désire pour notre vie. Si nous le connaissons et que nous faisons confiance à sa volonté, notre fondation de foi sera renforcée.
Le deuxième principe que je voulais aborder : Étudions les Écritures et méditons à leur sujet « jour et nuit », comme l’a recommandé le Seigneur dans le livre de Josué (1:8).
En 2005, des centaines de milliers de saints des derniers jours ont accepté l’invitation de Gordon B. Hinckley à lire le Livre de Mormon avant la fin de l’année. Je crois que décembre 2005 détient le record absolu de nombres d’heures consacrées à répondre à l’invitation à temps. Nous avons été bénis en le faisant. Notre témoignage s’est fortifié, notre connaissance a augmenté.(...) Il ne fait aucun doute que le temps que nous passons chaque jour à étudier les Écritures fortifie notre fondation de foi et notre témoignage de la vérité.
Le troisième principe dont je voulais parler pour bâtir une fondation solide de foi et avoir un témoignage profond se rapporte au service. (...)
Dans le Livre de Mormon, nous faisons la connaissance du noble roi Benjamin. Avec la véritable humilité d’un dirigeant inspiré, il exprime son désir de servir son peuple et de le conduire sur les sentiers de la justice. Il déclare ensuite :
« Parce que je vous ai dit que j’avais passé ma vie à votre service, je ne désire pas me vanter, car j’étais simplement au service de Dieu.« Et voici, je vous dis ces choses afin que vous appreniez la sagesse ; afin que vous appreniez que lorsque vous êtes au service de vos semblables, vous êtes simplement au service de votre Dieu » (Mosiah 2:16-17).
C’est le service qui compte, le service auquel nous avons tous été appelés : le service du Seigneur Jésus-Christ.
Sur le chemin de votre vie, vous vous rendrez compte que vous n’êtes pas les seuls à voyager. Il y a d’autres personnes, qui ont besoin de votre aide. Il y a des pieds à affermir, des mains à saisir, des esprits à encourager, des cœurs à inspirer et des âmes à sauver.
Thomas S. Monson Prophète de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jous - Octobre 2006
Nous ne pouvons nous reposer sur la foi et sur le témoignage d’autres personnes que pour un temps. Finalement nous devons avoir notre propre fondation solide et profonde sinon, nous ne pourrons pas résister aux tempêtes de la vie, qui ne manqueront pas de venir. Ces tempêtes prennent différentes formes. Nous pouvons avoir l’immense chagrin d’avoir un enfant rebelle qui choisit de se détourner du sentier menant à la vérité éternelle pour marcher sur les pentes glissantes de l’erreur et de la désillusion. La maladie peut nous frapper, nous ou un être cher, et entraîner la souffrance et parfois la mort. Un accident peut laisser de terribles traces ou mettre fin à la vie. La mort atteint les personnes âgées aux pieds chancelants. Elle emmène les personnes qui en sont à peine à la moitié du voyage de la vie et étouffe parfois le rire de petits enfants.
Parfois, on a l’impression qu’il n’y a pas de lumière au bout du tunnel, ni d’aurore pour chasser les ténèbres de la nuit. Nous nous sentons entourés par la souffrance de cœurs brisés, la déception de rêves anéantis, et le désespoir d’espérances disparues. Nous aussi, nous lançons la supplication biblique : « N’y a-t-il point de baume en Galaad ? » (Jérémie 8:22). Nous sommes enclins à considérer nos propres malheurs à travers le prisme déformant du pessimisme. Nous nous sentons abandonnés, tristes, seuls.
Comment pouvons-nous avoir une fondation assez solide pour résister à ces vicissitudes de la vie ? Comment pouvons-nous garder la foi et le témoignage qui seront nécessaires pour éprouver la joie promise aux fidèles ? Cela nécessite un effort constant et suivi.
Comment, pourriez-vous demander, obtenir et garder le plus efficacement possible la fondation dont nous avons besoin pour survivre spirituellement dans le monde dans lequel nous vivons ?
Je vais vous indiquer trois principes directeurs qui pourront nous aider dans notre recherche.
Lorsque nous prions, nous communiquons réellement avec notre Père céleste. Il est facile de laisser nos prières devenir répétitives en exprimant des paroles sans penser ou presque à ce qu’elles veulent vraiment dire. Lorsque nous nous souvenons que chacun d’entre nous est littéralement fils ou fille d’esprit de Dieu, nous n’avons pas de mal à nous adresser à lui par la prière. Il nous connaît. Il nous aime. Il veut ce qu’il y a de meilleur pour nous. Prions avec sincérité et intention, rendant grâce et demandant ce dont nous pensons avoir besoin. Soyons à l’écoute de ses réponses pour pouvoir les reconnaître quand nous les recevons. Si nous le faisons, nous serons fortifiés et bénis. Nous le connaîtrons et saurons ce qu’il désire pour notre vie. Si nous le connaissons et que nous faisons confiance à sa volonté, notre fondation de foi sera renforcée.
Le deuxième principe que je voulais aborder : Étudions les Écritures et méditons à leur sujet « jour et nuit », comme l’a recommandé le Seigneur dans le livre de Josué (1:8).
En 2005, des centaines de milliers de saints des derniers jours ont accepté l’invitation de Gordon B. Hinckley à lire le Livre de Mormon avant la fin de l’année. Je crois que décembre 2005 détient le record absolu de nombres d’heures consacrées à répondre à l’invitation à temps. Nous avons été bénis en le faisant. Notre témoignage s’est fortifié, notre connaissance a augmenté.(...) Il ne fait aucun doute que le temps que nous passons chaque jour à étudier les Écritures fortifie notre fondation de foi et notre témoignage de la vérité.
Le troisième principe dont je voulais parler pour bâtir une fondation solide de foi et avoir un témoignage profond se rapporte au service. (...)
Dans le Livre de Mormon, nous faisons la connaissance du noble roi Benjamin. Avec la véritable humilité d’un dirigeant inspiré, il exprime son désir de servir son peuple et de le conduire sur les sentiers de la justice. Il déclare ensuite :
« Parce que je vous ai dit que j’avais passé ma vie à votre service, je ne désire pas me vanter, car j’étais simplement au service de Dieu.« Et voici, je vous dis ces choses afin que vous appreniez la sagesse ; afin que vous appreniez que lorsque vous êtes au service de vos semblables, vous êtes simplement au service de votre Dieu » (Mosiah 2:16-17).
C’est le service qui compte, le service auquel nous avons tous été appelés : le service du Seigneur Jésus-Christ.
Sur le chemin de votre vie, vous vous rendrez compte que vous n’êtes pas les seuls à voyager. Il y a d’autres personnes, qui ont besoin de votre aide. Il y a des pieds à affermir, des mains à saisir, des esprits à encourager, des cœurs à inspirer et des âmes à sauver.
Thomas S. Monson Prophète de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jous - Octobre 2006
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