Message du 29 et 30 Décembre 2010

« Le foyer est le fondement d’une vie juste, et nul autre moyen ne peut le remplacer ni remplir ses fonctions essentielles. »

Le foyer est bien plus qu’une maison faite de bois, de briques ou de pierres. Un foyer est fait d’amour, de sacrifice et de respect. Nous sommes responsables du foyer que nous édifions. Nous devons construire sagement, car l’éternité n’est pas une petite croisière. Il y aura des périodes de calme et de vent, des périodes ensoleillées et des ombres, de la joie et du chagrin. Mais si nous faisons vraiment des efforts, notre foyer peut être un coin des cieux sur terre. Nos pensées, nos actes, la vie que nous menons, influencent non seulement le succès de notre voyage sur terre mais encore balisent le chemin qui mène à nos buts éternels. (…)

Dans une révélation donnée à Joseph Smith, le prophète, le 27 décembre 1832, à Kirtland, en Ohio, le Maître a conseillé : « Organisez-vous, préparez tout ce qui est nécessaire et établissez une maison qui sera une maison de prière, une maison de jeûne, une maison de foi, une maison de connaissance, une maison de gloire, une maison d’ordre, une maison de Dieu » (D&A 88:119 ; voir aussi 109:8).

Où pourrions-nous trouver meilleur plan pour bâtir sagement et correctement ? Une telle maison devra respecter les critères définis dans Matthieu, c’est-à-dire être une maison « bâtie sur le roc » (Matthieu 7:24, 25 ; voir aussi Luc 6:48 ; 3 Néphi 14:24, 25), une maison capable de supporter les pluies de l’adversité, les torrents de l’opposition et les vents du doute qu soufflent partout dans notre monde difficile. (…)

Laissons le Seigneur être l’entrepreneur général de notre projet de construction. Alors chacun de nous peut être le sous-traitant responsable d’une partie essentielle de l’ensemble du projet. De ce fait, nous sommes tous des bâtisseurs. (…)

Je vais donner quelques directives venant de Dieu, des leçons tirées de la vie, et des points sur lesquels méditer avant que nous nous lancions dans la construction :

S’agenouiller en prière :
« Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse. Reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). Ainsi parlait Salomon, le sage, fils de David, roi d’Israël.
Sur le continent américain, Jacob, frère de Néphi a déclaré : « Regardez vers Dieu avec fermeté d’esprit et priez-le avec une foi extrême » (Jacob 3:1).
Ce conseil divinement inspiré nous parvient comme une eau pure sur une terre desséchée. Nous vivons une époque troublée.

Il y a seulement quelques générations, personne n’aurait imaginé le monde dans lequel nous vivons et les problèmes qu’il présente. Nous sommes entourés d’immoralité, de pornographie, de violence, de drogue et d’un tas d’autres maux qui frappent notre société moderne. Nous avons à relever le défi, à assumer la responsabilité même, non seulement de nous « préserver des souillures du monde » (Jacques 1:27), mais encore de faire traverser à nos enfants et aux gens dont nous avons la charge sains et saufs la mer tempétueuse du péché qui nous entoure afin que nous puissions revenir un jour vivre avec notre Père céleste.

Former notre propre famille demande notre présence, notre temps, nos plus grands efforts. Pour être efficaces dans la formation que nous dispensons, nous devons être inébranlables dans l’exemple que nous donnons aux membres de notre famille et être disponibles pour accorder du temps en tête à tête à chaque membre afin de conseiller et de guider.

Nous nous sentons souvent dépassés par notre tâche. Pourtant l’aide est à portée de main. Dieu, qui connaît chacun de nos enfants, répondra à nos prières ferventes et sincères si nous demandons de l’aide pour les guider. Cette prière résoudra plus de problèmes, soulagera plus de souffrances, évitera plus de transgressions et apportera plus de paix et de satisfaction à l’âme humaine que tout autre moyen.

S’avancer pour server :
Chacun d’entre nous, qu’il soit dirigeant de la prêtrise ou officier d’une organisation auxiliaire, a une responsabilité vis-à-vis de son appel sacré. Nous avons été mis à part pour l’œuvre à laquelle nous avons été appelés. Dans Doctrine et Alliances 107:99, le Seigneur a dit : « C’est pourquoi que chaque homme s’instruise de son devoir et apprenne à remplir l’office auquel il est désigné, et ce, en toute diligence. » Lorsque nous aidons à bénir et à fortifier les gens dont nous avons la charge dans nos appels de l’Église, en fait, nous bénissons et fortifions leur famille. Ainsi, le service que nous accomplissons dans notre famille et dans nos appels peut avoir des conséquences éternelles. (…)

Tendre la main et secourir :
Sur le chemin de la vie, il y a des victimes. Certains s’écartent du chemin balisé qui mène à la vie éternelle, et s’aperçoivent au bout du compte que le détour qu’ils ont choisi est une voie sans issue. L’indifférence, l’insouciance, l’égoïsme et le péché prélèvent leur lourd tribut de vies humaines. Il y a des gens qui, sans qu’on sache pourquoi, suivent le rythme d’un autre tambour-major et s’aperçoivent plus tard qu’ils ont suivi un joueur de flûte qui les menait au chagrin et à la souffrance. (…)

En 1995, la Première Présidence a pris conscience des membres qui s’étaient écartés du troupeau et a publié une déclaration spéciale intitulée : « Une invitation à revenir ». Le message contenait cet appel :
« À vous qui, pour quelque raison que ce soit, vous trouvez à l’écart de l’Église, nous vous disons : revenez. Nous vous invitons à revenir et à prendre part à ce bonheur que vous avez connu. Vous découvrirez que beaucoup vous attendent les bras ouverts pour vous accueillir, vous aider et vous réconforter.

« L’Église a besoin de votre force, de votre amour, de votre loyauté et de votre dévouement. Le chemin pour retrouver toutes les bénédictions de l’état de membre de l’Église est établi sûrement et nous sommes prêts à recevoir tous ceux qui souhaitent le suivre. »

Suivre le plan du Seigneur :
S’agenouiller en prière. S’avancer pour servir. Tendre la main et secourir. Chacun de ces points est essentiel dans le plan de Dieu pour faire d’une maison un foyer et d’un foyer un coin des cieux.

L’équilibre est la clé dans nos responsabilités sacrées vis-à-vis de notre foyer et de nos appels dans l’Église. Nous devons faire preuve de sagesse et de raison en prenant soin de nos familles et en remplissant nos appels, car chacun est extrêmement important. Nous ne pouvons négliger notre famille ; nous ne devons pas négliger nos appels.

Édifions avec compétence ; ne prenons pas de raccourcis ; suivons le plan de Dieu. Alors, le Seigneur, notre inspecteur des travaux, pourra nous répéter ce qu’il a dit à Salomon, bâtisseur d’une autre époque, lorsqu’il lui est apparu : « Je sanctifie cette maison que tu as bâtie pour y mettre à jamais mon nom, et j’aurai toujours là mes yeux et mon cœur » (1 Rois 9:3). Alors nous aurons un foyer céleste et une famille éternelle. Nous serons en mesure d’aider, de fortifier et de bénir également d’autres familles.

Thomas S. Monson président de l’Église : Foyers célestes, familles éternelles (Extraits du discours partagé en juin 2006 p.49)

Message du 26 et 27 Décembre 2010

Quant vous ressentez l'incitation spirituelle, allez de l'avant

Après avoir passé un merveilleux "Thanksgiving" (= une merveilleuse semaine d'actions de grâce) visitant la famille, nous nous sommes dirigés vers le Colorado, en nous rappelant nos vacances.

Nous avons d'abord passé quelques jours à regarder la beauté de la vallée de Yosemite, avec son ancien bois rouge et ses falaises de granite très hautes encore couvertes de neige. Le gardien de chasse nous a même dit: " Dieu doit avoir fait des heures supplémentaires quand il a créé cet endroit !". Nous avons ensuite passé le reste de la semaine en famille, en jouant des jeux, en mangeant bien, en riant sans arrêt, et, le plus important, en regardant nos quatre générations ensemble dans la santé, le bonheur et l'amour ! Que demander d'autre ?
Bon, nous avons demandé un retour prudent et nous avons pris la route. Si tout se passait comme prévu, la route de 15 heures nous amènerait chez nous un peu après minuit.
Les voyages de route sont devenus une manière parfaite pour relier nos familles. Nous aimons parler, chanter, jouer des jeux, prendre part à la grandeur de la nature et essayer de limiter le plus possible les divertissements électroniques. Les voyages sont aussi devenus plus faciles parce que nos enfants sont assez âgés pour aider à la conduite.


Comme on approchait la moitié du voyage, Nicolas, notre plus âgé a voulu prendre le relais. Nous roulions au travers de Richfield, en Utah, la dernière grande ville depuis peu. La prochaine ville importante, Grand Junction, Colo., était à trois heures de route.
Ma femme conduisait et dit que nous avions assez d'essence pour arriver à la prochaine petite ville à 40 miles, où nous nous sommes arrêtés, mis de l'essence et changé de conducteur. Comme on s'approchait de la dernière sortie pour Richfield, elle a changé de voie sans explication et est sortie de l'autoroute. Quand je lui ai demandé pourquoi elle avait agit de la sorte alors qu'on s'était mis d'accord de rouler encore 40 miles, elle n'avait pas de réponse satisfaisante.
Comme nous nous sommes garés à la station d'essence et sortis de la voiture, nous avons entendu un grand bruit sourd de métal. Nous nous sommes retournés, et à ma grande surprise, j'ai vu Nicolas allongé sur l'asphalte.

Le bruit sourt était celui de sa tête qui cognait la jante métallique sur notre pneu arrière quand il s'est évanouï. Ma femme et moi l'avons pris et remarqué quelques goutes de sang sur la chaussée. Quand il s'est levé, nous avons regardé derrière sa tête et vu que le sang sortait en jaïssant. Il portait a T-shirt blanc, vite devenu rouge.
Comme le sang continuait à couler derrière le cou de Nicolas, j'étais en état de choc complet, ne voulant pas croire à ce que je voyais. Pendant que ma femme mettait des serviettes en papier et de la pression à l'arrière de sa tête, j'ai demandé au pompiste s'il y avait un hopital à proximité. Elle a dit que c'était seulement un pâté de la rue, et nous précipitâmes Nicolas à la salle d'urgence.
Heureusement, les infirmières et docteurs ont bien pris soin de lui. Des points de souture ont été nécessaires, et un scan CT a suivi pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'hémorragie interne dans son cerveau.

Le médecin local a vu une légère fissure dans le crâne Nicolas au point d'impact, de sorte qu'il était peu disposé à le libérer sans un deuxième avis auprès du radiologue.
Finalement, nous avons reçu le feu vert, et il a été libéré après quelques heures. Il n'y avait pas des dommages au cerveau (même si avec des adolescents on ne sait jamais) - juste une commotion cérébrale, une déchirure de 3 pouces et un casse-tête.
Comme nous avons commencé à conduire à nouveau, ma femme a expliqué que la raison pour laquelle elle avait tiré si brusquement plus à Richfield était qu'elle avait reçu un très forte incitation à le faire. Au moment où elle l'a reçu, elle n'était pas sûre de ce que signifiait l'impulsion. Toutefois, elle a écouté cette voix encore faible et agi en conséquence.
Pour le reste du voyage, nous nous sommes demandé ce qui serait arrivé si elle n'avait pas agi de la sorte. Certes, il aurait été très sombre à ce moment-là, et nous aurions été à beaucoup de miles loin de l'aide médicale.

Nous avons été extrêmement bénis que Nicolas ait perdu connaissance à un endroit avec un hôpital dans le coin.

Je suis si reconnaissant pour l'Esprit et pour une femme qui a écouté et a agi à l'incitation, même si ça n'avait pas de sens à ce moment-là. Cette expérience a rappelé à notre famille d'agir quand on entend les murmures de l'Esprit. L'expression «il faut agir» a un sens tout nouveau pour nous, et j'espère pour vous aussi.

Comme toujours, puisse Dieu vous bénir et vous garder en sécurité.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Vassy)



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Le Pouvoir de la Vertu

La vertu est un pouvoir produit par la foi qui peut permettre aux Saints des Derniers Jours de vivre une vie abondante.

" Le mot 'vertu' signifie différentes choses pour différentes personnes à différents moments de leur vie", a dit Brent L. Top, premier orateur, le 21 Octobre dernier, à une nouvelle conférence de l'éducation religieuse à l'université de Brigham Young appelée "La vertu et une vie abondante: Enseigner et Défendre la vertu au 21ème siècle".

Bien souvent les membres de l'Eglise associent la vertu avec la pureté sexuelle, alors que d'autres utilisent la vertu comme un mot pour décrire les qualités d'une personne droite.
"Je trouve fascinant que lorsque nous parlons de vertu, les Saints des Derniers Jours ont tendance à focaliser sur une seule chose, alors que le mot en lui-même est centré sur plusieurs choses.
Les deux façons de voir sont correctes à leur manière, mais il y a une dimension de la vertu qui manque en chacune d'elles" dit Brent Top." Cette dimension est trouvée dans la manière dont ce mot est utilisé dans les écritures, et c'est cette compréhension qui, selon moi, donne tout son sens aux différentes dimensions de ce mot".

Cette dimension de la vertu est trouvée dans une histoire du Nouveau Testament où Jésus guérit une femme qui était affligée par des pertes de sang. Dans cette histoire, cette femme affligée réussi à atteindre le vêtement de Jésus dans l'espoir d'être guérie. Après avoir touché le vêtement, la femme est guérie et Jésus s'arrête pour en savoir d'avantage au sujet de la vertu qui l'a quitté.
"Il est clair que Jésus ne parle pas soit de la propreté morale, soit des attributs d'excellence ou du personnage; il parle de pouvoir", dit frère Top. "Par sa vertu ou son pouvoir elle a reçu de la force et le pouvoir d'accomplir ce qu'elle n'aurait pas pu faire seule".

La vertu comme puissance dans la vie individuelle dépend de la foi, et frère Top croit que c'est cette combinaison divine qui aide à mettre les jeunes Saints des Derniers Jours à part du reste du monde.
Afin de montrer les bienfaits de cette théorie, frère Top et d'autres personnes ont suivis la vie de centaines de Saints des Derniers Jours pendant une période de 10 ans et ont trouvé des différences notables.
"Premièrement, les jeunes gens et jeunes filles ainsi que les jeunes adultes Saints des Derniers Jours sont considérablement plus religieux dans l'intensité de leurs croyances religieuses et la mesure de leur comportement religieux", déclare frère Top. "Deuxièmement, les jeunes gens et jeunes filles ainsi que les jeunes adultes Saints des Derniers Jours ont de manière significative un faible taux de comportements délinquants incluant l'abus de drogues et d'alcool, le mensonge et les relations sexuelles avant le mariage que leurs pairs nationaux".


A partir de cette étude et d'autres études, Brent L. Top conclue en disant que les membres de l'Eglise de Jésus des Saints des Derniers Jours ont le pouvoir de trouver une vie abondante qui peut se voir et être évaluée. Alors que la vertu et la foi ont un rôle principal dans ce processus, ils ne sont finalement que des bénédictions qui découlent d'un témoignage du Christ.

"Dans notre quête personnelle de la vertu et d'une vie abondante, et en recherchant ce pouvoir que Jésus insuffle, puissions nous, comme nous exhorte Moroni dans le livre d'Ether, chercher ce Jésus sur qui les prophètes et les apôtres ont écrit", a dit frère Top.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sophie)



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Pensée du jour

Le courage de prendre des décisions

« Nous devons constamment prendre des décisions. Il nous faut du courage pour les prendre avec sagesse : le courage de dire non, le courage de dire oui. Les décisions déterminent effectivement la destinée.

Je vous supplie de prendre la décision, dès maintenant, de ne pas dévier du chemin qui nous mènera à notre but : la vie éternelle avec notre Père céleste. Le long de ce chemin droit et vrai, il y a d’autres buts : le service missionnaire, le mariage au temple, l’assiduité à l’église, l’étude des Écritures, la prière, l’œuvre du temple. Il y a d’innombrables buts nobles à atteindre dans notre voyage de la vie. Nous devons pour les atteindre faire preuve d’engagement.

Vous êtes de noble naissance. La vie éternelle dans le royaume de notre Père est votre but. On n’atteint pas ce but en une seule tentative glorieuse mais c’est le résultat d’une vie entière de droiture, d’une accumulation de choix empreints de sagesse et de la constance dans la poursuite d’un objectif. Comme pour tout ce qui a réellement de la valeur, la récompense de la vie éternelle exige des efforts. »

Thomas S. Monson président de l’Église - Les trois principes du choix - 180e conférence générale d’octobre 2010




Message du 25 Décembre 2010 - Joyeux Noël


Une étoile lumineuse et brillante


Frères et sœurs, cette saison joyeuse nous apporte à tous une quantité de bonheur qui correspond à la mesure dans laquelle nous avons tourné notre esprit, nos sentiments et nos actes vers le Sauveur, dont nous fêtons la naissance.

Il n’y a pas de meilleur moment que maintenant, cette saison même de Noël, pour nous reconsacrer tous aux principes enseignés par Jésus-Christ. Que ce soit un temps qui illumine les yeux des enfants et met du rire sur leurs lèvres. Que ce soit un temps pour éclairer la vie de ceux qui vivent dans la solitude. Que ce soit un temps pour rassembler notre famille, pour nous sentir proches de ceux qui nous sont proches et aussi de ceux qui sont absents.

Que ce soit un temps de prières pour la paix, pour la préservation de principes libres et pour la protection des êtres qui sont loin de nous. Que ce soit un temps pour nous oublier et trouver du temps pour les autres. Que ce soit un temps pour abandonner ce qui n’apporte rien et pour mettre l’accent sur les vraies valeurs. Que ce soit un temps de paix parce que nous avons trouvé la paix dans les enseignements du Seigneur.

Et surtout, que ce soit un temps pour nous rappeler la naissance de notre Sauveur, Jésus-Christ, afin de prendre part aux chants des anges, à la joie des bergers et à l’adoration des mages.
Mes frères et sœurs, puisse l’esprit d’amour qui apparaît avec Noël remplir notre foyer et notre vie et s’y attarder longtemps après que l’arbre sera dégarni et les lumières rangées pour l’année suivante.
C’est là ma prière, au nom de Jésus-Christ, le Seigneur. Amen.

Thomas S. Monson - "Une étoile lumineuse et brillante," , (8 Décembre 2010)

Message du 22 au 24 Décembre 2010

L'Église répond à l'épidémie de choléra en Papouasie Nouvelle-Guinée et en Haïti

L'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a rejoint d'autres organisations non gouvernementales en réponse à une épidémie majeure de choléra en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Les responsables locaux de l'Église rapportent 75 décès dus à l'épidémie parmi les saints des derniers jours. On ne sait pas combien il y a de morts au total, mais certains rapports indiquent qu'il pourrait en avoir des centaines.

"Nous exprimons notre profond amour et le souci de ceux qui ont été touchés par cette épidémie," a déclaré Brent H. Elder Nielson de la Présidence de l'Eglise la zone du Pacifique. "Nous offrons nos plus sincères condoléances à ceux qui ont perdu des parents ou des amis."

L'Église a envoyé 25 tonnes de vivres d'urgence et des fournitures médicales dans la région. La première livraison de denrées alimentaires provenant de l'Eglise à Port Moresby est arrivée à Daru le 24 Novembre. Elle comprenait huit tonnes de riz, quatre tonnes de poissons, quatre tonnes de farine, 1.000 pains de savon antibactérien et quatre tonnes d'huile de cuisson. L'Église de Salt Lake City Center humanitaire a livré 2.500 bouteilles d'eau filtrée à Port Moresby.

Les bouteilles seront utilisées pour rendre l'eau des cours d'eau et des bassins versants propre à la consommation. Le choléra se transmet principalement par la consommation d'eau contaminée.
L'Eglise et ses membres travaillent avec l'AusAID, Médecins Sans Frontières / Médecins Sans Frontières, l'Organisation mondiale de la Santé et d'autres groupes aux soins pour les malades ainsi que pour éduquer les communautés sur la façon de prévenir la maladie.

"Les populations locales ont été très utiles pour amener les malades à nous dans leurs canots," a déclaré le Dr Anthony Mahler, un médecin bénévole d'Australie qui fait partie de l'équipe d'intervention. «Dans notre premier 24 heures au village de Sogere nous avons traité plus de 200 cas de choléra, dont 30 cas graves."

Une importante épidémie de choléra continue de faire des victimes en Haïti, où le ministère de la santé signale que plus de 2.000 morts et près de 45.000 ont été hospitalisés depuis le début. L'Eglise offre un envoi de tentes, de grandes unités de filtration de l'eau, des sels de réhydratation et des produits d'hygiène pour répondre à la crise, en plus des envois précédents qui ont été envoyés dans la région.

(Publié par LDS Newsroom – Traduit par Vassy)


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Levons nous pour défendre nos croyances et trouvons l’espoir en Jésus-Christ

Je me souviens qu’il y avait quatre femmes et entre 80 et 100 hommes dans la salle, ce qui n’était pas surprenant puisqu’il s’agissait du banquet des arbitres de basket pour les collèges et les lycées. Je me retrouvais isolée au milieu d’une table dans la salle bondée, et m’éclipser avec grâce sans être remarquée semblait au mieux très difficile. Lorsque l’animateur invité se leva pour s’adresser à l’assemblée de « macho » il commença par une plaisanterie salace. Les hommes s’esclaffèrent. J’étais offusquée et je savais que ne pas bouger suggérait mon acceptation de ce qu’il disait. Néanmoins, intimidée, je restais assise.

Sur le chemin du retour et longtemps après, je m’en suis voulu de n’avoir pas eu le courage de mes convictions en quittant la salle alors que l’animateur parlait. L’année suivante pratiquement le même scénario se reproduisit. Cette fois ci je me levais gracieusement et partit. A cette occasion, au moins, j’avais appris une grande leçon. Mon action toute simple n’avait pas été perdue pour tout le monde. Depuis lors quelque soit les partenaires avec qui je travaille, s’il leur arrive de jurer, les excuses viennent rapidement.

Si un collègue entend quelqu’un d’autre faire un commentaire inapproprié il réplique par un « Hey, surveille ton langage. » Mon acte « d’omission » de ne pas quitter la salle à la première occasion, bien que je l’ai regretté ainsi que d’autres erreurs au cours de ma vie, n’a pas été, néanmoins, « la fin du monde », même si sur le moment cela m’a causé du chagrin et des regrets.

Nous savons que lorsque Jésus-Christ était assis avec les apôtres dans la chambre haute lors de la Dernière Cène peu de temps avant sa crucifixion, le Seigneur a dit à Pierre, « J’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. » Impétueusement Pierre répondit, « Seigneur, je suis prêt à aller avec toi en prison et à la mort. » Le Seigneur lui dit, « Je te le dis, le coq ne chantera pas aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître. »
Les évènements de cette nuit sont bien connus. Judas Iscariot vint au jardin de Gethsémané et trahi le Sauveur du monde par un baiser. Le Christ fut lié et emmené. Les 11 apôtres s’enfuirent. Arrivé au palais de Caïphe, le Christ fut illégalement interrogé et condamné devant le Sanhédrin. Comme l’a expliqué James E. Talmage, « Jéhovah fut convaincu de blasphème envers Jéhovah. Le seul Être mortel pour lequel l’horrible crime de blasphème, en proclamant les attributs divins et les pouvoirs était impossible…. »

Pourtant, la duplicité des chefs d’Israël, qui conspiraient pour ôter la vie du Fils de Dieu, ne pouvait être accompli sans la sanction des Romains, et le Christ fut préparé pour être transféré auprès de Pilate.
Partout pendant que le Christ était éprouvé, Pierre le suivait à distance. Lorsque Jésus fut amené devant le Sanhédrin, Pierre se mêla aux serviteurs dans la cour du palais. Une jeune femme qui se tenait à la porte l’interpella, « Toi aussi tu étais avec Jésus de Galilée. » Pierre nia connaître Jésus.
Troublé il se sauva de la cour et alla se cacher pour un temps dans l’ombre du porche. Là, une autre servante le remarqua et le désignant aux autres dit, « Celui-ci aussi était avec Jésus de Nazareth. » Cette fois-ci Pierre clama avec plus de véhémence, « Je ne connais pas cet homme ».

Pierre alla s’asseoir avec un groupe autour d’un feu. Une heure était passée, et les autres hommes commencèrent à l’interroger sur son langage galiléen et son association possible avec Jésus. Son répit déjà mis à mal fut encore perturbé lorsqu’un parent de Malthus, l’homme à qui Pierre avait coupé l’oreille dans le jardin de Géthsémané, l’interrogea, « Ne t’ai-je pas vu avec lui dans le jardin ? » Excédé et effrayé Pierre commença à jurer et répondit violemment, « Homme, je ne sais pas de quoi tu parles. Et au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. »
Comme le Christ l’avait prophétisé, Pierre avait nié connaître celui qu’il révérait et aimait pardessus tout. A ce moment, le Christ était emmené du palais pour aller devant Pilate, « Et le Seigneur se tournant, regarda Pierre. » Comme leurs yeux se rencontraient, le chagrin et les reproches l’enveloppèrent, « Pierre, sortit et pleura amèrement. »

Combien cette honte a dut être cuisante pour Pierre mais aussi combien importante pour son futur et audacieux témoignage, jusqu’à la mort même, que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant et l’auteur de son salut. Ce qui merveilleux dans la trahison de Pierre, si une telle chose est possible, ainsi que dans mes échecs à « être témoin de Dieu en tous temps, en toutes choses et en tous lieux », c’est que la repentance est possible, le pardon est réel et l’espoir est vivant- et tout cela à travers le Christ.

L’apôtre Paul, qui a ressenti le pouvoir de l’expiation dans sa vie, a témoigné, « Oh, mort, où est ton aiguillon ? Oh, tombe où est ta victoire ? …Mais Dieu soit loué, qui nous a donné la victoire à travers notre Seigneur Jésus-Christ.»

Sur chaque chemin, l’espoir – le brillant espoir- en cette vie réside en Jésus-Christ. Son sacrifice désintéressé rend possible la repentance, et c’est la connaissance que nous pouvons être pardonnés de nos péchés qui emplit celui qui croit d’espoir et de joie en cette glorieuse saison où nous célébrons la naissance de notre Sauveur.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)

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Pensée du jour

Les choses petites et simples qui ont des conséquences durables

« Dans nos actions quotidiennes, ce sont souvent les choses petites et simples qui ont des conséquences durables (voir Alma 27:6-7). Ce que nous disons, ce que nous faisons et la façon dont nous décidons de réagir auront une influence non seulement sur nous, mais aussi sur notre entourage. Nous pouvons construire, ou nous pouvons détruire.

Une histoire qu’on raconte au sujet de ma grand-mère en est un exemple simple et positif. Elle avait envoyé un de ses jeunes enfants acheter des œufs. L’enfant à qui elle avait fait confiance était probablement rentré en marchant gaiement jusqu’à la maison, mais la plupart des œufs étaient cassés quand il était arrivé. Une amie de la famille qui était présente avait exhorté ma grand-mère à réprimander l’enfant pour sa mauvaise conduite. Au lieu de cela, grand-mère avait répondu avec calme et sagesse : « Non, cela ne réparera pas les œufs. Nous allons simplement utiliser ce que nous pouvons et nous allons faire des crêpes que nous pourrons manger tous ensemble. »

Lorsque nous apprenons à traiter les choses petites et simples de la vie de tous les jours de façon sage et inspirée, il en découle une influence positive qui affermit l’harmonie dans notre âme et édifie et fortifie ceux qui nous entourent. Et il en est ainsi parce que tout ce qui nous invite à faire le bien « est envoyé par le pouvoir et le don du Christ ; c’est pourquoi vous pouvez savoir avec une connaissance parfaite que c’est de Dieu » (Moroni 7:16). »

Par G. Malm des soixante-dix - Du repos pour vos âmes - 180e conférence générale d’octobre 2010

Message du 20 et 21 Décembre 2010

Vidéo: La croissance des Pieu de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours dans le monde

Le prophète Spencer W. Kimball a enseigné: «L'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a été restauré en 1830. ... C'est le royaume, mis en place par le Dieu du ciel, qui ne serai jamais détruit ni remplacé, et la pierre détachée de la montagne sans les mains qui deviendra une grande montagne et permettra de combler toute la terre » (Rapport de Conférence, 10 Avril 1976; ou Ensign, mai 1976, 8-9).



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La visite d’un Apôtre établie le premier Pieu de Guam

Le 10 Décembre, L. Tom Perry du Collège des douze apôtres, a créé le Pieu de Barrigada Guam, le premier pieu de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours dans le territoire de Guam. Guam se trouve sur le continent Océanie.

Un Pieu est une unité administrative composée de nombreuses congrégations (appelée paroisses et branches) dans une zone géographique (semblable à ce que les autres religions pourrait appeler un diocèse). L'Eglise a des milliers de pieux dans le monde entier.

Les News Guam Watch et News Kuam ont couvert la visite de l'apôtre, dont une escale que le vétéran de la Seconde Guerre mondiale a faite au Musée de la guerre du Pacifique.

Il ya 1971 membres de l'Eglise à Guam.

(Publié par LDS Newsroom)

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Les dirigeants de diverses confessions s’engagent expressément pour protéger le mariage

L’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours s’est engagée aujourd’hui avec d’autres confessions en signant une lettre ouverte : « La Protection du Mariage : un engagement commun » , pour exprimer leur engagement dans la protection du mariage en tant qu’union entre un homme et une femme. L’Evêque Président H. David Burton a signé au nom de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours.

La lettre, qui a été cosignée par les dirigeants des communautés Anglicane, Baptiste, Catholique, Evangélique, Juive, Luthérienne, Mormone, Orthodoxe, Pentecôtiste et Sikh, déclare :

« Le mariage est l’union permanente et fidèle entre un homme et une femme. En tant que tel, le mariage est la base naturelle de la famille. Le mariage est une institution fondamentale pour le bien être de l’ensemble de la société, et pas simplement pour les communautés religieuses.

En tant que dirigeants des différentes communautés de foi, nous nous rassemblons et affirmons notre engagement commun à promouvoir et à protéger le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. Nous honorons l’amour incomparable entre les maris et leurs épouses ; la place indispensable des pères et des mères ; et les droits et la dignité qui y correspondent de tous les enfants.

Le mariage ainsi défini est une grande chose en lui même, et cela sert également au bien des autres et de la société d’innombrables façons. La préservation de la signification unique du mariage n’est pas un intérêt particulier ou limité, mais sert le bien de tous. Par conséquent, nous invitons et encourageons tout le monde, tant à l’intérieur qu’au-delà de nos communautés de foi, à se joindre à nous, pour promouvoir et protéger le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. »

« Le large consensus reflété dans cette lettre – au delà des grandes divisions religieuses- est clair : la loi du mariage n’est pas d’imposer la religion de l’un ou de l’autre, mais de protéger le bien commun de chacun » a déclaré l’Archevêque Timothy Dolan de New York, nouvellement élu Président de la Conférence des Evêques Catholiques des Etats Unis (USCCB) et l’un des signataires de la lettre, « Les gens de n’importe quelle foi ou sans foi du tout peuvent reconnaître que lorsque la loi définit le mariage comme étant entre un homme et une femme, elle lie légalement un père et une mère l’un à l’autre et à leurs enfants, renforçant la cellule fondamentale de la société humaine. »

En 2008, l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours a publié un document appelé « L’Institution Divine du Mariage » à travers lequel elle explique la position de l’Eglise sur la sainteté du mariage.

(Publié par LDS Newsroom – Traduit par Claudie)

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Pensée du jour

Fortifier notre personnalité

« Vous ne pouvez pas rester passifs dans la vie, sinon, avec le temps, l’homme naturel finira par détruire vos efforts pour vivre dignement. Vous devenez ce que vous faites et ce à quoi vous pensez.

Le manque de personnalité expose aux pressions qui s’exercent pour satisfaire les appétits ou la recherche de gain personnel. Vous ne pouvez pas réussir à étayer une personnalité faible en faisant semblant d’être fort…. La vie ici-bas est une mise à l’épreuve.

Le succès avec lequel nous en affrontons les difficultés détermine la force qu’aura notre personnalité. Notre foi en Jésus-Christ et en ses enseignements fortifie notre personnalité. »

Richard G. Scott – Du college des douze apotres - Le pouvoir transformateur de la foi et de la personnalité - 180e conférence générale d’octobre 2010

Message du 18 et 19 Décembre 2010

Une convertie anglaise apprend que, pour Dieu, chacun est magnifique

Il y a un an et demi, Louise s'est jointe à l'Eglise des Saints des Derniers Jours en Angleterre. Récemment, elle était dans un train, dans lequel sont montés des jeunes gens bruyants, tapageurs et "grossièrement injurieux". Au début, elle était dégoûtée, puis furieuse, puis triste tandis qu'elle prenait conscience que ces jeunes gens étaient plutôt dans la "norme" selon les critères du monde.


En fait, Louise a réalisé qu'il y a quelques années, à l'âge de 24 ans, elle ne devait pas être très différente de ces jeunes. Maintenant bien sûr, bien des choses avaient changé dans sa vie et, en les écoutant, un sentiment de gratitude l'a submergée. Gratitude envers les missionnaires mormons qui n'ont cessé de revenir et de la contacter alors qu'elle n'avait pas envie de les écouter.
Louise s'est rappelée, qu'une semaine avant de rencontrer les missionnaires dans la rue, elle avait prié pour recevoir de l'aide, "pleurant à genoux et Dieu a envoyé les missionnaires". Pourtant, quand ils lui ont parlé, elle a hésité à les laisser venir chez elle. Elle avait déjà "éconduit un bon nombre de missionnaires". De plus, quand sa famille a appris qu'elle les rencontrait, elle a "essayé de l'inciter à leur résister".

Ce qui était différent cette fois, c'était que Louise était non seulement prête, mais tandis qu'elle écoutait, elle devenait de plus en plus impatiente d'apprendre. Si impatiente même, qu'elle a expliqué : "je ne savais pas que l'on pouvait se faire baptiser si vite". Lors de son baptême, elle se rappelait être sortie de l'eau, ressentant le Saint-Esprit avec le sentiment "d'être propre".
Adressé à une assistance de l'état de Utah, son message a été plutôt profond en l'occurrence, parce-que dans une communauté à prédominance SDDJ, il est quelquefois facile de se montrer satisfait de soi. Louise a parlé du besoin que devrait avoir chaque membre de "désirer partager l'évangile" et du besoin de "garder nos alliances". Lors du baptême, nous promettons d'être "des témoins de Dieu en tous temps et en tous lieux".

Nous promettons également, de "porter les fardeaux les uns des autres". Elle a suggéré : "la prochaine fois que vous voyez quelqu'un en train de batailler et que vous ressentiez l'envie de vous croiser les bras ... ne le faites pas !" Plutôt, "rappelez-vous que Jésus est mort pour vous et vivez une vie digne de Son sacrifice". A l'inverse, nous devrions nous apercevoir combien c'est "magnifique quand d'autres essayent d'alléger nos fardeaux. Quand d'autres essayent de vous servir, laissez-les faire ! Nombreux sont ceux qui cherchent à rendre service".

Après son baptême, elle a entrepris de faire de bonnes actions, "des petites choses, mais je me suis rendue compte que c'était suffisant". Elle a fait de la garde d'enfants pour les autres, des courses au magasin pour un voisin, souri à quelqu'un, souri en retour quand quelqu'un lui avait souri, donné son dernier carré de chocolat.. Elle a expliqué pourquoi elle se sentait irrésistiblement poussée à faire cela : " les missionnaires ne sont pas obligés de supporter nos épreuves avec nous, mais ils le font et ils le font avec le sourire, tout comme Jésus". Avec l'évangile, Louise sait maintenant, que "dorènavant, je n'ai plus besoin d'avoir peur d'être seule pour faire face au monde, le Sauveur est là". De plus, "nous n'avons pas à être parfaits sur-le-champ".

Tandis que Louise écoutait ces hommes dans le train, son mécontentement s'est changé en culpabilisation pour les avoir sévèrement jugés au départ, parce-qu'elle s'est rendue compte que "leur temps n'était pas venu encore. Il y en a tant qui ne connaissent pas l'Eglise, mais TOUS auront une chance". Pour Louise, " l'écoute, l'enseignement de l'évangile fut un miracle". Quand elle a appris que "nous avions un prophète", elle a "su que l'Eglise était vraie". Elle a témoigné : "Jésus est avec nous. Même si nous faisons des erreurs, nous sommes dignes qu'il meure pour nous. Même si nous faisons des erreurs, nous sommes magnifiques pour Jésus. Nous sommes là, pour nous aider les uns les autres".

La vérité et le pouvoir de ses paroles m'ont rappelé la mise en garde de Joseph Smith dans les Doctrine et Alliances 123: 12-17 : " Car il y en a encore beaucoup sur la terre, parmi toutes les sectes, tous les partis et toutes les confessions qui sont aveuglés par la tromperie des hommes ... et qui ne sont empêchés d'accéder à la vérité que parce-qu'ils ne savent pas où la trouver."
Et le Prophète de continuer, commandant à chaque membre de l'Eglise : "c'est donc un devoir ... que nous avons de consacrer toute notre vie à mettre au jour toutes choses cachées ... elles sont réellement manifestées des cieux, il faut donc s'en occuper avec la plus grande diligence. Que nul ne les considère comme de petites choses ... Faisons de bon gré tout ce qui est en notre pouvoir; alors nous pourrons nous tenir là avec la plus grande assurance pour voir le salut de Dieu ..."

A mesure que Louise parlait, il était impossible d'ignorer son enthousiasme et sa joie d'avoir trouvé l'évangile de Jésus-Christ. Elle comprend, comme nous devrions le comprendre ce que veut dire être un membre de l'Eglise et pourquoi nous devrions "consacrer toute notre vie" à partager l'évangile avec les autres. Elle a cité Alma 7:16 ; "Et quiconque fait cela (est baptisé) et garde dorénavant les commandements de Dieu ...il aura la vie éternelle"

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)

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Penser la sexualité d’une façon positive

Alors que l’on nous avait demandé de parler devant une large assemblée d’étudiants de l’Institut lors de leur série de conférence hebdomadaire le mois dernier nous avons cherché le titre d’un discours qui pourrait être attractif. Nous avons beaucoup réfléchi au sujet de l’édition du journal « Mormon Time » de la semaine passée, aussi nous sommes arrivés avec le titre d’un discours que les étudiants pouvaient afficher pour annoncer l’évènement. Le titre était : « Comment penser au sexe »


Inutile de dire que nous avons eu une foule nombreuse. Nous avons commencé la présentation en disant, « Il y a un mot qui répond à la question comment penser au sexe – et ce mot est ‘positivement. »

Comme il était mentionné dans les colonnes de la semaine dernière, les Mormons ont le point de vue le plus positif et le plus impressionnant du monde au sujet de la sexualité et du rôle qu’elle peut et doit jouer dans nos vies. Nous pensons littéralement que c’est un don de Dieu de pouvoir devenir une seule chair et de procréer éternellement. Nous croyons que le genre masculin ou féminin fait partie d’un plan éternel dans lequel sont formées des familles éternelles.

Notre plus grande motivation pour attendre et pour éviter une sexualité précoce, immorale et récréative n’est ni la peur des MST ou des blessures émotionnelles ni même la punition divine ; c’est de savoir à quel point l’intimité peut être merveilleuse lorsqu’elle est exclusive et réalisée dans la fidélité la plus totale.
Ainsi nous donnons aux jeunes célibataires, étudiants une nouvelle définition pour leur bague CTR (CLB en français*). (Nous nous demandions combien continuaient de porter ou d’avoir leur bague et un nombre surprenant ont levé la main. Puis nous avons demandé combien s’en souvenaient, et tous les autres ont levé la main).

Voici notre formule — notre redéfinition — nos trois suggestions aux jeunes pour éviter la mauvaise utilisation du sexe afin de trouver la bonne façon :

1. Le « C » est pour la Consécration. Soyez consacré à une personne que vous n’avez même pas encore rencontrée mais dont vous savez que vous la rencontrerez un jour. Prenez « la décision à l’avance » de ce que vous ferez et ce que vous ne ferez pas.
Soyez clair et précis dans votre propre pensée et notez même votre engagement envers vous-même et envers votre partenaire futur dans votre journal ou un autre endroit privé, signez et datez le en tant que « contrat avec vous-même » et comme « engagement envers votre conjoint ».

2. Le « T » est pour Transformer. Ce n’est pas une façon de vous dire de ne pas penser au sexe. Cela ne marche pas. (Si je vous dis juste maintenant, « ne pensez pas à un éléphant », vous allez instantanément penser à un éléphant.) C’est sur le fait de transformer une pensée sombre et négative en quelque chose de positif et brillant. Ce n’est pas la peine de le rechercher, mais lorsque vous voyez quelque chose de sexuellement attrayant, transformez le en une pensée au sujet de la beauté de l’intimité physique lorsqu’elle s’accompli au bon moment et avec la bonne personne. Nous aimons l’histoire du président Mc Kay lors d’un défilé du 24 juillet regardant des accompagnateurs de la parade habillés en maillots de bain. Quelques uns des employés assis à côté de lui soufflèrent : « N’est-ce pas épouvantable ! » le président Mc Kay leur répondu qu’il n’avait rien vu d’autre que des choses absolument superbes.

3. Le « R » est pour Répétition. Nous avons tous besoin de penser aux choses à l’avance. Imaginer une situation ou vous pourriez être tentés de dépasser les limites que vous vous êtes fixées. Y penser dans votre esprit en terme de comment vous vous sortiriez de cette situation, ce que vous diriez, etc.

Une grande partie du travail (la première partie- heureusement la partie initiale.) d’aider les enfants à savoir comment penser au sexe est la responsabilité des parents. C’est une évidence que le plus tôt et le plus sérieusement la « grande question » sera abordée par les parents, le plus tard et le plus improbablement l’enfant sera impliqué dans des activités sexuelles physiquement, émotionnellement et spirituellement dangereuses.
Soyez courageux ! Ce sera sans doute l’une des meilleures choses que vous aurez faite pour votre fils ou votre fille.
(*note du traducteur)

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)

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Pensée du jour

Le libre arbitre

« Le monde enseigne de nombreux mensonges sur le libre arbitre. De nombreuses personnes pensent que nous devons manger, boire, nous réjouir… et que si nous sommes coupables, Dieu nous battra de quelques coups, et qu’à la fin nous serons sauvés dans le royaume de Dieu. »

D’autres personnes embrassent ce qui est profane et nient Dieu. Elles se persuadent qu’il n’y a pas « d’opposition en toute chose » et qu’alors « tout ce qu’un homme [fait n’est] pas un crime ». Cela « détruit la sagesse de Dieu et ses desseins éternelles».

Contrairement aux enseignements profanes du monde, les Écritures nous enseignent que nous avons le libre arbitre, que le bon usage de notre libre arbitre change toujours les possibilités que nous avons, notre capacité d’agir en conséquence et de progresser éternellement. »

Robert D. Hales – Du college des douze apotres- Le libre arbitre: Essentiel au plan de vie - 180e conférence générale d’Octobre 2010

Message du 16 et 17 Décembre 2010

Message pour tous nos lecteurs
Nous voudrions vous informer que les messages affichés sur notre site seront un peu irréguliers jusqu'à la nouvelle année. Entre un voyage en France et les fêtes de Noel et de la nouvelle année, il sera un peu difficile de mettre en page des articles tous les jours.Nous vous remercions de votre compréhension et vous souhaitons un très Joyeux Noel et une merveilleuse année.

Roland et l’équipe des Saints des Derniers Jours

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La gratitude se donne et se reçoit

La meilleure leçon que j’ai reçue concernant la gratitude a été lorsque mon mari et moi avons reçu le conseil de faire un journal de la gratitude l’un pour l’autre.
Cela correspondait à une période de notre mariage où aucun d’entre nous ne se sentait apprécié par l’autre. Un ami et thérapeute familial nous a suggéré d’acheter deux journaux personnels solides, deux stylos vraiment grands qui ne coulent pas facilement et d’écrire chaque jour au moins cinq choses dont nous étions reconnaissants concernant notre conjoint.


Après l’avoir fait, nous devions échanger nos journaux et lire ce qui y était écrit. Je ne pense pas qu’aucun d’entre nous ait pensé que cela servirait à grand-chose, mais parce que nous désirions avoir de meilleures relations, nous l’avons fait. En ce qui me concerne, cela a été vraiment difficile de trouver quelque chose de différent chaque jour. Cela m’a forcé à regarder au-delà de ce qui est évident et de reconnaître les actes de service subtils de mon mari.


Lire ses commentaires m’a aussi demandé de faire preuve d’humilité. J’ai dû laisser de côté ma tendance à demander : « Et, en ce qui concerne quand je… » et accepter de bonne grâce n’importe quelle gratitude donnée.

J’ai dû réaliser qu’il ne s’agissait pas de compétition (bien qu’il se soit produit quelques fois où j’ai fait des extras pour qu’ils soient remarqués). Il s’agissait de remarquer les grandes et les petites choses que les autres font pour que notre journée, notre semaine soit un peu plus belle. Cet exercice nous a rapprochés l’un de l’autre et nous a permis d’être plus soucieux d’exprimer régulièrement, sinon quotidiennement notre gratitude.

C’est un exercice que j’ai récemment pensé à appliquer à nos enfants. Il y a eu accroissement de contention chez nous ce qui, je pense, est en relation avec l’ingratitude. Quelque part, d’une certaine façon, ils ont le sentiment que tout leur est dû. En dehors du service, j’ai réfléchi aux activités qui accroîtraient l’humilité. Me souvenant du succès que cela a eu dans notre mariage, j’espère que cela fera la même chose avec nos enfants.

Les Écritures nous disent de remercier pour tout. Au cours de la récente conférence générale, Le président Monson nous a parlé du don de la gratitude. Il est important d’exprimer de la gratitude non seulement à l’égard de ceux que nous aimons et de nos amis mais aussi envers notre Père céleste. Je fais des efforts quotidiens pour le remercier de tout ce qu’il m’a donné.
J’ai même commencé à mettre en pratique le conseil de frère Bednar consistant à dire une prière uniquement de reconnaissance, et de ne rien demander. Cette façon de faire met en perspective combien j’ai besoin de mon Père céleste et de Jésus-Christ et combien j’ai confiance en eux.

Alors que l’Action de grâce vient de passer, faisons en sorte que les remerciements ne durent pas seulement pour une période de temps. La gratitude est vraiment l’un des dons qu’il faut donner et recevoir.


(Publié par MormonTimes – Traduit par Muriel)


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Déclaration de l'Église concernant les missionnaires en Suisse

L'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours a fait la déclaration suivante en réponse aux nouvelles médias demandant des renseignements concernant une nouvelle politique en Suisse visant à interdire tous les missionnaires en provenance de pays hors Union Européenne à partir de 2012:


L'Église a une histoire de long terme en Suisse qui remonte à 1850. Nous espérons qu'une solution pourra être trouvée qui permettra aux missionnaires, quel que soit leur pays d'origine, de continuer à servir le peuple suisse. Dans notre expérience, les missionnaires de l'Eglise rentrent chez eux après leur service en Suisse avec un grand amour et respect pour le peuple, l'histoire et la culture du pays.


Le travail missionnaire de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours a commencé en Suisse en 1850, et il y a maintenant près de 8000 membres dans ce pays. Le premier temple de l'Eglise construit en Europe a été achevé à Zollikofen, près de Berne, en Suisse, le 11 Septembre 1955.

(Publié par LDS Newsroom)

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Abigail Kailimai avait 4 ans quand le premier temple a été consacré

Abigail K. Kailimai avait 4 ans lorsque le Temple Laie Hawaii a été consacré le 27 novembre 1919.


Le Président Thomas S.Monson a reconsacré le temple en trois sessions, le 21 novembre. Au cours de la dernière session, il a vu la présence de Sœur Kailimai. Quand il a quitté la salle céleste dans laquelle les sessions sont à l'origine, pour consacrer à nouveau le temple, le président Monson a serré la main de Soeur Kailimai.Par la suite, elle a dit qu'elle ne s'attendait pas à être distinguée par le Président de l'Eglise. «Quand il est entré dans la salle, il m'a regardée et m'a souri, a-t-elle dit. «Je lui ai souri en retour".

Elle a réfléchi un instant sur les événements de la journée, puis a dit: «Cela a été une bonne expérience, c'est quelque chose dont je suis reconnaissante".

A la demande de dire si elle se souvenait de la consécration en 1919, elle a dit : «Mes parents et un groupe d'autres membres sont venus de Hilo, sur la Grande Ile pour la consécration"
Elle se souvient avoir été enthousiasmée par le voyage et d'être tous venus bien habillés. «Ma mère a fait une nouvelle robe blanche, je ne pense pas que j'étais dans la pièce où la consécration a eu lieu;. Je me souviens avoir été avec beaucoup d'enfants et certains adultes qui ont veillé sur nous pendant que nos parents sont allés à la consécration, a -t-elle dit.

Au fil des ans, elle s'est rendue fréquemment au Temple Laie «Nous venions ici en tant que groupe, de 70 à 90 membres, a-t-elle dit. "Nous restions toute la semaine. Nous faisions ce voyage chaque année."

Lorsque le Kona Hawaii Temple a été consacré en 2000, elle a commencé à s'y rendre. À 85 ans, elle a dirigé l'un des chœurs qui ont chanté lors de cette consécration.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Pat)


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Pensée du jour

Son expiation est infinie et nous englobe tous

« Nos prophètes, apôtres, dirigeants et parents, montrent continuellement la piste que nous devons suivre si nous voulons éviter une explosion destructrice pour notre âme. Ils connaissent le chemin qui a été dégagé des mines (ou des scorpions) et ils nous invitent inlassablement à les suivre. Il y a tant de pièges destructeurs qui nous incitent à sortir du chemin. Si nous nous écartons vers la drogue, l’alcool, la pornographie ou le comportement immoral sur Internet ou dans les jeux vidéo, cela nous conduira directement vers une explosion. Si nous nous écartons à droite ou à gauche du chemin sûr qui est devant nous, par paresse ou par rébellion, cela peut s’avérer fatal à notre vie spirituelle. Cette règle n’admet aucune exception.


Si nous nous sommes écartés du chemin, nous pouvons changer, nous pouvons revenir, nous pouvons retrouver notre joie et notre paix intérieure. Nous découvrirons que notre retour sur la piste d’où les mines terrestres ont été extraites peut nous apporter un énorme soulagement.
Personne ne peut trouver la paix dans un champ de mines.

Notre Sauveur est le Prince de la Paix, le Grand Guérisseur, le seul à pouvoir vraiment nous purifier de l’aiguillon du péché et du poison de l’orgueil et changer notre cœur rebelle en un cœur converti, un cœur d’alliance. Son expiation est infinie et nous englobe tous. »

Patrick Kearon – Des soixante dix- Venez à moi d’un cœur pleinement résolu, et je vous guérirai - 180e conférence générale d’Octobre 2010


Message du 11 et 12 Décembre 2010

Message pour tous nos lecteurs

Nous voudrions vous informer que les messages affichés sur notre site seront un peu irréguliers à partir de ce Lundi jusqu'à la nouvelle année. Entre un voyage en France et les fêtes de Noel et de la nouvelle année, il sera un peu difficile de mettre en page des articles tous les jours.
Nous vous remercions de votre compréhension et vous souhaitons un très Joyeux Noel et une merveilleuse année.

Roland et l’équipe des Saints des Derniers Jours

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La volonté de se soumettre

À première vue, soumettre notre volonté à la volonté de Dieu semble être un acquiescement volontaire de l’échange d’une liberté pour une soumission. Mais sur ce paradoxe apparent, une vérité cachée prévaut dans l'action et non dans le parler. «Si quelqu'un veut faire sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu... » (Jean 7:17). Cette doctrine, nos dirigeants nous ont dit, est qu’au fur et à mesure que nous soumettons notre volonté à celle du Père, Il nous donne la liberté en plus grande abondance que ce que nous avions initialement.

La décision de soumettre notre volonté au service du Seigneur doit être renouvelé chaque jour, chaque heure alors que nous faisons des choix basés sur l'obéissance. Pour être ainsi guidé dans nos choix, nous devons littéralement communiquer avec les puissances des cieux et rester connectés.

Le choix moral est un élément essentiel de la mortalité. «Il se passe rarement une heure de la journée sans que nous ayons à faire des choix d’un genre ou d’un autre, » a déclaré Thomas S. Monson dans la session de la prêtrise de la récente conférence générale. « Certains sont insignifiants, d’autres d’une plus grande portée. Certains ne feront pas de différence dans le plan éternel des choses. D’autres feront toute la différence. »

L'adversaire a lutté contre le libre arbitre et la responsabilité depuis avant la fondation du monde et, dans ces derniers jours, il les combat comme jamais auparavant. En fait, il a atteint son rôle déchu actuel en se rebellant délibérément contre la volonté du Père.

Le président Monson a averti: « Tant que nous vivrons sur cette terre, Lucifer et ses armées n’abandonneront jamais l’espoir d’obtenir notre âme.. » Et, dit-il, « Il cherche à obtenir non pas seulement ce que l’on appelle le rebut de l’humanité mais aussi nous tous, y compris les élus mêmes de Dieu» (session de la prêtrise de la conférence générale d’octobre 2010).

Remplir la forme extérieure de notre religion ne suffit pas. Vivre les commandements comme s'ils étaient des rituels ne suffit pas. Chacun de nous devra à un moment donné, avec une transparence totale intérieure, se présenter devant le Seigneur et faire de plein gré le choix de se soumettre à Lui.

Le Sauveur a dit: « Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui dans les cieux » (Matthieu 7:21).

Il a également dit: « Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé» (Jean 5:30). A la fin de son ministère terrestre, il a déclaré: «Je suis venu par la volonté du Père, et je fais sa volonté» (Doctrine et Alliances 19:24), en ajoutant le témoignage mortelle au témoignage immortel.

Nous sommes confrontés à de nombreux défis alors que nous cherchons à suivre l'exemple du Sauveur. Ne nous engageons pas dans cette voie avec hésitation, inquiétude ou hésitation, mais trouvons plutôt confiance dans un apprentissage aux pieds des prophètes. Ayons donc un cœur constant et soyons préparés.

Une des façons d'être édifié, a déclaré le président Monson, est d'avoir un cœur reconnaissant. « Un cœur reconnaissant s’obtient donc en exprimant de la reconnaissance à notre Père céleste pour ses bénédictions et aux personnes qui nous entourent pour tout ce qu’elles nous apportent. Cela demande un effort conscient, au moins jusqu’à ce que nous ayons véritablement appris ce qu’est une attitude reconnaissante et que nous l’ayons cultivée.....

« Lorsque nous rencontrons les défis et les problèmes dans nos vies, il est souvent difficile pour nous de nous concentrer sur nos bénédictionsLorsque nous rencontrons des problèmes et des difficultés, il nous est souvent difficile de nous concentrer sur nos bénédictions. Mais si nous creusons bien et cherchons bien, nous pourrons ressentir et voir tout ce que nous avons reçu…Mes frères et sœurs, exprimer de la reconnaissance est gentil et honorable, agir avec reconnaissance est généreux et noble, mais vivre avec de la reconnaissance constamment dans le cœur c’est toucher les cieux. » Cette influence édifiante continuelle de gratitude renforce notre relation avec Dieu.

La gratitude, le président Monson a expliqué, est aussi une qualité de disciple: « Suivons-le. Suivons son exemple. Obéissons à sa parole. Ce faisant, nous lui ferons le don divin de la reconnaissance. » (session du dimanche matin de la conférence générale, d’octobre 2010).
A côté de la gratitude, le président Monson, a aussi parlé de la prière. «Je veux parler également des murmures de cette voix douce et légère que chacun de nous perçoit en lui, sans oublier les saintes Écritures, rédigées par des marins qui ont réussi à traverser les mers que nous devons, nous aussi, franchir.» (session de la prêtrise de la conférence générale d’octobre 2010.)

Les saintes écritures, dont il a parlé, ont de nombreuses informations importantes sur l'importance de suivre la volonté du Père, ceci se fait en nous rendant nous même docilement disponibles aux inspirations de l'Esprit.

Lors de la compilation du Livre de Mormon, Mormon a écrit, « il agit en moi pour que je fasse selon sa volonté» (Paroles de Mormon, 1:7). Paul a encouragé les Colossiens : «parfaits et pleinement persuadés… persistez dans une entière soumission à la volonté de Dieu » (Colossiens 4:12). Dans les révélations modernes nous lisons que «celui qui persévère dans la foi et fait ma volonté, celui-là vaincra et recevra un héritage sur la terre lorsque le jour de la transfiguration viendra» (Doctrine et Alliances 63:20).

Dans les moments où l'obéissance nous semble impossible, inutile ou trop dure, rappelons-nous ce moment exemplaire du Sauveur à Gethsémané, Son choix crucial dont bénéficie maintenant chacun de nous, quand il a dit: «toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux» (Matthieu 26:39).

Puissions-nous aussi faire « ce que tu veux. »

(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)


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L'Eglise dans les news - Les Mormons rénovent leur site de réservation de microfilms

Le site de réservation de microfilms des Mormons vient d'être entièrement relooké et permet -en français- de bien détailler toutes les étapes de cette opération. Rappelons que tout chercheur généalogiste, membre ou non de cette église, peut demander à consulter des copies des microfilms d'état civil dans le centre Mormon le plus proche de chez lui.......

Lire l'article au complet

(Publié par Généinfos)

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Pensée du jour

Cultiver les dons spirituels

« Nous cultivons les dons spirituels en respectant les commandements et en essayant d’avoir une vie irréprochable. Cela exige la foi en Jésus-Christ pour se repentir et être purifiés par son expiation. Alors, en tant que détenteurs de la prêtrise, nous ne devons jamais manquer une occasion de participer de tout notre cœur à la promesse faite lors de chaque réunion de Sainte-Cène aux membres de l’Église rétablie qui prennent sur eux le nom du Fils de Dieu, se souviennent toujours de lui et gardent les commandements qu’il leur a donnés ; afin qu’ils aient toujours son Esprit avec eux.

Tout comme nous devons être purifiés du péché pour avoir l’Esprit avec nous, de même nous devons être suffisamment humbles devant Dieu pour reconnaître que nous en avons besoin. »

Henry B. Eyring – Deuxieme conseiller dans la premiere presidence - Servir avec l’Esprit - 180e conférence générale d’Octobre 2010

Message du 10 Décembre 2010

Sois positif et réjouis-toi

‘Thanksgiving’ (jour traditionnel de reconnaissance aux Etats-Unis) est juste derrière nous et Noël approche. Le véritable esprit de cette saison peut être capturé que si on ressent une tendre gratitude envers Dieu pour le cadeau suprême de son Fils et envers notre Sauveur Jésus-Christ pour le cadeau parfait de sa vie et du sacrifice expiatoire. Et encore, pour beaucoup d’individus, c’est une période de défis, et souvent un moment difficile où il faut rassembler un peu de gratitude.

Je lutte avec ça parce que, comme beaucoup, notre famille a dû faire face à des épreuves ces dernières années. Et franchement, parfois, c’est vraiment difficile d’être optimiste et heureux. Peut-être qu’on ne doit pas demander ‘pourquoi’ ou ‘comment’ on s’occupe de ces épreuves mais c’est difficile de ne pas le faire. Donc qu’est-ce que le Seigneur nous dit à propos de ça et nous commande de faire en de pareilles circonstances ? Nous trouvons des leçons convaincantes dans l’histoire de l’église et dans les Doctrine et Alliances.

Premièrement, ‘pourquoi ‘ les Saints ont-ils soufferts? En 1833, des membres se trouvaient dans les zones de Kirtland, Ohio et à Independence, Missouri. Des champs détruits, les Saints ont dû quitter leur maison et leur terrain par des persécutions intenses à Independence. Ils ont dépéri et souffert sans refuge ou nourriture, sans protection des autorités du gouvernement alors qu’ils essayaient de se réinstaller dans les comtés de Van Buren et Clay.
Beaucoup étaient innocents, mais en tant que collectivité, ils avaient besoin de se repentir, et le Seigneur a ‘souffert que les afflictions qui les ont accablés s’abattent sur eux à cause de leurs transgressions’ (Doctrine et alliances 101 : 2). Cependant, en se repentant, Il promit qu’ ‘ils seront miens le jour où je viendrais rassembler mes joyaux.’ A notre époque, les bijoux sont précieux, et voici le message implicite : chacun d’entre nous est précieux aux yeux du Christ, encore faut-il que nous devenions Ses disciples.

Il nous donne des expériences dans ce but, avec la promesse ‘que votre cœur soit consolé… car toute chair est entre mes mains ; soyez calme et sachez que je suis Dieu.. … Ceux qui restent (fidèle) et ont le cœur pur retourneront et viendront à leurs héritages. » (Doctrine et alliances 101 : 16,18)

Pendant que ces belles promesses suggèrent des raisons à la question ‘pourquoi’ nous souffrons, elles ne répondent pas à la question ‘comment’ nous endurons ces épreuves. Et ceci, pour moi, est de loin le besoin le plus rigoureux puisque ce n’est pas suffisant de juste endurer. On nous demande de se réjouir et d’être optimiste dans les temps difficiles.
Le Seigneur commanda aux Saints d’Independence, et Il nous commande aujourd’hui : ‘En vérité, je vous le dis, mes amis, ne craignez pas ; que votre cœur soit réconforté ; oui, réjouissez-vous à jamais et rendez grâces en toutes choses. Espérez patiemment dans le Seigneur, car vos prières sont parvenues aux oreilles du Seigneur des armées… C’est pourquoi, il vous fait cette promesse… toutes les afflictions que vous avez subies concourront à votre bien et à la gloire de mon nom, dit le Seigneur. » (Doctrine et Alliances 98 : 1-3).

Il réitéra à travers Joseph Smith, ‘frères tendrement aimés, faisons de bon gré tout ce qui est en notre pouvoir; alors nous pourrons nous tenir là avec la plus grande assurance pour voir le salut de Dieu, et voir son bras se révéler.’ (voir Doctrine et Alliances 123 : 17). Je ne pense pas que le commandement d’être positif et de se réjouir exclue les sentiments de chagrin, de douleur et les larmes de couler.

Par conséquent, prenons en considération une définition du verbe ‘se réjouir’ : être ’volontaire et sans ressentiment’. Pour se réjouir, nous devons de bon gré se soumettre à la volonté de Dieu puisque nous avons foi qu’il nous protège et qu’il ne nous souhaite que le meilleur du fond du cœur. Je ne pense pas que ce soit facile, en fait, je sais que ce n’est pas facile, mais c’est ce que le Seigneur requière de nous.

‘Se réjouir’ signifie ressentir et montrer un grand bonheur pour quelque chose, et dans ce cas, peut-être, être joyeux puisque, en tant que membre de l’église du Christ, nous avons le privilège de faire des alliances qui apportent bénédictions, dans cette vie et pour l’éternité.
Je ne suis certainement pas diplômée d’un bonheur et de réjouissance continus mais j’essaye, surtout pendant cette période de l’année, en me souvenant de la naissance, d’une vie dévouée et du sacrifice de notre Sauveur Jésus-Christ.

Nu de toute richesse du monde, de gloire et renommée, chassé et persécuté, le Prophète Joseph Smith s’extasia : « Frères, ne persévérerons-nous pas dans une si grande cause ? Allez de l’avant et pas en arrière. Courage, frères ; et en avant, en avant, vers la victoire ! Que votre cœur se réjouisse et soit dans l’allégresse ! Que la terre éclate en chants. … Que les montagnes poussent des cris de joie, et vous toutes, vallées, faites retentir votre voix ; et vous toutes, mers et terres, racontez les prodiges de votre Roi éternel ! Et vous, rivières, ruisseaux et ruisselets, coulez avec joie. Que les bois et tous les arbres des champs louent le Seigneur ; et vous, rochers massifs, pleurez de joie ! Que le soleil, la lune et les étoiles du matin éclatent en chants d’allégresse et que tous les fils de Dieu poussent des cris de joie ! Que les créations éternelles proclament son nom pour toujours et à jamais ! Et je le dis encore, qu’elle est merveilleuse, la voix que nous entendons du ciel, proclamant à nos oreilles la gloire, le salut, l’honneur, l’immortalité et la vie éternelle, les royaumes, les principautés et les puissances ! » (voir Doctrine et Alliances 128 : 22-23).

Joseph Smith et les saints en son temps reconnaissaient la suprématie du don d’être membre de l’église du Christ et en cela, ils se réjouissaient. Nous ne pouvons pas faire moins que cela.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Deb)

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Pouvons-nous voir le Christ?

Un soir, un grand-père lisait une histoire à sa petite-fille de quatre ans lorsque celle-ci leva les yeux et dit : « Grand-père, regarde les étoiles ! » Le vieil homme sourit gentiment et dit : « Nous sommes à l’intérieur, ma chérie. Il n’y a pas d’étoiles ici. » Mais l’enfant insista : « Il y a des étoiles dans ta chambre ! Regarde ! »


Le grand-père leva les yeux et, à sa surprise, remarqua que le plafond était parsemé de paillettes métalliques. Elles étaient invisibles la plupart du temps mais, lorsque la lumière les éclairait sous un certain angle, elles ressemblaient effectivement à une nuée d’étoiles. Il avait fallu les yeux d’un enfant pour les voir, mais elles étaient là. Depuis, quand le grand-père entre dans cette chambre et lève les yeux, il voit ce qu’il n’était pas capable de voir auparavant.
Une nouvelle période de Noël merveilleuse approche, emplie de musique et de lumières, de fêtes et de cadeaux. Mais, à la différence des autres gens, nous, membres de l’Église qui porte le nom du Sauveur, devons regarder au-delà de l’aspect extérieur de cette période et en voir la vérité et la beauté sublimes.

Je me demande combien de gens, à Bethléhem, savaient qu’en cet endroit, proche d’eux, le Sauveur était né. Le Fils de Dieu, le Messie tant attendu et promis, était parmi eux !
Vous rappelez-vous ce que l’ange a dit aux bergers ? « C’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. » Et ils se dirent entre eux : « Allons jusqu’à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé » (
Luc 2:11, 15).

Comme les bergers d’autrefois, nous devons penser : « Voyons ce qui est arrivé. » Nous devons le désirer dans notre cœur. Voyons le Saint d’Israël dans l’étable, dans le temple, sur la montagne et sur la croix. Comme les bergers, glorifions et louons Dieu pour cette nouvelle d’une grande joie !

Parfois, les choses les plus difficiles à voir sont celles qui nous crevaient les yeux depuis longtemps. Comme le grand-père qui ne voyait pas les étoiles au plafond, parfois nous ne voyons pas ce qui est sous notre nez.

Nous qui avons entendu le message glorieux de la venue du Fils de Dieu, nous qui avons pris son nom sur nous et qui avons fait alliance de marcher sur ses traces en tant que disciples, nous ne devons pas manquer d’ouvrir notre cœur et notre esprit et de le voir vraiment.

La période de Noël est merveilleuse à bien des égards. C’est une période d’actes de charité dictés par la gentillesse et l’amour fraternel. C’est une période pour réfléchir davantage à notre vie et à nos nombreuses bénédictions. C’est une période pour pardonner et recevoir le pardon. C’est une période pour profiter de la musique, des lumières, des fêtes et des cadeaux. Mais le clinquant du moment ne doit jamais troubler notre vue et nous empêcher de voir vraiment le Prince de la paix dans sa majesté.

Faisons tous de cette période de Noël un moment de joie et de célébration, une occasion de reconnaître le miracle par lequel le Dieu Tout-Puissant a envoyé son Fils unique, Jésus-Christ, racheter le monde !


Par Dieter F. Uchtdorf - Deuxième conseiller dans la Première Présidence-Liahona, Décembre 2010


Message du 9 Décembre 2010

Message de Noël de la Première Présidence


"La nativité," de Jon McNaughton.

En célébrant la naissance du Seigneur Jésus-Christ nos pensées se tournent envers cette occasion sacrée quand Il est né "Le Prince de la Paix" (Esaïe 9:6). Il a promis: «Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais aura la lumière de la vie" (Jean 8:12). En vérité, Jésus-Christ est notre Sauveur et Rédempteur, qui a été «blessé pour nos péchés ... et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53:5).

Notre prière, durant cette période de Noël, est que la lumière et le témoignage de la mission divine du Sauveur viendra dans nos cœurs et se reflétera dans nos vies et dans nos foyers.Puisse chacun d’entre nous être béni, non seulement durant cette saison de Noël, mais aussi tout au long de l'année à venir. Puisse notre foi en Jésus-Christ augmenter alors que nous suivons son exemple dans toutes nos paroles et actions.

Sincèrement

(Publié par LDS Church News)

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Le Chœur du Tabernacle Mormon a crée une nouvelle vidéo du refrain «Alléluia»

BYUtv et le Chœur du Tabernacle Mormon ont récemment publié une vidéo du Chœur et de l'Orchestre de Temple Square chantant l’«Alléluia» du "Messie" d’Haendel

Regardez la vidéo ci-dessous, et partagez l'esprit de la saison en la partageant avec vos amis et votre famille….




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Si nous écoutons vraiment avec nos cœurs, qu’entendons-nous?

Combien d'heures chaque jour consacrons-nous à l'écoute?

Dans cette qualité, les mères sont très haut sur la liste avec les enseignants et les étudiants, les vendeurs, les solliciteurs par téléphone, les commis de magasin, les secrétaires, les bibliothécaires, et les amis.
Mais, qu'est-ce que signifie écouter? Et combien de fois sommes-nous véritablement à l'écoute?

Si vous parlez de la politique à mon mari, il est tout ouïe; des films à ma fille et mon beau-fils, des livres et de la poésie à mes sœurs et à moi. Et si je surprends une conversation sur les voitures de sport britanniques, même entre hommes, je me rapproche afin d'écouter attentivement et de capter quelques mots par-ci par-là.

Les mères parlant de leurs enfants, comparant des notes, se vantant un peu, sans aucun doute toutes les femmes s’animent en entendant ce genre de conversation. Mais sommes-nous vraiment à l'écoute ou lorsque l'autre femme nous parle de sa petite Sally qui a commencé à marcher, pensons-nous plus rapidement aux premiers pas de notre Jean et notre Marie ou même la petite Jeanne?

Si nous n’écoutons pas vraiment ce qui nous est dit, nous n’entendons sûrement pas ce qui n'a pas été dit. Et le non-dit derrière les mots est une partie importante de ce que l'orateur essaie de communiquer.
Lorsque nous avons notre esprit sur autre chose et faisons seulement semblant d'être à l'écoute, nous nous trompons et nous présentons très mal.
J'ai toujours remarqué dans les groupes sociaux ou familiaux, où quelques ou plusieurs personnes sont réunis, la conversation se déroule en staccato ; elle s’arrête et redémarre et bute sur elle-même, et beaucoup d'entre nous, débordant d’enthousiasme pour ce que nous ne pouvons attendre de dire, coupons la parole à une autre personne, plus timide, qui a commencé à parler. J’observe. Je vois la déception et la frustration sur le visage de la personne qui est maintenant réduite au silence, avant qu'elle ait pu même commencé à parler. Et dans ce cas j'ai ma propre pratique: dès que possible, lorsque le prochain arrêt s’impose à la discussion, je dis (de vive voix), "Marie, ou Tom, qu'avais-tu commencé à dire?"

Je suis toujours largement récompensée par une expression, bien qu’éphémère, de gratitude et de soulagement.
De temps en temps, chacun de nous a vraiment besoin de parler. Et, quand nous avons besoin de parler - nous avons besoin d'être écouté.
Paul Tillich a dit: «Le premier devoir de l'amour, c’est d'écouter. »

Je me souviens combien ma mère nous a enseigné, à ma sœur et moi, d'écouter et, par conséquent, de prêter attention aux personnes âgées dans notre branche du champ de la mission. Nos amies adolescentes, sans être gênées par la directive parentale, en toute discrétion s’esquivaient quand ils voyaient un homme ou une femme âgée se diriger lentement vers eux. Mais nous restions à notre place, soupirions intérieurement, et sourions gracieusement- puis nous nous tenions là et écoutions. Notre mère nous enseignait le fait que les gens cultivés qui prétendent avoir la compassion, sont polis et attentionnés. Point. Si vous êtes agité ou vous vous ennuyez, prêtez davantage votre écoute. Donnez de vous-même. Ressentez de la compassion pour cette personne solitaire qui veut seulement un peu de gentillesse et quelques minutes de votre temps.

Ca a marché. Nous avons développé une fierté intérieure ou plutôt une satisfaction dans le fait de faire un mile de plus, et nous avons aussi développé de la tendresse envers ces personnes âgées et leurs histoires, qui sont devenus de plus en plus intéressantes au fur et à mesure que nous avons appris à les écouter alors qu’elles nous étaient racontées lentement et méthodiquement.

Si nous voulons être à l'écoute, nous devons apprendre à écouter les sentiments, ainsi que les mots. Lorsque notre fille aînée, Heather, avait 12 ans, elle venait s’asseoir au pied de notre lit pour parler et parler - déversant toutes ses préoccupations, ses frustrations et les complexités qui se passaient dans sa jeune vie. Au début, mon mari et et moi avons essayé de "l'aider", lui donner des conseils aimants et sages, pensant que c'était ce qu'elle voulait. Mais pas du tout. Elle avait en fait simplement besoin de s'exprimer, sachant que nous serions sincèrement intéressé et l’écouterions. Il était donc notre rôle d’écouter afin de porter soutien et de comprendre, sans nécessairement nous soucier de trouver une réponse.

«Messieurs, écoutez-moi lentement, » a exhorté Samuel Goldwyn. Quand nous nous arrêtons, faisons le vide dans notre esprit, et donnons toute notre attention - en d'autres termes, écoutons sincèrement – qu’entendons-nous?

Parfois, nous entendons la peur et l'incertitude, et un besoin presque enfantin d'être acceptés et validés. Parfois, on entend quelques miettes de sagesse, limpides, là où on s’y attendait le moins. Parfois, nous entendons l'émerveillement et la sagesse d'une âme qui peut nous enseigner et nous élever. Parfois, nous entendons tout simplement des rires et prenons plaisir.

Toujours, si nous écoutons ce qui est là, nous entendons les expressions d'une autre âme. Et ce genre d'audience nous fait sortir de l’étroitesse du moi. Elle éclaire notre propre conscience de ce que nous sommes - et de ce que nous pourrions avoir le désir de dire au monde.

Quand nous prions, nous parlons à notre Père céleste, quand nous méditons, nous écoutons. Combien de ce qui nous a été dit allons-nous manquer si nous échouons dans cette écoute- si nous ne se ressentons pas l'amour et la tendresse derrière les «non-dits» que l'Esprit nous a envoyé ?

« Ecouter est le privilège de la sagesse », a écrit Oliver Wendell Holmes.

Cultivons « des oreilles pour écouter » et un cœur pour entendre et chérir.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)