Message du 18 et 19 Décembre 2010

Une convertie anglaise apprend que, pour Dieu, chacun est magnifique

Il y a un an et demi, Louise s'est jointe à l'Eglise des Saints des Derniers Jours en Angleterre. Récemment, elle était dans un train, dans lequel sont montés des jeunes gens bruyants, tapageurs et "grossièrement injurieux". Au début, elle était dégoûtée, puis furieuse, puis triste tandis qu'elle prenait conscience que ces jeunes gens étaient plutôt dans la "norme" selon les critères du monde.


En fait, Louise a réalisé qu'il y a quelques années, à l'âge de 24 ans, elle ne devait pas être très différente de ces jeunes. Maintenant bien sûr, bien des choses avaient changé dans sa vie et, en les écoutant, un sentiment de gratitude l'a submergée. Gratitude envers les missionnaires mormons qui n'ont cessé de revenir et de la contacter alors qu'elle n'avait pas envie de les écouter.
Louise s'est rappelée, qu'une semaine avant de rencontrer les missionnaires dans la rue, elle avait prié pour recevoir de l'aide, "pleurant à genoux et Dieu a envoyé les missionnaires". Pourtant, quand ils lui ont parlé, elle a hésité à les laisser venir chez elle. Elle avait déjà "éconduit un bon nombre de missionnaires". De plus, quand sa famille a appris qu'elle les rencontrait, elle a "essayé de l'inciter à leur résister".

Ce qui était différent cette fois, c'était que Louise était non seulement prête, mais tandis qu'elle écoutait, elle devenait de plus en plus impatiente d'apprendre. Si impatiente même, qu'elle a expliqué : "je ne savais pas que l'on pouvait se faire baptiser si vite". Lors de son baptême, elle se rappelait être sortie de l'eau, ressentant le Saint-Esprit avec le sentiment "d'être propre".
Adressé à une assistance de l'état de Utah, son message a été plutôt profond en l'occurrence, parce-que dans une communauté à prédominance SDDJ, il est quelquefois facile de se montrer satisfait de soi. Louise a parlé du besoin que devrait avoir chaque membre de "désirer partager l'évangile" et du besoin de "garder nos alliances". Lors du baptême, nous promettons d'être "des témoins de Dieu en tous temps et en tous lieux".

Nous promettons également, de "porter les fardeaux les uns des autres". Elle a suggéré : "la prochaine fois que vous voyez quelqu'un en train de batailler et que vous ressentiez l'envie de vous croiser les bras ... ne le faites pas !" Plutôt, "rappelez-vous que Jésus est mort pour vous et vivez une vie digne de Son sacrifice". A l'inverse, nous devrions nous apercevoir combien c'est "magnifique quand d'autres essayent d'alléger nos fardeaux. Quand d'autres essayent de vous servir, laissez-les faire ! Nombreux sont ceux qui cherchent à rendre service".

Après son baptême, elle a entrepris de faire de bonnes actions, "des petites choses, mais je me suis rendue compte que c'était suffisant". Elle a fait de la garde d'enfants pour les autres, des courses au magasin pour un voisin, souri à quelqu'un, souri en retour quand quelqu'un lui avait souri, donné son dernier carré de chocolat.. Elle a expliqué pourquoi elle se sentait irrésistiblement poussée à faire cela : " les missionnaires ne sont pas obligés de supporter nos épreuves avec nous, mais ils le font et ils le font avec le sourire, tout comme Jésus". Avec l'évangile, Louise sait maintenant, que "dorènavant, je n'ai plus besoin d'avoir peur d'être seule pour faire face au monde, le Sauveur est là". De plus, "nous n'avons pas à être parfaits sur-le-champ".

Tandis que Louise écoutait ces hommes dans le train, son mécontentement s'est changé en culpabilisation pour les avoir sévèrement jugés au départ, parce-qu'elle s'est rendue compte que "leur temps n'était pas venu encore. Il y en a tant qui ne connaissent pas l'Eglise, mais TOUS auront une chance". Pour Louise, " l'écoute, l'enseignement de l'évangile fut un miracle". Quand elle a appris que "nous avions un prophète", elle a "su que l'Eglise était vraie". Elle a témoigné : "Jésus est avec nous. Même si nous faisons des erreurs, nous sommes dignes qu'il meure pour nous. Même si nous faisons des erreurs, nous sommes magnifiques pour Jésus. Nous sommes là, pour nous aider les uns les autres".

La vérité et le pouvoir de ses paroles m'ont rappelé la mise en garde de Joseph Smith dans les Doctrine et Alliances 123: 12-17 : " Car il y en a encore beaucoup sur la terre, parmi toutes les sectes, tous les partis et toutes les confessions qui sont aveuglés par la tromperie des hommes ... et qui ne sont empêchés d'accéder à la vérité que parce-qu'ils ne savent pas où la trouver."
Et le Prophète de continuer, commandant à chaque membre de l'Eglise : "c'est donc un devoir ... que nous avons de consacrer toute notre vie à mettre au jour toutes choses cachées ... elles sont réellement manifestées des cieux, il faut donc s'en occuper avec la plus grande diligence. Que nul ne les considère comme de petites choses ... Faisons de bon gré tout ce qui est en notre pouvoir; alors nous pourrons nous tenir là avec la plus grande assurance pour voir le salut de Dieu ..."

A mesure que Louise parlait, il était impossible d'ignorer son enthousiasme et sa joie d'avoir trouvé l'évangile de Jésus-Christ. Elle comprend, comme nous devrions le comprendre ce que veut dire être un membre de l'Eglise et pourquoi nous devrions "consacrer toute notre vie" à partager l'évangile avec les autres. Elle a cité Alma 7:16 ; "Et quiconque fait cela (est baptisé) et garde dorénavant les commandements de Dieu ...il aura la vie éternelle"

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)

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Penser la sexualité d’une façon positive

Alors que l’on nous avait demandé de parler devant une large assemblée d’étudiants de l’Institut lors de leur série de conférence hebdomadaire le mois dernier nous avons cherché le titre d’un discours qui pourrait être attractif. Nous avons beaucoup réfléchi au sujet de l’édition du journal « Mormon Time » de la semaine passée, aussi nous sommes arrivés avec le titre d’un discours que les étudiants pouvaient afficher pour annoncer l’évènement. Le titre était : « Comment penser au sexe »


Inutile de dire que nous avons eu une foule nombreuse. Nous avons commencé la présentation en disant, « Il y a un mot qui répond à la question comment penser au sexe – et ce mot est ‘positivement. »

Comme il était mentionné dans les colonnes de la semaine dernière, les Mormons ont le point de vue le plus positif et le plus impressionnant du monde au sujet de la sexualité et du rôle qu’elle peut et doit jouer dans nos vies. Nous pensons littéralement que c’est un don de Dieu de pouvoir devenir une seule chair et de procréer éternellement. Nous croyons que le genre masculin ou féminin fait partie d’un plan éternel dans lequel sont formées des familles éternelles.

Notre plus grande motivation pour attendre et pour éviter une sexualité précoce, immorale et récréative n’est ni la peur des MST ou des blessures émotionnelles ni même la punition divine ; c’est de savoir à quel point l’intimité peut être merveilleuse lorsqu’elle est exclusive et réalisée dans la fidélité la plus totale.
Ainsi nous donnons aux jeunes célibataires, étudiants une nouvelle définition pour leur bague CTR (CLB en français*). (Nous nous demandions combien continuaient de porter ou d’avoir leur bague et un nombre surprenant ont levé la main. Puis nous avons demandé combien s’en souvenaient, et tous les autres ont levé la main).

Voici notre formule — notre redéfinition — nos trois suggestions aux jeunes pour éviter la mauvaise utilisation du sexe afin de trouver la bonne façon :

1. Le « C » est pour la Consécration. Soyez consacré à une personne que vous n’avez même pas encore rencontrée mais dont vous savez que vous la rencontrerez un jour. Prenez « la décision à l’avance » de ce que vous ferez et ce que vous ne ferez pas.
Soyez clair et précis dans votre propre pensée et notez même votre engagement envers vous-même et envers votre partenaire futur dans votre journal ou un autre endroit privé, signez et datez le en tant que « contrat avec vous-même » et comme « engagement envers votre conjoint ».

2. Le « T » est pour Transformer. Ce n’est pas une façon de vous dire de ne pas penser au sexe. Cela ne marche pas. (Si je vous dis juste maintenant, « ne pensez pas à un éléphant », vous allez instantanément penser à un éléphant.) C’est sur le fait de transformer une pensée sombre et négative en quelque chose de positif et brillant. Ce n’est pas la peine de le rechercher, mais lorsque vous voyez quelque chose de sexuellement attrayant, transformez le en une pensée au sujet de la beauté de l’intimité physique lorsqu’elle s’accompli au bon moment et avec la bonne personne. Nous aimons l’histoire du président Mc Kay lors d’un défilé du 24 juillet regardant des accompagnateurs de la parade habillés en maillots de bain. Quelques uns des employés assis à côté de lui soufflèrent : « N’est-ce pas épouvantable ! » le président Mc Kay leur répondu qu’il n’avait rien vu d’autre que des choses absolument superbes.

3. Le « R » est pour Répétition. Nous avons tous besoin de penser aux choses à l’avance. Imaginer une situation ou vous pourriez être tentés de dépasser les limites que vous vous êtes fixées. Y penser dans votre esprit en terme de comment vous vous sortiriez de cette situation, ce que vous diriez, etc.

Une grande partie du travail (la première partie- heureusement la partie initiale.) d’aider les enfants à savoir comment penser au sexe est la responsabilité des parents. C’est une évidence que le plus tôt et le plus sérieusement la « grande question » sera abordée par les parents, le plus tard et le plus improbablement l’enfant sera impliqué dans des activités sexuelles physiquement, émotionnellement et spirituellement dangereuses.
Soyez courageux ! Ce sera sans doute l’une des meilleures choses que vous aurez faite pour votre fils ou votre fille.
(*note du traducteur)

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)

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Pensée du jour

Le libre arbitre

« Le monde enseigne de nombreux mensonges sur le libre arbitre. De nombreuses personnes pensent que nous devons manger, boire, nous réjouir… et que si nous sommes coupables, Dieu nous battra de quelques coups, et qu’à la fin nous serons sauvés dans le royaume de Dieu. »

D’autres personnes embrassent ce qui est profane et nient Dieu. Elles se persuadent qu’il n’y a pas « d’opposition en toute chose » et qu’alors « tout ce qu’un homme [fait n’est] pas un crime ». Cela « détruit la sagesse de Dieu et ses desseins éternelles».

Contrairement aux enseignements profanes du monde, les Écritures nous enseignent que nous avons le libre arbitre, que le bon usage de notre libre arbitre change toujours les possibilités que nous avons, notre capacité d’agir en conséquence et de progresser éternellement. »

Robert D. Hales – Du college des douze apotres- Le libre arbitre: Essentiel au plan de vie - 180e conférence générale d’Octobre 2010

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