La reconnaissance

Le 28 Janvier 2013



Les biens matériels nous rendent-ils heureux et reconnaissants ? Peut-être momentanément. Cependant, les choses qui procurent une reconnaissance et un bonheur profonds et durables sont celles que l’argent ne peut acheter : notre famille, l’Évangile, de bons amis, notre santé, nos capacités, l’amour que nous recevons des gens qui nous entourent. Malheureusement, ce sont certaines des choses que nous nous permettons de considérer comme un dû.


L’auteur anglais Aldous Huxley écrit : « La plupart des êtres humains ont une capacité presque infinie de considérer les choses comme un dû » (Themes and Variations, 1954, p. 66).


Nous considérons souvent les personnes qui méritent le plus notre reconnaissance comme un dû. N’attendons pas qu’il soit trop tard pour exprimer notre reconnaissance. Parlant des êtres chers qu’il a perdus, un homme déclare ainsi ses regrets : « Je me souviens de ces jours heureux et souvent je voudrais pouvoir dire dans l’oreille des morts la reconnaissance qui leur était due dans la vie et qui leur a été si rarement exprimée » (William H. Davies, The Autobiography of a Super-Tramp, 1908, p. 4).


La perte d’êtres chers est presque inévitablement accompagnée de regrets. Réduisons ces regrets autant qu’humainement possible en leur exprimant fréquemment notre amour et notre reconnaissance. Nous ne savons jamais si, bientôt, il ne sera pas trop tard (« Le don divin de la reconnaissance », Le Liahona, novembre 2010, p. 88-89).

Thomas S. Monson


(Publié par LDSChurchNews - Traduit par Muriel)

Quelque chose de bien plus grand que nous-mêmes

Le 26 Janvier 2013

Quelle que soit votre situation, vous pouvez intégrer l’histoire familiale à votre vie dès maintenant.






Alors que la famille est attaquée partout dans le monde, l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours déclare, fait connaître et protège la vérité que la famille est essentielle au plan du Créateur pour la destinée éternelle de ses enfants. La déclaration au monde sur la famille et nos vastes efforts d’histoire familiale ne sont que deux preuves de l’espoir et de l’aide que l’Église apporte à l’institution sacrée qu’est la famille.


Nous enseignons que l’amour de Dieu pour ses enfants est infini. Quels que soient leur race, leur nationalité ou leur sexe, il les aime tous. Il en est ainsi depuis le commencement et cela continuera. Il les invite tous à obtenir l’exaltation éternelle pour leur famille. Son œuvre et sa gloire sont de réaliser l’immortalité et la vie éternelle, l’exaltation, de ses enfants. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »


L’expiation de son Fils bien-aimé a permis l’accomplissement des deux objectifs du Père. Sans l’Expiation, il n’y aurait pas d’immortalité. Sans l’Expiation, il n’y aurait pas de retour en la présence du Père et pas de continuation de la famille après la mort.


Grâce à l’Expiation, ces bénédictions suprêmes sont accessibles à tous les enfants de Dieu qui obéissent à ses lois éternelles. Il a prévu le moyen de faire partie d’une famille éternelle. Tout être humain qui vient sur terre est le résultat de générations de parents. Nous aspirons naturellement à nous rattacher à nos ancêtres. Ce désir habite notre cœur, quel que soit notre âge.


Regardez les liens spirituels qui se forment lorsqu’une jeune fille aide sa grand-mère à saisir des renseignements familiaux dans un ordinateur ou lorsqu’un jeune homme voit le nom de son arrière-grand-père sur un registre de recensement.


Lorsque notre cœur se tourne vers nos ancêtres, quelque chose change au-dedans de nous. Nous sentons que nous faisons partie de quelque chose de bien plus grand que nous-mêmes.



Russell M. Nelson



La détermination à servir

Le 25 Janvier 2013




Bien que l’exaltation soit une affaire personnelle et que les gens soient sauvés individuellement et non en groupe, on ne peut vivre dans l’isolement. L’appartenance à l’Église entraîne une détermination à servir. Un poste de responsabilité peut ne pas être d’une importance reconnue, tout comme sa récompense peut ne pas être connue. Le service doit être rendu avec un esprit bien disposé, des mains serviables et un cœur engagé.



Parfois le découragement peut assombrir notre route ; la frustration peut être un compagnon constant. Dans nos oreilles peuvent retentir les raisonnements spécieux de Satan, qui murmure : « Tu ne peux pas sauver le monde ; tes petits efforts sont inutiles. Tu n’as pas le temps de te soucier des autres. 
» Mettant notre confiance dans le Seigneur, détournons-nous de ces mensonges et assurons-nous que nous sommes fermement engagés dans la voie du service et que notre cœur et notre âme sont consacrés à suivre l’exemple du Seigneur.


Dans les moments où la lumière de la résolution diminue et où le cœur faiblit, nous pouvons trouver du réconfort dans sa promesse : « Ne vous lassez pas de bien faire…C’est des petites choses que sort ce qui est grand. Voici, le Seigneur exige le cœur et un esprit bien disposé » (Doctrine et Alliances 64:33-34), (« Le chemin de la paix», L’Étoile, juillet 1994, p. 66). 

Thomas S. Monson


(Publié par LDSChurchNews - Traduit par Muriel)

Comment Jésus nous voit

Le 22 Janvier 2013


Comment pouvons-nous savoir comment nous sommes perçus par Jésus-Christ? A quel point nous nous conformons au modèle qu’il a établi pour nous et à quel point nous avons des intentions pures dans le cœur. C’est lui qui a fourni le modèle parfait pour toute l’humanité, pas seulement par ce qu’il est et ce qu’il a fait mais par sa question claire et son irrésistible invitation: «Quelle espèce d’hommes devez-vous être? En vérité, je vous le dis, vous devez être tels que je suis moi-même» (3 Néphi 27:27). En faisant ce qu’il demande et en étant ce que nous devrions, nous aurons son approbation. Si nous agissons autrement, nous le décevons.



Celui qui, non seulement nous connaît le mieux mais nous aime le plus, a fourni par sa grande expiation tout ce dont nous avons besoin pour compenser nos échecs, nos erreurs, nos péchés et nos déceptions si nous acceptons l’invitation du Maître à venir à lui par le chemin droit et étroit indiqué par ses prophètes (voir 2 Néphi 31) et a obtenu les bénédictions disponibles pour tous ceux qui les cherchent par ses serviteurs.



A ceux d’entre nous qui aiment le Sauveur et qui luttent pour lui plaire, le président Hinckley a rappelé dans le passé: «En tant que ses disciples, nous ne pouvons pas faire quelque chose de méchant ou de mesquin sans ternir son image. D’autre part, nous ne pouvons pas perpétrer un acte bon ou généreux sans ajouter de l’éclat au symbole de celui dont nous avons pris le nom sur nous» (Be Thou An Example, Salt Lake City, Deseret Book Co., 1981, p. 90).


En faisant des efforts pour mieux comprendre comment Jésus nous voit et en considérant nos tentatives pour vivre comme le Sauveur voudrait que nous vivions, souvenons-nous de ses conseils instructifs et de leurs applications universelles dans absolument tout ce que nous faisons. «Si vous m’aimez, gardez mes commandements» (Jean 14:15) et «toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites» (Matthieu 25:40).



Un patriarche fête ses 106 ans

Le 20 Janvier 2013


Président Thomas S. Monson rend visite à l'ami de longue date et Patriarche émérite qu'est Frère Eldred G. Smith, qui a eu 106 ans le 9 janvier.

Amis de longue date et collègues en tant qu'Autorités Générales, Président Thomas S. Monson et Frère Eldred G. Smith passèrent une heure à se rendre visite, se remémorant les « vieux jours », le 9 janvier chez Frère Smith à Salt Lake City. C'était à l'occasion du 106ème anniversaire de Frère Smith.


Après avoir offert une carte d'anniversaire et un cadeau, une boîte de chocolats, Président Monson posa une main sur l'épaule de Frère Smith et déclara « Eldred Smith est mon ami. Nous avons parcouru de nombreux kilomètres ensembles. J'aime et je respecte cet homme. » Frère Smith a servi en tant que Patriarche de l'Eglise depuis le 10 avril 1947 jusqu'au 6 octobre 1979.


En 1966, Frère Monson demanda au Président de l'Eglise Président David O. McKay la permission d'inviter le Patriarche de l'Eglise à voyager avec lui pour une tâche qui lui a été assignée dans le Pacifique Sud, l'interrégion que Frère Monson supervisait alors, afin que Frère Smith pût donner une bénédiction patriarcale aux membres dans les régions où il n'y avait pas de patriarche. « Je l'avais laissé en Australie, » dit le Président Monson, et il expliqua par la suite qu'alors qu'il avait continué ses voyages, Frère Smith resta derrière et donna de nombreuses bénédictions patriarcales aux membres en Australie et dans d'autres régions du Pacifique Sud. Frère Smith a également voyagé dans d'autres régions, y compris l'Europe, pour donner des bénédictions patriarcales.


Considéré comme l'homme le plus âgé d'Utah, Frère Smith a vécu plus longtemps que n'importe quel autre Autorité Générale.
Il est l'arrière-arrière-arrière-petit-fils de Joseph Smith Père, qui fut appelé en 1833 comme premier Patriarche de l’Église, et l'arrière-arrière-petit-fils de Hyrum Smith, frère du Prophète Joseph Smith.
Frère Smith dit qu'il a donné plus de 18.000 bénédictions.


(Publié par ldschurchnews - Traduit par Ifanomesana)    Photographie: Gerry Avant