Une magnifique leçon

Publié le 1 Juin 2012

Il y a peu de temps, une jeune mère m'a écrit: «Parfois je me demande si j'influence la vie de mes enfants. J'élève seule mes enfants, j'ai deux emplois pour joindre les deux bouts, et, parfois, quand je rentre à la maison, tout est sens dessus dessous, mais je ne perds jamais espoir.


«Un jour, je regardais la conférence générale à la télévision avec mes enfants, et vous parliez de la prière. Mon fils a dit: ‹Maman, tu nous as déjà appris ça.› Je lui ai demandé: ‹Qu'est-ce que tu veux dire?› Il a répondu: ‹Tu nous a appris à prier et tu nous as montré comment le faire, mais l'autre soir je suis entré dans ta chambre pour te demander quelque chose et tu étais à genoux, tu priais notre Père céleste. S'il est important pour toi, il sera important pour moi.›»


Cette soeur concluait: «Je suppose que nous ne savons jamais qu'elle influence nous avons eue jusqu'à ce qu'un enfant nous voit faire nous-mêmes ce que nous avons essayé de lui enseigner.» Quelle magnifique leçon cet enfant a apprise de sa mère!


Un jour de fête des mères, quand j'étais enfant, j'ai fait à l'Ecole du Dimanche une découverte étonnante que je n'ai jamais oubliée. Melvin, un frère aveugle de la paroisse, qui chantait admirablement, s'est levé, a fait face à l'assemblée comme s'il voyait chacun. Il a chanté alors: «Ma merveilleuse maman.» Les souvenirs attendrissants de leur mère ont pénétré le coeur de tous. Les hommes sortaient leur mouchoir, les femmes avaient les larmes aux yeux.


Nous, les diacres, nous allions parmi l'assemblée porter un petit géranium dans un pot de terre à chaque mère. Certaines des mères étaient jeunes, d'autres d'âge moyen, d'autres, très âgées. Je me suis aperçu qu'il y avait de la gentillesse dans les yeux de chaque mère.


Chacune d'elles disait: «Merci.» J'ai ressenti la vérité du dicton: «Quand on donne une fleur à quelqu'un, son parfum reste longtemps attaché à la main de celui qui l'a donnée.» Je n'ai pas oublié ni n'oublierai jamais cette leçon.


Thomas S. Monson - Président et prophète de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours



L’influence d’une femme juste

Publié le 31 Mai 2012

"Sœurs, nous, vos frères, nous ne pouvons pas faire ce qui vous a été divinement attribué depuis la création du monde. Nous aurons beau essayer, nous ne pourrons jamais reproduire vos talents exceptionnels. Il n’y a rien dans ce monde qui soit aussi personnel, aussi enrichissant ou aussi capable de changer une vie que l’influence d’une femme juste."
M. Russell Ballard, Apôtre de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours


"Dans le Livre de Mormon nous lisons l’histoire de deux mille jeunes gens exemplaires qui étaient extrêmement vaillants, courageux et forts. « Oui, c’étaient des hommes pleins de vérité et de sérieux, car on leur avait enseigné à garder les commandements de Dieu et à marcher en droiture devant lui » (Alma 53:21). Ces jeunes gens fidèles ont rendu hommage à leurs mères. Ils ont dit : « Nos mères le savaient » (Alma 56:48). Je suppose que les mères du capitaine Moroni, de Mosiah, de Mormon et d’autres grands dirigeants le savaient aussi.


La responsabilité des mères d’aujourd’hui n’a jamais requis autant de vigilance. Plus qu’à toute autre époque de l’histoire du monde, nous avons besoin de mères qui savent. Les enfants naissent dans un monde où ils n’ont « pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Mais les mères n’ont pas à avoir peur. Quand elles savent qui elles sont et qui est Dieu, et quand elles ont fait des alliances avec lui, elles ont une grande puissance et une grande influence bénéfique sur leurs enfants."
Julie B. Beck, Présidente générale de la Société de Secours de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours


Le parcours de ma mère, dont le vie n'a pas été ce qu'elle désirait  nous a montrer à mes trois frères et moi, le courage et la force d'une mère qui se sacrifie pour ses enfants. Je n'ai pas connu mon père assez longtemps pour m'en souvenir, mais ce dont je me souviens, c'est qu'elle a essayé de faire sa part plus la part manquante en nous élevant dans des bons principes de foi et d'espérance.


Elle a eu le courage d'élever seule ses quatre garçons en restant autonome en travaillant en double emploi.  Ce qui m'a servi de tremplin pour un jour rencontrer la vraie foi.



Je lui suis reconnaissant de l'Amour qu'elle nous a donné  et de son exemple humain ne cédant en rien au découragement. Je sais qu'elle acceptera l'évangile dans le monde des esprits.


Cordialement,
Frère Jean-Pierre DUPRE de la branche de Rouen


En cette semaine de ta fête maman je voudrais te dire combien je t'aime, ma mère n'est pas membre de l'église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours.  Elle m'a donné tout l'amour dont j'avais besoin le confort d'être écouter réconforter et aimer.


Elle m'a appris tant de chose et elle a toujours eu un conseil en réserve de son expérience. Elle a su nous montrer le bon et le mauvais chemin.


Un chose que j'ai appris d'elle est de servir son prochain avec bon coeur sans rien attendre en retour ma mère est unique et pour cela je demande à notre Père Céleste de veiller chaque jour sur la femme qui a fait de moi ce que je suis maintenant une mère comblée. love you mum...♥


Vaitiare Bennett Tetoka







L’honnêteté, un principe enseigné par l'exemple de ma mère

Publié le 30 Mai 2012


Cette semaine, nous souhaitons une très bonne fête à toutes les mamans. En votre honneur, nous partagerons, de temps à autres, quelques merveilleux témoignages de l’exemple que vous êtes dans nos vies…..



« Je venais d'avoir 6 ans et mes parents devaient décider à quelle école m'inscrire pour la fondamentale. A Haïti,  les écoles congréganistes ont une renommée pour leur discipline et savoir faire mais elles étaient réservées aux catholiques. Des parents d'autres religions savaient laisser croire qu'ils étaient catholiques pour y donner accès à leurs enfants.


Pourtant, ma mère protestante a décidé de m'inscrire en disant qu'elle était protestante et sa fille aussi.


On ne tardait pas à m'inscrire parmi les cent recrutées. J’ai pu y aller sans l'obligation d'aller à l'Église catholique. Sr Colette qui était la directrice de l'école a félicité ma mère pour son honnêteté et noue une parfaite amitié avec ma famille. Quand je suis devenue responsable, j'avais envie d'être catholique pour ce geste aimable mais au même moment j'ai rencontré les missionnaires de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours qui m'ont enseigné le plan du salut et l'Évangile rétablie, Je me suis fait baptisée.


J'ai appris de mamie Yayanne qu'il faut être toujours honnête, intègre et aimable et qu'on doit vivre ce qu'on enseigne.
»


Johanne Exilus VERCELLA
Branche: Pivert
District : St-Marc, Haïti



Et vous, comment l'exemple de votre mère a-t-il béni votre vie ?

Une garantie de bénédictions éternelles

Publié le 29 Mai 2012

C’est dans notre manière d’utiliser notre temps que se manifestent le mieux nos priorités. Quelqu’un a dit: «Il y a trois choses qui ne reviennent jamais: la flèche qui a été tirée, la parole qui a été dite et l’occasion qui a été perdue. Nous ne pouvons pas recycler ni mettre de côté le temps qui nous est imparti chaque jour. Avec le temps, nous n’avons qu’une seule occasion de choisir et ensuite elle est passée à tout jamais.


Les bons choix sont particulièrement importants dans notre vie de famille. Par exemple, comment les membres de la famille passent-ils leur temps libre ensemble? Le temps passé ensemble est nécessaire, mais insuffisant. Les priorités doivent nous gouverner dans le temps précieux que nous consacrons à nos relations au sein de la famille. Comparez l’effet du temps passé simplement dans la même pièce comme spectateurs devant la télévision et l’importance du temps consacré à communiquer l’un avec l’autre et en famille.


Pour citer un autre exemple, combien de temps une famille consacre-t-elle à apprendre l’Evangile par l’étude des Ecritures et les enseignements des parents par contraste avec le temps que les membres de la famille passent à regarder les compétitions sportives, les débats ou les séries télévisées? Je crois que beaucoup parmi nous sont suralimentés en spectacles de mauvaise qualité et sous-alimentés en ce qui concerne le pain de vie.


Pour ce qui est des priorités pour chaque grande décision (comme les études, le métier, le domicile, le mariage ou la maternité), nous devons nous demander ce que sera l’impact éternel de cette décision. Certaines décisions, qui semblent désirables pour cette vie, comportent des risques inacceptables pour l’éternité. Dans tous les choix de ce genre, nous devons avoir des priorités inspirées et les appliquer d’une manière qui nous apportera des bénédictions éternelles, à nous et aux membres de notre famille.


Ensuite, après avoir fait tout ce que nous pouvons, nous devons nous souvenir du conseil sage et de l’assurance réconfortante du roi Benjamin, qui a enseigné: «Et veillez à ce que tout cela se fasse avec sagesse et ordre; car il n’est pas requis que l’homme coure plus vite qu’il n’a de force» (Mosiah 4:27).


Les priorités suprêmes des saints des derniers jours sont de deux sortes. Premièrement, nous cherchons à comprendre notre relation avec Dieu, le Père éternel, et avec son Fils, Jésus-Christ, et à assurer cette relation en obtenant les ordonnances salvatrices et en respectant nos alliances personnelles.
Deuxièmement, nous cherchons à comprendre notre relation avec les membres de notre famille et à assurer ces relations par les ordonnances du temple et en gardant les alliances que nous faisons dans ce lieu saint.


Ces relations, assurées de la manière que j’ai expliquée, garantissent des bénédictions éternelles, qui ne sont accessibles d’aucune autre façon. La science, les succès, les biens, l’orgueil, la célébrité et la puissance combinés ne peuvent assurer ces bénédictions éternelles!

Dallin H. Oaks du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours




Ayez confiance en l'avenir

Publié le 26 Mai 2012


« Ce n'est pas aussi grave que ce dont nous en avons parfois l'impression. Tout s’arrange. Ne vous inquiétez pas. Je me dis cela chaque matin. Tout s'arrangera. Si vous faites de votre mieux, tout s'arrangera. Mettez votre confiance en Dieu, et aller de l'avant avec foi et confiance en l'avenir. Le Seigneur ne nous abandonnera pas. Il ne nous abandonnera pas. ... Si nous mettons notre confiance en Lui, si nous le prions, si nous vivons dignes de ses bénédictions, il entendra nos prières. »


Président Gordon B. Hinckley


Rendons grâces à Dieu

Publié le 25 Mai 2012

Ce serait tellement mieux si tout le monde pouvait être plus conscient de la providence et de l’amour de Dieu, et lui exprimer cette reconnaissance.



Les attributs sur lesquels nous serons jugés un jour sont tous spirituels. Il s’agit de l’amour, de la vertu, de l’intégrité, de la compassion et du service envers autrui. Votre esprit, combiné au corps et abrité par lui, est capable de cultiver et de manifester ces attributs de façons qui sont essentielles à votre progression éternelle. Le progrès spirituel s’atteint en suivant les étapes de la foi, du repentir, du baptême, du don du Saint-Esprit, en persévérant jusqu’à la fin et en recevant les ordonnances de la dotation et du scellement dans le saint temple.


Tout comme le corps a besoin de nourriture quotidienne pour survivre, de même l’esprit a besoin d’être nourri. L’esprit est nourri par la vérité éternelle. L’année dernière nous avons célébré le quatre centième anniversaire de la version du Roi Jacques de la Sainte Bible. Et nous avons le Livre de Mormon depuis près de deux cents ans. Il est maintenant traduit dans son intégralité ou sous forme d’extraits en cent sept langues. Grâce à ces Écritures précieuses et à d’autres, nous savons que Dieu est notre Père Éternel et que son Fils, Jésus-Christ, est notre Sauveur et Rédempteur. Pour ces dons spirituels, rendons grâces à Dieu !


Dieu est le même hier, aujourd’hui et à jamais, mais ce n’est pas le cas pour nous. Chaque jour, notre défi est d’accéder au pouvoir de l’Expiation afin de pouvoir véritablement changer, devenir plus chrétiens, nous qualifier pour le don de l’exaltation et vivre éternellement avec Dieu, Jésus-Christ et notre famille. Pour ces pouvoirs, ces bénédictions et ces dons de l’Évangile, rendons grâces à Dieu !


Par Russell M. Nelson du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours




Les miséricordieux obtiennent miséricorde

Publié le 23 Mai 2012




Quiconque vit sur cette terre a, dans une certaine mesure, été affecté par les sentiments destructeurs de la querelle, du ressentiment et de la vengeance. Peut-être reconnaissons-nous parfois ces sentiments en nous. Lorsque nous sommes blessés, en colère ou envieux, il est très facile de juger les autres, prêtant souvent des intentions mauvaises à leurs actes afin de justifier notre propre ressentiment.
Bien sûr, nous savons que c’est mal. La doctrine est claire. Nous dépendons tous du Sauveur ; aucun de nous ne peut être sauvé sans lui. L’expiation du Christ est infinie et éternelle. Le pardon de nos péchés est conditionnel. Nous devons nous repentir et nous devons être disposés à pardonner aux autres.


(...) Bien sûr, ces mots semblent parfaitement raisonnables quand ils concernent quelqu’un d’autre. Nous voyons si clairement et si facilement des conséquences néfastes se produire quand d’autres personnes jugent et entretiennent des rancunes. Et nous n’aimons certainement pas que l’on nous juge.


Mais quand il s’agit de nos préjugés et de nos griefs, nous justifions trop souvent notre colère en prétendant qu’elle est juste et que notre jugement est fondé et approprié. Bien que nous ne puissions sonder le cœur d’autrui, nous pensons que nous savons reconnaître une mauvaise motivation ou même une mauvaise personne quand nous en voyons une. Nous faisons des exceptions quand il s’agit de notre propre amertume parce que nous pensons que, dans notre cas, nous disposons de toutes les informations nécessaires pour avoir du mépris pour quelqu’un.


Notre Sauveur a parlé si clairement de ce sujet qu’il est impossible de se méprendre sur ce qu’il a dit : « Moi, le Seigneur, je pardonne à qui je veux pardonner… », mais ensuite il a dit « mais de vous il est requis de pardonner à tous les hommes. »
Quand le Seigneur nous demande de pardonner à tous les hommes, cela inclut nous pardonner à nous-mêmes. Parfois, de toutes les personnes dans le monde, celle à qui il est le plus difficile de pardonner, et peut-être celle qui a le plus besoin de notre pardon, est la personne que nous voyons dans le miroir.


On pourrait traiter des jugements que nous portons envers autrui en un seul mot. Quand il s’agit de haïr, de médire, de faire comme si la personne n’était pas là, de railler, d’entretenir de la rancune ou de vouloir faire du mal, veuillez appliquer ceci :


Arrêtez !


C’est aussi simple que cela. Il nous faut tout simplement arrêter de juger les autres et remplacer nos jugements par un cœur plein d’amour pour Dieu et ses enfants. Dieu est notre Père. Nous sommes ses enfants. Nous sommes tous frères et sœurs.
Nous devons reconnaître que nous sommes tous imparfaits, que nous sommes des mendiants devant Dieu. À un moment ou un autre, ne nous sommes-nous pas tous approchés humblement du trône de la miséricorde et n’avons-nous pas supplié qu’on nous fasse grâce ? N’avons-nous pas souhaité, avec toute l’énergie de notre âme, recevoir la miséricorde, le pardon des fautes que nous avons faites et des péchés que nous avons commis ?


Parce que nous dépendons tous de la miséricorde de Dieu, comment pouvons-nous refuser aux autres une partie de la grâce que nous désirons si ardemment nous-mêmes. Mes frères et sœurs bien-aimés, ne devrions-nous pas pardonner comme nous souhaitons qu’on nous accorde le pardon ?


Est-ce difficile à faire ? Oui, bien sûr.


Il n’est pas facile de nous pardonner à nous-mêmes et aux autres. En fait, pour la plupart d’entre nous, cela demande un changement majeur d’attitude et de façon de penser, c’est-à-dire un changement de cœur. Mais, la bonne nouvelle, c’est que ce « grand changement » de cœur est exactement ce que l’Évangile de Jésus-Christ est censé produire dans notre vie.
Comment cela s’accomplit-il ? Grâce à l’amour de Dieu.
Quand l’amour de Dieu emplit notre cœur, quelque chose de bon et de pur nous arrive. Nous gardons « ses commandements.


Plus nous permettons à l’amour de Dieu de gouverner notre esprit et nos émotions (plus nous permettons à notre amour pour notre Père céleste de grandir dans notre cœur), plus il est facile d’aimer les autres de l’amour pur du Christ. Lorsque nous ouvrons notre cœur aux rayons lumineux de l’amour de Dieu, les ténèbres et la froideur de l’animosité et de l’envie finissent par se dissiper.


Comme toujours, le Christ est notre exemple. Ses enseignements et sa vie nous ont montré la voie à suivre.(...)


Lâchons nos pierres.

Soyons gentils.
Pardonnons.
Parlons paisiblement les uns aux autres.
Laissons l’amour de Dieu emplir notre cœur !



Par Dieter F. Uchtdorf Deuxième conseiller dans la Première Présidence









Les fantastiques promesses du roi Benjamin aux parents

Publié le 21 Mai 2012


Aimeriez-vous que vos enfants "ne transgressent jamais les lois de Dieu" ?

Aimeriez-vous que vos enfants "ne se battent ni se querellent entre eux" ?

Que ne donnerait pas la plupart des parents pour ces deux promesses !

Bien, mais en fait, ce sont deux des dix promesses énumérées par le Roi Benjamin - promesses qui pourront être les nôtres si nous relevons le défi sur lesquelles elles sont fondées.

Avant que nous accédions à ce défi ou aux conditions, et avant de devoir répondre à la revendication de ces promesses, regardons d'abord l'ensemble de la liste.

Les écritures disent ".. si tu fais cela .." (nous arriverons à ce qu'est  "cela" dans un moment)

1.- Tu te réjouiras toujours et seras rempli de l'amour de Dieu
2.- et conserveras pardon de tes péchés,
3.- et progresseras dans la connaissance de la gloire de Dieu.
4.- Tu ne seras pas enclin à nuire à autrui mais tu vivras en paix.
5.- Et tu ne souffriras pas que tes enfants soient affamés ou nus.
6.- Pas plus que tu ne souffriras pas non plus qu'ils transgressent les lois de Dieu.
7.- Pas plus qu'ils ne se battent ou se querellent.
8.- Mais tu leur enseigneras à marcher dans les voies de la vérité et la sagesse
9.- Et à s'aimer les uns les autres et à se servir les uns  les autres.
10.- Et vous-mêmes, vous porterez aussi secours à ceux qui ont besoin de votre secours.

Quelle liste ! Ne ferions-nous pas n'importe quoi pour obtenir ces promesses ?

Aussi, revenons au verset précédent pour voir quel est le défi ou la condition qui nous mène à ces promesses. Dans le verset 11 de Mosiah 4, le Roi Benjamin parle à son peuple et l'admoneste à faire une chose importante, qui les mènera à ces 10 promesses qui suivent dans les versets 12 à 16. Le défi est présenté comme suit : " Souvenez vous et gardez toujours le souvenir de la grandeur de Dieu et de votre propre néant… et vous humiliez dans les profondeurs de l'humilité, invoquant quotidiennement le nom du Seigneur, demeurant avec constance dans la foi de ce qui est à venir."

En d'autres mots, si  nous, en tant que parents, sommes humbles et proches de notre Père Céleste, nous souvenant de sa grandeur et de notre "néant" , nous développerons alors une attitude et une foi dans une atmosphère remplie d'amour et de pardon dans nos maisons, où les besoins sont satisfaits et où les enfants s'aiment et s'aident les uns les autres, sans se battre ni se quereller ou transgresser les lois de Dieu.

Certains qui ont lu les versets 12 à 15 ont pensé qu'ils lisaient des admonestations - que Benjamin nous disait qu'il fallait interdire à nos enfants de se battre ou de se quereller et de les instruire à s'aimer les uns les autres. Mais par une lecture plus attentive, il est évident qu'il ne s'agit pas d'une liste d'admonestations mais d'une liste de promesses, et celles-ci sont toutes promises aux parents qui développent cette merveilleuse attitude du "néant" personnel et de l'humilité qui élèvent et qui adorent Dieu. Et lorsque nous pensons à cela, nous réalisons que les bénédictions qui sont promises, découlent naturellement du défi. Des parents humbles et pieux qui voient leurs enfants comme une merveilleuse intendance, sont ceux qui peuvent apporter dans le foyer, les conditions et l'atmosphère pour que ces promesses deviennent réalité.

Alors, ceci est-il la clé d'une bonne compétence parentale ?  Ne cherchons pas le nombre de méthodes ou de techniques que nous connaissons ou la liste des choses pour enseigner nos enfants. Mais plutôt, l'humilité et l'esprit de prière de nos propres coeurs.


(Publié par DeseretNews – Traduit par Claudie)