Que pense le Christ de moi ?






Publié le 14 Mai 2012



Un journaliste d’un grand magazine brésilien a fait des recherches sur l’Église en préparation d’un article de presse important. Il a étudié notre doctrine et a visité le centre de formation des missionnaires et des centres d’aide humanitaire. Il a parlé à des amis de l’Église et à d’autres personnes qui n’étaient pas trop amicales. Lors de son interview avec moi, il semblait vraiment perplexe en demandant : « Comment peut-on penser que vous n’êtes pas chrétiens ? » Je savais qu’il parlait de l’Église, mais j’ai, si vous voulez, pris la question comme si elle était personnelle et je me suis silencieusement demandé : « Ma vie reflète-t-elle l’amour et la dévotion que je ressens pour le Sauveur ? »



Jésus a demandé aux Pharisiens : « Que pensez-vous du Christ ? » Lors du jugement final, ce ne seront pas nos amis ou nos ennemis qui jugeront si nous sommes vraiment des disciples. En fait, comme Paul l’a dit : « Nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. » Ce jour-là, la question importante pour chacun de nous sera : « Que pense le Christ de moi ? »


Malgré son amour pour toute l’humanité, Jésus a reproché à certaines personnes autour de lui d’être des hypocrites, des insensés et des gens qui commettent l’iniquité. Il en a qualifié d’autres, avec approbation, d’enfants du royaume et de lumière du monde. Il a reproché à certains d’être aveuglés et stériles. Il en a loué d’autres pour la pureté de leur cœur et leur faim et leur soif de justice. Il s’est plaint de ce que certains étaient incrédules et étaient de ce monde, mais il a estimé que d’autres étaient choisis, disciples, amis. Nous nous demandons donc, chacun : « Que pense le Christ de moi ? »


Le président Monson a dit de notre société actuelle qu’elle s’éloigne « de ce qui est spirituel… alors que les vents du changement tourbillonnent autour de nous et que le sens moral de la société continue de se désintégrer devant nos yeux ». C’est une époque d’incrédulité et de mépris croissants envers le Christ et ses enseignements.
Dans cet environnement turbulent, nous nous réjouissons d’être des disciples de Jésus-Christ. Nous voyons la main du Seigneur tout autour de nous. Notre destination est merveilleusement indiquée devant nous. « La vie éternelle, a dit Jésus, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » Être un disciple à cette époque déterminante sera une distinction honorifique à toute éternité.


(...) L’appel de Jésus « Viens, et suis-moi », ne s’adresse pas seulement aux personnes qui sont prêtes à participer à des Jeux Olympiques spirituels. En fait, devenir disciple n’est pas du tout une compétition mais une invitation adressée à tous. Notre parcours de disciple n’est pas une course de vitesse autour de la piste ni même véritablement un long marathon. En réalité, c’est une migration, qui dure toute une vie, vers un monde plus céleste.


Son invitation est un appel à accomplir notre devoir au quotidien. Jésus a dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. » « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » Il se peut que nous ne soyons pas au mieux de notre forme chaque jour, mais si nous essayons, l’invitation de Jésus est pleine d’encouragements et d’espoir : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. »


Où que vous soyez actuellement sur le chemin qu’empruntent les disciples, vous êtes sur le bon chemin, le chemin qui mène à la vie éternelle. Ensemble, nous pouvons nous fortifier et nous affermir mutuellement dans les jours décisifs à venir. Quelles que soient les difficultés que nous rencontrons, les faiblesses qui nous limitent ou les impossibilités qui nous entourent, ayons foi au Fils de Dieu, qui a déclaré : « Tout est possible à celui qui croit. »



Par Neil L. Andersen du Collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours



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