Le pouvoir exceptionnel de la prière d’un parent

Publié le 3 Mai 2012


Lord Alfred Tennyson a dit : « Plus de choses sont forgées par la prière que par les rêves du monde »

L’Apôtre Jacques a dit : « La prière fervente du juste a une grande efficacité » (Jacques 5 :16)

Malgré la dérive vers la laïcité qui semble s’étendre à travers le monde, et malgré le fait que des pourcentages de plus en plus faibles de personnes s’identifient elles-mêmes comme membres d’une religion spécifique, une grande majorité de personnes, pratiquement partout, disent (ou admettent) qu’elles prient.

Selon la tradition religieuse, la culture et les antécédents, les prières se font sous diverses formes, spontanément selon une forme soigneusement écrite, en secret pour le public, offerte dans une église, dans une synagogue, dans un temple, dans une mosquée ou dans l’intimité de notre propre esprit.

Il y a ceux qui prient régulièrement et ceux qui prient seulement en cas de crise. Il est dit que même les athées ont eu recours à la prière dans les tranchées lors de la guerre, et la prière classique des agnostiques retentit dans les moments de besoin profond : « Oh Dieu, s’il y a un Dieu, s’il te plait, écoute-moi. »

Personnellement, nous sentons qu’il y a une sorte de prière, qui est toujours essentiellement la même bien que prononcée avec des mots différents ou sous différentes formes par les mères et les pères du monde entier, qui a une authenticité et un pouvoir particulier parce que c’est la supplication d’un parent à un autre – un parent terrestre à un parent céleste lui demandant de l’aide pour un enfant partagé par les deux. L’essence de ce type de prière est quelque chose comme cela : » Oh Dieu, tu m’as envoyé cet enfant qui a besoin de plus d’aide que je ne peux lui en donner. Je l’appelle ma fille, mais elle est en réalité ta fille et je suis seulement sa babby-sitter terrestre. S’il te plait, bénis ton enfant et bénis moi afin que je sache ce que je peux faire pour elle. »

Une variante de cette prière survient en cas de frustration et de confusion dans les moments de crise : « Père Céleste, tu m’as demandé plus que je n’ai de capacité avec cette enfant. Aide moi à retrouver mon calme et dis moi ce dont elle a besoin et comment répondre à ces besoins »

Beaucoup d’églises ont une hiérarchie que les croyants essaient de suivre. A la recherche de réponses, chacun va vers son évêque ou son pasteur, qui peut aller vers son président de pieu ou le dirigeant de son diocèse, qui peut aller vers un apôtre ou un cardinal – chainons d’une chaine entre l’individu et Dieu. Mais lorsqu’il s’agit de prier au sujet d’un enfant ou pour un enfant, il n’y a pas de chainons dans la chaine. C’est une étape directe de communication entre le parent et Dieu. L’intendance est claire. La communication et l’inspiration sont une ligne droite montante et descendante.

Aujourd’hui, nous vivons dans un monde qui valorise l’indépendance et dénonce la dépendance et nous avons souvent entendu le point de vue que les gens devraient être capables de faire leurs propres choix, de ne compter que sur eux-mêmes et de se tenir sur leurs deux pieds.

On nous dit qu’avoir besoin de quelqu’un d’autre que soi est une faiblesse.

Pourtant, au fond, nous savons tous que ce n’est pas vrai. Nous réalisons combien nous sommes faibles, combien nous pouvons contrôler peu de choses, et combien nous sommes dépendants pour les choses qui nous dépassent. Ces humbles pensées nous amènent à prier et nous poussent à faire appel à un pouvoir plus grand, plus brillant, ayant plus de puissance. Particulièrement dans les temps de crise, dans les temps de perte ou de danger, nous nous trouvons face à notre propre faiblesse et il nous semble à la fois naturel et nécessaire de nous tourner vers la prière.

Cela arrive si souvent aux parents. Nous arrivons à bout de ressources. Nous essayons tout ce à quoi nous pensons. Les problèmes semblent souvent insolubles et trop complexes pour y répondre. Cette citation d’Abraham Lincoln me vient à l’esprit : » Parfois, je me mets à genoux par la simple conviction qu’il n’y a rien d’autre à faire. »

(Publié par DeseretNews - Traduit par Claudie)

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