La compréhension est un don de Dieu

Publié le 31 Juillet 2012

« Les parents ne doivent pas simplement instruire leurs enfants, mais leur enseigner à comprendre. Et la compréhension est un don de Dieu.





« . . . Dans un foyer centré sur le Christ, l’amour, la foi et la confiance suscitent la présence du Saint-Esprit. Dans ce foyer, le Saint-Esprit peut apprendre aux enfants à comprendre. En fin de compte, ce ne sont pas les parents qui enseignent. Il est certain que les parents doivent expliquer diligemment et efficacement la doctrine de base de l'Évangile, enseigner les vrais principes et faire part d’expériences sacrées. Mais en fait qui enseigne et certifie la véracité de ce que nous arrivons à connaître ? Le Saint-Esprit, le troisième membre de la Divinité. Il est le Consolateur qui connaît toutes choses. De par ce fait, il peut sonder l'esprit et le cœur de chacun d’entre nous puis nous donner une bénédiction particulière en fonction de nos besoins et de notre situation personnels. Et c’est l’enseignement et la confirmation par l’Esprit qui amènent à la compréhension. Les parents en Sion ont la responsabilité de mettre en place et de maintenir ce genre de foyer centré sur le Christ et baigné par l’Esprit. » 


David A Bednar du collège des douze apôtres de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours


La charité, l'amour pur du Christ...

Publié le 29 Juillet 2012


La charité, l'amour pur du Christ.....

Excuse tout,
Croit tout,
Espère tout,
Supporte tout.......





Principe pour une vie abondante

Publié le 27 Juillet 2012

Dans la vie, il y a tant de choses qui dépendent de notre attitude. La façon dont nous décidons de voir les choses ou de réagir aux autres fait toute la différence. Faire de notre mieux et, ensuite, décider d’être contents de notre situation, quelle qu’elle soit, peut apporter paix et satisfaction.

Charles Swindoll, auteur, éducateur, et pasteur chrétien, a dit : « Pour moi, l’attitude est plus importante que… le passé,… l’argent, les circonstances, les échecs, les succès et tout ce que les autres peuvent penser, dire ou faire. Elle est plus importante que l’apparence, les dons ou la compétence. Elle peut bâtir ou détruire une entreprise, une église, un foyer. Ce qui est remarquable, c’est que nous avons chaque jour le choix de l’attitude que nous adopterons pendant cette journée-là. »

Nous ne pouvons pas changer la direction du vent, mais nous pouvons ajuster les voiles. Pour obtenir un maximum de bonheur, de paix et de satisfaction, puissions-nous choisir d’avoir une attitude positive.


(...) L’essayiste et poète américain Ralph Waldo Emerson a déclaré a juste titre: « Quoi que vous fassiez, il vous faudra du courage. Quelle que soit la voie que vous décidez de suivre, vous trouverez toujours quelqu’un pour vous dire que vous avez tort. Il surviendra toujours des difficultés qui vous inciteront à croire que vos détracteurs ont raison. Il faut, pour se fixer une voie à suivre et aller jusqu’au bout, le même courage que celui dont le soldat a besoin. La paix a ses victoires, mais il faut des hommes et des femmes courageux pour les remporter. »

Il vous arrivera d’être effrayé et découragé. Vous aurez peut-être l’impression d’être vaincu. Les chances de remporter la victoire peuvent sembler quasi nulles. Vous aurez parfois l’impression d’être comme David essayant de combattre Goliath. Mais rappelez-vous que c’est quand même David qui a gagné !


Il faut du courage pour faire les premiers pas vers l’objectif que l’on a envie d’atteindre, mais il en faut encore plus lorsqu’on trébuche et qu’un nouvel effort est nécessaire pour réussir.

Soyez déterminé à faire cet effort, ayez la ténacité requise pour persévérer afin d’atteindre un objectif de valeur, et le courage non seulement d’affronter les épreuves que vous rencontrerez inévitablement, mais aussi de faire cet effort supplémentaire, s’il est nécessaire. Le courage est parfois la petite voix qui nous dit, à la fin d’une longue journée : « J’essaierai encore demain. »

Thomas S. Monson - Prophète de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours


 



Tenir pour sacré

Publié le 23 Juillet 2012


En recherchant des réponses de Dieu, nous sentons le murmure doux et léger chuchoter à notre esprit. Ces sentiments, ces impressions, sont si naturels et si subtils qu’il peut nous arriver de ne pas nous en apercevoir ou de les attribuer à notre raison ou à notre intuition. Ces messages individuels témoignent de l’amour personnel de Dieu et de son souci de chacun de ses enfants et sa mission personnelle dans la condition mortelle. En réfléchissant quotidiennement aux impressions qui viennent de l’Esprit et en les notant, nous pourrons (1) reconnaître nos rencontres personnelles avec le divin et (2) les conserver pour nous-mêmes et pour notre postérité. Le fait de les consigner est aussi une façon de manifester officiellement à Dieu notre gratitude, car « il n’y a rien qui offense autant Dieu ou allume autant sa colère que ceux qui ne confessent pas sa main en toutes choses » (D&A 59:21).


Concernant ce que nous recevons par l’Esprit, le Seigneur nous rappelle : « Souvenez-vous que ce qui vient d’en haut est sacré » (D&A 63:64). Sa déclaration est plus qu’un rappel, c’est aussi une définition et une explication. La lumière et la connaissance venant des cieux sont sacrées. Elles sont sacrées parce que les cieux en sont la source.
Sacré signifie digne de vénération et de respect. En disant que quelque chose est sacré, le Seigneur signale que cela a plus de valeur et d’importance que les autres choses. Les choses sacrées doivent être traitées avec plus de soin, recevoir plus de déférence et être considérées avec une révérence plus profonde. Le sacré est placé haut dans la hiérarchie des valeurs célestes.
Ce qui est sacré pour Dieu ne devient sacré pour nous que par l’exercice du libre arbitre ; chacun doit choisir d’accepter et de tenir pour sacré ce que Dieu a défini comme sacré. Il envoie la lumière et la connaissance depuis les cieux. Il nous invite à les recevoir et à les traiter comme sacrées.


(...) Le sacré ne peut pas être abandonné d’une manière sélective. Les gens qui choisissent de laisser de côté ne serait-ce qu’une chose sacrée auront l’esprit enténébré (voir D&A 84:54), et, à moins qu’ils se repentent, la lumière qu’ils ont reçue leur sera ôtée (voir D&A 1:33). Sans l’ancre du sacré, ils iront moralement à la dérive sur une mer profane. Par contre, les gens qui tiennent pour sacrées les choses sacrées reçoivent des promesses : « Ce qui est de Dieu est lumière ; et celui qui reçoit la lumière et persévère en Dieu reçoit davantage de lumière ; et cette lumière devient de plus en plus brillante jusqu’au jour parfait » (D&A 50:24).


Puisse le Seigneur nous bénir pour qu’en tout temps nous reconnaissions ce que nous avons reçu d’en haut, nous en souvenions et le tenions pour sacré. Je témoigne que, si nous le faisons, nous aurons le pouvoir de persévérer dans les épreuves et de surmonter les difficultés de notre époque.



Par Paul B. Pieper des soixante-dix de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours



Dieu est le créateur de toutes choses

Publié le 21 et 22 Juillet 2012
Par Angela M. Berg Robertson:




« Croyez en Dieu ; croyez qu’il est et qu’il a tout créé, tant dans le ciel que sur la terre ; croyez qu’il a toute la sagesse et tout le pouvoir, tant dans le ciel que sur la terre ; croyez que l’homme ne comprend pas tout ce que le Seigneur peut comprendre. »
— Mosiah 4:9

Alors que je réfléchissais à ce que j’allais écrire comme dédicace pour ma thèse de doctorat, j’ai feuilleté les thèses de mes prédécesseurs. La plupart d’entre eux dédiaient leurs travaux à des membres de leur famille. Bien que cette idée me plaise, j’avais déjà chaudement remercié ma famille dans la section des remerciements. Je ressentais également que la dédicace devait être adressée à celui « pour qui » ou « à qui » elle avait été écrite, et même si mes parents étaient très fiers de la réalisation de mon doctorat, cela n’avait pas été écrit « pour eux ».
Alors que je méditais sur le dilemme de la dédicace, la pensée de Matthieu 5 : 16 s’imposa à mon esprit : « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos œuvres bonnes et glorifient votre Père qui est dans les cieux. »
Ce que je voulais réellement faire c’était dédier ma thèse au créateur de toutes choses- à mon Dieu.


Même si mon Père Céleste n’est pas celui qui m’a accordé mon doctorat, il est celui « à qui » et « pour qui » j’ai rédigé ma thèse. Je savais qu’il connaissait déjà tout ce que j’avais découvert, mais je sentais que c’était pour le glorifier que j’avais travaillé si dur pour le découvrir. Je décidais d’utiliser une écriture en guise de dédicace- pas le texte en entier, uniquement la référence. Après une brève recherche pour relever les passages et les versets qui me plaisaient le plus, je me décidais pour Mosiah 4 : 9. Je trouvais que c’était joliment approprié.

Croyez en Dieu ; croyez qu’il est …

Un avertissement fort, quelque chose que j’avais envie de dire à mes collègues depuis des années. Les occasions missionnaires m’avaient semblé si rares, et n’avaient jamais donné lieu à une déclaration aussi audacieuse. Peut être qu’un jour un collègue verrait la référence, chercherait « Mosiah 4 :9 » sur l’Internet et la trouverait.

… qu’il a tout crée …

Parmi les biologistes, l’idée d’un Dieu « créant » la vie et l’humanité génère souvent, un ton impatient et condescendant. Je ne proclame pas savoir comment l’évolution et Dieu interagissent, mais je crois qu’ils le font et je ne vois pas de conflit entre la biologie et l’Evangile de Jésus-Christ.

… tant dans le ciel et sur la terre …

La phrase « dans le ciel » relevait une pertinence et une signification particulière parce que mon travail portait sur la mécanique du vol des oiseaux.

… croyez qu’il a toute la sagesse …

Au cours de mes recherches, je ressentais parfois que je piochais tout simplement dans la compréhension de Dieu. Je priais pour avoir de l’aide, sachant qu’Il connaissait ce que je voulais découvrir.

… et tout le pouvoir, tant dans le ciel que sur la terre …

Après toutes mes recherches, je ne peux toujours pas vraiment dire « comment » les oiseaux volent, bien que je ressens que je m’en sois approchée. Je suis sure qu’il est possible pour nous de le savoir, mais pour le moment je veux seulement dire que Dieu les maintient en l’air.

… croyez que l’homme ne comprend pas tout ce que le Seigneur peut comprendre.

A la fin de chaque thèse il y a le sentiment que les années qui ont été investies dans la recherche ont seulement gratté la surface. Il reste tant à apprendre de l’infinie compréhension de Dieu.

Le dernier principe de ce verset, que « l’homme ne comprend pas tout ce que le Seigneur peut comprendre, » ne s’applique pas uniquement à la recherche. J’ai trouvé un grand réconfort à savoir que Dieu comprend ce que je ne comprends pas. Il comprend comment nous pouvons vivre après être mort. Il comprend comment nous pouvons être liés à nos familles pour toujours. Il comprend comment les souffrances de Jésus-Christ ont payé pour mes erreurs. Il comprend infiniment plus.

Pour la sagesse et le pouvoir de Dieu, je suis éternellement reconnaissante.

Angela M. Berg Robertson a reçu son diplôme de docteur de l’Université d’Harvard en 2010, du département d’organismique et de biologie de l’évolution.





(Publié par DeseretNews - Traduit par Sylvie)

Hommes et femmes de Dieu

Publié le 19 Juillet 2012


Elder Craig A. Cardon a dit aux étudiants BYU-Idaho que pour devenir des hommes et des femmes de Dieu, ils doivent apprendre à faire sa volonté.


"
C'est un moment merveilleux et passionnant de la vie pour vous," a dit Elder Cardon alors qu'il s'adressait à des étudiants au cours d'une réunion de dévotion au Centre de BYU-Idaho le 19 Juin. "Vous êtes au seuil de nombreuses décisions importantes impliquant les habitudes personnelles, les pratiques privées, l'éducation, les missions,  les rencontres, le mariage, la famille, l’emploi, où  que vous vous viviez, les engagements religieux, la participation communautaire feront la différence. Dans tout cela, le Seigneur veut que vous sachiez que vous êtes enfants de l'alliance. vous faites partie d'un grand dessein, qui est le plan de Notre Père Céleste.


C'est grâce à
la culture et à la duplication des attributs de la Divinité que les individus peuvent devenir un homme ou une femme de Dieu, a t-il dit. S'inspirant de la doctrine et Alliances, section 4, Elder Cardon donne des exemples des attributs énumérés et comment les gens dans les Écritures - hommes et femmes, ainsi que dirigeants ont illustré ces attributs.


"
Pour donner à ces attributs une plus grande signification contextuelle, avez-vous déjà tenté d'associer une personne à chaque attribut, égalant ainsi le nom de quelqu'un que vous connaissez personnellement ou appris à connaître à travers les Écritures ? Connaître une autre personne qui a lutté avec les vicissitudes de la vie et a réussi à obtenir un attribut divin dans la vie offre un exemple puissant qui peut nous aider dans nos efforts pour faire la même chose ».
Tous comme les dirigeants de l'Église des hommes et des femmes de foi dans les Écritures ont développé des attributs divins, de sorte que les individus peuvent les utiliser dans leurs propres vies.


C’est la volonté de Dieu que l’homme ou la femme possèdent des attributs divins, a t-il dit.
Cette caractéristique peut être développée, affinée et renforcée dans nos vies, mais cela demande des efforts. ». C'est à travers des efforts justes et en regardant vers le Sauveur, le grand modèle que les gens sont capables de comprendre le plan et faire la volonté du Père, dit-il.


"
Un homme ou une femme de Dieu sait qui il ou elle est et que Dieu a un travail pour lui faire faire ", at-il dit. Il a ajouté, "Que chacun de vous fasse  la volonté du Père, ce qui représente la caractéristique de votre vie. Vous serez en mesure de le faire en étudiant, priant, comme expérience de vie, vous reconnaîtrez la voix de l’esprit et exercerez votre foi suite à la compréhension de cette dernière »


(Publié par LDSChurchNews – Traduit par Sandrine)

Semaine universitaire des jeunes adultes mormons

Publié le 17 Juillet 2012



Plus de 300 jeunes de 18 à 30 ans se sont réunis en conférence régionale au collège de Punaauia, du 9 au 13 juillet.

Pour la deuxième année consécutive, cette conférence avait pour objectif de préparer des futurs citoyens, adultes, autonomes et responsables de leur choix, comme le stipule le 13è article de foi : “Nous croyons que nous devons être honnêtes, fidèles, chastes, bienveillants et vertueux, et que nous devons faire du bien à tous les hommes. Nous recherchons tout ce qui est vertueux ou aimable, tout ce qui mérite l’approbation ou est digne de louange.”


Chaque pieu a été chargé de préparer la journée sur un thème précis......

Découvrez cet article au complet sur le site ladépêche.pf

Choisir d’abord le royaume de Dieu

Publié le 16 Juillet 2012


De nos jours, nous avons des numéros de téléphone qui n’en finissent pas, des films de tous les genres et de toutes les couleurs, le courrier électronique immédiatement disponible 24 heures sur 24 et de nombreuses décisions qui font implacablement appel à notre jugement. Notre cadre de vie implique une multitude de choix. Cependant, l’objectif de notre présence ici-bas n’a pas changé.

Le Seigneur a dit à Abraham qu’il nous a envoyés sur la terre pour voir si nous ferions tout ce qu’il nous a demandé de faire (voir Abraham 3:25). Il devient impossible d’échapper au choix. Les deux forces contraires du monde cherchent à nous accaparer. D’un côté, il y a Satan qui est bien réel et, de l’autre, l’amour plus puissant du Sauveur.

C. S. Lewis a dit: «Seuls ceux qui essaient de résister à la tentation savent à quel point elle est forte . . . On découvre la force du vent en essayant de marcher à contresens et non pas en s’allongeant par terre. Celui qui succombe à la tentation au bout de cinq minutes ne sait pas ce que cela aurait été une heure plus tard. Parce qu’il a été le seul homme qui n’ait jamais cédé à la tentation, le Christ est aussi le seul qui comprenne complètement ce qu’est la tentation» (Mere Christianity, 1960, pp. 109-110).

Je me rappelle avoir demandé à mes parents si je pouvais faire certaines choses. Leur réponse n’a jamais changé: «Tu le sais. Tu sais ce que nous en pensons, mais c’est à toi de décider.» Cependant, le fait de décider par soi-même entraîne des conséquences qui ne sont pas toujours celles que nous souhaitons. Nous voulons la liberté sans les conséquences. Voilà pourquoi, trop souvent, nous essayons de rester neutres, sans décider ni nous engager. C’est dans cet état que nous devenons vulnérables à l’influence de Satan.

Notre foi et notre engagement sont mis à l’épreuve lorsque le monde présente des choix tentants qui peuvent nous détourner du royaume de Dieu. Certains aimeraient vivre dans cette cité éternelle et garder une maison de vacances dans Babylone. Si nous ne choisissons pas consciemment et délibérément le royaume de Dieu, nous reviendrons en arrière tandis que le royaume de Dieu ira de l’avant «avec hardiesse, avec noblesse et en toute indépendance» (Joseph Smith, «The Wentworth Letter», Encyclopedia of Mormonism, éditeur Daniel H. Ludlow, 5 volumes, 1992, 4:1754). Le choix de notre manière de faire face décidera de nos bénédictions et de nos fardeaux. Le Seigneur nous invite à lui confier nos fardeaux; alors il nous soutiendra (voir Psaumes 55:23). Mormon nous lance cet avertissement: «Le diable ne soutiendra pas ses enfants» (Alma 30:60).

Le fait de faire de bons choix, même pour des choses banales, nous apporte la liberté et des bénédictions L’un de mes amis pensait que le Seigneur était trop présent dans sa vie. Il m’a dit: «Je ne peux pas assumer toutes ces règles de l’Eglise qui me disent ce que je dois faire et ce que je ne peux pas faire.» Mon ami n’a pas vu que ces règles sont la preuve que notre Père veille attentivement sur nous.

N’est-ce pas incroyable? Il y a six milliards de personnes sur notre planète et notre Père céleste se soucie de ce que je regarde pour me divertir, de ce que je mange et je bois....Il se soucie de ce que je fais et de ce que je ne fais pas. Notre Père céleste se préoccupe de mon bonheur.

L’attention de notre Père se manifeste de nombreuses manières différentes. Nous n’avons qu’à écouter et à appliquer. Quelqu’un a dit: «Si nous n’avons pas choisi d’abord le royaume de Dieu, peu importe ce que nous avons choisi à la place» (William Law, pasteur du 18e siècle).

Comme notre objectif ici-bas n’a pas changé et ne changera jamais, notre Père nous accorde régulièrement des dons supplémentaires pour faire de notre monde un endroit sûr et pour nous aider à faire preuve de plus de sagesse dans l’exercice de notre libre arbitre. Pensez au don de la prière qui est l’occasion d’être entendu et compris. Pensez au don du Saint-Esprit qui nous montrera tout ce que nous devons faire (voir 2 Néphi 32:5). Pensez aux alliances sacrées que nous avons contractées, aux Ecritures, à la prêtrise et à la bénédiction patriarcale. Pensez au don suprême de l’Expiation et à son rappel par la Sainte-Cène qui nous comble d’amour, d’espoir et de grâce. Ces dons nous aident à exercer notre libre arbitre avec sagesse afin de retourner en présence de notre Père céleste, là où sont des choses que «l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment» (1 Corinthiens 2:9).


Le libre arbitre est le pouvoir de réfléchir, de choisir et d’agir par nous-mêmes. Il s’accompagne de possibilités innombrables, et ne va pas sans responsabilité ni conséquences.


Sharon G. Larsen - Autorité générale de l'Eglise - 1999







Tournez-vous vers le temple

Publié le 12 Juillet 2012


« Pourquoi tant de personnes sont-elles prêtes à tant donner pour recevoir les bénédictions du temple ? » nous demande Président Monson, puis il répond à sa propre question comme ceci : « Ceux qui comprennent les bénédictions éternelles qui viennent du temple savent qu’aucun sacrifice n’est trop grand, aucun prix trop élevé, aucune lutte trop âpre si l’on veut recevoir ces bénédictions. »

Citant l’exemple de ceux qui à travers l’histoire ont fait l’effort de se rendre au temple, il dit: « La distance n’est jamais trop grande, les obstacles à surmonter trop nombreux, l’entreprise trop pénible… Les ordonnances salvatrices reçues dans le temple qui nous permettent un jour de retourner vers notre Père Céleste dans une relation familiale éternelle et d’être doté de bénédictions et de pouvoir d’en haut valent tous les sacrifices et tous les efforts. »

Quel est votre sacrifice?


« Aujourd’hui, la plupart d’entre nous ne doivent pas faire face à d’insurmontables épreuves pour pouvoir aller au temple », nous dit Président Monson. « 85% des membres de l’Eglise vivent à moins de 320 km d’un temple, et pour grand nombre d’entre nous, cette distance est bien plus courte. »

Cependant, nous dit Président Monson dans son discours de conférence générale d’avril 2012, des sacrifices personnels peuvent tout de même être nécessaires. « Si vous êtes allés au temple pour vos propres ordonnances, et si vous vivez à proximité, votre sacrifice pourrait être de consacrer de votre temps à la visite régulière du temple. » a-t’il dit.

« Si vous n’êtes pas encore allés au temple ou si vous y êtes déjà allés mais n’êtes plus qualifiés pour obtenir une recommandation, il n’y a pas d’objectif plus important que de vous efforcer à devenir digne d’aller au temple. Votre sacrifice pourrait être de conformer votre vie aux conditions d’obtention d’une recommandation, peut être en renonçant à certaines vieilles habitudes qui vous en rendent indignes. Cela pourrait être aussi d’avoir la foi et la discipline de payer votre dime. Peu importe le sacrifice, rendez-vous dignes d’entrer dans le temple de Dieu. Faites en sorte d’obtenir une recommandation et considérez-la comme votre bien le plus précieux, car c’est ce qu’elle est. »

Régénéré et fortifié


President Monson fait aussi la promesse suivante à ceux qui se tourneront vers le temple du Seigneur: « Le monde peut s’avérer être un endroit plein de défis et de difficultés. Nous sommes souvent cernés par ce qui nous tire vers le bas. Quand vous et moi nous rendons à la maison sacrée de Dieu, quand nous nous souvenons des alliances que nous y avons faites, nous sommes d’autant plus capables de supporter chaque épreuve et de surmonter les tentations. Dans ce sanctuaire sacré, nous y trouvons la paix ; nous y sommes régénérés et fortifiés. »


(Publié par LDS.org – Traduit par Caroline)




Plus de place à l’ennemi de mon âme

Publié le 10 Juillet 2012

Un vieux proverbe dit qu’un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas, alors faites attention où vous mettez les pieds.


L’amour va de pair avec des mains tendues et un cœur ouvert ; la luxure ne fait que creuser l’appétit.



À notre époque, lorsque nous sommes confrontés à de telles tentations, nous devons déclarer comme le jeune Néphi l’a fait à son époque : « [Je] n’accorde[rai] plus de place à l’ennemi de mon âme. » Nous pouvons rejeter le Malin. Si nous le voulons de tout notre cœur et de toute notre âme, alors l’ennemi pourra être et sera réprimandé par le pouvoir rédempteur du Seigneur Jésus-Christ. En outre, la lumière de son Évangile éternel pourra briller et brillera de nouveau avec éclat là où nous avons craint que la vie ne soit devenue désespérément et inexorablement sombre. Puissions-nous connaître la joie qu’engendre la fidélité à ce qui est le plus élevé et le meilleur en nous, en gardant notre amour et notre mariage, notre société et notre âme aussi purs que Dieu veut qu’ils soient.


Les familles sont ce qui comptent le plus

Publié le 9 Juillet 2012



De grands moments parentaux surviennent à l’improviste – sans fanfare ou même simplement sans avertissement. La vie n’est pas comme un film, lorsqu’une musique de fond dramatique met en garde contre un danger qui rôde, aussi les parents devront faire appel à leur sagesse la plus profond.

Alma, parent et grand prophète, a souligné l’importance des choses petites et simples pour que de grandes choses se réalisent. (Voir Alma 37 :6)
Il avait dû observer de son père, le pouvoir d’un mot gentil, d’un geste attentionné, la reconnaissance gratifiante, des évènements en apparence insignifiants qui saisissent le souvenir d’un enfant et lui permettent de vivre la vie pleinement.
Une lettre d’un missionnaire à son père raconte un tel moment de sa jeune vie, un incident qui signifiait tant pour lui mais était certainement mélangé avec les sables du temps dans l’esprit de son père.

En aidant à laver la voiture familiale, le garçonnet a légèrement brûlé sa petite jambe, en frôlant le métal chaud. Son père,  gaiement, par jeu,  a fait gicler de l’eau sur son fils pour soulager sa douleur et distraire son attention.

Dans la mémoire du père ce n’était qu’un parmi de nombreux moments fortuits. Mais pour le fils, cela signifiait qu’il était aimé par le héros de sa vie. Si quelqu’un d’aussi formidable pouvait l’aimer, alors il devait être quelqu’un d’intéressant.

Quelques années plus tard, il se souviendrait combien c’était bon d’être aimé. Lorsque ce missionnaire avait besoin de renforcer un autre Elder, il cherchait dans sa mémoire et se sentait capable de partager cet amour en demandant au missionnaire, comment il pourrait l’aider à faire une belle mission.
« Parlez aux gens de votre famille » indique aux missionnaires Prêchez Mon Evangile «  Aidez-les à voir comment l’évangile restauré peut être une bénédiction pour leurs familles »

« Aidez-les à voir » sont des mots qui marquent comme un coup de poing.
Aidez-les à voir combien les familles sont renforcées par l’Evangile, comment ils peuvent faire l’expérience de la paix, de la joie et acquérir le sens crucial de l’appartenance et de l’identité.
Apprendre à voir est toujours le premier pas vers la progression, pour voir ce qui doit être amélioré, pour voir « le meilleur chemin ».

En avril 1983, à une réunion générale de Prêtrise, Elder Jeffrey R. Holland, alors Président de l’université BYU et maintenant membre du Quorum des Douze, parla de son fils adolescent, Matthew, qui lui avait raconté une expérience personnelle qui nous donne un exemple pour nous aider à voir comment nous pouvons devenir de meilleurs parents.

«  Un matin d’été » Matthieu commença ainsi, parlant du temps où il vivait en Nouvelle Angleterre tandis que son père faisait des études supérieures, «  Je dis à maman que je sortais dans  la cour. Elle me donna son  accord, mais me demanda de ne pas rentrer en courant avec les pieds boueux parce qu’elle était entrain de laver et de cirer le sol.
« Elle me répéta ce qu’elle venait de dire pour mettre l’accent sur son importance, tandis que je franchissais la porte en dévalant, pieds nus et torse nu. J’ai dû jouer pendant une heure dont je passais la moitié du temps, dans la boue.  Puis, pensant que ma mère en avait probablement fini avec le sol et allait m’appeler, je courus à la maison, plein d’excitation et avec toute la vigueur d’un jeune garçon.  Cette même vigueur a permis à mes pieds couverts de boue, de franchir les marches,  la porte et de me retrouver à la moitié de  la partie lavée et cirée, sur laquelle ma mère était encore penchée.

Sans attendre une réaction et ne voulant pas laisser ma faute inachevée, j’ai continué à franchir les étapes, jusque dans la chambre de mes parents et ai claqué la porte. Ne sachant pas si je devais sauter par la fenêtre du deuxième étage ou si je devais juste me cacher sous le lit, j’ai fondu en larmes , me suis jeté sur le lit  et me suis préparé à la possibilité de retrouver mon arrière arrière grand-père plus tôt que je ne l’avais prévu.

«  J’ai entendu la porte s’ouvrir doucement et ai jeté un coup d’oeil. Oh, bien, pensais-je, elle n’avait pas de tisonnier (gourdin, cravache ou quelque chose de ce genre). Avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, j’ai crié « Maman, tu ne m’aimes plus » Ce à quoi, elle répondit «  Je t’aime et je vais faire quelque chose qui va te le prouver ».

« Elle prit alors mes pieds crasseux et boueux et les embrassa. Inutile de dire que cette expérience m’a appris beaucoup sur la signification de la repentance et du pardon, que les leçons de l’Eglise ont renforcées plus tard.

Etre parent consiste à aider nos enfants à avoir des souvenirs heureux, à améliorer leurs talents et à construire un sentiment de confiance en soi. Etre parent est aider les enfants à voir. Donnons-leur le meilleur de notre effort.


(Publié par LDSChurchNews – Traduit par Claudie)


J’espère que tu sais que nous avons eu un moment difficile

Publié le 8 Juillet 2012 


 

« Les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui sont à leur façon comparables à celles du passé. La récente crise économique cause d’importantes inquiétudes dans le monde entier. Le chômage et les difficultés financières ne sont pas inhabituels. Beaucoup de gens ont des problèmes de santé physique et mentale. Certains ont des problèmes conjugaux ou des enfants rebelles. Certains ont perdu des êtres chers. La dépendance et des tendances mauvaises ou nuisibles apportent du chagrin. Quelle que soit leur source, les épreuves font souffrir les personnes elles-mêmes et celles qui les aiment.


Les Écritures nous indiquent que certaines épreuves sont pour notre bien et conviennent à notre développement personnel. Nous savons aussi que la pluie tombe sur les justes et sur les injustes. Il est également vrai que tous les nuages que nous voyons n’apportent pas la pluie. Quelles que soient nos difficultés, nos épreuves et nos afflictions, la doctrine rassurante de l’Expiation accomplie par Jésus-Christ comprend l’enseignement d’Alma, selon lequel le Sauveur prendrait sur lui nos infirmités et secourrait « son peuple selon ses infirmités ».

La valeur d'une mission à plein temps

Publié le 5 Juillet 2012


 




L’œuvre missionnaire est la force vitale de l’Église et une bénédiction qui sauve la vie de tous les gens qui acceptent son message.
Lors de son ministère parmi les hommes, le Maître a appelé des pêcheurs de Galilée à laisser leurs filets et à le suivre en leur disant : « Je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Le Seigneur a appelé des hommes humbles, afin que, par eux, d’autres entendent les vérités de l’Évangile, et viennent à lui.

En juin 1837, Joseph Smith, le prophète, a appelé Heber C. Kimball, un apôtre, à partir en mission en Angleterre. Frère Kimball a reçu son appel lorsque tous deux étaient dans le temple de Kirtland et que Joseph a dit avec l’autorité divine : « Frère Heber, l’Esprit du Seigneur m’a murmuré : ‘Que mon serviteur Heber aille en Angleterre proclamer mon Évangile et ouvrir la porte du salut à cette nation’ »

Ce murmure de l’Esprit est une illustration de la façon dont les serviteurs du Seigneur reçoivent l’appel pour envoyer des missionnaires dans leurs champs de mission.

Aujourd’hui les missionnaires désignés par le Seigneur, vont deux par deux, porter le même message, avec le même appel divin reçu par l’intermédiaire du prophète de Dieu. Notre prophète, Thomas S. Monson, a dit des personnes appelées à servir : « Les occasions missionnaires de toute une vie sont à vous. Les bénédictions de l’éternité vous attendent. Vous avez l’honneur de ne pas être spectateurs mais acteurs sur la scène du service de la prêtrise. »

La scène est à vous, mes chers garçons de la Prêtrise d’Aaron. Êtes-vous prêts et disposés à remplir votre rôle ? Le Seigneur a besoin que chaque jeune homme capable se prépare et se réengage, dès ce soir, à être digne d’un appel en mission venant du prophète de Dieu.


Jeunes gens, je vous exhorte à vous préparer à servir comme missionnaire. Gardez-vous purs et dignes de représenter le Seigneur. Restez en bonne santé et forts. Étudiez les Écritures. Participez au séminaire et à l’institut s’ils sont disponibles. Connaissez bien le manuel missionnaire Prêchez mon Évangile.

Un mot à vous, jeunes sœurs : vous n’avez pas la même responsabilité de prêtrise que les jeunes gens de faire une mission à plein temps, mais vous apportez une précieuse contribution comme missionnaires, et nous accueillons votre service avec joie.

Et à présent aux frères et sœurs d’âge mûr : nous avons besoin de beaucoup, beaucoup plus de couples âgés. Et vous, couples fidèles qui servez à présent ou qui avez servi dans le passé, nous vous remercions de votre foi et de votre dévouement à l’Évangile de Jésus-Christ. Vous servez de bon cœur et bien, et vous accomplissez beaucoup de bien.

Et vous, qui n’êtes pas encore à un moment de votre vie où vous pourriez faire une mission de couple, je vous exhorte à vous préparer maintenant pour le jour où votre conjoint et vous pourrez le faire. Quand votre situation le permettra, quand vous pourrez prendre votre retraite et si votre santé le permet, mettez-vous à disposition pour quitter votre foyer et faire une mission à plein temps. Il y aura peu de périodes dans votre vie où vous goûterez l’esprit doux et la satisfaction qu’on ressent en servant à plein temps ensemble dans l’œuvre du Maître.

L’impression d’urgence

Publié le 4 Juillet 2012


Dans quelques petites semaines, l'attention du monde va se tourner vers d'autres Jeux Olympiques, cette fois à Londres. Dans un bon nombre de disciplines, le point de mire va se focaliser, comme toujours, sur la vitesse. Les athlètes ont passé des années à s'entraîner, à suivre des directives strictes pour se mouvoir plus vite, en ligne plus droite et avec plus de puissance.


La vitesse semble être le mot d'ordre du jour que ce soit en athlétisme, dans les affaires, les communications ou dans une pléiade d'autres domaines. Le monde semble saisi par une impression d'urgence.



En ce qui concerne l'évangile, la réflexion tranquille et la méditation dans le silence agissent comme un répit dans un monde affairé, et invite l'Esprit à instruire et à exalter. Pourtant, dans l'évangile aussi, il y a une impression d'urgence qui a existé dans chaque dispensation.


Les Ecritures sont pleines d'exemples de gens justes agissant à la hâte. Quand Abraham vit trois messagers envoyés par le Seigneur, "il courut au-devant d'eux, depuis l'entrée de sa tente, et se prosterna à terre" (Genèse 18:2). Il n'y alla pas d'un pas nonchalant, il courut.
Face à la tâche apparemment impossible d'affronter le géant Goliath, David démontra sa foi en s'empressant d'accomplir cette tâche: "David courut sur le champ de bataille à la rencontre du Philistin" (1 Samuel 17:48). Quand des anges visitèrent les bergers dans un champ près de Bethléem et leur dit que le Seigneur était né, l'Ecriture raconte: "Ils y allèrent avec hâte" (Luc 2:16). Des années plus tard, quand Marie Magdeleine découvrit le tombeau vide, elle courut informer deux des apôtres de la Résurrection. A leur tour, "ils couraient tous deux ensemble. Mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre" (Jean 20:4).


Le Livre de Mormon décrit la façon dont Alma s'est acquitté de ses difficiles devoirs missionnaires dans la cité d'Ammonihah. Les gens là "l'injurièrent, crachèrent sur lui, et le firent chasser de la ville" (Alma 8:13). Mais tandis qu'il s'en allait, "accablé de tristesse, traversant beaucoup de tribulations et l'âme remplie d'angoisse" un ange lui apparut et lui dit de s'en retourner et de prêcher encore. Et alors "Alma retourna rapidement au pays d'Ammonihah" (Alma 8:18). De nouveau, il n'a pas traînassé ou pris le temps de réfléchir et discuter cette décision. Il a obéi au Seigneur à la hâte.
Elder Robert B. Harbetson, qui a été un membre des Soixante-dix, parlant à propos de la rapidité d'Alma a dit "je crois qu'il était motivé par son amour pour le Seigneur et son désir d'être obéissant" (conférence générale d'octobre 1984).


L'obéissance au Seigneur demande une action immédiate. Tout comme un enfant répond à un parent qu'il va obéir "mais attends une minute", un disciple qui hésite peut manquer des opportunités et différer des bénédictions pour d'autres gens.


Président Thomas S. Monson est l'exemple de quelqu'un qui n'hésite pas lorsqu'il reçoit une sollicitation. En 2000, il reçu un appel de quelqu'un qu'il ne connaissait pas, lui demandant s'il voudrait bien rendre visite à son père, Bernardo Agusto Salas, qui se mourait d'un cancer du foie. "Pour cause de réunions et d'obligations, il était plutôt tard quand j'ai quitté mon bureau" raconte Président Monson. "Cependant, au lieu de rentrer directement chez moi, j'ai senti qu'il me fallait conduire plus loin au Sud et visiter Frère Salas ce même soir" (conférence génerale d'avril 2007). Quelle belle et touchante occasion de donner une bénédiction et réconforter une famille subissant de grandes difficultés! Cette occasion aurait pu être perdue si l'obéissance à l'incitation avait été différé.


Il y a d'autres raisons pour lesquelles l'impression d'urgence se manifeste dans l'évangile. A certains endroits, les Ecritures nous avertissent de nous repentir "rapidement". Personne ne sait quand sa vie va se terminer et différer la repentance équivaut seulement à prolonger l'état de misère.
Aussi, ceux qui acquièrent des témoignages et comprennent les joies des vérités de l'évangile, du pouvoir de la prêtrise restaurée et des ordonnances salvatrices sentent le besoin irrésistible de partager ces bonnes nouvelles avec les autres. Le Seigneur en retour, a fourni les inventions modernes pour aider notre besoin d'aller vite.


"Ce n'est pas une coïncidence si FamilySearch et d'autres outils sont apparus à une époque où les jeunes sont si à l'aise avec une grande variété de  technologies de l'information et de la communication" a dit Elder David A. Bednar du Collège des Douze. "Vous avez appris à envoyer des messages textes pour accélérer et avancer l'œuvre du Seigneur, pas seulement pour communiquer rapidement avec vos amis. Les compétences et les aptitudes évidentes parmi de nombreux jeunes d'aujourd'hui les préparent à contribuer à l'œuvre du salut" (conférence générale d'Octobre 2011).


Certes, les membres de l'Eglise ne font pas la course entre eux pour accomplir des tâches. Il demeure vrai que "la course n'est point aux agiles ni la guerre aux vaillants" (Ecclésiaste 9:11).
Cependant là où l'obéissance, la justice et le service entrent en ligne de compte, chacun devrait se hâter.


(Publié par LDSChurchNews – Traduit par Angélique)