Choisir d’abord le royaume de Dieu

Publié le 16 Juillet 2012


De nos jours, nous avons des numéros de téléphone qui n’en finissent pas, des films de tous les genres et de toutes les couleurs, le courrier électronique immédiatement disponible 24 heures sur 24 et de nombreuses décisions qui font implacablement appel à notre jugement. Notre cadre de vie implique une multitude de choix. Cependant, l’objectif de notre présence ici-bas n’a pas changé.

Le Seigneur a dit à Abraham qu’il nous a envoyés sur la terre pour voir si nous ferions tout ce qu’il nous a demandé de faire (voir Abraham 3:25). Il devient impossible d’échapper au choix. Les deux forces contraires du monde cherchent à nous accaparer. D’un côté, il y a Satan qui est bien réel et, de l’autre, l’amour plus puissant du Sauveur.

C. S. Lewis a dit: «Seuls ceux qui essaient de résister à la tentation savent à quel point elle est forte . . . On découvre la force du vent en essayant de marcher à contresens et non pas en s’allongeant par terre. Celui qui succombe à la tentation au bout de cinq minutes ne sait pas ce que cela aurait été une heure plus tard. Parce qu’il a été le seul homme qui n’ait jamais cédé à la tentation, le Christ est aussi le seul qui comprenne complètement ce qu’est la tentation» (Mere Christianity, 1960, pp. 109-110).

Je me rappelle avoir demandé à mes parents si je pouvais faire certaines choses. Leur réponse n’a jamais changé: «Tu le sais. Tu sais ce que nous en pensons, mais c’est à toi de décider.» Cependant, le fait de décider par soi-même entraîne des conséquences qui ne sont pas toujours celles que nous souhaitons. Nous voulons la liberté sans les conséquences. Voilà pourquoi, trop souvent, nous essayons de rester neutres, sans décider ni nous engager. C’est dans cet état que nous devenons vulnérables à l’influence de Satan.

Notre foi et notre engagement sont mis à l’épreuve lorsque le monde présente des choix tentants qui peuvent nous détourner du royaume de Dieu. Certains aimeraient vivre dans cette cité éternelle et garder une maison de vacances dans Babylone. Si nous ne choisissons pas consciemment et délibérément le royaume de Dieu, nous reviendrons en arrière tandis que le royaume de Dieu ira de l’avant «avec hardiesse, avec noblesse et en toute indépendance» (Joseph Smith, «The Wentworth Letter», Encyclopedia of Mormonism, éditeur Daniel H. Ludlow, 5 volumes, 1992, 4:1754). Le choix de notre manière de faire face décidera de nos bénédictions et de nos fardeaux. Le Seigneur nous invite à lui confier nos fardeaux; alors il nous soutiendra (voir Psaumes 55:23). Mormon nous lance cet avertissement: «Le diable ne soutiendra pas ses enfants» (Alma 30:60).

Le fait de faire de bons choix, même pour des choses banales, nous apporte la liberté et des bénédictions L’un de mes amis pensait que le Seigneur était trop présent dans sa vie. Il m’a dit: «Je ne peux pas assumer toutes ces règles de l’Eglise qui me disent ce que je dois faire et ce que je ne peux pas faire.» Mon ami n’a pas vu que ces règles sont la preuve que notre Père veille attentivement sur nous.

N’est-ce pas incroyable? Il y a six milliards de personnes sur notre planète et notre Père céleste se soucie de ce que je regarde pour me divertir, de ce que je mange et je bois....Il se soucie de ce que je fais et de ce que je ne fais pas. Notre Père céleste se préoccupe de mon bonheur.

L’attention de notre Père se manifeste de nombreuses manières différentes. Nous n’avons qu’à écouter et à appliquer. Quelqu’un a dit: «Si nous n’avons pas choisi d’abord le royaume de Dieu, peu importe ce que nous avons choisi à la place» (William Law, pasteur du 18e siècle).

Comme notre objectif ici-bas n’a pas changé et ne changera jamais, notre Père nous accorde régulièrement des dons supplémentaires pour faire de notre monde un endroit sûr et pour nous aider à faire preuve de plus de sagesse dans l’exercice de notre libre arbitre. Pensez au don de la prière qui est l’occasion d’être entendu et compris. Pensez au don du Saint-Esprit qui nous montrera tout ce que nous devons faire (voir 2 Néphi 32:5). Pensez aux alliances sacrées que nous avons contractées, aux Ecritures, à la prêtrise et à la bénédiction patriarcale. Pensez au don suprême de l’Expiation et à son rappel par la Sainte-Cène qui nous comble d’amour, d’espoir et de grâce. Ces dons nous aident à exercer notre libre arbitre avec sagesse afin de retourner en présence de notre Père céleste, là où sont des choses que «l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment» (1 Corinthiens 2:9).


Le libre arbitre est le pouvoir de réfléchir, de choisir et d’agir par nous-mêmes. Il s’accompagne de possibilités innombrables, et ne va pas sans responsabilité ni conséquences.


Sharon G. Larsen - Autorité générale de l'Eglise - 1999







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