Le pouvoir guérisseur du pardon

Publié le 30 Août 2012


Le Dr Sidney Simon, autorité reconnue dans le domaine de la réalisation des valeurs, a donné une excellente définition du pardon appliqué aux rapports humains :
« Pardonner, c’est libérer et consacrer à un meilleur usage l’énergie précédemment dépensée à entretenir des rancœurs, à nourrir des ressentiments et à entretenir des blessures non guéries. C’est redécouvrir les forces que nous avons toujours eues et réimplanter notre capacité illimitée de comprendre et d’accepter les autres et nous-mêmes. »


La plupart d’entre nous ont besoin de temps pour surmonter la douleur et la perte de proches. Nous pouvons trouver toutes sortes de raisons de remettre le pardon à plus tard. Une de ces raisons, c’est de vouloir attendre, pour lui pardonner, que celui qui a mal agi se repente. Or pareille temporisation nous fait perdre la paix et le bonheur que nous pourrions connaître. Le choix absurde de ressasser des torts infligés il y a longtemps n’apporte pas le bonheur.
Certains entretiennent des rancunes toute leur vie, sans se rendre compte que pardonner courageusement à ceux qui nous ont fait du tort est sain et thérapeutique.
Le pardon est plus facile quand nous avons foi en Dieu et faisons confiance à sa parole. Une telle foi « permet aux gens de résister à ce qu’il y a de pire dans l’humanité. Elle permet également aux gens de regarder au-delà d’eux-mêmes. Chose plus importante, elle leur permet de pardonner. »


Nous souffrons tous de ce que nous infligent des expériences qui semblent n’avoir ni rime ni raison. Nous ne pouvons ni les comprendre ni les expliquer. Nous ne saurons sans doute jamais dans cette vie pourquoi certaines choses se produisent. Dieu seul connaît la raison de certaines de nos souffrances. Mais parce qu’elles se produisent, il faut les supporter. Howard W. Hunter a dit : « Dieu sait ce que nous ne savons pas et voit ce que nous ne voyons pas ».


Si nous pouvons éprouver du pardon pour ceux qui nous ont fait du tort, nous nous élèverons à un plus haut niveau d’estime de nous-mêmes et de bien-être. (...)


James E Faust
- Ancien membre de la première présidence de l’Église de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours





Grâce au pardon et au pouvoir de Jésus-Christ, un homme survit à la perte de sa femme et de plusieurs de ses enfants, et le chauffard reconstruit sa vie.


Oeuvrer dans l’ombre de Jésus de Nazareth

Publié le 27 Août 2012




Par la parabole du bon Samaritain, le Maître nous a appris à aimer notre prochain comme nous-mêmes. Par sa réponse au jeune homme riche, il nous a appris à nous dépouiller de notre égoïsme. Par la multiplication des pains, il nous a appris à veiller aux besoins des autres8. Et par le Sermon sur la montagne, il nous a appris à chercher premièrement le royaume de Dieu...Nous faisons du bien aux autres en œuvrant dans l’ombre de « Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien ». Que Dieu nous bénisse afin que nous trouvions de la joie au service de notre Père céleste en servant ses enfants sur la terre.
Thomas S. Monson




Des Saintes des Derniers Jours parlent de la foi et de leur combat contre le cancer

Publié le 24 Août 2012


Ne dites pas à Laura Pexton que sa situation de santé est sans espoir.
Elle vous prouvera que vous avez tort encore et encore, comme elle le fait avec les médecins, après avoir subit une série de rayons et une batterie de tests durant la dernière décennie depuis qu'on lui a diagnostiqué son premier cancer.

Quatres mois après avoir accouché de sa fille, Laura Pexton, âgé alors de 28 ans, senti une masse au niveau du sein.
"Je venais juste d'être diplômée en tant qu'infirmière praticienne et je savais que lorsque quelqu'un a eu une IRM pour une grosseur suspecte, l'étape suivante est une biopsie. Il s'est avéré que j'avais un cancer de stade 1, et je devais donc subir de la chimio, de la radiation et une tumorectomie". Laura Pexton a dit : "Trois ans plus tard, j'ai été admise à l'hôpital pour savoir ce qui causait mon mal de dos. Les médecins ont fait une radio des os et ont découvert que le cancer s'était étendu. Il s'était étendu au niveau de mon crâne, de mes épaules et de mon bassin.  Je m'étais promenée avec des fractures des vertèbres".
"On m'a dit que c'était incurable. L'espérance de vie de quelqu'un avec ce diagnostic de cancer de stade 4 ou cancer du sein métastasé est de deux ans. J'étais dévastée".
Plus de chimiothérapie était recommandé. "Mais je ne voulais pas avoir à repasser par là", déclara Laura. Elle eut de la chirurgie pour que les docteurs puissent consolider les vertèbres qui avaient été rongées par le cancer. Elle eut de la radiation qui rongeait essentiellement ses voies digestives.


Elle consulta sept oncologues différents. Chacun d'entre eux voulait qu'elle fasse plus de chimiothérapie à part un, qui lui a proposé un nouveau médicament appelé Herceptin.
"Cela fait cinq ans que j'en prend et le cancer s'est stabilisé. La semaine dernière mon PET scan indiquait que le cancer était stable. Je suis autorisée à continuer mes missions volontaires en médecine", déclara Laura, qui vivait à Salt Lake City depuis 2008. "Hourra!"

Elle commença à suivre une thérapie de guérison tactile, qui consiste en une sorte de massage qui améliore le flux sanguin. Elle apprit comment arrêter de se focaliser sur la douleur physique par des exercices pour l'esprit.
Laura Pexton, qui est membre de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, demanda et reçu des bénédictions de la prêtrise de la part de son mari et de son père. "Il y eut un changement spirituel, une élévation de mon esprit. J'ai commencé à écouter cette petite et douce voix" dit Laura Pexton. "Le miracle est cette incroyable paix qui m'a envahie. Passer de la torture du cancer à la paix est quelque chose d'incroyable".
Elle prit ses écritures et quand elle lut les mots dans Jean 14:27: "Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point", elle sentit tout son corps frissonner.
"Une fois de plus, des anges m'ont enserrée de leurs bras, et j'ai su que j'étais une fille de Dieu et qu'il m'aimait".

Soeur Pexton commença à s'accrocher au Saint Esprit et à son témoignage de Jésus-Christ. "Quand vous puisez dans le Saint Esprit, vous puisez dans une source qui n'est pas de ce monde", dit-elle. "Le corps a une incroyable habilité pour guérir. L'esprit a un grand pouvoir". Elle commença à ressentir qu'elle devrait partager son message d'espoir et de foi. "Les inspirations de l'Esprit devenaient de plus en plus fortes", a t-elle dit. "Mon âme me disait: sors de ton lit, vis ta vie. Mon âme avait le désir de servir", a dit Soeur Pexton. Elle entendit une soeur  de l'église parler du service envers une colonie de lépreux, des miracles et du pouvoir guérisseur du Christ et comment ces choses sont accessibles de nos jours.
Son mari était catégoriquement opposé à ses plans. Elle avait été tellement malade et sa fille était encore jeune.


Son premier voyage médical et professionel était en Chine en 2007, puis suivirent d'autres voyages, dont la plupart étaient pour Opération Sourire, au Pérou, en Ethiopie, au Vietnam et en Inde, où elle s'occupait des souffrances tant physiques qu'émotionelles des habitants touchés par le stress et par toutes sortes de tragédies.
Elle avait prévu de partir en mars pour son huitième voyage au Vietnam.
"Encore une fois, tout est une question de suivre la voix. A cette époque je pensais que j'étais en train de tout perdre. J'étais absolument  malheureuse, mais ce n'est pas le cancer qui vous détruit, ce sont vos pensées sur le cancer qui le font. Je suis passée d'une victime amère et en colère, à une personne d'apparence normale avec une profonde paix personnelle", a t-elle déclaré.


"La ligne de conduite à avoir est de suivre votre âme et d'écouter cette voix. C'est un honeur de servir les plus démunis. En intervenant parmi ces enfants et ces familles dans ces différents pays, j'oublie mes problèmes et j'ai découvert le pouvoir guérisseur du service. Cela n'a pas été facile. On m'a diagnostiqué une tumeur au cerveau, un cancer du sein, et j'ai eu de multiples os cassés, j'ai subit des traitements difficiles avec des effets secondaires irritants. Je m'éverveille toujours de l'intérêt que portent les gens à mon histoire. Je suis bénévole pour une association nationale contre le cancer du sein et je parle avec les femmes diagnostiquées en stade 4 à travers tout le pays. Cela m'émerveille qu'à travers le pouvoir de la grâce, je puisse offrir du réconfort et puisse être une source d'inspiration pour elles. Cela vous pousse à vous humilier et c'est miraculeux d'être un canal à travers de formidables expériences arrivent.


Mon message: Une personne peut faire la différence. Vivez au-delà des limites. Je suis un témoignage vivant que les miracles sont possibles. J'en suis reconnaissante".



(Publié par DeseretNews – Traduit par Sophie)

Tout concourt au bien

Publié le 23 Août 2012


Chacun de nous a ses difficultés et ses épreuves et, comme dans cet exemple simpliste, c’est notre réaction à ces difficultés qui décide de notre succès et de notre bonheur. Où qu’il soit, chacun de nous rencontre l’adversité. Dans les Écritures, il nous est enseigné qu’« il doit nécessairement y avoir une opposition en toutes choses ». Nous aurons tous des périodes difficiles et la question n’est pas de savoir quand elles arriveront mais comment nous allons les affronter.


L’apôtre Paul a donné une leçon intéressante quelques années à peine avant que les saints de Rome affrontent l’une des persécutions les plus violentes de toute l’ère chrétienne. Il rappela aux saints que « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu ». Notre Père céleste, qui nous aime complètement et parfaitement, permet que nous vivions des expériences qui nous aideront à acquérir les traits et les attributs dont nous avons besoin pour ressembler de plus en plus au Christ. Nous avons beaucoup de genres d’épreuves mais chacune nous permet de ressembler davantage au Sauveur quand nous apprenons à reconnaître le bien qui en résulte. Si nous comprenons cette doctrine, nous acquérons une plus grande certitude de l’amour de notre Père céleste. Il se peut que nous ne sachions jamais ici-bas pourquoi nous avons les expériences qui nous arrivent mais nous pouvons avoir l’assurance qu’elles nous font progresser.


Tandis que nous traversons les épreuves de la vie, gardons la perspective de l’éternité, ne nous plaignons pas, recourons davantage à la prière, servons les autres et pardonnons-nous mutuellement. Si nous le faisons, toutes choses concourront à notre bien, à nous qui aimons Dieu. Notre Père nous aime et il a envoyé son Fils nous montrer et nous tracer la voie. Il a souffert, il est mort et est ressuscité afin que nous vivions et il souhaite que nous ayons de la joie même dans nos épreuves.


Par James B. Martino des soixante-dix de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours




Vidéo célébration d’une vie de service - Thomas S. Monson

Publié le 20 Août 2012

Découvrez la vidéo en Français de la manifestation des « jours d'or » célébrant le quatre-vingt-cinquième anniversaire du président Monson....



Célébration d’une vie de service - Thomas S. Monson

Publié le 18 Août 2012


Manifestation des « jours d'or » pour célébrer le quatre-vingt-cinquième anniversaire du président Monson


 
Des premiers jours de son enfance dans son quartier de Salt Lake City aux dizaines d’années de service qu’il a données étant adulte, Thomas S. Monson a toujours cherché à élever les opprimés, à inspirer les découragés et à être un témoin de Jésus-Christ.

Le président Monson a eu beaucoup d’occasions de servir les autres pendant ses années quatre-vingt-cinq ans de vie.

Beaucoup de ces occasions lui ont été données dès l’âge de vingt-deux ans, quand il a été appelé à présider, comme évêque, une assemblée de plus de mille membres, dont 85 veuves, à qui il rendait visite régulièrement.

Une autre occasion de servir s’est présentée quand Stephen L. Richards, de la Première Présidence, a demandé à Thomas Monson, alors âgé de trente et un ans, de diriger les efforts de 168 missionnaires comme président de la mission canadienne.

Le service que le président Monson a donné aux autres peut être attribué à une force motrice : son amour pour le Seigneur et pour ses semblables.

James E. Faust (1920-2007), a dit du président Monson : « personne dans ce monde n’est plus loyal que Tom Monson. Une fois que l’on est l’ami de Tom, on est son ami à jamais. Son esprit n’oublie rien, son cœur non plus, surtout pas les gens. »

Dirigeant par l’exemple de sa vie de service et de son obéissance au Seigneur, le président Monson est devenu un prophète bien-aimé qui inspire la confiance. Il fait bénéficier les gens de sa sagesse et des conseils que lui inspire l’Esprit, toujours avec une histoire, une touche d’humour et son grand amour pour les autres et pour le Seigneur.

Ils ont dit:

« Il a beaucoup de travail à faire... mais j’ai remarqué que, dans ses rapports, il y a toujours quelque chose se rapportant au ministère personnel. Il semble que chaque semaine il aille voir quelqu’un à l’hôpital ou qu’il passe un coup de fil à quelqu’un qu’il sait être seul. … Il suit les incitations du Saint-Esprit. Il sait qu’il ne peut pas personnellement aider tout le monde dans le besoin, mais il fait ce qu’il peut. »

D. Todd Christofferson, Apôtre de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours


« Tant de gens dans le monde entier ont été influencés par la personnalité chaleureuse du président Monson, par sa compassion et son amour sincère pour les gens. »

Jane Clayson Johnson, présentatrice de nouvelles sur le réseau national et auteur

« Tout ce que le Seigneur lui [Président Monson] demande de faire, il l’accomplit. S’il se sent poussé à rendre visite à une [personne] en particulier, il y va. » Elle a remarqué que les visites qu’il rend personnellement, ont autant d’importance dans le journal du prophète que les questions liées à l’administration de l’Église.
Elle explique : « Nous avons tendance à faire une distinction entre un besoin et un autre ; ce n’est pas le cas du Seigneur. « Le Seigneur connait tous nos besoins. … Les priorités sont ce que le Seigneur veut que nous fassions. « Quand nous sommes assez proche du Seigneur pour ressentir sa direction et recevoir une inspiration et puis agir en conséquence, alors nous sommes en mission pour lui. C’est ce que j’ai appris du président Monson : il suffit de s’en remettre au Seigneur et l’on est capable, digne, et qualifié. »
« Le Seigneur savait ce dont il aurait besoin aujourd’hui dans ces derniers jours, et il a préparé Thomas Spencer Monson dans ce but. »

Heidi S. Swinton, biographe de Thomas S. Monson, président de l’Église.

Une bibliographie de Président Monson


En ce jour de célébration, partagez vos sentiments par rapport à Président Monson en laissant un commentaire sur notre
Page Facebook...



Trouver le courage d’affronter les épreuves

Publié le 15 Août 2012



« Il est bon de réfléchir à l’œuvre de ceux qui ont tant travaillé et obtenu très peu. Mais ces rêves et les premiers projets si bien nourris ont produit une grande moisson dont nous sommes les bénéficiaires.

Beaucoup de ces pionniers ont été capables de « surmonter les épreuves presque insurmontables de la traversée des plaines et de l’établissement de l’Église dans les montagnes Rocheuses, tout cela du fait de leur grande foi. ...


C’est leur exemple de persévérance qui les membres de l’Église doivent suivre aujourd’hui (...) Nous espérons que la manière dont ils ont surmonté les épreuves de la vie nous encouragera et nous inspirera à supporter nos propres difficultés avec foi et optimisme.


« Leurs souffrances, ainsi que celles d’autres pionniers, ont donné à leur vie une force qui s’est transmise jusqu’à nous. Emballer quelques affaires dans des chariots ou des charrettes à bras et en parcourir plus de 3000 kilomètres à pied n’est pas la façon dont on demandera à la plupart d’entre nous de démontrer leur foi et leur courage. Les difficultés que nous rencontrons aujourd’hui sont différentes, des montagnes différentes à gravir, des rivières différentes à traverser à gué, des vallées différentes à faire ‘fleurir comme le narcisse’ (35 : Ésaïe 1). Mais bien que le désert qu’il nous est donné de vaincre soit totalement différent de la piste raboteuse et rocheuse qui menait en Utah et que le paysage aride qu’ont rencontrés nos ancêtres pionniers, il n’est pas moins difficile et exigeant pour nous qu’il l’était pour eux. »

« Nous devons nous engager au service du Seigneur et de notre collectivité avec la même diligence et la même foi que nos ancêtres. Nous devons toujours être sur nos gardes afin de ne pas devenir nonchalants dans l’observance des commandements de Dieu, dans le respect de ses lois et dans nos efforts pour être honnêtes et dignes de confiance dans tout ce que nous faisons. Nous devons éviter les pièges du mal, qui se trouvent sur l’Internet, si facilement accessible par nos ordinateurs, tablettes et téléphones portables. Si nous devenons nonchalants dans ces choses, Lucifer trouvera un moyen d’émousser notre engagement [et] de détruire notre foi et notre amour pour le Seigneur et les uns pour les autres, et nous nous perdrons dans le désert du monde.

« Éviter les tentations et les maux du monde exige la foi et le courage d’un véritable pionnier moderne. Comme les gens de toutes les autres religions, nous devons avancer ensemble en pionniers d’aujourd’hui, mener une vie chrétienne, soutenir de bonnes causes dans nos collectivités, [et] fortifier notre famille et notre foyer. ...

« Quand notre croyance est confirmée sur notre âme par l’Esprit de Dieu, la foi devient un moteur dans notre vie, qui dirige toute pensée, parole et action vers les cieux. Nous prions pour avoir de la force, de la confiance et être guidés, tout comme cela a été le cas pour eux. C’est ce que veut dire marcher avec ‘ foi à chaque pas’. Il en a été ainsi pour nos ancêtres pionniers, et il doit en être ainsi pour nous aujourd’hui. »

Elder M. Russell Ballard - Apôtre de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours
Extrait de son discours durant la journée des pionniers d’Ogden le 15 Juillet 2012 


La valeur d’une âme

Publié le 13 Août 2012

Le Seigneur utilise une balance très différente de celle du monde pour mesurer la valeur d’une âme.

Tel est le paradoxe de l’homme : comparé à Dieu, l’homme n’est rien, cependant, nous sommes tout pour Dieu. Bien qu’en comparaison de la création infinie nous ne soyons rien, une étincelle de feu éternel brûle en notre sein. La promesse incompréhensible de l’exaltation, de mondes sans fins, est mise à notre portée. Le plus grand désir de Dieu est de nous aider à l’atteindre.

Les disciples de Jésus-Christ comprennent qu’au regard de l’éternité, notre existence dans la sphère de la condition mortelle n’est qu’un court moment dans l’espace et le temps .Ils savent que la véritable valeur d’un homme n’a pas grand chose à voir avec les choses que le monde tient en haute estime. Ils savent que tout l’or du monde ne pourrait suffire à acheter un morceau de pain dans l’économie des cieux.

Les personnes qui « hériteront du royaume de Dieu » sont celles qui deviendront semblables « à un enfant, soumis, doux, humble, patient, plein d’amour ». « Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. » Ces disciples comprennent aussi que, lorsqu’ils sont au service de leurs semblables, ils sont simplement au service de leur Dieu.

Dieter F. Uchtdorf - Deuxième conseiller dans la Première Présidence de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours


Qu'évoque pour vous ce message ? Partagez vos commentaires sur notre page Facebook









L’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours fait un merveilleux don

Publié le 12 Août 2012


L’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours fait un don d‘1,5 million de dollars pour les efforts de vaccination dans le monde entier.


L'Alliance GAVI, anciennement connu sous le nom de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination, a annoncé mardi qu'elle a reçu une contribution de 1,5 millions de dollars de la part de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours en soutien pour ses programmes de vaccination dans le monde entier.


Le don, qui comprend une contribution de 1 million de dollars pour cette année et une contribution de 500.000 dollars l'an dernier, est couplé avec les efforts humanitaires de bénévoles Saints Des Derniers Jours (SDJ) à travers le monde pour protéger les enfants contre les maladies par la vaccination, a déclaré le président de GAVI Dagfinn Hoybraten.


«La généreuse contribution de l'église que ce soit par le temps de ses bénévoles ou par son financement fera une différence significative dans la protection des enfants les plus vulnérables contre la maladie»,nous dit Hoybraten en acceptant un chèque des représentants SDJ lors de la réunion du conseil d'administration de l'alliance. «Leur travail au Kenya, au Ghana et ailleurs en encourageant les parents à faire vacciner leurs enfants revêt une importance cruciale pour la santé non seulement de ces familles, mais aussi des communautés et des pays dans son ensemble. C'est un bel exemple de la façon dont la société civile est en train de faire une différence en matière de vaccination partout dans le monde. "
Selon Hoybraten, la contribution d'1,5 M $ de l'Église des SDJ est la plus grande faite à GAVI par une organisation religieuse. Cette contribution sera doublée grâce à un fonds de contrepartie par la Fondation Bill & Melinda Gates Foundation et cet argent sera utilisé pour acheter des vaccins et soutenir des programmes de vaccination dans les pays soutenus par GAVI.


"L'Église est reconnaissante d'avoir l'occasion de contribuer de façon concrète sur le terrain  en contribuant à sauver des vies d'enfants et de protéger la santé des gens grâce aux programmes de vaccination de GAVI», a déclaré Fred Riley  des services humanitaires de l'Église des SDJ. "Les fonds proviennent de nos membres et représentent la priorité de l'église."


Riley a déclaré que la vaccination est devenue l'une des principales initiatives humanitaires de l'église, ainsi que d'autres efforts de sensibilisation telles que les interventions d'urgence, l'eau potable, la distribution de fauteuils roulant, la formation en réanimation néonatale, les soins de la vue et la production alimentaire.


(Publié par DeseretNews – Traduit par Marina)
News du 13 Juin 2012

Être le meilleur possible

Publié le 8 Août 2012

 


Au cours de son ministère terrestre, le Maître a indiqué comment nous devons vivre, comment nous devons enseigner, comment nous devons servir, et ce que nous devons faire pour être le meilleur possible.

L’une de ces leçons est rapportée dans le livre de Jean, dans la sainte Bible :

« Philippe rencontra Nathanaël, et lui dit : Nous avons trouvé celui de qui Moïse a écrit dans la loi et dont les prophètes ont parlé, Jésus de Nazareth, fils de Joseph.

« Nathanaël lui dit : Peut-il venir de Nazareth quelque chose de bon ? Philippe lui répondit : Viens, et vois.

« Jésus, voyant venir à lui Nathanaël, dit de lui : Voici vraiment un Israélite dans lequel il n’y a point de fraude. »

Dans notre séjour dans la condition mortelle, le conseil de l’apôtre Paul nous apporte une direction céleste : « Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » Puis il termine par une recommandation : « Ce que vous avez appris, reçu et entendu de moi, et ce que vous avez vu en moi, pratiquez-le. Et le Dieu de paix sera avec vous. »

Dans nos efforts pour être le meilleur possible, plusieurs questions nous guideront : Suis-je ce que je veux être ? Suis-je plus près du Sauveur aujourd’hui qu’hier ? Serai-je encore plus près de lui demain ? Ai-je le courage de changer pour m’améliorer ?


Je témoigne que tout est possible à Dieu. Il est notre Père céleste ; son Fils est notre Rédempteur. Si nous nous efforçons d’apprendre ses vérités et de les vivre, notre vie et celle d’autres personnes seront abondamment bénies.


Par Thomas S. Monson - Prophète de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours





Surmonter le découragement

Publié le 6 Août 2012

Beaucoup d'entre nous affrontent des difficultés importantes. Le grand prophète Enoch lui-même a ressenti de la tristesse lorsqu'il a vu l'iniquité du monde: «Lorsque Enoch vit cela, son âme fut remplie d'amertume; il pleura ses frères et dit aux cieux: Je refuse d'être consolé; mais le Seigneur dit à Enoch: Fortifie-toi le cœur, et réjouis-toi, et vois» (Moïse 7:44).

Il y a au moins trois étapes à franchir pour surmonter le découragement:

1. On peut s'efforcer de changer d'attitude vis-à-vis du problème. Même quand on ne peut pas changer les circonstances dans lesquelles on travaille ou l'on vit, on peut toujours changer d'attitude.

2. On peut recevoir de l'aide de proches — famille, amis, et membres de la paroisse, ceux qui nous aiment le plus.

3. On peut acquérir une confiance plus grande, plus totale, au Seigneur Jésus-Christ.

Changer d'attitude. En considérant un problème d'un point de vue différent, il est possible d'être moins découragé. J'ai été très touché par l'histoire de Zina Young, pionnière de l'Eglise. Après avoir vécu le décès de ses parents, subi une mauvaise récolte et la maladie, elle a été encouragée par une expérience spirituelle qui a changé son attitude. Alors qu'elle tentait d'obtenir l'aide divine, elle a entendu la voix de sa mère lui dire: «Zina, n'importe quel marin peut naviguer en eau calme. Lorsque des écueils apparaissent, contourne les.» Elle s'est empressée de faire une prière: «Oh, Père céleste, aide-moi à être un bon marin afin que mon cœur ne se brise pas sur les écueils du chagrin» («Mother», The Young Woman's Journal, janvier 1911, p. 45). Il est souvent difficile de modifier la situation, mais une attitude positive peut contribuer à soulager le découragement.

Accepter l'aide des autres. Le point important suivant est d'être disposé à demander de l'aide à ceux qui nous entourent. Parfois l'aide provient de sources inattendues. Il y a quelques années, à Chicago, je faisais la queue pour enregistrer mes bagages dans un avion. Derrière moi se trouvait un homme âgé. Au bout d'un moment, il m'a demandé: «Où est-ce que vous allez?» J'ai répondu que je me rendais à Salt Lake City. Il m'a dit: «J'y vais aussi. Etes-vous mormon?» J'ai acquiessé. Il m'a dit qu'il avait été saint des derniers jours toute sa vie et qu'il s'était finalement préparé à aller au temple. En attendant l'avion, il a ouvert sa valise pour me montrer toutes les photographies de missionnaires qu'il avait collectionnées au fil des années. Quelques minutes plus tard, nous étions en route pour Salt Lake City et nous avons eu une excellente conversation durant le vol. A notre arrivée, nous sommes rapidement sortis de l'avion. Je me suis assuré qu'il savait où aller puis je lui ai dit au revoir.

Quelques semaines plus tard, j'ai reçu cette carte dans le courrier: «Cher frère Christensen, j'avais perdu votre adresse et je l'ai retrouvée. Alors, je vous écris cette carte. Lorsque je vous ai rencontré à Chicago, c'était la réponse à une prière. Je ne fais jamais de voyage. Je voulais être en compagnie de quelqu'un. J'ai souvent pensé à vous. J'ai eu une belle expérience au temple à Salt Lake City. J'espère vous revoir un jour. Merci beaucoup de l'aide que vous m'avez apportée.» Je n'avais pas prévu de servir à quelque chose ce jour-là, mais je suis reconnaissant d'avoir été là pour aider ce frère qui avait besoin d'aide.

Mettre sa confiance dans le Seigneur. J'ai parlé de changer d'attitude et de recevoir de l'aide des autres. Je vais maintenant traiter de la nécessité d'avoir davantage confiance et foi au Seigneur. J'ai parlé un jour à une femme qui avait reçu de l'aide alors qu'elle était découragée. Alors qu'elle attendait le début d'une session au temple, elle a pris un Livre de Mormon pour lire quelques versets. Son regard s'est arrêté à Alma 34:3: «Et comme vous avez désiré de mon frère bien-aimé qu'il vous révèle ce que vous deviez faire, à cause de vos afflictions, il vous a parlé quelque peu pour vous préparer l'esprit; oui, il vous a exhorté à la foi et à la patience.» Ce passage d'Alma était la réponse à sa prière. Le message était simple: Il faudrait du temps pour que son problème soit résolu. Si nous faisons preuve de plus de patience et de beaucoup plus de confiance dans le Seigneur, nous réussirons à vaincre nos difficultés.

Je prie pour que nous appréciions tous les difficultés que nous avons et que nous essayions d'améliorer notre attitude, malgré la persistance de nos problèmes. Demandons de l'aide à nos amis et aux membres de notre famille. Je rends aussi témoignage que Jésus-Christ vit et qu'il nous aidera dans les moments de découragement, si nous implorons son amour avec humilité.


Par Val R. Christensen



Les pionners ont fait des choses difficiles, et nous le pouvons aussi

Publié le 3 Août 2012Par Dean Hughes

Il y a longtemps, il m'est arrivé de penser que peut-être, pendant que les enfants pionniers marchaient, et marchaient et marchaient et marchaient - et marchaient, ils ne chantaient, et chantaient, et chantaient, et chantaient - et chantaient peut-être pas toujours. Parfois même, se plaignaient-ils un peu ou demandaient : "Est-ce qu'on est enfin arrivés?"

J'ai le sentiment que les gens qui vivaient au 19 ème siècle ne sont pas tellement différents de nous. Et pourtant, nous savons tout ce qu'ils ont dû endurer.

Beaucoup de ces premiers Saints ont vu leurs enfants, en particulier leurs nourrissons, mourir de maladies qu'on ne pouvait guérir au 19 ème siècle. Nauvoo n'était pas un endroit salubre, et les nombreux déplacements entrepris dans des circonstances difficiles ont allongé la liste des morts.

Quand j'ai commencé l'étude de l'histoire des Saints des Derniers Jours, je pensais que le chagrin causé par la mort ne pouvait pas être ressenti aussi durement par les parents pionniers, qu'il pouvait l'être pour nous. Ne savaient-ils pas dès la naissance de leurs enfants, que ceux-ci avait une grande chance de ne pas parvenir à l'âge adulte?

C'était ma théorie! Mais il me souvient d'avoir parlé à ma grand-mère Pierce, la mère de ma mère, née en 1892 et qui a vécu jusqu'à l'âge de 98 ans. Deux membres de sa fratrie sont morts quand ils n'étaient encore que des nourrissons, et un frère de 14 ans est mort quand elle avait 8 ans. Sa petite sœur, Millie May, est morte à l'âge de 2 ans quand ma grand-mère en avait 16. Deux-tiers de siècle plus tard, quand j'ai tenté de savoir ce qu'elle éprouvait au sujet de ces pertes, elle s'est mise à pleurer, surtout quand elle parlait de sa petite sœur chérie.

Maintenant, voilà ma théorie : Les réactions humaines n'ont pas beaucoup changé. La mort reste la mort, et la perte d'un être aimé a toujours été dure et le sera toujours. Ces membres de la première heure n'étaient pas "habitués" à perdre leurs enfants; ils ont souffert !

Mais il y a quelque chose d'autre que je comprends maintenant. Nous avons élaboré un stéréotype au sujet de ces vaillants pionniers. Nous parlons d'eux presque comme s'ils étaient des super humains. Nous disons : "je ne pourrais pas survivre à toutes les choses par lesquelles ils sont passés". Mais permettez-moi de demander si c'est la bonne leçon que nous devrions apprendre ?

Pourquoi parler de nos fiers aïeux comme s'il s'agissait de nous convaincre de notre valeur en comparaison ? Notre héritage devrait nous inspirer! Je pense que la bonne conclusion, c'est que les pionniers étaient des gens ordinaires qui ont fait ce qu'ils étaient appelés à faire - ou en beaucoup de cas, n'ont pas fait. Certains ont réussi, d'autres ont échoué. Nous honorons ceux qui triomphé. Mais le fait est, qu'ils aient fait ce qu'ils aient fait, ils l'ont fait avec toutes les faiblesses humaines auxquelles nous faisons face. Beaucoup d'entre-eux se sont montrés à la hauteur des circonstances et ont fait les choses difficiles. Cela devrait être une leçon pour nous : nous pouvons le faire aussi !

William Clayton a tenu un journal détaillé après s'être joint à l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours en Angleterre, dans lequel il parlait des nouveaux convertis qui établissaient l'Eglise dans les années 1840. Il raconte qu'une femme qui avait été baptisée parlait maintenant d'abandonner, parce-que un autre membre de la congrégation répandait des rumeurs fausses comme quoi sa famille avait "la gratte".

Les gens ne changent pas beaucoup, n'est-ce pas?

Actuellement, nous passons par une phase difficile. Nous voyons peu de morts de nourrissons, mais nous faisons face à des maux de société tels que la plupart des familles du 19 siècle n'ont jamais dû affronter. Alors, que pouvons-nous faire ? Nous pouvons être les pionniers de la prochaine génération et de la suivante après elle. Nous, en dépit de notre humanité, pouvons être vaillants.

Nous pouvons enseigner nos enfants à chanter pendant qu'ils marchent, et quelquefois ils le feront, et quelquefois ils se plaindront de leurs ampoules - mais nous pouvons garder une image en-tête, continuer sur les traces et ne pas s'attendre à plus de perfection de la part de nos enfants que nous ne devrions en attendre de la part de nos pionniers.

Au final, des gens moyens ont accompli des choses étonnantes et sont arrivés à leur destination.

Nous pouvons le faire aussi !

(Publié par DeseretNews – Traduit par Angélique)




La foi malgré l’adversité

Publié le 2 Août 2012

Howard W. Hunter a dit : « Si notre vie est centrée sur le Christ, rien ne peut aller mal en permanence. Je sais que la vie comporte beaucoup de difficultés mais, avec l’aide du Seigneur, nous ne devons pas craindre. Si notre vie et notre foi sont centrées sur Jésus-Christ et sur son Évangile rétabli, rien ne peut aller mal en permanence. D’autre part, si notre vie n’est pas centrée sur le Sauveur et ses enseignements, aucun autre succès ne peut être juste en permanence » (The Teachings of Howard W. Hunter, édités par Clyde J. Williams. (1997), p. 40).

Le Sauveur a dit :« C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc.

« Et la pluie est tombée, et les torrents sont venus, et les vents ont soufflé et se sont jetés contre cette maison ; et elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc.

« Et quiconque entend ces paroles que je dis et ne les met pas en pratique, sera semblable à un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable.

« Et la pluie est tombée, et les torrents sont venus, et les vents ont soufflé et ont battu cette maison ; et elle est tombée, et sa ruine a été grande » (3 Néphi 14:24-27).

Il est intéressant de noter que la pluie est tombée, que les torrents sont venus et que les vents ont soufflé et se sont jetés contre les deux maisons ! Le fait que nous vivons conformément à l’Évangile ne signifie pas que nous échapperons éternellement à l’adversité. Mais cela signifie que nous serons prêts à l’affronter et à l’endurer avec davantage de confiance.

Jésus est le Christ, notre Sauveur et notre Rédempteur. Il dirige son Église par l’intermédiaire de son prophète actuel, Thomas S. Monson. Si nous vivons conformément aux enseignements du Sauveur, nous trouverons sûrement la paix et la consolation que seul Dieu peut donner (voir Philippiens 4:7).


Rafael E Pino du collège des soixante dix de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours