Cinq raisons pour lesquelles je respecte, j'admire mon évêque

Publié le 1er Septembre 2011

Je tiens à rendre hommage à mon évêque et tous les bergers du troupeau. Bien que les évêques viennent de divers horizons, aient des tempéraments et des talents différents, leurs vies et leurs services m'ont touché moi et beaucoup d'autres de façons innombrables et éternelles. Voici cinq raisons pour lesquelles je respecte et j'admire mon évêque.

1. Il voit. Mon évêque voit au-delà de la jalousie, de la colère, de la fierté et de l'apparence physique. Il voit le cœur. Parce qu'il voit avec l'œil d'un berger, il comprend que nous ne sommes pas tous issus de crèches douillettes. Il sait que chaque vie a une valeur, et chacun a une vie précieuse. Bien que les rêves et le coût des rêves diffèrent d'un individu à un autre, mon évêque ne voit qu'un précieux fils ou une précieuse fille de Dieu, et voyant cela, il sait comment apaiser.

2. Il est charitable. Je ne peux pas compter les heures et des longues nuits exigées du berger de la paroisse. Sachant que les évêques sont aussi des maris, pères, fils et frères, la pression sur le temps en famille et leurs fardeaux sont immenses. Mon évêque place Dieu et les autres avant lui. Il m'apprend que la charité n'est pas seulement un acte de bonté, mais un attribut du caractère. Quand je pense à mon évêque, la première chose qui me vient à l'esprit n'est pas ce qu'il accomplit, mais qui il est.

3. Il est sage. Certains de mes évêques étaient diplômés d'université, d'autres luttaient pour obtenir leur diplôme d'études secondaires, mais tous étaient instruits;tous parlaient la langue de l'Esprit. Mon évêque est sage parce qu'il sait que les cieux sont ouverts. Lorsqu'il est confronté à ce qui semble insurmontable, il cherche et reçoit des directives du ciel. Il guide les autres à Jésus et leur montre que la porte du ciel est ouverte à tous ceux qui frappent. "Je te donnerai un coeur sage et intelligent" (1 Rois 3:12)

4. Il est une sentinelle. Mon évêque garde les portes du temple sacré. Je suis reconnaissant qu'il soit un juge en Israël à qui je peux faire part de ma dignité afin d' entrer dans la maison du Seigneur. Sans mon évêque se tenant debout comme une sentinelle du ciel, je ne pourrais pas garantir mes obligations envers les liens de la famille éternelle. Je respecte mon évêque de garder mes confidences et de me faire confiance pour exercer mon libre-arbitre concernant ma relation avec le Seigneur et ce que je lui confie ou non. Mon évêque est aussi une sentinelle pour la dîme et les offrandes sacrées. Il aide les plus vulnérables et respecte la dignité des personnes dans le besoin.

5. Il aime Jésus. Mon évêque reflète l'amour du Sauveur dans la façon dont il traite les autres, en particulier sa femme et ses enfants. Il sert les autres sans être payé, mais paie le prix d'être un disciple au quotidien. Il représente Jésus en conseils dans les conseils(réunions),en franc-parler et en corrigeant avec douceur. Il est un disciple qui vit ce qu'il enseigne pas un "faites ce que je dis mais pas ce que je fais".

Si vous respectez et admirez votre évêque comme moi le mien, allégez son fardeau. Acceptez ses conseils, honorez son épouse et soyez un ami pour ses enfants. Respectez son temps en famille. Appelez chez lui moins souvent mais faites appel à ceux qui en ont besoin plus souvent. Soyez le meilleur instructeur et visiteur au foyer que vous puissiez. Et surtout,en paroles et en actes,soyez "un modèle pour les fidèles"(1 Timothée 4:12)

Dieu bénisse mon évêque et tous les bergers du troupeau.

(Publié par DeseretNews –Traduit par Marina)


Quand les choses sont inconfortables, mais nécessaires

Publié le 30 Août 2011

En temps normal, j’aurai pensé qu'un scout en train de crier indique que quelque chose ne va pas. Cette sortie des troupes m'a appris quelque chose de nouveau.

Dans le cadre du programme de gestion de la faune, notre excursion inclus un projet de service: inspection d'un segment problématique de clôture riveraine sur la rivière Portneuf en Idaho. La clôture est destinée à empêcher le bétail de détruire l'habitat sur la berge.

Nous avions convenu d'inspecter la clôture des deux côtés de la rivière, mais nous n'avions pas les plans de l'endroit où traverser et ne savions pas comment traverser. Ayant atteint la limite amont de notre zone d'inspection assigné, nous devions à présent passer de l'autre côté. Un passage fut bientôt identifié.

La rivière était d'environ 25 pieds de large à cet endroit, avec une profondeur maximale de 12 pouces. Le léger courant n’emporterait personne, mais je m'attendais à ce que la température de l'eau soit désagréablement froide.

Cette attente s'est avérée être le cas.

J'ai enlevé mes bottes, mes chaussettes, ai converti mon pantalon en short et ai testé le parcours. Pas de problèmes. "OK les gars, allez-y!"

De loin la plus grande appréhension a été exposée par notre plus jeune membre de troupes scoutes. C’est un garçon unique, qui est extrêmement jeune de cœur. A mi-chemin, il a repéré un grand rocher plat qui brisait la surface. Ici, il s'arrêta, sans dire mots et commença à gémir.

Je suis rapidement retourné dans le fleuve. Un autre scout et moi lui prirent chacun un bras pour le guider le reste du chemin. Alors qu’il se penchait sur l'eau, je me suis demandé s’il allait mettre ses pieds dans le fleuve ou s'il allait soulever les jambes pour être porté! Ses jambes sont sorties et ses pieds maintenant très froids ont été repoussés dans le ruissellement glacial du printemps.

Je n'ai pas bien eu le cœur à ce moment-là de lui dire que nous allions éventuellement avoir besoin de retraverser la rivière pour retourner à la voiture.

Après le déjeuner, nous avons localisé un deuxième passage. J'ai testé la route comme au premier passage. Encore une fois, pas de problème, peut-être 10 pouces au plus profond. Toutefois, cette traversée était environ deux fois la distance de la précédente.

J’ai retraversé à pied. À ma grande surprise, mon garçon qui avait été préalablement bloqué, avança ses pieds nus vers la rivière. Il prit ma main et délibérément entra dans l'eau. Le calme a duré environ le temps de faire deux pas. Et le reste du trajet, il a hurlé et crié mais a continué à traversé. J'ai vite abandonné mes efforts pour l'aider à choisir où placer ses pieds, et au lieu je l’ai simplement encouragé autant que j'ai pu. Il a continué à hurlé et à avancer à petits pas jusqu' à ce que nous ayons atteint l'autre côté.

Une myriade de questions a traversé mon esprit. L’avons-nous trop poussé? La mère du garçon viendra-t-elle me dire deux mots à l'église demain? Ma réponse est venue moins de deux minutes plus tard quand le garçon maintenant calme a timidement prononcé, "Steve, merci de m'avoir aidé à traverser la rivière."

En retournant à la voiture, nous avons parlé de cette expérience et de la récente leçon de la prêtrise où nous avions appris que faire des choses difficiles contribue à notre croissance spirituelle. Nous nous sommes également rappelé les vaillants jeunes hommes qui ont aidé les compagnies de charrette à bras à traverser le fleuve Sweetwater. Notre jeune ami a convenu (à contrecoeur) qu'il avait appris qu'il pouvait faire quelque chose de désagréable, mais nécessaire.

Nous avons tous besoin de repousser nos limites et de grandir pour atteindre notre but éternel. La prochaine fois que je dois faire quelque chose de désagréable, mais nécessaire, je suis sûr que ma mémoire de la traversée de la rivière me stimulera. J'espère qu’il en est de même pour notre plus jeune membre de troupes scoutes.

(Publié par DeseretNews – Traduit par Ambre)


Est-ce vraiment le « temps des Mormons » ?

Publié le 29 Août 2011

Du Directeur des Affaires Publiques, Eglise de Jésus-Christ des Saints Des Derniers Jours - Michael Otterson

De par mon métier, je lis ce que tout un tas de gens disent sur mon Eglise.

Chaque jour, des rapports des milieux de l'information mentionnant l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ou "Mormons" arrivent sur mon bureau, beaucoup, depuis des endroits reculés du monde. Depuis l'avènement d'Internet, c'est un nombre qui a augmenté exponentiellement, en particulier aux Etats-Unis.

Nous ne sommes pas les seuls. Nombre de mes homologues dans d'autres églises d'importance, sentent l'effet des projecteurs sur leur foi. Mais depuis les quelques dernières années, quelque chose de singulier s'est produit dans les conversations au sujet des Mormons.

Une vague d'intérêt a accompagné Salt Lake City, hôtesse de la communauté internationale durant les Jeux Olympiques d'hiver de 2002. Quelques 1300 journalistes ont frappé à la porte du siège international de l'Eglise. La plupart voulait en savoir davantage sur la ville fondée par les Mormons et ce qui est arrivé à l'Eglise durant les 170 années suivantes.

Il a fallu plus de cinq années, pour voir, à nouveau, un tel pic d'intérêt, arrivant par où on ne l'attendait pas. La course aux présidentielles 2008 de l'ex-gouverneur mormon du Massachusetts, Mitt Romney, du Parti Républicain Américain (GOP) a représenté, à la fois une opportunité et un dilemme pour les Mormons.

Tout comme pour les Jeux Olympiques, les reporters de partout dans le monde ont appelé pour poser des questions sur des points de croyances ou de pratiques. Le flot des demandes a rapidement tourné au déluge. Nous étions heureux d'accueillir cela, parce-que c'était l'occasion d'aborder des stéréotypes bien ancrés. Mais c'était aussi un dilemme dans le sens où la plupart de ceux qui appelaient, étaient des reporters politiques et que l'Eglise devait s'assurer de faire respecter sa stricte neutralité en matière de politique et éviter de se faire entraîner dans des débats politiques. Donc, les dirigeants de l'Eglise n'ont rien dit à propos de politique, mais se sont engagés pleinement sur les questions à propos de la foi.

En clair, toute discussion au sujet de la croyance ou de la pratique n'a pas été constructive. Nous avons trouvé que les journalistes nous ont souvent approchés avec des idées fausses profondément ancrées. Beaucoup nous ont définis au travers de stéréotypes. Plutôt que d'approfondir la compréhension d'une foi partagée maintenant par des millions [de membres], certains se sont seulement focalisés sur l'insignifiant.

Avec une autre saison d'élection présidentielle en vue, avec la possible candidature non pas d'une mais de deux personnes cataloguées comme appartenant à la foi mormone, sommes-nous bons pour un autre pic d'intérêt ? Ou, dans des termes plus dramatiques utilisés par certains : "Est-ce le temps des Mormons"? C'était ces questions que le magazine ON FAITH m'a soumis en m'invitant à écrire un article bi-mensuel sur des thèmes en relation avec les Mormons.

C'est justement cette question du temps mormon qui a été débattue ici, dans ON FAITH, il y a peu. Deux élections présidentielles avec la participation de candidats mormons y ont joué pleinement un rôle d'incitation. Peu de choses en Amérique focalisent autant l'attention des médias qu'une élection présidentielle. Il y a des signes pour que l'histoire-d'un-candidat-mormon ne soit plus que de l'histoire ancienne en 2012. Nous verrons!

Pendant ce temps, il y a certes d'autres raisons pour lesquelles les Mormons continuent de tenir le public en haleine. Avec six millions de membres américains selon les données enregistrées, l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est maintenant la quatrième plus importante foi chrétienne des Etats-Unis et continue de progresser. Ces chiffres veulent dire, qu'il y a encore plus de Mormons dans les affaires, le gouvernement, l'éducation, les arts, les divertissements et autres domaines publics. Ces personnalités publiques vont, du leader de la majorité au Sénat américain, Harry Reid en passant par Clay Christensen, le vénéré stratège d'entreprises jusqu'au chanteur et artiste pop David Archuleta.

Peut-être le plus intéressant, c'est qu'au fur et à mesure que l'Eglise grandit, davantage de gens ont un collègue, voisin ou ami mormon. Et en connaissant les Mormons, ils obtiennent une image plus claire, plus complète et plus précise de notre foi. Ceci est vital, dans la mesure où la compréhension de l'Eglise de Jésus-Christ se situe loin derrière son immédiate visibilité.

Dans cet esprit, laissez-moi présenter trois choses que vous devriez savoir à propos des Mormons et qui ne sont ni triviales, ni stéréotypées :

1. Les Mormons suivent Jésus-Christ : Il est le Fils de Dieu et Il est le centre de notre croyance et - au mieux de nos capacités - de notre conduite. Certaines gens aiment définir le terme "Chrétien" dans son sens le plus précis et le plus limité. Pour ma part, c'est assez simple ! Nous essayons de refléter les enseignements de Jésus-Christ dans nos vies et faisons appel à Son amour et à Sa miséricorde lorsque nous faisons des erreurs.

2. Les Mormons sont favorables à la famille : Beaucoup de ceux qui connaissent les Saints des Derniers Jours réalisent combien la famille est importante pour nous. Dans l'idéal, cela veut dire une mère, un père et leurs enfants. La réalité d'aujourd'hui, cependant, veut dire que nous avons quelquefois des familles brisées, des remariages, et des parents isolés. Dans une large mesure, les membres de notre Eglise sont des adultes seuls. Toutefois, la famille nucléaire repose profondément au cœur de notre croyance à cause du but de la vie et de la nature de Dieu. C'est, nous croyons, l'unité fondamentale de la société et des éternités. Alors, que la famille traditionnelle est de plus en plus menacée, les Mormons continuent de la soutenir comme faisant partie de l'ordre divin et comme fondement de la société.

3. Les Mormons sont forts pour intégrer leurs croyances religieuses dans leurs actes quotidiens. Le service est un principe considérablement important, qu'il s'agisse de servir dans l'Eglise ou en-dehors. Pour certains, cela veut dire s'associer avec d'autres pour aider les gens de Haïti ou du Japon. Pour d'autres, ce sera cuisiner un repas pour un voisin malade. A n'importe quel niveau, le service est autant une part de notre culture religieuse comme d'aller le dimanche à l'Eglise.

Comme toute foi, la mienne a son histoire unique, ses principes directeurs, et même, une culture unique. Dans ces colonnes, j'espère avoir donné aux lecteurs, un aperçu de la foi mormone qu'autrement ils n'auraient pu avoir.

(Publié par Washingtonpost – Traduit par Angélique)








Éducation: la clé du succès

Publié le 26 Août 2011

Dès la fin de ma mission en 2002, j'ai décidé qu'il était temps pour moi de réaliser un rêve d'enfant et de parfaire mon éducation. J'ai grandi dans une famille nombreuse. Nous étions pauvres, mais je suis reconnaissant à mes parents pour la vision qu'ils avaient d'une vie meilleure pour chacun de leurs enfants.

Mes parents n'ont pas eu la chance de continuer leurs études secondaires et, à travers les problèmes que nous avions à surmonter, nous étions déterminés à obtenir le plus d'éducation possible. Non seulement nous avions compris que l'éducation ouvrait des portes, mais aussi qu'elle permettait de mieux servir les besoins de notre famille et nous aidait à devenir de meilleurs membre de l'église et de notre communauté. Le Fond Perpétuel à l'Éducation (Perpetual Education Fund, PEF) a été une vraie bénédiction pour ma famille et moi.

Bien que j'eus été reçu à l'université du coin pour entreprendre des études d'ingénieur (bac +4), je n'avais pas les fonds nécessaires pour financer mes études. J'ai alors reçu un prêt du PEF qui m'a permis d'acheter des livres de cours assez chers, du matériel de bureau et d'autres fournitures scolaires. Peu de temps après, j'ai reçu une bourse du gouvernement des îles Fiji pour continuer mes études.

Avant d'obtenir mon diplôme de l'Université du Pacifique Sud en 2006, j'ai commencé à être professeur substitut au lycée géré par l'église (Fiji LDS Church College). L'année précédente, j'avais aussi commencé à courtiser ma future épouse, Mélissa, étudiante elle aussi. Elle m'avait été présenté formellement lors d'une classe de l'institut de religion à l'université.

Dès la fin de 2006, j'eus l'opportunité de travailler plein temps au lycée. Mélissa obtint aussi une place à l'école. Nous nous sommes mariés au temple de Suva, îles Fiji en décembre 2006.

Nous travaillons toujours à l'école et deux jeunes garçons ont béni notre foyer. Même si cela semble être un cliché, l'éducation est la clé du succès. Mais plus important encore, l'éducation nous prépare à réussir dans notre vie future. Je serai à jamais reconnaissant envers les dirigeants inspirés qui continuent à promouvoir et à offrir des opportunités en matière d'éducation à de jeunes gens. Le Seigneur veut que nous ayons du succès et il nous a donné les moyens de vraiment atteindre notre potentiel.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Frédéric)


L’importance du souci d’une mère

Publié le 25 Août 2011

A un diner, il y a quelques temps, j’ai entendu une femme demander à une autre quel travail elle faisait dans sa vie. La femme qui posait la question travaillait dans un organisme de crédit hypothécaire, était reconnue socialement et avait une bonne situation financière. L’autre femme ne travaillait pas en dehors de son foyer. Sa réponse était intéressante. « Oh, je ne travaille pas. Je suis une mère au foyer. »

Aïe !

J’ai toujours demandé à mes étudiantes à BYU « Combien d’entre vous ont des mères qui travaillent ? » Un bon nombre de mains s’élèvent en général, mais un nombre significatif ne se lève pas. Hmmm…

Laissez-moi parler de ces deux échanges. La réponse de la femme au diner ne devrait pas être si réductrice. Je suggère une meilleure réponse : « J’ai le travail le plus important du monde, je suis une maman. » En fait, c’est une bonne réponse pour toute maman.

La réponse correcte à la question : « combien d’entre vous ont des mères qui travaillent » est que tous doivent lever la main. Toutes les mères travaillent.

J’aime faire remarquer à mes enfants que la décision d’une femme de rentrer dans le monde du travail est très personnel. Si une femme est mariée et a des enfants, prendre cette décision doit se faire à trois : la femme, son mari et Dieu. Je dis également aux étudiants que s’ils travaillent au dehors ils auront deux plein temps : 35 heures au bureau et autant ou plus à la maison.

La maternité est prenante et est un défi, spécialement dans le monde d’aujourd’hui. Pour une mère fidèle dans l’Evangile de Jésus-Christ, je compare la maternité à un poisson qui nage constamment à contre courant.

Alors soyez cela.

Il y a le bien et le mal dans le monde et malgré les valeurs du monde qui changent et qui se pervertissent de plus en plus, les principes de l’Evangile de Jésus-Christ doivent être les standards dans nos foyers. La maternité apportera des défis et de la douleur et également de la joie et du bonheur. L’influence d’une mère juste ne peut jamais être pleinement mesurée.

En 1851, la compagnie Martin de charrettes à bras est partie de Iowa City dans l’Iowa, dernière étape d’un voyage de 1060 miles vers Sion pour se rassembler avec les Saints à Salt Lake City. Langley Bailey, âgé de 18 ans, était le plus grand des quatre fils de John et Jane Bailey. A Iowa, il a contracté la dysenterie. Cela l’a tellement affaibli qu’il a commencé ce voyage tiré par mon arrière, arrière, arrière grand père Isaac John Wardle.

Quand ils sont arrivés à Florence, Neb. un médecin, a dit à Langley que s’il essayait d’aller plus loin, il allait mourir en chemin. Sa famille a recherché une personne pour lui donner une bénédiction. La première personne à qui ils ont demandé a refusé car il « a dit qu’il n’avait pas assez de foi pour relever un mort. » (voir Andrew D. Olsen, « le prix que nous avons payé : l’histoire extraordinaire des compagnies Willie et Martin de charrettes à bras » Salt Lake City, Utah : Deseret Book, 2006)

Cependant, Franklin D. Richard et Cyrus Wheelock ont posé les mains sur le jeune inconscient et lui ont promis qu’il allait vivre et entrer dans la vallée du lac salé.

Langley a pu continuer mais a eu encore de graves problèmes de santé. Chaque fois qu’il se décourageait, et pensait abandonner, sa mère lui rappelait l’assurance donnée dans cette bénédiction. Elle l’encourageait à vivre selon elle et à s’accrocher.

Un jour qu’il lui semblait impossible d’aller plus loin, Langley alla un peu devant, trouva un buisson et s’allongea pour mourir. Quand ses parents passèrent devant lui, il entendit une voix « ta mère te chasse, mets toi debout ! J’ai vu arriver vers moi ma mère en furie, voulant savoir ce qui n’allait pas avec moi. Je lui ai dit que j’avais prévu de me coucher et de mourir. Je disais que c’était trop de me tirer sur le chariot alors qu’ils avaient déjà tant de bagages. Elle me réprimanda et me rappela la promesse faite par l’apôtre F.D. Richards. Je me suis remis sur le chariot jusqu’à ce que les équipes venues de la vallée nous rencontrent. »

Margaret Naudauld, ancienne présidente générale des jeunes filles a expliqué : « Jane Allgood Bayley n’allait pas abandonner la lumière de sa nouvelle religion. Elle n’allait pas se laisser vaincre par le froid, la faim, la maladie dans les plaines… Elle réprimanda son fils : « va sur le chariot, Je vais t’aider, mais tu ne vas pas abandonner ! » (Sœur Margaret D. Naudault « suis la lumière » conférence générale d’Avril 99)

Langley arriva à Salt Lake à 18 ans et il pesait 30 kilos. Il a vécu et s’est marié et a élevé une famille. Sœur Naudault a dit : « je suis reconnaissante pour la force d’âme et la vigueur de cette noble et courageuse mère qui était une lumière pour sa famille et qui a encouragé son fils à avancer malgré les risques de mort. »

Il faut du courage pour les femmes aujourd’hui, la force d’âme et la constance à vivre les principes de l’Evangile place un exemple de justice et mettre la famille en premier est un but de valeur digne de chaque mère dévouée.

(Publié par DeseretNews – Traduit par Marie Catherine)



Une pensée venant des écritures

Publié le 23 Août 2011


« Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4 :11)

« Dans toute vraie communauté de saints, chacun fait de son mieux pour servir les autres. Notre travail participe à un dessein plus élevé puisqu'il sert à apporter des bienfaits aux autres et à édifier le royaume de Dieu. » a déclaré L. Tom Perry du Collège des Douze au cours de la conférence générale d’avril 2001.

«Notre communauté de saints n'est pas fermée mais ouverte. Elle est édifiée sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. Elle est ouverte à tous ceux parmi nous qui aiment et apprécient les enfants de notre Père céleste et ressentent de la compassion pour eux.. ...

«C'est une communauté d'avenir dans laquelle on enseigne à la jeunesse la courtoisie et la politesse, ainsi que les vérités profondes de l'Evangile rétabli. Notre communauté a un point d'ancrage spirituel qui lui permet de vivre avec la compagnie du Saint-Esprit, lequel oriente et dirige notre vie. »

(Publié par LDS Church News – traduit par Eliane)

Trésors inattendus

Publié le 22 Août 2011

L’aéoport de Nuku’alofa, Tonga, était chaud et bondé. Une journaliste du Church News, arrivant pour couvrir la redédicace du Temple de Nuku’alofa Tonga, était submergée. Elle avait loué une voiture mais n’avait pas trouvé de carte pour l’aider à s’orienter dans cette nation insulaire du Pacifique.

Pire encore, elle constatait que les voitures au Tonga roulaient de l’autre côté de la route, à laquelle elle était accoutumée, elle ne parlait pas le tongan et des nuages noirs dans le ciel, indiquait qu’il allait pleuvoir sous peu.

Les choses n’allaient pas du tout comme elle pensait qu’elles auraient dû aller. Puis le Président du Temple de Tonga s’approcha, lui souhaita la bienvenue dans le pays et se présenta. « Avez-vous jamais entendu le mot « fortuit» ?, demanda-t-il

Elle ne répondit pas, se demandant ce que cela avait à faire avec son affectation pour le Church News ou son sort actuel.

Les choses au Tonga pourraient ne pas se passer comme vous vous y attendez, a-t-il développé, mais si vous ne bousculez pas les choses, si vous avez la bonne attitude, si vous êtes patiente, vous rencontrerez des trésors inattendus, et ils seront beaux et merveilleux.

Il se passa plusieurs jours avant que la reporter réalise la simplicité de ce conseil : si nous sommes constamment obnubilés par ce que nous pouvons penser ou par ce que nous avons été, nous manquerons de beaux et magnifiques trésors.

Elle réalisa que son voyage à Tonga était le microcosme de son voyage à travers la vie.

Le Président Thomas S. Monson a dit aux membres de l’Eglise, lors de la conférence générale d’octobre 2008, qu’en dépit des défis, des changements ou des désappointements que nous rencontrons sur notre route, nous devons trouver « de la joie dans le voyage ».

« Certains d’entre vous connaissent peut-être le drame classique de Thornton Wilder, Notre Ville. » continue le Président Monson « si c’est le cas, vous vous rappellerez la ville de Grover’s Corner, où l’histoire a lieu. Dans la pièce, Emily Webb meurt pendant un accouchement et l’auteur nous décrit la douleur du jeune mari George, qui reste avec leur fils de 4 ans. Emily ne souhaite pas reposer en paix : elle veut revivre les joies de sa vie. On lui accorde la bénédiction de revenir sur la terre et de revivre son douzième anniversaire. Au début, c’est passionnant de redevenir jeune, mais l’excitation se dissipe rapidement. La journée ne lui apporte aucune joie maintenant qu’elle sait ce que l’avenir lui réserve. C’est pour elle une douleur insupportable que de se rendre compte à quel point elle a été inconsciente du sens et de la beauté de la vie tandis qu’elle était vivante. Avant de retourner à son lieu de repos, Emily déplore : »Arrive-t-il … jamais aux êtres humains de se rendre compte de la vie tandis qu’ils la vivent, chaque minute, chaque minute ? »

Le Président Monson dit que notre prise de conscience de ce qui est le plus important dans la vie va de pair avec la gratitude pour nos bénédictions.

« C’est la seule et unique chance que nous ayons de mener une vie dans la condition mortelle – ici et maintenant » dit-il « Plus longtemps nous vivons, plus nous nous rendons compte qu’elle est brève. Les occasions viennent et puis c’est fini. Je crois que parmi les plus grandes leçons que nous devons apprendre pendant ce bref séjour sur la terre, il y a celles qui nous aident à distinguer ce qui est important de ce qui ne l’est pas. Je vous supplie de ne pas laisser les choses les plus importantes passer à côté de vous pendant que vous faites vos plans pour cet avenir illusoire et inexistant où vous aurez le temps de faire tout ce que vous voulez faire. Au lieu de cela, trouvez de la joie pendant le voyage – maintenant »

Elder Joseph . B Wirthlin du Conseil des Douze dit cela en d’autres termes : « Tandis que nous naviguons dans la vie » dit il « nous devons avoir l’attitude « prends les choses comme elles viennent et aiment les »

« Il y a des hauts et des bas dans la vie et des moments où les oiseaux ne semblent pas chanter ni les cloches sonner » a-t-il dit lors de la Conférence Générale d’octobre 2008 « Pourtant en dépit du découragement et de l’adversité, les personnes les plus heureuses sont celles qui ont l’art de tirer des leçons des moments difficiles, et deviennent plus fortes, plus sages et plus heureuses »

Le Seigneur nous dit comment diriger notre vie avec succès. Mais Il ne nous promet pas que chaque chose ira toujours comme nous le souhaitons. Il nous donne un chemin sûr pour trouver les trésors inattendus de notre vie. Dans D & A 6 : 36, Il réprimandait : « Tournez-vous vers moi dans chacune de vos pensées, ne doutez pas, ne craignez pas »

Et le trésor ultime n’est pas juste quelque chose qui nous apportera de la joie dans cette vie. Car si nous « marchons résolument, nous faisant un festin de la parole du Christ, et persévérons jusqu’à la fin… (nous) aurons la vie éternelle » (2 Néphi 31 : 20).

Nous avons simplement à nous tourner vers l’histoire pour voir de grands exemples de membres pleins de foi qui se pressaient dans des voyages inattendus. Avant de quitter Nauvoo pour voyager vers la vallée du Lac Salé, Helen Mar Whitney rapporte ses déceptions : « Je rangeais tous mes petits rubans, colliers et dentelles etc… car là où nous allions nous ne pouvions en acheter. Nous allions quitter le monde pour vivre au delà des Rocky Mountains là où personne d’autre ne souhaitait aller. Il n’y aurait plus ni riche ni pauvre parmi nous, nous n’aurions plus que l’honnête et le vertueux »

Malgré ses épreuves, Sœur Whitney fut en mesure de trouver un trésor fortuit dans son voyage et l’opportunité d’être avec l’honnête et le vertueux (A Woman’s View : Helen Mar Whitney’s Reminiscences of Early Church History, Jeni Broberg Holzapfel and Richard Neitzel Hopzapfel (1997) 329-330)

La reporter du Church News arriva à la même compréhension à Tonga.

Comme cela était évident à l’aéroport de Tonga, les choses dans ce pays insulaire n’allaient pas comme elle s’attendait à ce qu’elles aillent. Elle n’avait pas de téléphone ou de connection internet dans sa chambre. Le bâtiment n’avait pas de restauration. Dans le hall, le signal sonore de la réfrigération commençait à 3 heures du matin – chaque nuit – et ne s’arrêtait pas. Il y avait peu de panneaux routiers et aucun fast food dans le pays.

Mais – grâce à la douce orientation d’un président du temple plein de foi – elle trouva des choses beaucoup plus importantes. Des membres de l’église accrochaient des bananes à la porte de sa chambre. Ils l’aidèrent afin qu’elle utilise l’ordinateur des bureaux administratifs de l’Eglise sur le campus d’un lycée LDS. Et ils l’invitèrent chez eux pour diner.

Les beaux et merveilleux trésors promis par le président du temple étaient partout.

Elle n’a jamais trouvé la carte routière qu’elle avait cherchée ce jour là dans l’aéroport. Fortuitement, cependant, elle a reçu quelque chose de beaucoup mieux – une feuille de route pour la vie.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Claudie)


Guérir notre chagrin par l'intermédiaire de Jésus-Christ

Publié le 20 Août 2011


Pour tous ceux qui souffrent des angoisses de l'âme, il y a la guérison par l'intermédiaire de Jésus-Christ.

Deux exemples des profondeurs de la souffrance humaine nous aident à comprendre que nous ne sommes pas seuls dans notre chagrin et que l'amour guérisseur du Sauveur est notre secours.

Opération Babylift -
Dans les derniers jours de la guerre du Vietnam, l'Opération Babylift a évacué des milliers d'orphelins à destination des Etats-Unis et autres pays pour y être adoptés avec amour.

Particulièrement dévastateur fut le crash du transporteur C5A Galaxy le 4 avril 1975, peu après son décollage de la base aérienne de Tan Son Nhut à Saïgon. Bien que quelque-uns aient survécu au crash, il y a eu au moins 78 petits enfants qui ont péri dans cet effort de secours bénévole.

Le Sultana -

La guerre a l'art d'amplifier la tragédie en la superposant à l'ironie.

La Guerre Civile arrivant à son terme, son plus infamant camp de prisonniers a été libéré à Andersonville, Géorgie. Des presque 45.000 soldats de l'Union emprisonnés à Andersonville, 13.000 sont morts de faim et de maladie, la plupart vivant comme des rats dans des trous boueux, sans installations sanitaires ni nourriture potable. Beaucoup de soldats qui revenaient d'Andersonville, étaient trop malades pour marcher. On leur a procuré un passage gratuit vers le Nord à bord du Sultana dans lequel ils embarquèrent le 24 avril 1865. Après trois jours de voyage, les chaudières du Sultana explosèrent près de Memphis, Mississippi , tuant 1.547 passagers, des douzaines de plus que les 1.512 qui moururent quand le Titanic heurta un iceberg.

La plus grande catastrophe maritime de l'histoire des Etats-Unis, a été éclipsée par trois évènements : la fusillade sur le Président Lincoln 13 jours plus tôt, la reddition du Général LEE à Appomattox et la capture et la mort de John Wilkes Booth dans une ferme de Virginie la veille du naufrage du Sultana.

Guérir nos chagrins -

Il est difficile d'imaginer la profondeur du chagrin des mères, des épouses et des proches des survivants d'Andersonville. Leurs fils et leurs amoureux émaciés, finalement libérés des horreurs de la guerre et qui ne devaient plus jamais connaître, de nouveau, les bonheurs domestiques du foyer et des étreintes. Les rêves de liberté, réduits en cendres dans une rivière boueuse comme une obscure note de bas de page dans l'histoire, une parenthèse tragique dans la tragédie insatiable de la Guerre Civile.

Il est également difficile d'imaginer le chagrin des parents adoptifs et des proches de ces bébés morts, en fuyant la guerre dans l'Opération Babylift.

Cependant, il y en a Un qui a souffert au-delà de toute comparaison humaine, dont le chagrin n'était pas seulement individuel mais universel. Jésus-Christ est mort pour nous, en partie, pour que nous ne soyons pas consumés par notre propre souffrance, de manière à laisser aller notre chagrin individuel.

Un des prophètes du Livre de Mormon a dit : "Et Il ira, subissant des souffrances, et des afflictions, et des tentations de toute espèce ... Il prendra sur Lui les souffrances et les maladies de son peuple ... Afin qu'Il sache, selon la chair, comment secourir son peuple selon ses infirmités" (Alma 7:11-12).

Puissions-nous nous pardonner les uns les autres, même ce qui paraît difficile à dire. Se rappeler que le Seigneur a pardonné même à ses bourreaux. Par le pardon, nous cultivons la gratitude, en particulier dans les chemins sillonnés de vicissitudes et de chagrins. En déposant nos fardeaux sur le Sauveur, la guérison remplace un coeur brisé et le soulagement adoucit le malaise. "Cependant, ce sont nos souffrances qu'il a portées, c'est de nos douleurs qu'Il s'est chargé ... et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris" (Esaïe 53:4-5).

Dieu connaît chaque victime de la guerre et chaque voyageur éprouvé dans le creuset de la souffrance humaine. Il a donné Son Fils Unique Bien-Aimé afin de consoler tous ceux qui pleurent et sauver l'humanité du péché. Elder Merrill J. Bateman, Autorité Générale Emérite a déclaré : "Comme partie intégrante de son pouvoir rédempteur, Jésus peut enlever l'aiguillon de la mort et restaurer la santé spirituelle d'une âme combattante".

De la Guerre Civile au Vietnam, en passant par la Compagnie des charettes à bras Willie et Martin, jusqu'à la piste individuelle de nos larmes, la souffrance harcèle l'humanité mais elle n'a pas besoin de consumer nos âmes.

En faisant confiance à l'amour du Sauveur et en remettant notre peine à Jésus, Il peut nous guérir. Notre douleur n'a nul besoin de devenir un trait de caractère, et nos "afflictions ne seront que pour un peu de temps" (Doctrine et Alliances 121:7).

A tous ceux qui pleurent, il y a de l'espoir pour le désespéré par l'intermédiaire de Jésus-Christ. Bien que les guerres ravagent les nations, bien que le chagrin pèse lourd sur notre âme, le Sauveur nous offre paix et repos, enveloppés dans les bras de Son amour.

(Publié par deseretnews – traduit par Angélique)



Raconte-moi les histoires de Jésus

Publié le 18 Août 2011


Le dimanche après-midi du 4 avril 2010, Neil L. Andersen a concentré son discours de la conférence générale sur l’importance d’enseigner la jeunesse et les enfants a propos du Sauveur. «Les histoires de Jésus peuvent être comme un vent impétueux sur les braises de la foi dans le cœur de nos enfants. »

Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Répétées souvent, les histoires de Jésus font naître la foi en lui et renforcent les bases du témoignage. Pouvez-vous penser à un meilleur cadeau à leur offrir ?


La vie et les enseignements de Jésus-Christ sont-ils gravés dans l’esprit et dans l’âme de nos enfants ? Pensent-ils à la vie du Sauveur quand ils se demandent quoi faire ? Cela sera de plus en plus important dans les années à venir.

Leur avons-nous parlé de l’amour que Jésus a pour les enfants, comment il les prenait dans ses bras, priait pour eux et pleurait ? Savent-ils que Jésus se tient prêt, « les bras ouverts pour [les] recevoir ? »

Dans leur propre solitude, nos enfants ressentent-ils la solitude du Sauveur quand ses amis l’ont abandonné et qu’il a demandé à ses apôtres : « Ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? »

Nos enfants ont-ils ressenti le pouvoir miraculeux du Sauveur ? Jésus a guéri le lépreux, donné la vue à l’aveugle. Il a nourri cinq mille personnes, calmé la mer et ramené Lazare à la vie. Est-ce que nos enfants croient que « c’est par la foi que les miracles s’accomplissent », et prient-ils pour voir des miracles dans leur vie ?

Nos enfants ont-ils puisé du courage dans les paroles du Sauveur au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. »

Nos enfants connaissent-ils la vie parfaite du Sauveur, son ministère désintéressé, la trahison et la crucifixion cruelle qu’il a subies ? Leur avons-nous témoigné de la réalité de sa résurrection, de sa visite aux Néphites en Amérique, de son apparition à Joseph Smith, le prophète, dans le Bosquet sacré ?

Attendent-ils son retour majestueux quand tout tort sera réparé, que tout genou fléchira et que toute langue confessera que Jésus est le Christ ?

Est-ce que nos enfants disent : « Raconte-moi les histoires de Jésus-Christ ? »


Vous, les jeunes et les enfants : Vivez à la hauteur de vos importantes responsabilités et de vos grandes capacités spirituelles. Cherchez à mieux connaître Jésus, ouvrez les Écritures. Vous pourriez relire le livre de Jean et en discuter avec vos parents, vos instructeurs et entre vous.



Mon conseil aux pères et aux mères, aux grands-pères et aux grands-mères et à ceux qui élèvent avec amour des enfants et des jeunes qui ne sont pas les leurs, est de parler plus souvent de Jésus-Christ. En son saint nom réside un grand pouvoir spirituel. « Il n’y aura aucun autre nom donné, ni aucune autre voie… par lesquels le salut puisse parvenir aux enfants des hommes, si ce n’est dans et par le nom du Christ ».

Vous mères, qui élevez vos enfants sans père à la maison, je vous promets que, lorsque vous parlerez de Jésus-Christ, vous sentirez le pouvoir des cieux vous bénir.

Je lance un appel spécial aux pères : Investissez-vous dans des discussions avec vos enfants sur le Sauveur. Ils ont besoin de vous entendre exprimer votre foi comme leur mère la sienne.

Bien qu’il puisse arriver qu’un enfant n’écoute pas avec le cœur disposé à croire, votre témoignage de Jésus demeurera dans son âme.

« (…)Le président Monson a dit des jeunes de l’Église qu’ils étaient « meilleurs que jamais » et il leur a dit : « Vous êtes venus sur cette terre à une époque merveilleuse. Les possibilités qui s’offrent à vous sont presque illimitées. » Mais il a aussi lancé cet avertissement : « Nous avons été placés sur terre en des temps troublés. » « C’est une époque de laxisme, où la société méprise et enfreint les lois de Dieu systématiquement de manière générale. » Nous sommes entourés par tant de choses conçues pour détourner notre attention. « L’adversaire utilise tous les moyens possibles pour nous piéger dans sa toile de mensonge. »

Nous tenons dans nos bras la génération montante. Les jeunes viennent sur terre avec de grande responsabilités et de grandes capacités spirituelles. Nous ne devons pas les préparer avec désinvolture. En tant que parents et instructeurs, notre objectif npas de créer une spiritualité en leur âme mais d’attiser leur spiritualité déjà rougeoyante à l’aide de la flamme de la foi qu’ils avaient pendant la préexistence.

Une foi personnelle en Jésus-Christ plus forte préparera [vos enfants] aux difficultés qu'ils affronteront certainement. (…) »

Par Neil L. Andersen du Collège des douze apôtres de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours – Avril 2010
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« La Famille: Déclaration au monde » est toujours un appel de clairon

Publié le 17 Août 2011

« La Famille: Déclaration au monde » reste "un appel de clairon pour protéger et renforcer les familles", selon M. Russell Ballard, du Collège des douze apôtres, qui affirme qu'il est également "un avertissement sévère dans un monde où les valeurs déclinent et les priorités mal placées menacent de détruire la société en sapant son unité de base. "

Les doctrines décrites dans la proclamation s'appliquent autant voire plus aujourd'hui qu'en 1995 lorsque la Première Présidence et le Collège des douze apôtres a délivré le document, qui proclame au monde l'importance de la famille.

Depuis lors, les prophètes et les apôtres ont souligné à maintes reprises l'importance de la doctrine et des principes de la proclamation. Frère Ballard, par exemple, encourage les saints des derniers jours à tenir la proclamation comme un étendard. Si les membres de l'Église vivent et partagent ce qu'elle enseigne, dit-il, ils atteindront la mesure de leur création sur terre et trouveront la paix et le bonheur maintenant et dans l'éternité.

Frère Ballard conseille aux parents de partout d'obtenir une copie de "La Famille: Déclaration au monde" et de comparer le langage prophétique simple et clair, avec les notions compliquées de la famille souvent offertes par la société d'aujourd'hui.

«Lisez et efforcez-vous d'aligner votre mariage et votre famille sur la direction inspirée et révélée du Seigneur», dit-il. »Puis soyez les meilleurs et agissez du mieux que vous le pouvez. Dieu vous donnera de la force au-delà de ce que vous pouvez imaginer tant que vous vous efforcez quotidiennement d'assumer la responsabilité mortelle la plus sacrée qu'il donne à ses enfants. Écoutez la voix de l'Esprit et le conseil des prophètes vivants. Soyez de bonne humeur. Dieu ne vous a pas mis sur la terre pour échouer, et vos efforts en tant que parents ne seront pas comptés comme un échec à moins que vous n'abandonniez. "

3 points qui méritent réflexion

L'importance de la proclamation commence par le titre, dit Henry B. Eyring, premier conseiller dans la Première Présidence. "Trois points au sujet du titre méritent notre réflexion attentive. Tout d'abord, le sujet: la famille. Deuxièmement, le public, qui est le monde entier. Et troisièmement, ceux proclamant sont ceux que nous soutenons comme prophètes, voyants et révélateurs" , dit-il. "Tout cela signifie que la famille doit être d'une importance énorme pour nous, que tout ce que dit la proclamation pourrait aider n'importe qui dans le monde, et que la proclamation répond à la promesse du Seigneur quand il dit 'Que ce soit par ma voix ou par la voix de mes serviteurs, c'est la même chose' (D & A 1:38). "

En étudiant la proclamation, les familles à travers le monde peuvent réaliser qu'il y a plus de possibilités de bonheur par le mariage céleste que par toute autre relation. "La cellule familiale est fondamentale non seulement pour la société et l'Église, mais aussi pour notre espérance de la vie éternelle. Nous commençons à pratiquer dans la famille, la plus petite unité, ce qui va s'étendre à l'Eglise et à la société dans laquelle nous vivons dans ce monde, qui sera ensuite ce que nous pratiquons dans les familles liées entre elles à jamais par des alliances et par la fidélité ", le président Eyring dit.

Le président Eyring souligne que la proclamation avertit: "Pour ceux qui ne parviennent pas à remplir ses vérités, le résultat sera bien plus désastreux que le simple manque de paix dans cette vie ou l'absence de bonheur." Il enseigne également que la proclamation a été en avance sur son temps car elle met en garde contre les choses mauvaises qui menacent les familles, ces dernières années. Il cite l'avertissement prophétique et l'appel à l'action avec laquelle la proclamation se termine: "Nous lançons une mise en garde: les personnes qui enfreignent les alliances de la chasteté, qui font subir des sévices à leur conjoint ou à leurs enfants, ou qui ne s'acquittent pas de leurs responsabilités familiales devront un jour en répondre devant Dieu. Nous faisons également cette mise en garde: la désagrégation de la famille attirera sur les gens, les collectivités et les nations les calamités prédites par les prophètes d'autrefois et d'aujourd'hui."

Aussi éternelle que le royaume de Dieu

La proclamation enseigne que la terre a été créée et l'Église rétablie pour permettre aux familles d'être formées, scellées et exaltées. Elle enseigne que le mariage entre un homme et une femme est ordonné de Dieu et que la famille est essentielle au plan de notre Père céleste.

"Quand une famille est scellée dans le temple, cette la famille peut devenir aussi éternelle que le royaume de Dieu lui-même," dit Russell M. Nelson, du Collège des douze apôtres.

Etre plus diligents au foyer

David A. Bednar, du Collège des douze apôtres encourage les Saints des Derniers Jours "à être plus diligents et plus concernés dans leur foyer", parce que les parents seront tenus pour responsables de l'éducation de leurs enfants dans l'amour et la droiture. Les parents ont la responsabilité de pourvoir aux besoins physiques et spirituels de leurs enfants pendant qu'ils leur apprennent à aimer,à servir et à obéir aux commandements et aux lois de la terre.

"La réalisation de ces obligations est la clé pour protéger nos familles en ces derniers jours", explique Robert D. Hales, du Collège des douze apôtres.

(Publié par lds. org – Traduit par Marina)


La Première Présidence et le Conseil des douze apôtres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours




Travailler Ensemble

Publié le 16 Août 2011

Une étudiante en première année entra dans sa classe d’algèbre à l’université avec beaucoup de trépidation. Les maths étaient sa matière la plus faible et elle avait déjà rencontré des difficultés au lycée.

Un professeur prit place au pupitre le premier jour. Il regarda ses étudiants, semble-t-il un par un, puis demanda combien d’entre eux pensaient avoir quitté leur classe d’algèbre au lycée avec une bonne voire excellente compréhension du sujet.

Environ un quart des étudiants affirmèrent qu’ils maîtrisaient le sujet, une autre moitié dit que leur compréhension du sujet était bonne.

Le malaise de l’étudiante s’accrut jusqu’à ce que le professeur, parlant au reste de la classe, leur promit qu’avec de l’effort, tout le monde finirait par comprendre l’algèbre.
Le professeur ensuite assigna chaque étudiant à un groupe contenant au moins deux élèves ayant un niveau d’algèbre excellent et deux ou trois étudiants ayant un bon niveau.  Les étudiants qui avaient rencontré des difficultés en algèbre au lycée formaient le reste du groupe.

Le professeur dit aux étudiants qu’ils étaient tous membres d’une équipe et qu’en tant que tel, ils se devaient de travailler ensemble et ne devaient laisser tomber personne. Aux étudiants qui avaient de bonnes voire d’excellentes notes, il leur dit: « Veillez sur vos équipiers. Cherchez leurs faiblesses et aidez-les à les surmonter. » Il enseigna une leçon importante: les étudiants ne devaient pas se faire concurrence mais devaient travailler ensemble pour tous réussir. Il enseigna davantage que l’algèbre ; il aida les étudiants « brillants » à réaliser leur potentiel à diriger et éclairer ceux qui l’étaient moins à donner le meilleur d’eux-mêmes. Sous sa coupe, les étudiants partagèrent leur savoir tout en aidant leurs collègues à réaliser le potentiel qu’ils ne soupçonnaient pas avoir. En bref, il parvint à aider ses étudiants à se servir mutuellement.

La méthode d’enseignement engageante et claire du professeur, doublée du soutien offert par le système des groupes d’études, permit à chaque étudiant de réussir la classe.
L’étudiante, qui jusque là craignait l’algèbre, en vint à aimer le cours. Sa confiance en elle grandit non seulement dans cette matière mais aussi dans de nombreux autres aspects de sa vie à mesure que son professeur l’encourageait. «Tu peux le faire », disait-il. «  Ne te préoccupe pas de ta note au lycée; regarde tout ce que tu apprends. » « Ca n’est pas si difficile une fois que tu comprends les bases et que tu les apprends jour après jour. » « Nous allons t’aider. Tu ne pourras pas échouer. »

Les années ont passé. Il y a bien longtemps que le professeur n’enseigne plus, mais ses leçons perdurent. Les leçons les plus marquantes n’ont souvent rien à voir avec l’école. Avec le recul, l’étudiante craintive a réalisé l’application du conseil donné à Frederick G. Williams par le Seigneur quand ce dernier fut appelé comme conseiller de Joseph Smith : « 
Sois donc fidèle, remplis l'office que je t'ai désigné, va au secours des faibles, fortifie les mains languissantes et affermis les genoux qui chancellent. » (Doctrine et Alliances 81:5).
Le professeur universitaire fortifia une étudiante qui, d’une certaine manière, avait les genoux chancelants de peur. Il lui apporta le soutien et l’encouragement dont elle avait besoin pour progresser avec assurance dans le domaine des mathématiques universitaires. Le professeur ne s’arrêta pas sur ses échecs passés ou ses mauvaises notes au lycée. Il chercha et lui montra la façon de la faire progresser. Plutôt que de la rabaisser pour son manque de compréhension des mathématiques, il bâtit sur sa capacité à apprendre. Il était disposé à ignorer ses mauvaises notes par le passé pour se focaliser sur son potentiel de réussite.

La plupart d’entre nous, même les individus les plus compétents, font face aux doutes, à la peur, à l’insécurité et à l’incertitude. La mortalité pourrait se résumer comme difficile et imprédictible. Parce que la vie n’est pas facile, nous avons besoin de l’amour et du soutien les uns des autres. 

Pour aider les étudiants aux genoux chancelants à finir leurs études, le professeur a fourni un système de soutien par voie d’équipiers. En tant que Saints des Derniers Jours, notre groupe de soutien est plus expansif. Il commence avec les membres de notre famille pour s’étendre à d’innombrables sources. Les dirigeants de l’Eglise, depuis la Présidence Générale, le Collège des Douze, celui des Soixante-dix, aux dirigeants locaux de la prêtrise et des auxiliaires et d’autres encore fournissent l’instruction, le conseil, l’encouragement et la direction nécessaires. Les visiteurs et visiteuses au foyer sont des membres importants de ce groupe de soutien. 

Puissions-nous toujours être disposés à fortifier les genoux chancelants et puissions-nous également, et cela est tout aussi important, accepter l’assistance de ceux disposés à nous aider à nous relever, à atteindre notre potentiel et à améliorer nos vies.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Caroline)

Occasions de faire le bien

Publié le 15 Août 2011

La manière du Seigneur d’aider les personnes qui ont des besoins temporels nécessite des gens qui, par amour, ont consacré leur personne ainsi que ce qu’ils ont à Dieu et à son œuvre.

Notre Père céleste entend les prières de ses enfants du monde entier qui demandent de la nourriture à manger, des vêtements pour couvrir leur corps et la dignité que procure la capacité de subvenir à ses propres besoins. Ces supplications sont parvenues jusqu’à lui depuis qu’il a placé les hommes et les femmes sur la terre.

Vous entendez parler de ces besoins, là où vous habitez et dans le monde entier. Vous êtes souvent émus de compassion. Quand vous rencontrez quelqu’un qui cherche du travail, vous éprouvez ce désir d’aider. Vous le ressentez lorsque vous allez chez une veuve et que vous voyez qu’elle n’a pas de nourriture. Vous le ressentez quand vous voyez des photos d’enfants en pleurs assis sur les ruines de leur maison détruite par un tremblement de terre ou un incendie.

Comme le Seigneur entend leurs cris et ressent votre profonde compassion pour eux, il a, depuis le commencement, fourni des moyens pour que ses disciples apportent leur aide. Il a invité ses enfants à consacrer leur temps, leurs moyens et leur personne afin de se joindre à lui pour rendre service aux autres.

Sa façon d’aider a parfois été appelée vivre la loi de consécration. À une autre période, sa façon a été appelée l’ordre uni. À notre époque, elle s’appelle le programme d’entraide de l’Église.

Les noms et les détails des opérations changent en fonction des besoins et de la situation des gens. Mais la manière du Seigneur d’aider les personnes qui ont des besoins temporels nécessite toujours des gens qui, par amour, ont consacré leur personne ainsi que ce qu’ils ont à Dieu et à son œuvre.

Il nous a donné l’invitation et le commandement de participer à son œuvre pour secourir les personnes dans le besoin. Nous contractons l’alliance de faire cela dans les eaux du baptême et dans les saints temples de Dieu. Nous renouvelons cette alliance le dimanche quand nous prenons la Sainte-Cène.

Voici quelques principes qui m’ont guidé lorsque j’ai voulu aider à la manière du Seigneur et quand j’ai reçu l’aide d’autres personnes.

Premièrement, chacun est plus heureux et a une plus grande estime de soi quand il peut subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille et ensuite tendre la main à d’autres. J’ai éprouvé de la reconnaissance envers les personnes qui m’ont aidé à subvenir à mes besoins. Au fil des ans, j’ai été encore plus reconnaissant envers celles qui m’ont aidé à acquérir plus d’autonomie. Et puis j’ai été extrêmement reconnaissant envers celles qui m’ont montré comment utiliser une partie de mon excédent pour aider les autres.

J’ai appris que, pour avoir un excédent, il faut que je dépense moins que je gagne. Grâce à cet excédent, j’ai pu apprendre qu’il est réellement mieux de donner que de recevoir. Cela est en partie dû au fait que, lorsque nous aidons à la manière du Seigneur, il nous bénit. (...)

Le deuxième principe de l’Évangile qui m’a guidé dans l’entraide est le pouvoir et la bénédiction qu’apporte l’unité. Quand nous nous donnons la main pour servir les gens dans le besoin, le Seigneur unit nos cœurs. J. Reuben Clark, fils, l’a dit en ces termes : « Ce service a… suscité un… sentiment de fraternité du fait que des hommes de toute formation et de tout métier ont travaillé côte à côte dans un potager ou à un autre projet d’entraide. »

Ce sentiment accru de fraternité est aussi vrai pour le bénéficiaire que pour le donateur. (...)


Le troisième principe d’action de l’entraide : faites participer vos enfants afin qu’ils apprennent à prendre soin les uns des autres en même temps qu’ils prennent soin des personnes à l’extérieur de la famille. Vos fils et vos filles qui travaillent avec vous pour servir les personnes qui sont dans le besoin seront plus enclins à s’aider mutuellement en cas de besoin.

Le quatrième principe important de l’entraide de l’Église quand j’étais évêque. Il découle de l’application du commandement scripturaire de rechercher les pauvres. L’évêque a le devoir de trouver et d’aider les personnes qui ont toujours besoin d’assistance après tout ce qu’elles et leur famille peuvent faire. J’ai constaté que le Seigneur envoie le Saint-Esprit pour nous aider à trouver les pauvres qui ont besoin que l’on prenne soin d’eux, accomplissant ainsi la promesse « cherchez et vous trouverez5 », comme il le fait quand il s’agit de trouver la vérité. Mais j’ai aussi appris à impliquer la présidente de la Société de Secours dans la recherche. Elle peut avoir la révélation avant vous.

De la part du Maître, je vous remercie de vos efforts pour servir les enfants de notre Père céleste. Il vous connaît et voit votre travail, votre diligence et vos sacrifices. Je prie pour qu’il vous accorde la bénédiction de voir les fruits de vos efforts dans le bonheur des personnes que vous avez aidées et avec qui vous avez aidé pour le Seigneur.

Par Henry B. Eyring - Premier conseiller dans la Première Présidence de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours - Avril 2011

La croissance de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours dans les régions reculées de l'Afrique centrale est remarquable

Publié le 15 Août 2011
Photo de ldschurchnews

Par une belle journée ensoleillée dans la ville de Luputa, République démocratique du Congo, le dixième pieux congolais en Afrique a été organisé. Plus de 1800 membres venant de villages et de fermes se sont réunis dans le bâtiment de l'église ce 26 Juin ; certains ont fait le voyage à bicyclette et d'autres derrière des camionnettes mais la plupart sont venus à pied et beaucoup d’entre eux ont marché 6-8 heures, juste pour assister à la conférence.

Sous la demande du Collège des Douze, Elder Paul E. Koelliker et Elder Alfred Kyungu des Soixante-Dix ont rencontré les dirigeants locaux et les membres afin d'appeler une nouvelle présidence de pieu.

La croissance de l'Église dans cette partie un peu reculée de l'Afrique centrale est une histoire assez remarquable. Durant les cinq années précédentes, depuis que le district a été organisé, il n'y a eu aucun missionnaires à plein temps affecté à ces villages. Chaque branche avait uniquement des missionnaires de branches qui ont travaillé sous la direction du président de district et de mission.

En 2008, Elder et sœur William W. Parmley ont visité la Conférence de District de Luputa où ils ont été surpris de trouver près de 700 membres et amis réunis. Une chorale du district a chanté des cantiques de Sion et ainsi a commencé ce chapitre peu probable dans l'histoire de l'Église. Moins de trois ans plus tard, le nombre avait atteint plus de 2000 membres plus tout ceux qui étaient désireux de se joindre à l'Eglise.

Beaucoup de jeunes hommes et femmes ont répondu au conseil de Président Thomas S. Monson de servir en tant que missionnaires à plein temps. De ce district uniquement - où aucun missionnaires à plein temps y avait servi - 34 missionnaires à plein temps ont été appelés à servir dans des missions à travers le monde. C’est seulement au cours de ces six derniers mois que des missionnaires à plein temps ont été appelé à enseigner et à servir ceux qui vivent dans Luputa.

Dans la conférence de pieu, 21 frères ont été soutenus en tant que Grands-Prêtres et sont désormais membres du nouveaux collège des Grands-Prêtres présidé par le président Willy Sabowe Binene. Ces frères sont bien organisés et tout à fait capables de diriger l'établissement de l'Église et l'enseignement de l'Évangile. Des missionnaires commencent à rentrer chez eux, trouver du travail, obtenir une éducation et appliquer les principes appris en tant que missionnaires.

Plusieurs des messages dans les sessions de la dernière Conférence sont centrés sur la préparation à recevoir les bénédictions du temple et même si seulement quelques-uns des dirigeants et les missionnaires de retour ont reçu les bénédictions du temple, beaucoup se préparent à entrer dans le temple.

Suite à la conférence de pieu de Luputa de la République Démocratique du Congo, Elder Koelliker, Elder Kyungu et président Binene ont rencontré 14 jeunes frères et sœurs afin de remettre à chacun d'entre eux leur lettre du président Monson les appellant à servir comme missionnaires à plein temps. Ils étaient remplis de zèle missionnaire et impatients de commencer à servir.

Le premier pieu dans la zone d’Afrique du Sud a été organisé en 1970. Depuis cette date jusqu'au 26 Juin dernier 30 pieux ont été organisés.

C'est une saison de croissance pour les personnes vivant dans les pays d'Afrique et ils répondent avec une grande foi.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)


Sanctifier le Sabbat

Publié le 12 Août 2011

Dans les temps anciens, Israël était connu de ses voisins comme une nation qui avait mis un jour à part pour adorer et se reposer.

"Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux pour qu'ils connussent que je suis l'Eternel qui les sanctifie" (Ezéchiel 20:12).

Par l'intermédiaire du prophète Esaïe, le Seigneur a conseillé Israël au sujet de l'importance du Sabbat et de la bénédiction qui s'ensuivrait en le gardant saint. "Si tu retiens ton pied pendant le sabbat pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, si tu fais du sabbat tes délices pour sanctifier l'Eternel en le glorifiant et si tu l'honores en ne suivant point tes voies, en ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, alors tu mettras ton plaisir en l'Eternel et je te ferai monter sur les hauteurs du pays et je te ferai jouir de l'héritage de Jacob ton père; car la bouche de l'Eternel a parlé" (Esaïe 58:13-14).

Aujourd'hui, le Seigneur veut toujours sanctifier Son peuple pour le différencier du monde, en faire un peuple particulier. La révélation moderne nous instruit : "Et afin de te préserver plus complètement des souillures du monde, tu iras en mon saint jour à la maison de prière et tu y offriras tes sacrements; car en vérité, c'est ce jour qui t'es désigné pour que tu te reposes de tes labeurs et pour que tu présentes tes dévotions au Très-Haut. Néanmoins, tu offriras tes vœux en justice tous les jours et en tout temps. mais souviens-toi qu'en ce jour, le jour du Seigneur, tu offriras tes oblations et tes sacrements au Trés-Haut, confessant tes péchés à tes frères et devant le Seigneur. Et en ce jour-là, tu ne feras rien d'autre que de préparer ta nourriture en toute simplicité de cœur afin que ton jeûne soit parfait, ou, en d'autres termes, que ta joie soit complète" (Doctrine et Alliances 59.9-13).


Pourtant, garder le jour du sabbat sacré pour être sanctifié par le Seigneur, demeure un défi. Il y a presque un demi-siècle, Président Spencer W. Kimball déplorait : " Nous sommes largement devenus un monde de profanateurs du sabbat. Le jour du sabbat, les lacs sont pleins de bateaux, les plages sont bondées, les cinémas font de grosses recettes, les terrains de golf sont parsemés de joueurs. Le sabbat est le jour préféré pour les rodéos, les assemblées, les pique-niques en famille; même les matches de football se jouent en ce jour sacré. "Ouvert comme d'habitude" est le slogan de beaucoup et notre jour sacré est devenu un jour de congé. Et parce-que tant de gens traitent ce jour comme un jour de congé, beaucoup d'autres pourvoient aux besoins des amateurs de plaisir et amasseurs d'argent".

Il a mis en garde cependant, de faire du sabbat un jour d'oisiveté, nous rappelant le conseil du Sauveur : "... il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat" (Matthieu 12:12).

"Pour l'observer, on doit s'agenouiller en prière, préparer des leçons, étudier l'évangile, méditer, visiter les malades et ceux qui sont dans la détresse, dormir, faire de bonnes lectures et assister à toutes les réunions auxquelles ont est censé assister ce jour-là. Ne pas faire ces choses requises, c'est transgresser par omission" (Le Miracle du Pardon, 1969, p.94).

En 1993, la Première Présidence a émis ce qui suit : "Nous sentons que beaucoup de Saints des Derniers Jours se sont relâchés dans l'observance du Sabbat. Nous devrions nous retenir d'aller faire les courses et de participer à d'autres activités commerciales et sportives qui, maintenant, désacralisent communément le Sabbat. Nous encourageons les Saints des Derniers Jours pour qu'ils mettent à part ce saint jour des autres activités du monde et qu'ils se consacrent eux-mêmes, en s'investissant dans un esprit de culte, de gratitude et d'activités centrées sur la famille appropriées au Sabbat. Quand les membres de l'Eglise s'efforcent, résolument, de faire leurs activités de Sabbat compatibles avec le dessein et l'Esprit du Seigneur, leurs vies seront remplies de joie et de paix" (Ensign, January 1993, p.80).

Il y a des années, Président Thomas S. Monson, alors second conseiller dans la Première Présidence, a réaffirmé le besoin que nous avions de sanctifier le Sabbat :"Le Seigneur a donné le jour du Sabbat pour notre bénéfice et a commandé de le sanctifier. Beaucoup d'activités sont appropriées pour le Sabbat. Pour autant, gardez à l'esprit, que le dimanche n'est pas un jour de congé. Le dimanche est un jour saint" (Ensign, Nov. 1990, p.47).

En octobre 1999, dans un discours de conférence générale, Président Monson a parlé d'un père "qui a enseigné à son fils, par l'exemple, une leçon inoubliable sur l'obéissance d'honorer le jour du Sabbat. Je l'ai appris lors du service funèbre d'une noble Autorité Générale, H. Verlan Andersen" a dit Président Monson. " L'un de ses fils lui rendait un hommage. C'est applicable où que nous soyons et quoi que nous fassions. C'est un exemple de l'expérience personnelle. Le fils d'Elder Andersen a raconté que, des années plus tôt, il avait une activité spéciale de son école un samedi soir. Il a emprunté à son père la voiture familiale. Alors qu'il s'en allait vers la porte après avoir obtenu les clefs, son père lui dit : 'La voiture aura besoin de plus d'essence avant demain. Assure-toi de faire le plein avant de rentrer à la maison !' Le fils d'Elder Andersen a raconté que la soirée avait été formidable. Les amis s'étaient rencontrés, des rafraîchissements avaient été servis et tout le monde s'était bien amusé ! Cependant, dans son enthousiasme, il a oublié de suivre l'instruction de son père de rajouter de l'essence dans le réservoir avant de rentrer à la maison. Le dimanche matin, Elder Andersen a constaté que le réservoir d'essence était vide. Le fils a vu son père revenir à la maison et poser les clefs sur la table. Chez les Andersen, le jour du Sabbat est un jour pour adorer et remercier et non pour faire des achats. C'est alors que le fils d'Elder Andersen a déclaré :'J'ai vu mon père mettre son pardessus, nous dire au-revoir et parcourir la longue distance qui le séparait de la chapelle pour assister à une réunion matinale. Le devoir l'appelait. La vérité n'a pas été l'esclave des circonstances.' En conclusion de son hommage posthume, il a dit :'Aucun fils n'a été plus efficacement enseigné par son père que je ne le fus à cette occasion. Non seulement mon père connaissait la vérité, mais en plus il la vivait.' ( "Becoming our Best Selves" Ensign, Nov. 1999, p.19)".

Qui n'a pas besoin d'améliorer son observance du Sabbat ? Ne peut-on aller plus loin dans le service et le culte et éviter de désacraliser ce jour saint ?

Qui n'a pas besoin de sanctification ?

(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)