Occasions de faire le bien

Publié le 15 Août 2011

La manière du Seigneur d’aider les personnes qui ont des besoins temporels nécessite des gens qui, par amour, ont consacré leur personne ainsi que ce qu’ils ont à Dieu et à son œuvre.

Notre Père céleste entend les prières de ses enfants du monde entier qui demandent de la nourriture à manger, des vêtements pour couvrir leur corps et la dignité que procure la capacité de subvenir à ses propres besoins. Ces supplications sont parvenues jusqu’à lui depuis qu’il a placé les hommes et les femmes sur la terre.

Vous entendez parler de ces besoins, là où vous habitez et dans le monde entier. Vous êtes souvent émus de compassion. Quand vous rencontrez quelqu’un qui cherche du travail, vous éprouvez ce désir d’aider. Vous le ressentez lorsque vous allez chez une veuve et que vous voyez qu’elle n’a pas de nourriture. Vous le ressentez quand vous voyez des photos d’enfants en pleurs assis sur les ruines de leur maison détruite par un tremblement de terre ou un incendie.

Comme le Seigneur entend leurs cris et ressent votre profonde compassion pour eux, il a, depuis le commencement, fourni des moyens pour que ses disciples apportent leur aide. Il a invité ses enfants à consacrer leur temps, leurs moyens et leur personne afin de se joindre à lui pour rendre service aux autres.

Sa façon d’aider a parfois été appelée vivre la loi de consécration. À une autre période, sa façon a été appelée l’ordre uni. À notre époque, elle s’appelle le programme d’entraide de l’Église.

Les noms et les détails des opérations changent en fonction des besoins et de la situation des gens. Mais la manière du Seigneur d’aider les personnes qui ont des besoins temporels nécessite toujours des gens qui, par amour, ont consacré leur personne ainsi que ce qu’ils ont à Dieu et à son œuvre.

Il nous a donné l’invitation et le commandement de participer à son œuvre pour secourir les personnes dans le besoin. Nous contractons l’alliance de faire cela dans les eaux du baptême et dans les saints temples de Dieu. Nous renouvelons cette alliance le dimanche quand nous prenons la Sainte-Cène.

Voici quelques principes qui m’ont guidé lorsque j’ai voulu aider à la manière du Seigneur et quand j’ai reçu l’aide d’autres personnes.

Premièrement, chacun est plus heureux et a une plus grande estime de soi quand il peut subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille et ensuite tendre la main à d’autres. J’ai éprouvé de la reconnaissance envers les personnes qui m’ont aidé à subvenir à mes besoins. Au fil des ans, j’ai été encore plus reconnaissant envers celles qui m’ont aidé à acquérir plus d’autonomie. Et puis j’ai été extrêmement reconnaissant envers celles qui m’ont montré comment utiliser une partie de mon excédent pour aider les autres.

J’ai appris que, pour avoir un excédent, il faut que je dépense moins que je gagne. Grâce à cet excédent, j’ai pu apprendre qu’il est réellement mieux de donner que de recevoir. Cela est en partie dû au fait que, lorsque nous aidons à la manière du Seigneur, il nous bénit. (...)

Le deuxième principe de l’Évangile qui m’a guidé dans l’entraide est le pouvoir et la bénédiction qu’apporte l’unité. Quand nous nous donnons la main pour servir les gens dans le besoin, le Seigneur unit nos cœurs. J. Reuben Clark, fils, l’a dit en ces termes : « Ce service a… suscité un… sentiment de fraternité du fait que des hommes de toute formation et de tout métier ont travaillé côte à côte dans un potager ou à un autre projet d’entraide. »

Ce sentiment accru de fraternité est aussi vrai pour le bénéficiaire que pour le donateur. (...)


Le troisième principe d’action de l’entraide : faites participer vos enfants afin qu’ils apprennent à prendre soin les uns des autres en même temps qu’ils prennent soin des personnes à l’extérieur de la famille. Vos fils et vos filles qui travaillent avec vous pour servir les personnes qui sont dans le besoin seront plus enclins à s’aider mutuellement en cas de besoin.

Le quatrième principe important de l’entraide de l’Église quand j’étais évêque. Il découle de l’application du commandement scripturaire de rechercher les pauvres. L’évêque a le devoir de trouver et d’aider les personnes qui ont toujours besoin d’assistance après tout ce qu’elles et leur famille peuvent faire. J’ai constaté que le Seigneur envoie le Saint-Esprit pour nous aider à trouver les pauvres qui ont besoin que l’on prenne soin d’eux, accomplissant ainsi la promesse « cherchez et vous trouverez5 », comme il le fait quand il s’agit de trouver la vérité. Mais j’ai aussi appris à impliquer la présidente de la Société de Secours dans la recherche. Elle peut avoir la révélation avant vous.

De la part du Maître, je vous remercie de vos efforts pour servir les enfants de notre Père céleste. Il vous connaît et voit votre travail, votre diligence et vos sacrifices. Je prie pour qu’il vous accorde la bénédiction de voir les fruits de vos efforts dans le bonheur des personnes que vous avez aidées et avec qui vous avez aidé pour le Seigneur.

Par Henry B. Eyring - Premier conseiller dans la Première Présidence de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours - Avril 2011

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