L’importance du souci d’une mère

Publié le 25 Août 2011

A un diner, il y a quelques temps, j’ai entendu une femme demander à une autre quel travail elle faisait dans sa vie. La femme qui posait la question travaillait dans un organisme de crédit hypothécaire, était reconnue socialement et avait une bonne situation financière. L’autre femme ne travaillait pas en dehors de son foyer. Sa réponse était intéressante. « Oh, je ne travaille pas. Je suis une mère au foyer. »

Aïe !

J’ai toujours demandé à mes étudiantes à BYU « Combien d’entre vous ont des mères qui travaillent ? » Un bon nombre de mains s’élèvent en général, mais un nombre significatif ne se lève pas. Hmmm…

Laissez-moi parler de ces deux échanges. La réponse de la femme au diner ne devrait pas être si réductrice. Je suggère une meilleure réponse : « J’ai le travail le plus important du monde, je suis une maman. » En fait, c’est une bonne réponse pour toute maman.

La réponse correcte à la question : « combien d’entre vous ont des mères qui travaillent » est que tous doivent lever la main. Toutes les mères travaillent.

J’aime faire remarquer à mes enfants que la décision d’une femme de rentrer dans le monde du travail est très personnel. Si une femme est mariée et a des enfants, prendre cette décision doit se faire à trois : la femme, son mari et Dieu. Je dis également aux étudiants que s’ils travaillent au dehors ils auront deux plein temps : 35 heures au bureau et autant ou plus à la maison.

La maternité est prenante et est un défi, spécialement dans le monde d’aujourd’hui. Pour une mère fidèle dans l’Evangile de Jésus-Christ, je compare la maternité à un poisson qui nage constamment à contre courant.

Alors soyez cela.

Il y a le bien et le mal dans le monde et malgré les valeurs du monde qui changent et qui se pervertissent de plus en plus, les principes de l’Evangile de Jésus-Christ doivent être les standards dans nos foyers. La maternité apportera des défis et de la douleur et également de la joie et du bonheur. L’influence d’une mère juste ne peut jamais être pleinement mesurée.

En 1851, la compagnie Martin de charrettes à bras est partie de Iowa City dans l’Iowa, dernière étape d’un voyage de 1060 miles vers Sion pour se rassembler avec les Saints à Salt Lake City. Langley Bailey, âgé de 18 ans, était le plus grand des quatre fils de John et Jane Bailey. A Iowa, il a contracté la dysenterie. Cela l’a tellement affaibli qu’il a commencé ce voyage tiré par mon arrière, arrière, arrière grand père Isaac John Wardle.

Quand ils sont arrivés à Florence, Neb. un médecin, a dit à Langley que s’il essayait d’aller plus loin, il allait mourir en chemin. Sa famille a recherché une personne pour lui donner une bénédiction. La première personne à qui ils ont demandé a refusé car il « a dit qu’il n’avait pas assez de foi pour relever un mort. » (voir Andrew D. Olsen, « le prix que nous avons payé : l’histoire extraordinaire des compagnies Willie et Martin de charrettes à bras » Salt Lake City, Utah : Deseret Book, 2006)

Cependant, Franklin D. Richard et Cyrus Wheelock ont posé les mains sur le jeune inconscient et lui ont promis qu’il allait vivre et entrer dans la vallée du lac salé.

Langley a pu continuer mais a eu encore de graves problèmes de santé. Chaque fois qu’il se décourageait, et pensait abandonner, sa mère lui rappelait l’assurance donnée dans cette bénédiction. Elle l’encourageait à vivre selon elle et à s’accrocher.

Un jour qu’il lui semblait impossible d’aller plus loin, Langley alla un peu devant, trouva un buisson et s’allongea pour mourir. Quand ses parents passèrent devant lui, il entendit une voix « ta mère te chasse, mets toi debout ! J’ai vu arriver vers moi ma mère en furie, voulant savoir ce qui n’allait pas avec moi. Je lui ai dit que j’avais prévu de me coucher et de mourir. Je disais que c’était trop de me tirer sur le chariot alors qu’ils avaient déjà tant de bagages. Elle me réprimanda et me rappela la promesse faite par l’apôtre F.D. Richards. Je me suis remis sur le chariot jusqu’à ce que les équipes venues de la vallée nous rencontrent. »

Margaret Naudauld, ancienne présidente générale des jeunes filles a expliqué : « Jane Allgood Bayley n’allait pas abandonner la lumière de sa nouvelle religion. Elle n’allait pas se laisser vaincre par le froid, la faim, la maladie dans les plaines… Elle réprimanda son fils : « va sur le chariot, Je vais t’aider, mais tu ne vas pas abandonner ! » (Sœur Margaret D. Naudault « suis la lumière » conférence générale d’Avril 99)

Langley arriva à Salt Lake à 18 ans et il pesait 30 kilos. Il a vécu et s’est marié et a élevé une famille. Sœur Naudault a dit : « je suis reconnaissante pour la force d’âme et la vigueur de cette noble et courageuse mère qui était une lumière pour sa famille et qui a encouragé son fils à avancer malgré les risques de mort. »

Il faut du courage pour les femmes aujourd’hui, la force d’âme et la constance à vivre les principes de l’Evangile place un exemple de justice et mettre la famille en premier est un but de valeur digne de chaque mère dévouée.

(Publié par DeseretNews – Traduit par Marie Catherine)



Aucun commentaire: