Vers la fin de son troisième voyage missionnaire, Paul avait à cœur d'être de retour à Jérusalem pour le jour de la Pentecôte. Il a rencontré les anciens de l'Eglise d'Ephèse dans la ville cotière de Milet. Il leur a dit :"Lié par l'Esprit, je vais à Jérusalem".
Avant de partir, Paul a dit aux saints que "les liens et les tribulations m'attendent ... mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie comme si elle m'était précieuse, pourvu que j'accomplisse ma course avec joie..."
En cadeau d'adieu, Paul donna ce précieux conseil aux saints : "Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l'Eglise du Seigneur" (voir Actes 20:22-28).
Dans ces versets, Paul enseigne quelques effets parmi d'autres, avec lesquels le Saint-Esprit peut influencer les enfants de Dieu. Le Saint-Esprit a conduit Paul là où il devait aller. Le Saint-Esprit a apporté à Paul du réconfort et lui a donné de la force quand liens et afflictions ont rempli sa vie. Et Paul a promis que le Saint-Esprit influencerait d'autres saints par des effets qui béniraient d'autres frères et sœurs.
Des enseignements et des exemples sans nombre dans la vie des prophètes et des apôtres - anciens et modernes - confirment qu'il est nécessaire d'avoir le Saint-Esprit pour diriger nos vies. En vérité, l'influence du Saint-Esprit est nécessaire si les mortels doivent faire leur chemin avec succès dans cette existence confuse, compliquée et souvent difficile qu'on appelle la mortalité.
"Ces quatre mots 'Recevez le Saint-Esprit' ne sont pas une exhortation passive : ils constituent plutôt une exhortation faite avec autorité pour agir, au lieu d'être simplement poussé à
l'action" a dit Elder David A Bednar à la conférence générale d'octobre dernier.
Afin de comprendre pleinement pourquoi "agir plutôt qu'être poussé à l'action" est essentiel, on doit d'abord bien comprendre le "Plan du Bonheur" du Seigneur.
L'amour de Père Céleste pour nous est si grand qu'Il nous permet de venir sur terre afin d'acquérir de l'expérience. Cette expérience est souvent obtenue par le biais de grandes difficultés. Dieu nous permet de souffrir ces grandes difficultés parce qu'Il sait qu'il n'y a pas d'autre moyen par lequel nous pourrions devenir comme Lui et avoir la joie qu'Il a. Comme le Sauveur Lui-même, nous sommes ici pour "apprendre l'obéissance par les choses que nous souffrons" (voir Hébreux 5:8).
Assurèment, la mortalité n'est pas qu'une affaire de chagrin et de souffrance ! La mortalité nous apporte aussi beaucoup de joies et de réjouissances. Seulement, dans la mortalité, le bon vient avec le mauvais et c'est en faisant l'expérience des deux que nous faisons le chemin de retour vers notre Père.
Faire son chemin dans la mortalité n'est pas facile. Mais sous l'influence du Saint-Esprit, faire son chemin dans la mortalité, c'est plus facile.
Si nous agissons de manière à inviter le Saint-Esprit dans nos vies, nous avons de grands espoirs de naviguer avec succès dans la mortalité. Si comme promis lors de notre baptême et de nos alliances sacrées, nous vivons de manière à avoir le Saint-Esprit comme compagnon constant, nous avons, virtuellement, la garantie de naviguer avec succès dans la mortalité.
Donc, nous devons "faire tout ce qu'il faut pour nous qualifier pour avoir la compagnie de l'Esprit" a dit Président Henry B. Eyring à la conférence générale d'octobre dernier . "Ensuite" a poursuivi Président Eyring "allons de l'avant courageusement pour recevoir les pouvoirs nécessaires pour accomplir tout ce que le Seigneur nous demande de faire. Ce pouvoir croissant de servir peut vous être donné lentement, il peut l'être par petites étapes que vous aurez du mal à discerner, mais il viendra".
Aller de l'avant courageusement inclue avoir la foi et être baptisés, mettre nos vies en ordre, garder les commandements et essayer de vivre une vie sans reproche, prier afin d'avoir l'Esprit à notre service en lisant, étudiant et méditant les Ecritures.
Président Eyring a dit : "cela demande de la foi en Jésus-Christ de se repentir et d'être purifié par Son Expiation. Alors ... nous ne devrions jamais manquer une occasion de participer de tout notre cœur à la promesse faite à chaque réunion de Sainte-Cène aux membres de l'Eglise rétablie qui 'prennent sur eux le nom du Fils de Dieu, se souviennent toujours de Lui et de garder les commandements qu'Il leur a donnés; afin qu'ils aient toujours son Esprit avec eux' (Doctrines et Alliances 20:77).
(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)
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Les prières sont exaucées et une protection est accordée
Je sais que les anges ont veillé sur moi et m’ont protégé à plusieurs reprises.
Jeffrey R. Holland a témoigné au cours de la conférence générale d’octobre 2008 « que des anges sont encore envoyés pour nous aider, comme ils l’ont été pour aider Adam et Ève, pour aider les prophètes et même pour aider le Sauveur du monde lui-même."
Quelle belle vérité réconfortante ! Et ce qui est merveilleux, pour moi en tout cas, c'est que nous n'avons pas besoin d'être «un génie» - prenant toujours des décisions brillantes – pour être protégé par Dieu. Parce qu'Il est miséricordieux et compatissant, Il répond aux prières et nous accorde Sa protection, et souvent de façon étonnante.
Le monde était différent - peut-être pas aussi méchant ni aussi dangereux - quand je suis partie avec ma sœur pour travailler aux Jeux Olympiques de Munich. Nous avions prévu, par la suite, de prendre l'argent que nous avions gagné pour traverser l'Europe à sac à dos jusqu'à l’épuisement de nos économies, puis de rentrer à la maison en avion.
Nous nous sommes fait au travail, et après celui-ci nous avons toujours trouvé un moyen d'entrer dans le Village Olympique et aller au bal prévu pour les athlètes. Je ne pensais pas que j’étais naïve, mais avec du recul je pense que je l’étais.
Un soir, ma sœur et moi avons pris une décision stupide. A la discothèque, nous avons rencontré une star de la course de l’Europe de l’est et son médecin d'équipe. Ils étaient très polis et nous ont invités à une soirée en ville.
"Stupide" pourrait être un bon mot à interposer ici, mais cela nous paraissait amusant et nous avons accepté allègrement. Le médecin de l'équipe avait une voiture. Nous avons roulé et roulé - au moins 45 minutes - avant d'arriver enfin à une maison sur le bord de la Forêt Noire.
Nous n'avions aucune idée réelle d’où nous étions. Nous sommes sortis de la voiture et avons marché environ 20 mètres le long d'un chemin qui donne accès à une porte située à l'arrière. Quand nous sommes entrés, la maison était calme, sombre et vide. Nous avons demandé où tout le monde était: la foule et la fête? Ils nous ont expliqué que nous quatre étions la fête, et il nous est vite devenu évident que ma sœur et moi étions « la fête ».
Nous avons refusé les boissons et leurs propositions, et avons exigé qu'ils nous ramènent au village. Ils ont refusé. Nous avons demandé qu’ils nous conduisent à la gare. Ils ont refusé à nouveau, expliquant qu'aucun train n'était en cours à cette heure de la nuit. Nous étions dans une impasse. Ma sœur et moi leur avons donc annoncé que nous montions, dormir pour la nuit, et qu’ils pourraient nous ramener dans la matinée.
Nous sommes entrées dans le grand lit double habillées, nerveuses et stupides et avons essayé de nous détendre et de dormir un peu. Soudain, les deux hommes bondirent dans la chambre avec force et ont renouvelé leur demande pour obtenir des faveurs. Nous leur avons dit de sortir de notre chambre et de rester dehors. Ils sont partis, mais nous n'avions pas beaucoup de confiance qu'ils nous laisseraient tranquilles.
Nous savions que nous ne pouvions pas rester, mais il n'y avait que quelques problèmes: C’était au milieu de la nuit; nous ne savions pas où nous étions, nous ne parlions pas l'allemand, nous étions loin de la ville et n'avions aucune idée où aller; nous n'avions pas de téléphone pour appeler de l'aide, et ne savions pas non plus où se trouvait un téléphone public. Et même si nous arrivions à un téléphone, nous n'aurions probablement pas été capables de communiquer avec l'opérateur.
Alors, comment se termine l'histoire? Nous avons enfilé nos chaussures, avons réunis nos affaires et nous nous sommes glissées en bas puis sommes sorties sur le perron. Je n'oublierai jamais combien effrayant, sombre et noir semblait notre perspective. Il n'y avait pas de lampadaires, et les quelques maisons au loin étaient sombres et menaçantes.
Nous nous sommes regardées l'une et l'autre, et j'ai dit, "Nous avons besoin de faire une prière."
Un certain bon sens est finalement descendu sur nous. Je n'ai jamais prié aussi fort et avec autant de sincérité. Nous avons plaidé pour avoir de l'aide. Quand la prière fut terminée, nous nous sommes regardées à nouveau l’une l'autre puis nous nous sommes retournées et nous sommes frayée un chemin jusqu’à la route.
À mi-chemin, une voiture a tourné dans la rue vers laquelle nous nous dirigions. Nous sommes arrivés sur la rue avec un taxi à environ 10 mètres. Celui-ci s’est arrêté net en face de nous. La porte arrière s'est ouverte et un anglais nous a demandé ce que nous faisions si loin de la ville et si nous avions besoin d’être raccompagnées. Nous sommes montées et le chauffeur de taxi nous a reconduites, et nous a laissées devant la porte de notre appartement.
Je sais que ce n'était pas une coïncidence. Je sais que la prière de filles bien intentionnées mais stupides a été exaucée. Je sais que nous étions surveillées et protégées. J'ai appris cette nuit-là, loin de chez nous, que Dieu entend et répond aux prières. C'est une connaissance qui m'a bien servi tout au long de ma vie.
(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)
Je sais que les anges ont veillé sur moi et m’ont protégé à plusieurs reprises.
Jeffrey R. Holland a témoigné au cours de la conférence générale d’octobre 2008 « que des anges sont encore envoyés pour nous aider, comme ils l’ont été pour aider Adam et Ève, pour aider les prophètes et même pour aider le Sauveur du monde lui-même."
Quelle belle vérité réconfortante ! Et ce qui est merveilleux, pour moi en tout cas, c'est que nous n'avons pas besoin d'être «un génie» - prenant toujours des décisions brillantes – pour être protégé par Dieu. Parce qu'Il est miséricordieux et compatissant, Il répond aux prières et nous accorde Sa protection, et souvent de façon étonnante.
Le monde était différent - peut-être pas aussi méchant ni aussi dangereux - quand je suis partie avec ma sœur pour travailler aux Jeux Olympiques de Munich. Nous avions prévu, par la suite, de prendre l'argent que nous avions gagné pour traverser l'Europe à sac à dos jusqu'à l’épuisement de nos économies, puis de rentrer à la maison en avion.
Nous nous sommes fait au travail, et après celui-ci nous avons toujours trouvé un moyen d'entrer dans le Village Olympique et aller au bal prévu pour les athlètes. Je ne pensais pas que j’étais naïve, mais avec du recul je pense que je l’étais.
Un soir, ma sœur et moi avons pris une décision stupide. A la discothèque, nous avons rencontré une star de la course de l’Europe de l’est et son médecin d'équipe. Ils étaient très polis et nous ont invités à une soirée en ville.
"Stupide" pourrait être un bon mot à interposer ici, mais cela nous paraissait amusant et nous avons accepté allègrement. Le médecin de l'équipe avait une voiture. Nous avons roulé et roulé - au moins 45 minutes - avant d'arriver enfin à une maison sur le bord de la Forêt Noire.
Nous n'avions aucune idée réelle d’où nous étions. Nous sommes sortis de la voiture et avons marché environ 20 mètres le long d'un chemin qui donne accès à une porte située à l'arrière. Quand nous sommes entrés, la maison était calme, sombre et vide. Nous avons demandé où tout le monde était: la foule et la fête? Ils nous ont expliqué que nous quatre étions la fête, et il nous est vite devenu évident que ma sœur et moi étions « la fête ».
Nous avons refusé les boissons et leurs propositions, et avons exigé qu'ils nous ramènent au village. Ils ont refusé. Nous avons demandé qu’ils nous conduisent à la gare. Ils ont refusé à nouveau, expliquant qu'aucun train n'était en cours à cette heure de la nuit. Nous étions dans une impasse. Ma sœur et moi leur avons donc annoncé que nous montions, dormir pour la nuit, et qu’ils pourraient nous ramener dans la matinée.
Nous sommes entrées dans le grand lit double habillées, nerveuses et stupides et avons essayé de nous détendre et de dormir un peu. Soudain, les deux hommes bondirent dans la chambre avec force et ont renouvelé leur demande pour obtenir des faveurs. Nous leur avons dit de sortir de notre chambre et de rester dehors. Ils sont partis, mais nous n'avions pas beaucoup de confiance qu'ils nous laisseraient tranquilles.
Nous savions que nous ne pouvions pas rester, mais il n'y avait que quelques problèmes: C’était au milieu de la nuit; nous ne savions pas où nous étions, nous ne parlions pas l'allemand, nous étions loin de la ville et n'avions aucune idée où aller; nous n'avions pas de téléphone pour appeler de l'aide, et ne savions pas non plus où se trouvait un téléphone public. Et même si nous arrivions à un téléphone, nous n'aurions probablement pas été capables de communiquer avec l'opérateur.
Alors, comment se termine l'histoire? Nous avons enfilé nos chaussures, avons réunis nos affaires et nous nous sommes glissées en bas puis sommes sorties sur le perron. Je n'oublierai jamais combien effrayant, sombre et noir semblait notre perspective. Il n'y avait pas de lampadaires, et les quelques maisons au loin étaient sombres et menaçantes.
Nous nous sommes regardées l'une et l'autre, et j'ai dit, "Nous avons besoin de faire une prière."
Un certain bon sens est finalement descendu sur nous. Je n'ai jamais prié aussi fort et avec autant de sincérité. Nous avons plaidé pour avoir de l'aide. Quand la prière fut terminée, nous nous sommes regardées à nouveau l’une l'autre puis nous nous sommes retournées et nous sommes frayée un chemin jusqu’à la route.
À mi-chemin, une voiture a tourné dans la rue vers laquelle nous nous dirigions. Nous sommes arrivés sur la rue avec un taxi à environ 10 mètres. Celui-ci s’est arrêté net en face de nous. La porte arrière s'est ouverte et un anglais nous a demandé ce que nous faisions si loin de la ville et si nous avions besoin d’être raccompagnées. Nous sommes montées et le chauffeur de taxi nous a reconduites, et nous a laissées devant la porte de notre appartement.
Je sais que ce n'était pas une coïncidence. Je sais que la prière de filles bien intentionnées mais stupides a été exaucée. Je sais que nous étions surveillées et protégées. J'ai appris cette nuit-là, loin de chez nous, que Dieu entend et répond aux prières. C'est une connaissance qui m'a bien servi tout au long de ma vie.
(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)
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Pensée du jour
Nos paroles, comme nos actions, doivent être remplies de foi, d’espérance et de charité
« J’aime ce que Orson F. Whitney a dit un jour : « L’esprit de l’Évangile est optimiste ; il fait confiance à Dieu et regarde le bon côté des choses. L’opposé ou l’esprit pessimiste entraîne les hommes vers le bas et loin de Dieu, regarde le côté sombre, murmure, se plaint et est lent à obéir. » Nous devons honorer la déclaration du Sauveur disant : « Rassurez-vous. » (En fait, il me semble que nous sommes peut-être davantage coupables d’enfreindre ce commandement que quasiment n’importe quel autre !)
Parlez avec espoir. Ayez des paroles encourageantes, notamment à votre sujet. Essayez de ne pas vous plaindre ni de vous lamenter sans cesse. Comme quelqu’un l’a dit un jour : « Même à l’âge d’or de la civilisation, quelqu’un a sans doute grommelé que tout semblait trop jaune. »
J’ai souvent pensé qu’il devait avoir été plus supportable pour Néphi d’être attaché et frappé que d’avoir à entendre constamment les murmures de Laman et Lémuel. Il a dû dire au moins une fois : « Frappez-moi encore. Je vous entends encore. » Oui, la vie a ses problèmes, et oui il faut affronter des choses négatives, mais, s’il vous plait, acceptez une de mes maximes : Aucun malheur n’est dur au point qu’on ne puisse l’aggraver en se lamentant dessus. »
Jeffrey R. Holland du Collège des douze apôtres - «La langue des anges » - 177e conférence générale d’Avril 2007
Pensée du jour
Nos paroles, comme nos actions, doivent être remplies de foi, d’espérance et de charité
« J’aime ce que Orson F. Whitney a dit un jour : « L’esprit de l’Évangile est optimiste ; il fait confiance à Dieu et regarde le bon côté des choses. L’opposé ou l’esprit pessimiste entraîne les hommes vers le bas et loin de Dieu, regarde le côté sombre, murmure, se plaint et est lent à obéir. » Nous devons honorer la déclaration du Sauveur disant : « Rassurez-vous. » (En fait, il me semble que nous sommes peut-être davantage coupables d’enfreindre ce commandement que quasiment n’importe quel autre !)
Parlez avec espoir. Ayez des paroles encourageantes, notamment à votre sujet. Essayez de ne pas vous plaindre ni de vous lamenter sans cesse. Comme quelqu’un l’a dit un jour : « Même à l’âge d’or de la civilisation, quelqu’un a sans doute grommelé que tout semblait trop jaune. »
J’ai souvent pensé qu’il devait avoir été plus supportable pour Néphi d’être attaché et frappé que d’avoir à entendre constamment les murmures de Laman et Lémuel. Il a dû dire au moins une fois : « Frappez-moi encore. Je vous entends encore. » Oui, la vie a ses problèmes, et oui il faut affronter des choses négatives, mais, s’il vous plait, acceptez une de mes maximes : Aucun malheur n’est dur au point qu’on ne puisse l’aggraver en se lamentant dessus. »
Jeffrey R. Holland du Collège des douze apôtres - «La langue des anges » - 177e conférence générale d’Avril 2007
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