Message du 1er Mars 2011

Quels fondements fermes !


Comment pouvons-nous avoir une fondation assez solide pour résister aux vicissitudes de la vie ? Comment pouvons-nous garder la foi et le témoignage qui seront nécessaires pour éprouver la joie promise aux fidèles ?

Cela nécessite un effort constant et suivi. La plupart d’entre nous ont déjà eu l’expérience de recevoir une inspiration si forte qu’elle fait monter les larmes aux yeux et donne la détermination de rester toujours fidèles. J’ai déjà entendu dire : « Si je pouvais garder constamment ces sentiments, je n’aurais jamais de mal à faire ce que je dois faire. » Cependant, ces sentiments peuvent être éphémères. L’inspiration que nous ressentons pendant ces sessions de conférence peut s’atténuer et disparaître quand arrive lundi et que nous devons de nouveau faire face au train-train de la vie au travail, à l’école, à la maison et en famille. Ces occupations peuvent facilement détourner notre esprit du saint au profane, de ce qui édifie à ce qui, si nous le permettons, ronge notre témoignage, notre solide fondation.

Bien entendu, nous ne vivons pas dans un monde uniquement spirituel mais nous pouvons fortifier notre fondation de foi et notre témoignage de la vérité afin de ne pas faiblir, de ne pas défaillir. Comment, pourriez-vous demander, obtenir et garder le plus efficacement possible la fondation dont nous avons besoin pour survivre spirituellement dans le monde dans lequel nous vivons ?

Je vais vous indiquer trois principes directeurs qui pourront nous aider dans notre recherche.

Premièrement, fortifiez votre fondation par la prière.

« L’humble prière est l’ardent désir, muet ou exprimé » (« La prière », Cantiques, n° 81).
Lorsque nous prions, nous communiquons réellement avec notre Père céleste. Il est facile de laisser nos prières devenir répétitives en exprimant des paroles sans penser ou presque à ce qu’elles veulent vraiment dire. Lorsque nous nous souvenons que chacun d’entre nous est littéralement fils ou fille d’esprit de Dieu, nous n’avons pas de mal à nous adresser à lui par la prière. Il nous connaît. Il nous aime. Il veut ce qu’il y a de meilleur pour nous. Prions avec sincérité et intention, rendant grâce et demandant ce dont nous pensons avoir besoin. Soyons à l’écoute de ses réponses pour pouvoir les reconnaître quand nous les recevons.

Si nous le faisons, nous serons fortifiés et bénis. Nous le connaîtrons et saurons ce qu’il désire pour notre vie. Si nous le connaissons et que nous faisons confiance à sa volonté, notre fondation de foi sera renforcée. Si quelqu’un d’entre vous a été lent à écouter le conseil de prier toujours, il n’y a pas de meilleur moment pour commencer que maintenant. William Cowper a déclaré : « Satan tremble lorsqu’il voit le plus faible des saints à genoux » (William Neil, comp., Concise Dictionary of Religious Quotations, 1974, p. 144).

Ne négligeons pas nos prières en famille. Elles constituent une prévention efficace contre le péché et donc, l’une des sources les plus salutaires de joie et de bonheur. Le vieil adage suivant est toujours vrai : « Une famille qui prie ensemble reste ensemble. » En étant un exemple pour nos enfants en ce qui concerne la prière, nous les aidons aussi à poser leur propre fondation profonde de foi et à acquérir leur propre témoignage, fondation qui leur servira pendant toute leur vie.

Deuxième principe : Étudions les Écritures et méditons à leur sujet « jour et nuit », comme l’a recommandé le Seigneur dans le livre de Josué (1:8).

En 2005, des centaines de milliers de saints des derniers jours ont accepté l’invitation de Gordon B. Hinckley à lire le Livre de Mormon avant la fin de l’année. Je crois que décembre 2005 détient le record absolu de nombres d’heures consacrées à répondre à l’invitation à temps. Nous avons été bénis en le faisant. Notre témoignage s’est fortifié, notre connaissance a augmenté. Je vous encourage tous à continuer de lire et d’étudier les Écritures, afin que nous les comprenions et que nous appliquions à notre vie les leçons que nous en tirons.

(...)
Il ne fait aucun doute que le temps que nous passons chaque jour à étudier les Écritures fortifie notre fondation de foi et notre témoignage de la vérité.


Le troisième principe pour bâtir une fondation solide de foi et avoir un témoignage profond se rapporte au service.

Un matin, alors que je me rendais à mon bureau en voiture, je suis passé devant une blanchisserie qui avait un écriteau dans la vitrine. Il y était écrit : « C’est le service qui compte. » Je n’arrivais tout simplement pas à faire sortir cette phrase de ma tête. Soudain, je me suis rendu compte pourquoi. En réalité, c’est vraiment le service qui compte : le service du Seigneur.

Dans le Livre de Mormon, nous faisons la connaissance du noble roi Benjamin. Avec la véritable humilité d’un dirigeant inspiré, il exprime son désir de servir son peuple et de le conduire sur les sentiers de la justice. Il déclare ensuite :
« Parce que je vous ai dit que j’avais passé ma vie à votre service, je ne désire pas me vanter, car j’étais simplement au service de Dieu.
« Et voici, je vous dis ces choses afin que vous appreniez la sagesse ; afin que vous appreniez que lorsque vous êtes au service de vos semblables, vous êtes simplement au service de votre Dieu » (Mosiah 2:16-17).

C’est le service qui compte, le service auquel nous avons tous été appelés : le service du Seigneur Jésus-Christ.
Sur le chemin de votre vie, vous vous rendrez compte que vous n’êtes pas les seuls à voyager. Il y a d’autres personnes, qui ont besoin de votre aide. Il y a des pieds à affermir, des mains à saisir, des esprits à encourager, des cœurs à inspirer et des âmes à sauver.

(...)
Tandis que nous posons une fondation ferme pour notre vie, souvenons-nous tous de sa belle promesse :
Quand tu passeras par la crainte et les maux

Tu ne seras pas vaincu par leurs fardeaux

Car pour te bénir, près de toi je serai

Et dans ta détresse je te soutiendrai

(« Quels fondements fermes », Cantiques, n° 42).


Thomas S. Monson Président de l’Église - «Quels fondements fermes !» - 176e conférence générale d’Octobre 2006

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