L’amour est le principe moteur par lequel le Seigneur nous guide sur le chemin qui permet de devenir comme lui, notre exemple parfait. Notre vie, heure après heure, doit être remplie de l’amour de Dieu et de l’amour d’autrui. Ce n’est pas une surprise puisque le Seigneur a déclaré que c’est le premier et le plus grand commandement. C’est l’amour de Dieu qui nous conduira à respecter ses commandements. Et l’amour d’autrui est au cœur de notre capacité de lui obéir.
Tout comme Jésus, durant son ministère terrestre, a utilisé l’exemple de l’enfant pour illustrer l’amour pur que nous pouvons et devons avoir pour être comme lui, de même il nous a donné l’exemple de la famille comme cadre idéal pour apprendre à aimer comme il aime.
C’est parce que c’est dans les relations familiales que nous avons les plus grandes joies et les plus grands chagrins. Nous éprouvons de la joie en faisant passer le bien-être des autres avant le nôtre. C’est cela l’amour. Et nous éprouvons du chagrin principalement du fait de l’égoïsme, qui est l’absence d’amour. L’idéal que Dieu nous présente est de fonder une famille de la manière qui a le plus de chances de nous conduire au bonheur et de nous épargner le chagrin. L’homme et la femme doivent contracter des alliances sacrées qui mettront le bien-être et le bonheur de leur conjoint au centre de leur vie. Les enfants doivent naître dans une famille où les parents accordent autant d’importance aux besoins des enfants qu’aux leurs. Et les enfants doivent aimer leurs parents et s’aimer mutuellement. (…)
Mon espoir est de proposer quelques choix, qui peuvent sembler difficiles mais qui vous assureront que vous vous êtes qualifiés pour qu’il n’y ait pas de chaise vide dans votre famille dans le monde à venir.
Un conseil aux maris et aux femmes.
Priez pour avoir l’amour qui permet de voir le bien chez votre conjoint. Priez pour avoir l’amour qui fait paraître petites les faiblesses et les fautes. Priez pour avoir l’amour de vous faire une joie de la joie de votre conjoint. Priez pour avoir l’amour de vouloir alléger le fardeau et adoucir les chagrins de votre conjoint.
Un conseil aux parents d’enfants égarés.
Le Sauveur est l’exemple parfait de la persévérance dans l’amour. Rappelez-vous ses paroles de consolation aux gens parmi les Néphites qui avaient auparavant rejeté son invitation à venir à lui. Il parlait aux survivants de la destruction qui s’est produite après sa crucifixion : « Ô maison d’Israël que j’ai épargnée, combien de fois vous rassemblerai-je, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, si vous vous repentez et revenez à moi d’un cœur pleinement résolu ! »
L’histoire du fils prodigue nous donne de l’espoir à tous. Il s’est souvenu de son foyer, comme le feront vos enfants. Ils sentiront votre amour les ramener à vous. Orson F Whitney, lors d’une conférence générale de 1929, a fait une promesse remarquable, que je sais être vraie, aux parents fidèles qui honorent le scellement du temple avec leurs enfants : « Bien que des brebis puissent s’égarer, l’œil du Berger est sur elles, et, tôt ou tard, elles sentiront les bras de la divine Providence les ramener dans le troupeau. »
Il a ajouté : « Priez pour vos enfants négligents et désobéissants ; accrochez-vous à eux avec foi. Espérez, ayez confiance, jusqu’à ce que vous voyiez le salut de Dieu. » Vous pouvez prier pour vos enfants, les aimer et aller vers eux confiants que Jésus va vers eux avec vous. En continuant d’essayer, vous faites ce que fait Jésus.
Mon conseil aux enfants.
Le Seigneur vous a donné un commandement assorti d’une promesse : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que le Seigneur, ton Dieu, te donne. » C’est le seul des dix commandements qui soit accompagné d’une promesse. Vos parents ne sont peut-être plus en vie. Dans certains cas, vous pensez peut-être que vos parents ne sont pas dignes d’être honorés et respectés par leurs enfants. Vous ne les avez peut-être même pas connus. Mais vous leur devez la vie. Et dans tous les cas, même si votre vie n’est pas prolongée, sa qualité sera améliorée simplement si vous vous souvenez de vos parents en les honorant.
(…)
J’espère que vous allez aujourd’hui chercher des occasions de faire comme il a fait et d’aimer comme il aime. Je peux vous promettre que vous ressentirez souvent la paix que vous avez ressentie étant enfant et que vous la garderez. La promesse qu’il a faite à ses disciples est vraie : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. »
Aucun de nous n’est encore parfait. Mais nous pouvons avoir de fréquentes assurances que nous sommes sur le bon chemin. Il nous guide et il nous fait signe de le suivre.
Je témoigne que ce chemin passe par la foi en Jésus-Christ, par le baptême, par le don du Saint-Esprit et par la persévérance dans l’amour à respecter ses commandements. Je témoigne que le Père vit et qu’il nous aime. Il aime son Fils bien-aimé, le Seigneur Jésus-Christ, qui est notre exemple parfait. Joseph Smith était le prophète du Rétablissement. Il a vu le Père et le Fils. Je sais que c’est vrai. Il y a, dans l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, le pouvoir de la prêtrise pour offrir les ordonnances qui nous permettent de devenir meilleurs et davantage semblables au Sauveur et à notre Père céleste. Je vous bénis pour que vous ressentiez l’assurance et l’approbation que vous avez ressenties étant enfant.
Henry B. Eyring Premier conseiller dans la Première Présidence - Notre exemple parfait
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