Message du 20 et 21 Novembre 2010

Examiner son for intérieur

Deux amis ont travaillé pendant des années ensemble. A cause de leur amitié, ils quittaient souvent le bureau ensemble. Le bâtiment dans lequel se trouvait leur bureau avait ceci de particulier, qu'il était situé en coin et bordé par une rue sur les deux cotés. Il y avait deux sorties dans ce bâtiment : une pour une rue, une autre pour l'autre rue. Sortir de ce bâtiment était on ne peut plus simple. Il suffisait de savoir où on allait, pour emprunter la bonne sortie.
Mais pour des raisons indéterminées, ces deux bons amis - qui par ailleurs percevaient la plupart des autres choses virtuellement de la même façon - percevaient les sorties de ce bâtiment différemment. Bien que chacun d'eux sût la direction qu'ils devaient prendre, chacun d'eux trouvait plus logique de sortir par une autre porte. Il semblait qu'il y eut une légère différence de perception.

Dans toute relation humaine, il y a toujours des différences de perception.
Comprendre ces différences, améliorerait ces relations. Mais le processus qui consiste à essayer de comprendre, peut être enrichissant. Essayer de comprendre, demande à chacun d'examiner son for intérieur, puis de déterminer quel est le meilleur moyen de progresser. Regarder au dedans de soi cependant, n'est pas chose facile.

Dans le cadre d'une étude, menée par l'école de commerce d'une grande université américaine, il a été demandé à des Directeurs Généraux d'entreprises importantes en passe de subir des changements majeurs, d'évaluer les défis professionnels dans les activités des uns et des autres. Bientôt, et plutôt facilement, il est apparu aux yeux des observateurs que, bien que leurs activités à tous soient différentes, la racine de leurs problèmes était, pour l'essentiel, la même.
Chose intéressante cependant, tandis que ces Directeurs Généraux semblaient facilement identifier les problèmes dans les affaires des autres, ils avaient bien plus de difficulté à les identifier dans leurs propres affaires - croyant que d'une façon ou d'une autre - leurs circonstances étaient différentes. Qu'il s'agisse de faire marcher une grande entreprise, ou d'essayer de s'améliorer soi-même, la perception semble être la clé, pour sous-évaluer ou faire ressortir ce qui doit changer. Il est, de loin, plus facile - et naturel - de voir la paille dans l'œil de l'autre, plutôt que la poutre dans le nôtre (voir Matthieu 7:3-5).

Cela, c'est parce-que nous sommes mortels ! Il n'est pas facile - ou naturel - pour les mortels, d'être tout disposés à examiner ce qui est au fond de soi et, vertueusement, déterminer les changements personnels qu'il convient d'y apporter. C'est pourtant essentiel !
"Car l'homme naturel est ennemi de Dieu et l'est depuis la chute d'Adam, et le sera pour toujours et à jamais, à moins qu'il ne se rende aux persuasions de l'Esprit-Saint, et ne se dépouille de l'homme naturel, et ne devienne un saint par l'expiation du Christ, le Seigneur, et ne devienne semblable à un enfant, soumis, doux, humble, patient, plein d'amour, disposé à se soumettre à tout ce que le Seigneur juge bon de lui infliger, tout comme un enfant se soumet à son père" (Mosiah 3:19).


Le conseil du roi Benjamin requiert une auto-évaluation honnête. Une auto-évaluation honnête, mettra en valeur notre relation avec les autres et avec Dieu.
Comme le roi Benjamin nous exhorte à le faire, remplissons quotidiennement nos cœurs avec les choses de l'Esprit. Autrement, avec les choses du monde nos esprits seront remplis de confusion.
" La prière, l'étude, les réunions, le culte, le service et l'obéissance ne sont pas des éléments isolés et indépendants, figurant sur une longue liste de tâches d'évangile à effectuer. En fait, chacune de ses pratiques justes est un élément important d'une quête spirituelle globale, pour répondre au commandement de recevoir le Saint-Esprit" a dit Elder David A. Bednar du Collège des Douze, dans son discours à la Conférence Générale semi-annuelle d'octobre 2010.
"Faisons tout ce qu'il faut pour nous qualifier pour avoir la compagnie du Saint-Esprit" a imploré Président Henry B. Eyring, premier conseiller dans la Première Présidence, lors de son discours à la session de la prêtrise de cette même conférence.

Au fur et à mesure que nous remplissons nos coeurs de choses spirituelles, notre aptitude à aimer augmente. L'Esprit nous conduira et nous sensibilisera. En fait, nous assujettissons plus facilement notre volonté à la volonté du Père. Nous devenons soumis, doux, humble, patient et plein d'amour. Nos relations avec les autres - et avec Dieu - va naturellement s'améliorer. En suivant constamment ce schéma, le processus se poursuit : il conduit à un changement réel de caractère et de cœur.
"Vous ne pouvez pas rester passifs dans la vie, sinon, avec le temps, l'homme naturel finira par détruire vos efforts pour vivre dignement. Vous devenez ce que vous faites et ce à quoi vous pensez" a dit Elder Richard G Scott du Collège des Douze dans son discours à la conférence Générale d'octobre 2010.

"Nous devenons ce que nous voulons être, en étant, invariablement, ce que nous voulons devenir chaque jour." C'est un processus qui , littéralement, change nos cœurs (voir Alma 5:13). En fait, nous devenons, un peu plus, la personne que notre Sauveur veut que chacun de nous soit. Finalement, nous pouvons devenir "même tel qu'il est " ( voir 3 Néphi:27:27).

(Publié par LDS Church News – Traduit par Angélique)


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Quelles sont trois choses pour lesquelles vous êtes reconnaissants ?

Il y a tellement de choses pour lesquelles je suis reconnaissante ! Je suppose que si je passais toutes mes journées a remercier mon Père céleste pour toutes ses bénédictions, je ne pourrais jamais m’arrêter car la première chose pour laquelle je suis reconnaissante, c'est qu’il ne cesse de me bénir. Il est toujours là, entend toujours mes prières et reconnait mes besoins bien mieux que moi-même. Je Lui demande rarement quoi que ce soit parce qu'il me donne tout ce dont j'ai besoin avant même que je ne m’en rende compte !

La deuxième chose pour laquelle je suis reconnaissante est le sacrifice expiatoire de mon Sauveur, Jésus-Christ. Je suis reconnaissante que c'est une expiation infinie parce qu’il m’est difficile d’éviter les erreurs, même de refaire les mêmes erreurs. Je l'aime davantage à chaque fois que je lutte au travers d’une erreur douloureuse que je pensais me paralyserai, et je m'émerveille que je suis toujours entière et intacte. Je vis dans l'espoir qu'un jour je serai capable de bien comprendre ce qu'il a fait pour moi afin que je puisse le remercier complètement.

Troisièmement, je suis reconnaissante pour mes difficultés. Je ne pense pas que je comprendrais ce qu'est le bonheur si je n'avais pas connu la misère, ni la douceur sans l'amertume. Les douleurs de cette vie me donnent une raison de persévérer jusqu'à la fin et la motivation à chercher de bonnes choses, des choses merveilleuses. Avec tout ce qui m’arrive, je peux fixer mes yeux fermement sur le royaume des cieux et je ne regarde pas en arrière, sachant l'endroit où je suis censé être. Je sais que mes plus grandes épreuves sont encore devant moi, mais je sais que je ne serai pas seule à y faire face.

Nicole Marchant


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saintsdesderniersjours@gmail.com

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Pensée du jour

Que faire si quelqu’un ou quelque chose vous a fait du tort ?

« Si vous estimez que quelqu’un (un membre de votre famille, un ami, un autre membre de l’Église, un dirigeant de l’Église, un associé en affaires) ou quelque chose (la mort d’un être cher, des problèmes de santé, un revers financier, des sévices, une dépendance) vous a fait du tort, traitez cela directement et avec toute la force que vous avez.
« Maintiens-toi sur ta route » (D&A 122:9), abandonner n’est pas une solution.

Et sans délai, tournez-vous vers le Seigneur. Exercez toute votre foi en lui. Laissez-le vous aider à porter votre fardeau. Permettez à sa grâce d’alléger votre charge. Il nous est promis que nous « ne souffri[rons] aucune sorte d’affliction sans qu’elle ne [soit] engloutie dans la joie du Christ » (Alma 31:38). Ne laissez jamais les circonstances terrestres vous handicaper spirituellement. »

Donald L. Hallstrom de la présidence des soixante-dix – Tournez-vous vers le Seigneur - 180e conférence générale d’Avril 2010



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