Publié le 19 Mai 2011
Après chaque conférence générale, je demande toujours aux étudiants des classes de religion de me parler des thèmes qu'ils ont retenus. Lors de la dernière conférence ces mêmes étudiants ont identifié un thème récurrent: le besoin de se marier. Certains ont alors parlé pensivement et avec un grand désir de trouver le partenaire qui leur convient, de leur intention de se marier et de se marier au temple. Tel était le point de vue des jeunes femmes. D'autres étudiants ont aussi parlé avec angoisse et inquiétude de la perspective que le mariage représentait pour eux. C'était les jeunes hommes pour la plupart. Durant la réunion de prêtrise, le président Thomas S. Monson a cité les paroles du président Harold B. Lee, « Nous ne faisons pas notre devoir de détenteur de la prêtrise si nous dépassons l'âge accepté du mariage et refusons un mariage honorable à ces merveilleuses jeunes femmes.»
Dans une classe, un membre de l'équipe de football a levé sa main et a annoncé qu'après la session de la prêtrise de samedi, quatre membres de son équipe s'étaient fiancés. Cette annonce a fait sourire et des éclats de rire se sont fait entendre.
Il est très intéressant pour la vieille génération d'essayer de comprendre l'état d'esprit du monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Ce monde est de plus en plus opposé au mariage. Le premier problème auquel on se confronte est qu'il n'y a presque plus de rendez-vous galants comme il existait d'antan. A savoir qu'un garçon appelle une jeune fille au téléphone (les sms ne comptent pas) et lui propose de passer la prendre à une date et une heure spécifique pour aller assister à une activité (autre que d'aller chez lui), puis de la raccompagner chez elle à la fin de la soirée.
En lieu et place, les jeunes gens 'traînent' ensemble. Ils s'envoient des sms, et se donnent rendez-vous chez un tel. Une fois ensemble, il se peut que deux personnes se parlent face à face, mais généralement le groupe se réunit pour plaisanter ou regarder la télé. Le groupe se dissipe éventuellement en fin de soirée. Le problème, bien sur, est qu'avant d'épouser quelqu'un il faut connaitre la personne que l'on va épouser d'abord, connaitre ses goûts, ses dégoûts et connaitre la manière dont elle réagit dans différentes situations. Le fait de traîner avec sa bande ne développe pas ce genre de relations personnelles. Le fait d'envoyer des sms, d'utiliser Facebook, Twitter, des blogs ou d'envoyer des emails non plus.
Un problème apparenté à ce phénomène de bande est que les jeunes gens semblent ne connaitre que cette activité sociale. En conséquence, beaucoup de jeunes gens ne savent pas comment se fréquenter. Ils ignorent tout de l'art de séduire, ou ils n'essayent pas par ce que c'est risqué. Cela peut conduire au rejet, à de mauvaises expériences, ou à des rêves brisés après seulement quelques sorties. Bien sur ces cas de figures sont possible, mais ce qui est certain est que le désir de se protéger contre ces heurts et ces déceptions ne produit qu'une chose: une vie frustrée, non épanouie.
Un deuxième problème est que beaucoup de jeunes gens aujourd'hui ont senti les effets et aussi observé les effets du divorce dans leur entourage direct ou indirect. Ils se détachent et se méfient du concept de mariage par ce qu’ils le considèrent comme une idée risquée tout au mieux. Lorsqu'un mariage prend fin, l'expérience est douloureuse, compliquée et destructive. Les jeunes gens ne veulent pas divorcer et croient à tort que rester célibataire limite la casse.
Une troisième difficulté est que dans beaucoup de sociétés aujourd'hui, les gens se sont ligués contre le mariage dans leur vie sociale. La vie des célibataires est facile et amusante. L'égoïsme est exalté à l'extrême – ce qui importe c'est moi, mes désirs, mes besoins... Les gens apprennent à dépenser leur argent pour se faire plaisir et refuse d'être responsable pour quelqu'un d'autre qu'eux. On leur enseigne à chercher un compagnon si cela est opportun. Si l'idée de passer une nuit ensemble n'est pas suffisante pour eux, alors on leur enseigne à co-habiter.
Les relations sexuelles sont aussi présentées sous forme de passe-temps et ne sont pas considérées comme sacrées, une union sainte qui ne devrait se pratiquer qu'entre mari et femme.
De plus, si vous avez dans l'idée de vous marier, les spécialistes déclarent que la co-habitation est un prérequis pour voir si vous êtes compatibles. Ceci est encore une déformation grossière de la manière dont le mariage fonctionne véritablement. Pourtant ces idées sont rampantes et largement partagées dans le monde.
Le mariage lorsqu'il en est question, comme bien d'autres pratiques encouragées par les dirigeants de l'église et dans l'église de Jésus Christ, est une affaire de foi et d'obéissance. Le cynisme n'existe pas quand on considère l'institution du mariage. En fait, ce qu'une personne va découvrir est que des bénédictions suivent toujours lorsqu'il ou elle agit avec foi et obéissance.
Le plus important est que ces actes de foi et d'obéissance nous permettent de soumettre notre volonté à celle du Père et nous donnent le privilège de devenir plus semblables à Jésus et digne d'hériter la vie éternelle. Quand on se marie, l'opportunité nous est offerte de pratiquer la charité, l'altruisme, le service, le sacrifice et d'entrer en partenariat avec Dieu lorsque des enfants bénissent notre union. Ceci n'est qu'une partie des bénédictions qui se réalisent. Elles sont toutes des caractéristiques divines.
La Famille est au centre de l'évangile de Jésus Christ dans cette vie et pour toute éternité. Tous les mariages ne vont pas réussir, cependant le Président Monson, prophète de Dieu, a plaidé pour le mariage en faisant une promesse: « Il arrive un moment dans la vie de chacun où il est nécessaire de penser sérieusement au mariage et de chercher un compagnon ou une compagne avec qui vous voulez passer l'éternité. Si vous choisissez avec sagesse et si vous vous engagez à la réussite de votre mariage, rien dans cette vie ne vous donnera une plus grande joie. »
(Publié par MormonTimes -Traduit par Fred)
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2 commentaires:
Souvent, nous recherchons la compagne éternelle, la femme idéale, celle qui sera une bonne épouse et une bonne mère, or, nous devrions prendre le problème par l'autre bout, soit: Que ferais-je pour être le compagnon idéal, le bon mari, le bon père ?
Et pourquoi pas laisser à Dieu, le choix de notre compagne ? Il sait qui sera l'élue de notre coeur, celle qui saura le mieux s'adapter à notre personnalité ! Faisons l'alliance de faire tous nos efforts pour être cet homme idéal, et Dieu fera le reste, car il nous aime et veut le meilleur pour nous !
Je peux comprendre ce pont de vue mais nous devons nous engager d'abord faire le premier mille. Car le Seigneur dit:( Il n'est pas bon que je commande en toute choses)et nous avons reçu le don de discernement
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