Publié le 5 Mai 2011
La vie sur terre comprend des tests, des épreuves et des tribulations, et certaines des épreuves que nous connaissons peuvent être atroces. Que ce soit la maladie, la trahison, les tentations, la perte d’un être cher, les catastrophes naturelles ou toute autre épreuve, les afflictions font partie de notre expérience mortelle. Beaucoup se sont demandé pourquoi nous devions affronter des épreuves difficiles. Nous savons qu’une des raisons est de nous fournir une épreuve de notre foi pour voir si nous ferons tout ce que le Seigneur nous a commandé . Heureusement, cette condition mortelle est le cadre idéal pour affronter et réussir ces épreuves .
Mais ces épreuves ne servent pas seulement à nous tester. Elles sont aussi d’une importance vitale pour le processus d’acquisition de la nature divine. Si nous gérons correctement ces afflictions, elles seront consacrées à notre avantage.
Orson F. Whitney a écrit : « Aucune des souffrances que nous connaissons, aucune des épreuves que nous traversons n’est vaine… Tout ce que nous subissons et tout ce que nous endurons, surtout lorsque nous l’endurons patiemment, fortifie notre personnalité, nous purifie le cœur, nous épanouit l’âme et nous rend plus tendres et plus charitables… C’est par le chagrin et la souffrance, les labeurs et les tribulations que nous acquérons l’éducation que nous sommes venus acquérir ici. » (...)
Il peut sembler parfois que nos épreuves se focalisent sur les domaines de notre vie et les parties de notre âme que nous paraissons le moins capables d’affronter. Puisque le développement personnel est le résultat voulu de ces difficultés, il n’est pas surprenant que ces épreuves puissent être très personnelles, presque guidées par un laser vers nos besoins particuliers ou nos faiblesses. Et personne n’y échappe, surtout pas les saints qui s’efforcent de faire ce qui est juste. Certains saints obéissants demanderont peut-être : « Pourquoi moi ? J’essaye d’être bien ! Pourquoi le Seigneur permet-il que cela se produise ? » La fournaise de l’adversité aide à purifier même les meilleurs saints en consumant les impuretés de leur vie et en ne laissant que de l’or pur. Même le minerai le plus riche a besoin d’être raffiné pour éliminer les impuretés. Être bon n’est pas suffisant. Nous voulons devenir comme le Sauveur, qui a appris, en subissant des souffrances, des afflictions et des tentations de toute espèce. (...)
Quand on est au milieu des problèmes, il est quasiment impossible de voir que les bénédictions à venir sont de loin plus importantes que la souffrance, l’humiliation ou le chagrin que nous pouvons ressentir à ce moment-là. « Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. » L’apôtre Paul enseigne : « Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire. » Il est intéressant que Paul utilise les termes « légères afflictions ». Cette expression vient de quelqu’un qui a été battu, lapidé, naufragé, emprisonné et qui a connu beaucoup d’autres épreuves. Je doute que beaucoup d’entre nous qualifieraient leurs afflictions de légères. Pourtant, comparées aux bénédictions et à l’épanouissement que nous finissons par recevoir, tant dans cette vie que dans l’éternité, nos afflictions sont vraiment légères.
Nous ne recherchons ni les épreuves ni les tribulations. Notre voyage personnel dans la vie nous fournira juste la bonne quantité qu’il faut pour nos besoins. Beaucoup d’épreuves font tout naturellement partie de la condition mortelle, mais elles jouent un rôle extrêmement important dans notre progression. (...)
Notre Père céleste nous aime et nous savons que « quiconque place sa confiance en Dieu sera soutenu dans ses épreuves, et ses difficultés, et ses afflictions, et sera exalté au dernier jour»
Dieu vit et que son Fils Jésus-Christ vit. Avec leur aide nous pouvons être « plus que vainqueurs » des tribulations que nous devons affronter dans cette vie. Nous pouvons devenir semblables à eux.
Paul V. Johnson - des soixante-dix - Avril 2011
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