Message d’inspiration – Dimanche 22 Février 2009

Nous vous souhaitons une merveilleuse journée de sabbat. Puisse ce message renforcer l’esprit de cette merveilleuse journée et nous aider à cultiver nos mariages afin qu’ils puissent durer pour l’éternité.

La rédaction


LE MARIAGE ET LE GRAND PLAN DU BONHEUR
Joe J. Christensen des soixante-dix

Ma femme et moi avons le bonheur d’avoir six enfants. Il y a quelques années, un jour où nous les avions tous emmenés voir leurs grands-parents, mon père m’a dit : « Joe, je crois que Barbara et toi, vous avez commencé quelque chose que vous ne pouvez plus arrêter. »

Nous déclarons au monde entier que Jésus est le Christ, et que, grâce à sa sainte prêtrise et à son pouvoir de scellement, les mariages et les familles ne doivent jamais cesser, ne doivent jamais se terminer. Aujourd’hui je vais vous parler du mariage. Voici huit suggestions pratiques qui, je l’espère, pourront vous aider à fortifier votre mariage, à présent et à l’avenir.

1. Souvenez-vous de l’importance du mariage
Souvenez-vous de l’importance primordiale de votre mariage. Voici ce qu’a dit Bruce R. McConkie à propos de l’importance du mariage dans le « grand plan du bonheur » (Alma 42:8) de notre Père céleste : « Depuis le moment où nous naissons dans la condition mortelle jusqu’au moment où nous nous marions au temple, tout ce que nous avons dans l’Evangile est destiné à nous préparer et à nous qualifier pour entrer dans le saint ordre du mariage qui nous fait mari et femme dans cette vie et dans le monde à venir… « Il n’y a rien dans ce monde qui soit aussi important que la création et le perfectionnement de cellules familiales » (« Le salut est une affaire de famille », L’Etoile, novembre 1970, p. 347).

2. Priez pour la réussite de votre mariage
Il y a quelques années, quand il était commun qu’une Autorité générale qui passait dans une mission ait un entretien avec tous les missionnaires, Spencer W. Kimball, alors membre du Collège des Douze, parlait avec un missionnaire sur le point de terminer sa mission. « Quels sont vos projets après votre mission ? « Je pense reprendre mes études. » Puis il a ajouté avec un sourire : « Ensuite j’espère tomber amoureux et me marier. » Frère Kimball lui a donné ce sage conseil : « Eh bien, ne priez pas uniquement pour épouser celle que vous aimez. Priez plutôt pour aimer celle que vous épouserez. »
Nous devons prier pour devenir plus gentils, plus courtois, plus humbles, plus patients, plus miséricordieux, et surtout moins égoïstes.
(…) Quand des problèmes surgissent et que le mariage est menacé, la prière en couple peut être le meilleur remède.

3. Ecoutez votre conjoint
Trouvez le temps d’écouter votre conjoint, et même prévoyez-le régulièrement. Parlez ensemble et évaluez votre réussite de conjoints. Brent Barlow a posé une question à un groupe de détenteurs de la prêtrise : « Combien d’entre vous aimeraient recevoir une révélation ? » Toutes les mains se sont levées. Il leur a alors suggéré de rentrer chez eux et de demander à leur femme comment ils pourraient être un meilleur mari. Il a ajouté : « J’ai suivi mon conseil et j’ai eu une conversation trèsintéressante avec ma femme pendant plus d’uneheure cette après-midi-là ! » (« To Build a Better Marriage », Ensign, septembre 1992, p. 7). Une telle conversation pourrait être une révélation pour chacun d’entre nous.
L’un de vous, frères, s’est-il jamais entendu demander par sa femme, comme moi récemment : « Joe, est-ce que tu écoutes ? » Elle n’était pas la seule à se demander si j’écoutais. Il y a quelque temps, j’étais en train de faire un somme, et Allison, notre petite-fille, est venue, a levé l’une de mes paupières et m’a dit : « Grand-père, tu es là ? » Nous devrions être là et être à l’écoute de notre conjoint.

4. Evitez les remontrances incessantes
Ne soyez pas trop critique des fautes l’un de l’autre. Soyez conscient que nul n’est parfait. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire avant d’être aussi bons chrétiens que nos dirigeants nous ont exhortés à l’être. « Les remontrances incessantes », comme le disait le président Kimball, peuvent affaiblir n’importe quel mariage (« Marriage and Divorce », 1976 Devotional Speeches of the Year, 1977, p. 148). En général chacun d’entre nous est douloureusement conscient de ses faiblesses et n’a pas besoin qu’on les lui rappelle. Peu de gens se sont jamais améliorés à la suite de critiques ou de remontrances constantes. Si nous ne prenons aucune précaution, certaines des critiques que nous faisons en pensant qu’elles sont constructives sont en fait destructrices. (…)

5. Continuez de vous faire la cour
Prenez le temps d’avoir des activités ensemble, tous les deux. Aussi important qu’il soit d’être en famille avec les enfants, vous avez besoin de passer du temps ensemble toutes les semaines, régulièrement. Le fait de le prévoir indiquera à vos enfants que votre mariage est si important pour vous qu’il faut que vous l’entreteniez. Cela demande de l’engagement et de la planification. Ce ne doit pas être nécessairement coûteux. Le temps passé ensemble est l’élément le plus important.(…)

6. Soyez prompt à dire : « Je regrette »
Même si ce sont des mots difficiles à prononcer, soyez prompt à dire : « Je te demande pardon. Tu veux bien m’excuser ? » même si vous savez que vous n’avez pas tout à fait tort. On parvient à l’amour véritable quand on est prêt à reconnaître ses fautes et ses offenses. Quand il se produit des différends, il est important de pouvoir en discuter et les régler, mais il y a des moments où il vaut mieux « en rester là » et se taire, et où il est très important de compter jusqu’à dix ou même jusqu’à cent. Parfois le fait de laisser la nuit passer sur votre colère peut vous aider à reprendre le problème le lendemain quand vous êtes plus reposés et calmes, et que vous avez plus de chance de le résoudre. On entend parfois les gens dire : « Nous sommes mariés depuis cinquante ans et nous n’avons jamais eu de divergence d’opinion. » Si c’est littéralement le cas, alors c’est que l’un des conjoints est étouffé par l’autre ou que, comme l’a dit quelqu’un, « il est étranger à la vérité ». Dans tout couple intelligent il y aura des divergences d’opinion. La difficulté consiste à savoir les résoudre. Cela contribue à faire progresser le mariage.

7. Vivez selon vos moyens
Apprenez à vivre selon vos moyens. Certaines des plus grandes difficultés du mariage sont du domaine des finances. « L’association du barreau américain… a révélé que 89 pour cent de tous les divorces pouvaient être attribués à des querelles et à des accusations concernant l’argent » (« One for the Money », Marvin J. Ashton, Ensign, juillet 1975, p.72). Soyez prêts à remettre des achats à plus tard ou à y renoncer pour ne pas dépasser votre budget. Payez premièrement votre dîme et évitez les dettes dans toute la mesure du possible. Souvenez-vous que le fait de dépenser par mois 50 dollars de moins que vos revenus équivaut au bonheur et que le fait de dépenser 50 dollars de plus équivaut au malheur. Le moment est peut-être venu de prendre des ciseaux, vos cartes de crédit et de procéder à ce que frère Holland a appelé « une opération chirurgicale plastique » (« Things We Have Learned Together », Ensign, juin 1986, p. 30).

8. Partagez les responsabilités ménagères et familiales
Ne soyez pas un mari qui reste assis à la maison, attendant qu’on le serve, pensant que sa tâche est de gagner de l’argent et qu’il incombe uniquement à sa femme de s’occuper de la maison et des enfants. La tâche de s’occuper de la maison et de la famille incombe à plus d’une personne. Souvenez-vous que vous êtes deux associés. Ma femme et moi nous nous sommes aperçus que nous pouvons faire notre lit tous les matins en moins d’une minute et qu’il est fait pour la journée. Ma femme dit qu’elle me laisse le faire pour m’aider à être content de moi toute la journée. Il doit y avoir du vrai là-dedans.
Trouvez le temps d’étudier les Ecritures ensemble et de suivre ce conseil judicieux du président Kimball : « Quand le mari et la femme vont souvent ensemble au saint temple, s’agenouillent ensemble chez eux pour prier avec leurs enfants, se rendent main dans la main aux réunions de l’Eglise, sont totalement chastes, en pensées et en actes… et que tous les deux s’efforcent d’édifier le royaume de Dieu, c’est le bonheur suprême » (Marriage and Divorce, 1976, p. 24).

Je témoigne que Jésus est le Christ. La tombe était vide le troisième jour, et « comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ » (1 Corinthiens 15:22). Ainsi avec reconnaissance pour le pouvoir de scellement que comporte l’Evangile rétabli de Jésus-Christ, nous pouvons dire, pleins de confiance, avec le poète : « Je ne t’aimerai que mieux après la mort » (Sonnets from the Portuguese, Elizabeth Barrett Browning, n° 43, vers 14).
Tiré d’un discours de Joe J. Christensen, prononcé à la conférence générale de l’Eglise d’avril 1995 (voir L’Etoile, juillet 1995, pp 76-78).

Extrait du manuel des relations conjugales et familiales – Chapitre 5

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