Message du 8 Mars 2011

«Soyez les plus extraordinaires», exhorte Elder L. Tom Perry
en vidéo et en français

Les jeunes adultes d'aujourd'hui doivent continuer d’avancer et d'assumer leur rôle dans la préservation du patrimoine noble du passé, a déclaré L. Tom Perry du Collège des douze apôtres de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours au cours de la veillée du Département de l’Éducation de l'Église ce dimanche dernier.

« Alors que les années passent rapidement, vous regarderez en arrière et trouverez cette époque de votre vie comme l'une des plus intéressante », dit Elder Perry. «J'ai une grande confiance dans les jeunes adultes de l'église. »

S'adressant à des milliers d'étudiants présents dans le Centre de Marriott sur le campus de l'Université Brigham Young et par satellite aux auditeurs du monde entier, Elder Perry a partagé certaines des expériences et des changements qu'il a vu dans sa vie.

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Aller au temple - à partir de la RD du Congo

J'ai rencontré Nestor Ilunga dans une petite installation de transformation du manioc dans les profondeurs de la R.D. du Congo. Il parlait un peu anglais; Je ne parlais ni français ni swahili. Mais Nestor pouvait me parler de ses projets pour emmener sa famille de 9 personnes au Temple d'Afrique du Sud à Johannesburg.

Parmi les Saints fidèles qui vivent dans des régions éloignées et pauvres, beaucoup n'ont pas les moyens d'aller au temple, même une fois dans leur vie. La plupart vivent de la terre et ont peu de revenus extérieurs. Pour les familles qui vont au temple pour la première fois dans des régions aussi éloignées que la R.D. du Congo, l'Eglise a créé le Fonds Général d'Aide Patronale au Temple. Ce fonds offre une aide financière à ceux qui ne pourraient pas se permettre d'aller au temple autrement et de participer aux bénédictions sacrées disponibles uniquement dans la Maison du Seigneur.

Même avec l'aide du Fonds Patronal pour le Temple, on demande aux membres une portion de leurs dépenses - parfois égale à la totalité de leur revenu mensuel - pour chaque personne voyageant. Pour Nestor et Sombodi Ilunga et leurs sept enfants, cela représente plusieurs années d’économie.

Nestor m'a dit plus tard, par l'intermédiaire d'un interprète, qu'il avait seulement pu économiser pour prendre quatre de leurs sept enfants. Le plus vieux et les deux plus jeunes, tous des garçons, iraient la fois prochaine. "Ils seront dotés quand ils iront au temple au début de leurs missions. Cette foi fut récompensée, quand on a découvert une façon d'emmener tous les enfants.

Nestor est l’un des Saints fidèles de la R.D. du Congo. Contrairement à plus de 80 pour cent des Congolais, il est employé, quoique seulement temporairement. Il a été le superviseur du site lors de l'élaboration du projet sur le manioc à Luputa, où des centaines de familles de Saints des derniers jours ont planté - et récolté - une variété améliorée de la racine amylacée.
A ce jour, une seule famille du district de Luputa a été scellée au Temple: le président du district et sa femme. Des missionnaires à plein-temps appelés au sein district, sont aussi allés au Temple. En écho à l'esprit pionnier de Nestor et de sa famille, d'autres se préparent à partir.

J'ai aussi découvert qu'épargner de l'argent était seulement une partie du sacrifice que les membres de l'intérieur de la R.D. du Congo doivent faire. Quand les membres de la famille Ilunga auront obtenu leurs passeports, ils rouleront de 5 à 7 heures à l'arrière d'un camion vers Mbui-Mayi, embarqueront à bord d'un avion pour la capitale de Kinshasa, puis voleront 2.770 km vers l'Afrique du Sud où ils seront scellés en famille. Ils comprennent l'importance de leur sacrifice et sont extrêmement reconnaissants à ceux qui font un sacrifice pour eux afin qu'ils fassent aussi ce voyage.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Vassy)


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Pensée du jour

Faire confiance au Seigneur, les solutions pourront être données avec le temps

« Avant d’être appelé comme Autorité générale, j’ai eu des difficultés économiques qui ont duré plusieurs années. Elles n’étaient pas la conséquence des mauvais agissements ou des mauvaises intentions de qui que ce soit ; elles étaient tout simplement de ces choses qui se produisent parfois dans notre vie. La gravité et l’urgence de la situation fluctuaient, mais les difficultés ne disparaissaient jamais complètement.

Parfois, ce problème menaçait le bien-être de ma famille et le mien, et je pensais que j’allais finir ruiné. J’ai prié pour qu’une intervention miraculeuse nous délivre. J’ai fait cette prière de nombreuses fois et avec une grande sincérité et un désir fervent, mais le réponse finale a été « non ». Finalement, j’ai appris à prier comme le Sauveur l’a fait : « Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22:42).
J’ai demandé l’aide du Seigneur au moindre pas du chemin, jusqu’à ce que le problème soit entièrement résolu.

Il y a eu des moments où j’avais épuisé toutes mes ressources, où je n’avais plus aucun recours, où il n’y avait pas d’être humain à qui je puisse faire appel pour satisfaire aux exigences auxquelles j’étais soumis. N’ayant pas d’autre recours, plus d’une fois je suis tombé à genoux devant mon Père céleste, le suppliant, en pleurant, de m’aider. Et il m’a aidé. Parfois ce n’était que par une sensation de paix, une assurance que les choses s’arrangeraient. Je ne voyais pas comment, ni quel chemin mènerait à la solution, mais il me faisait savoir, directement ou indirectement, qu’il ouvrirait une porte. La situation pouvait changer, une idée nouvelle et utile pouvait me venir à l’esprit, un revenu inattendu ou d’autres ressources pouvaient apparaître juste au bon moment. D’une manière ou d’une autre, il y avait une solution.

Bien que j’aie souffert à l’époque, en y repensant, je suis reconnaissant que mes difficultés ne se soient pas résolues rapidement. Le fait que j’ai été forcé de demander l’aide de Dieu presque chaque jour pendant plusieurs années m’a réellement appris comment prier et recevoir des réponses à la prière, m’a appris de manière très pratique à avoir foi en Dieu. J’ai connu le Sauveur et mon Père céleste d’une manière et à un degré qui n’auraient peut-être pas été possibles autrement, ou cela m’aurait peut-être pris beaucoup plus longtemps.

J’ai appris que le pain quotidien est un bien précieux. J’ai appris que la manne aujourd’hui peut être aussi réelle que la manne physique de l’histoire biblique. J’ai appris à faire confiance au Seigneur de tout mon cœur. J’ai appris à marcher avec lui jour après jour. ».

D. Todd Christofferson du Collège des douze apôtres - «Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien» - Veillée du DEE pour les jeunes adultes • 9 janvier 2011 • Université Brigham Young