Message du 14 Mars 2011

Juger les autres à la manière du Seigneur


De temps à autre, à la maison ou en classe, on finit par aborder le sujet du jugement des autres. En général, la classe se divise en deux factions. Ceux qui croient qu’il ne faut pas juger autrui, les autres qui affirment que c’est un commandement que de juger.
Pour ma part, je crois que les deux groupes ont raison, mais qu’il y a un temps et une raison où il nous est requis d’adopter l’une ou l’autre approche.

D’après le dictionnaire Mirriam-Webster, le “jugement” est le procédé par lequel une opinion ou une évaluation se forment par discernement et comparaison. D’après cette définition, qu’on l’estime correcte ou pas, nous jugeons tous les autres. Nous jugeons les personnes avec lesquelles nous choisissons de passer notre temps libre. Nous jugeons ceux avec qui nous voulons travailler et ceux aux côtés de qui nous voulons vivre. De ce fait, dire que nous ne devons absolument pas juger autrui, d’une certaine manière, c’est renoncer à notre libre arbitre.
D’un autre côté, j’aime citer les Doctrine et Alliances 11:12, où il nous est commandé de juger de façon juste et avec l’esprit.
Il m’arrive de discuter de cet aspect du jugement des autres avec mes deux filles préadolescentes. Souvent, elles jugent les autres de façon injuste sans connaître tous les faits. Combien de fois ne sommes-nous pas coupables de la même chose ? Ecouter ou participer aux commérages peut mener à juger de façon injuste. Se faire une opinion sur un individu en fonction de son ethnie et/ou de son apparence, c’est porter un jugement injuste.

Et dans certains cas, nous n’avons pas l’autorité de juger. Quand nous accomplissons nos visites aux foyers, nous y allons en tant qu’amis et non en tant que juges. S’il y a raison de s’inquiéter, il faut laisser l’évêque s’en charger. Dans ces cas-là, il nous faut faire preuve de sensibilité et éviter toute critique.

Si nous suivons les conseils du Saint Esprit, nous saurons quand et comment juger de façon juste. Et ce faisant, nous protégerons notre libre arbitre, nous éviterons de faire du mal aux autres et nous deviendrons plus semblables au Christ.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Caroline)

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Moments missionnaires : joie, bonheur

Je me suis joins à l’Église alors que j’étais jeune adulte, je suis allé en mission, j’ai épousé ma compagne éternelle et nous avons commencé à élever une famille. Peu après mon retour de mission, mon père est décédé. Il n’était pas membre de l’Église et nous ne savions que peu de choses concernant ses parents, ses frères et sœurs et ses oncles et tantes.

Il y a environ trois ans, j’ai commencé ma généalogie. J’ai progressé lentement, mais, un à un, j’ai découvert les membres de la famille de mon père. Mes recherches m’ont permis de trouver des documents concernant les frères et sœurs de mon grand-père, sauf un. J’ai fini par en trouver. J’ai découvert que mon père avait une sœur qui vivait dans une petite ville du Missouri. Après des mois de recherches, j’ai trouvé un document qui indiquait qu’elle n’était décédée que depuis quelques mois. Je venais de la manquer !

J’ai trouvé une rubrique nécrologique qui contenait un trésor d’informations généalogiques précieuses. Elle indiquait qu’elle avait une jeune sœur toujours vivante.
J’ai cherché cette tante toujours en vie et je l’ai promptement appelée au téléphone. Après des échanges agréables, cette tante m’a parlé d’une grand-tante qui était toujours vivante. Née en 1910, elle avait cent ans.

Mon frère, ma sœur et moi avons planifié un voyage au Missouri pour rencontrer les membres de notre famille que nous venions de découvrir. Pendant notre séjour, nous avons invité notre grand-tante Carrie à nous accompagner à des réunions de l’Église, le dimanche. Elle a dit ne s’être jamais sentie aussi bien dans une église de toute sa vie.
Nous lui avons présenté les missionnaires et lui avons donné un Livre de Mormon. Les missionnaires lui ont rendu visite chaque dimanche. Les missionnaires de pieu se sont joints aux discussions. Ils sont allés lui faire ses courses et l’ont emmenée à la banque. Grâce à ces visites et ces actes de service, grand-tante Carrie a progressé dans l’Évangile et a acquis un témoignage de ce que les missionnaires lui ont enseigné.

Le samedi 9 octobre 2010, à l’âge de cent ans, huit mois après l’avoir trouvée grâce à l’œuvre généalogique, Carrie Ellen Clubb Shank s’est fait baptiser.

Par l’intermédiaire de la généalogie, des centaines de nos ancêtres ont pu recevoir les ordonnances du salut accomplies dans le temple. Nous avons pu voir l’Esprit toucher le cœur de notre grand-tante et lui témoigner la véracité de l’Évangile et la réalité du Sauveur vivant. Nous avons vu l’Esprit contribuer à la rendre heureuse et nous connaissons la joie et le bonheur que beaucoup de nos ancêtres peuvent ressentir grâce à cette grande œuvre importante accomplie en leur faveur.

Steve Clubb, Pleasant Grove, Utah.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Muriel)

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Pensée du jour

Le libre-arbitre

« Tout au long de sa vie, notre Sauveur nous a montré comment utiliser notre libre-arbitre. À Jérusalem, alors qu’il était encore enfant, il a délibérément choisi de s’occuper des affaires de son Père. Pendant son ministère, il a choisi par obéissance de faire la volonté de son Père.

Au jardin de Gethsémané, il a choisi de souffrir toutes choses, disant : « que ma volonté ne se fasse pas mais la tienne. » « Alors un ange lui apparut du ciel, pour le fortifier ».Sur la croix, il a choisi d’aimer ses ennemis et a fait cette prière : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Puis, afin qu’il puisse montrer qu’il choisissait seul, il a été laissé à lui-même. « Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? », a-t-il demandé. Enfin, il a exercé son libre-arbitre d’agir, endurant jusqu’à la fin, jusqu’à ce qu’il puisse dire : « Tout est accompli. »

Bien qu’il ait été « tenté comme nous en toute chose » à chaque choix et à chaque action il a exercé le libre arbitre d’être notre Sauveur, pour briser pour nous les chaînes du péché et de la mort. Et, par sa vie parfaite, il nous a enseigné que, quand nous choisissons de faire la volonté de notre Père céleste, notre libre arbitre est conservé, nos possibilités sont multipliées et nous progressons. ».

Robert D. Hales du Collège des douze apôtres - «Le libre arbitre: Essentiel au plan de vie» - Conférence générale d’Octobre 2010

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