Message du 7 Mars 2011

Vous en savez assez



« Notre voyage spirituel est un processus qui dure toute la vie » enseigne Elder Neil L. Andersen du collège des douze apôtres de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours.

« Au début, ou même en chemin, nous ne savons pas tout. Notre conversion se produit étape par étape, ligne sur ligne. Nous commençons par édifier un fondement de foi au Seigneur Jésus-Christ. (…) Les épreuves, les difficultés, les questions, les doutes, tout cela fait partie de la condition mortelle. Mais nous ne sommes pas seuls. En tant que disciples du Seigneur Jésus-Christ, nous avons d’énormes réservoirs spirituels de lumière et de vérité. La peur et la foi ne peuvent pas coexister dans notre cœur. Dans les moments difficiles, nous choisissons le chemin de la foi. Jésus a dit : « Ne crains pas, crois seulement. »

Au cours des années nous franchissons maintes fois ces étapes spirituelles importantes. Nous commençons à voir que « celui qui reçoit la lumière et persévère en Dieu reçoit davantage de lumière ; et cette lumière devient de plus en plus brillante jusqu’au jour parfait ». Nos questions sont résolues, nos doutes disparaissent ou nous tracassent moins. Notre foi devient simple et pure. Nous apprenons ce que nous savions déjà. »

Retrouvez son message au complet de la conférence générale d’Octobre 2008 afin d’apprendre comment la foi en notre Sauveur peut nous aider à retourner auprès de notre père céleste.

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Est-ce que nous manquons vraiment quelque chose ?

L'autre jour, j'étais d'humeur chagrine. Je m'apitoyais sur moi-même, pensant à tout ce que je manquais en n'étant pas mariée ou en n'ayant pas d'enfant. Les souvenirs défilaient dans mon esprit, depuis les bénédictions de la petite enfance jusqu'aux célébrations des missionnaires de retour chez eux, en passant par tout ce qui se trouve entre les deux.

Afin d'alléger ma tristesse, je me suis mise à penser à ce que les autres rataient aussi. Je pensais à celles qui ne pouvaient pas porter d'enfant, à ceux qui vivaient dans la pauvreté sans pouvoir profiter des luxes de la vie. A ceux qui, bien que mariés, étaient en train de rater des expériences plus aimantes et plus riches parce qu'ils ne voulaient pas embrasser l'évangile. Je ne pouvais m'empêcher de penser à tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, sont dans l'incapacité d'avoir des relations profondes et significatives. Naturellement, il y a ceux qui font face à des maladies qui les empêchent d'apprécier de nombreux plaisirs de la vie.

Ce même jour, tandis que j'étais assise à la Société de Secours, une sœur nous racontait l'histoire de son grand-père, qui après 12 équipes de missionnaires et bien au-delà de ses 80 ans, a finalement décidé de se faire baptiser. Alors qu'il n'était qu'un petit garçon, un membre de l'Eglise a offensé sa mère et, pleine de ressentiment, celle-ci lui fit promettre de ne jamais se joindre à l'Eglise. Il a tenu cette promesse aussi longtemps qu'il a pu. Et puis, vers la fin de sa vie, il a fini par admettre qu'il a toujours su que l'Eglise était vraie, a rompu la promesse faite à sa mère et s'est fait baptiser. Assurèment, cela fut un moment de joie !

Je n'ai pas pas pu m'empêcher de penser à tout ce que cet homme a manqué en n'embrassant pas l'évangile plus tôt : de bonnes leçons, prendre la Sainte-Cène, avoir des appels, côtoyer des gens qui l'auraient aimé et influencé en bien, recevoir la puissance d'un exemple positif ainsi qu'un héritage de justice qu'il aurait pu transmettre à sa postérité, des occasions d'aider les autres et, peut-être le plus important, les nombreuses fois où il aurait senti l'Esprit et vu la main du Seigneur dans sa vie.

Jétais gênée d'admettre d'avoir dû voir ce que les autres avaient raté pour me sentir mieux, mais je ne pouvais m'empêcher de penser que je n'étais pas la seule.
C'est exactement à ce moment de mes reflexions que j'ai lu un e-mail avec la citation suivante de Khalil Gibran : "La cavité créée par les souffrances par lesquelles nous passons deviennent le réceptacle de bénédictions compensatrices".

Il m'a fallu un moment avant de réaliser qu'avec tous les douloureux "manques" dans ma vie, une très grande cavité s'était créée afin de devenir un réceptacle pour des bénédictions compensatrices qui changent la vie.
Nul doute que ma cavité de "manques" n'ait été remplie avec des occasions d'enseigner, d'établir des relations aimantes et durables, d'accomplir une mission, de recevoir des appels, d'avoir un travail épanouissant, d'accepter l'attribution de discours et, plus important, d'acquérir et conserver un amour profond et constant pour mon Père Céleste.

Je me suis rendue compte que ma "cavité" était en effet remplie a ras bord, non avec les choses auxquelles je m'attendais, mais avec celles qui feraient une différence éternelle dans ma vie.
Plus jamais je ne contemplerai mes souffrances de la même façon. Toutes ces opportunités manquées, ces expériences de tristesse, ces moments de lutte pour comprendre, ces moments pénibles dans mon existence ont crée une cavité - un réceptacle à bénédictions compensatrices. Le Seigneur a rempli cette cavité avec de grandes bénédictions, bien au-delà de mon imagination.

Il y a un Dieu. II sait ce qu'Il fait. Il sait qu'aucun d'entre nous ne peut avoir tout ce que la vie terrestre peut offrir. Heureusement, nous sommes capables de nous réjouir des expériences et de la joie des autres, et par bonheur notre tasse - ou notre "cavité" débordera aussi longtemps que nous mettront Le Seigneur en premier dans nos vies.

La seule vraie perte est celle qui consiste à ne pas apprécier les bénédictions et le bonheur que l'Esprit, l'évangile et le Sacrifice Expiatoire nous apportent !

(Publié par MormonTimes – Traduit par Angélique)


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Pensée du jour

Le meilleur est encore à venir


« Les gens qui ont vécu un certain temps, et c’est notre cas à frère Wirthlin et à moi, ont constaté certains schémas dans l’épreuve de la vie. Il y a des cycles de bons et de mauvais moments, des hauts et des bas, des périodes de joie et d’autres de tristesse ainsi que des moments d’abondance et de pénurie.

Quand notre vie prend une direction inattendue et indésirable, nous sommes parfois tendus et anxieux. L’une des difficultés de la condition mortelle est d’arriver à ne pas laisser la tension et les épreuves de la vie nous vaincre, à persévérer durant les différentes périodes de la vie tout en restant positifs et même optimistes.

Quand nous avons des difficultés et des épreuves, nous devrions peut-être avoir ces paroles d’espoir de Robert Browning gravées dans l’esprit : « Le meilleur est encore à venir » (« Rabbi Ben Ezra », dans Charles W. Eliot, éd., The Harvard Classics, 50 vols, 1909-1910, 42 :1103).

Nous ne pouvons pas prévoir toutes les difficultés et toutes les tempêtes de la vie, même celles qui sont imminentes, mais, étant des personnes de foi et d’espérance, nous savons sans l’ombre d’un doute que l’Évangile de Jésus-Christ est vrai, et que « le meilleur est encore à venir ».

L. Tom Perry du Collège des douze apôtres - «Agissons avec simplicité» - 178e conférence générale d’Octobre 2008

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