Publié le 29 Avril 2011
Récemment, un homme est entré dans un restaurant les yeux fixés devant lui, absorbé par une conversation téléphonique. Une jeune femme lui emboîtait le pas.
Très vite ils furent assis à une table libre. Tous les deux jetèrent un œil au menu et passèrent leur commande. Aussitôt leur déjeuner servi, ils se mirent à manger. Et pendant tout ce temps, le mari resta rivé à son téléphone. Le déjeuner « multitâche » du mari garantissait que celui de sa compagne serait bien ennuyeux. Pendant qu’il continuait de baragouiner entre deux bouchées, sa femme, le regard fixe, se taisait en tenant compagnie au sandwich et aux frites devant elle.
Les deux n’échangèrent pas un seul mot de tout le déjeuner.
Bientôt l’addition arriva, la femme paya la note et le couple quitta le restaurant. L’homme poursuivit sa conversation téléphonique tout en conduisant sa voiture hors du parking et dans la circulation.
Qui sait ce dont il parlait avec son interlocuteur ? Peut-être que le mari prenait des nouvelles d’un ami. Peut-être qu’il concluait une affaire dans le cadre de son travail. Ou bien encore jacassait-il avec un ami sur le match de baseball de la veille.
Mais imagine un moment ce qui a été perdu. Réfléchissez à toutes ces choses anodines ou importantes dont le couple aurait pu parler pendant ce déjeuner si seulement le mari avait raccroché son téléphone. Il aurait pu demander à sa femme des nouvelles de son travail. Elle aurait pu lui raconter la dernière blague d’un ami commun. Ensemble ils auraient pu discuter du progrès de leur enfant à l’école ou de la prochaine activité scout.
A une époque, sans doute, le couple comptait les heures qui les séparaient de l’heure de leur déjeuner. Mais cet enthousiasme pour l’attention exclusive et somme toute méritée de l’autre s’était atténué – victime des demandes du quotidien et dans ce cas, d’un simple appel téléphonique. Une chose est sure : un homme très occupé a raté une occasion d’apprécier quelques instants de paix avec sa compagne. Les dirigeants de l’Eglise ont enseignés avec insistance qu’il faut reconnaitre les opportunités de passer du temps avec les membres de sa famille, les saisir et les chérir.
Elder Claudio R.M. Costa de la Présidence des Soixante-dix a mis en garde les époux et les parents contre remettre au lendemain ce qui peut être fait le jour-même. « Nous pouvons sacrifier notre vie pour ceux que nous aimons non pas en mourant pour eux mais en vivant pour eux — en donnant de notre temps, en étant constamment présent dans leur vie, en les servant, en faisant preuve de courtoisie, d’affection et en leur témoignant d’un amour vrai comme à tous nos prochains – ainsi que nous l’a enseigné notre Sauveur. »
« Nous ne savons pas ce que nous réserve demain, et c’est pourquoi c’est aujourd’hui qu’il faut commencer a témoigner notre amour à nos époux, à nos enfants et à ceux qui nous entourent par de petits gestes tels que des accolades ou des “Je t’aime”. » (Conférence générale octobre 2007).
Décider par exemple de passer quelques heures supplémentaires au bureau ou hors de la maison avec des amis n’est pas nécessairement un mauvais choix – mais il se peut que ca ne soit pas la meilleure façon de passer nos quelques précieux moments de libres.
« Réfléchissez à la façon dont nous passons notre temps et aux choix que nous faisons de regarder la télé, de jouer à des jeux vidéos, de surfer l’internet ou de lire des livres et des magazines » nous dit Dallin H. Oaks du Collège des Douze. « Bien sûr il est bon de regarder de bons divertissements ou de bien s’informer. Mais tout ne vaut pas le temps qu’on y sacrifie. Certaines choses sont bonnes et d’autres sont meilleures.» (Conférence générale d’octobre 2007).
Dans un discours de la Conférence Générale d’octobre dernier, Président Uchtdorf, deuxième conseiller dans la Présidence Générale, notait qu’il est « relativement simple d’être occupé ». Tout le monde peut faire une liste d’activités et de tâches qui submergent notre emploi du temps et inondent les quelques plages horaires encore libres de séries de réunions et de détails. De telles complications, cependant, peuvent engendrer de la frustration, une moindre joie de vivre et des vies dévalorisées. »
Il est sage de ralentir un peu et de se concentrer sur les choses qui comptent le plus.
Président Uchtdorf ensuite parla des relations clés que nous entretenons avec les membres de notre famille.
« Puisque « aucun succès ne peut compenser l’échec au foyer », nous devons mettre la priorité sur nos familles. Nous développons des relations familiales profondes et aimantes en faisant des choses simples ensemble comme des repas en famille, des soirées familiales ou tout simplement en s’amusant ensemble. En famille, l’amour ca s’écrit vraiment T-E-M-P-S, temps. »
« Consacrer du temps à chacun est la clef de l’harmonie au foyer. » Nous parlons avec plutôt que sur les autres. Nous apprenons les uns des autres, et nous apprécions nos différences comme ce que nous avons en commun. »
(Publié par LDS Church News – Traduit par Caroline)
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1 commentaire:
j'ai trouvé que c'est réellement vrais - il faut mettre les relations de famille au plus haut niveau d'importance dans notre vie. si on ne le fait pas, on risque de perdre la joie qu'on a trouvé quand on ressenti avec son époux/épouse au début, en risque de perdre l'amitié de nos enfant, de nos frères et soeurs. mais, si on met les liens de famille devant tout autre après Dieu, on verrait que Dieu nous bénit avec la joie qu'on cherche dans chaque jour. on devient content de vivre - on et même heureux de la faire! tout ça parce qu'on commence à réaliser ce que Dieu nous a donné.
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