Publié le 5 Avril 2o11
Notre façon de réagir face à l’adversité peut être un facteur majeur de bonheur et de réussite dans la vie. Si nous abordons l’adversité avec sagesse, nos moments les plus difficiles peuvent être des moments de très grande progression qui, à leur tour, peuvent nous conduire à des moments de bonheur extrême.Au fil des années, j’ai appris différentes choses qui m’ont aidé pendant les moments d’épreuve.
Apprendre à rire
La première chose que nous pouvons faire, c’est apprendre à rire. Est-ce que vous avez déjà vu un automobiliste en colère qui, lorsque quelqu’un d’autre fait une erreur, réagit comme si cette personne avait porté atteinte à son honneur, à sa famille, à son chien et à tous ses ancêtres jusqu’à Adam ? Ou avez-vous déjà rencontré une porte de placard suspendu laissée ouverte au mauvais endroit et au mauvais moment sur laquelle se venge une victime à la tête endolorie, après l’avoir maudite et condamnée ?Dans ces cas-là, il y a un antidote : apprenez à rire.
Rechercher ce qui est éternel
La deuxième chose que nous pouvons faire, c’est rechercher ce qui est éternel. Vous allez peut-être avoir le sentiment que le sort s’acharne sur vous lorsque l’adversité frappe à votre porte. Vous secouez la tête et vous vous demandez : « Pourquoi moi ? »Mais l’aiguille de la roue du chagrin finit par s’arrêter sur chacun de nous. Un jour ou l’autre, tout le monde doit connaître le chagrin. Personne n’en est exempt.
J’aime les Écritures car elles montrent des exemples d’hommes et de femmes nobles et grands, par exemple Abraham, Sara, Hénoc, Moïse, Joseph, Emma et Brigham. Ils ont tous connu une adversité et un chagrin qui ont éprouvé, fortifié et raffiné leur personnalité.Apprendre à supporter les moments de déception, de souffrance et de tristesse fait partie de notre apprentissage sur le tas. Bien que difficiles à supporter sur le moment, ces expériences sont précisément celles qui augmentent notre compréhension, forgent notre personnalité et augmentent notre compassion envers les autres.
Parce qu’il a beaucoup souffert, Jésus-Christ comprend notre souffrance. Il comprend notre chagrin. Nous passons par des expériences difficiles afin d’avoir nous aussi, plus de compassion et de compréhension envers autrui. (...) Parfois, ce sont précisément les moments qui semblent nous accabler de souffrance qui nous permettent finalement de vaincre.
Le principe de compensation
La troisième chose que nous pouvons faire, c’est comprendre le principe de la compensation. Le Seigneur compense toutes les pertes des fidèles. Ce qui est pris à ceux qui aiment le Seigneur leur sera ajouté à sa manière. Ce ne sera peut-être pas au moment où ils le veulent mais les fidèles sauront que chaque larme d’aujourd’hui sera finalement rendue au centuple par des larmes de joie et de reconnaissance.
L’une des bénédictions de l’Évangile est la connaissance que la vie continue au-delà du voile, même quand le rideau de la mort marque la fin de notre vie sur terre. De nouvelles possibilités nous y seront données. La mort elle-même ne peut nous priver des bénédictions éternelles promises par un Père céleste aimant.Puisque notre Père céleste est miséricordieux, le principe de compensation prévaut.
Faire confiance au Père et au Fils
La quatrième chose que nous pouvons faire est de mettre notre confiance en notre Père céleste et en son Fils, Jésus-Christ.« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. » Le Seigneur Jésus-Christ est notre partenaire, notre soutien et notre avocat. Il veut que nous soyons heureux. Il veut que nous réussissions. Si nous faisons notre part, il intervient.
Lui qui est descendu au-dessous de tout viendra à notre secours. Il nous réconfortera et nous soutiendra. Il nous fortifiera dans notre faiblesse et notre détresse. Il rendra fortes les choses faibles.
Conclusion
Cela fait longtemps que ma mère s’en est allée à sa récompense éternelle mais ses paroles ne m’ont pas quitté. Je me souviens toujours du conseil qu’elle m’a donné il y a bien longtemps, le jour où mon équipe a perdu un match de football : « Prends les choses comme elles viennent et aime-les. »
Je sais pourquoi il doit y avoir une opposition en toutes choses. Si nous réagissons correctement, l’adversité peut être une bénédiction pour nous. Nous pouvons apprendre à l’aimer.
Si nous recherchons le côté humoristique des situations, essayons d’avoir une vision éternelle, comprenons le principe de la compensation et nous rapprochons de notre Père céleste, nous pouvons supporter les difficultés et les épreuves. Nous pouvons dire comme ma mère : « Prends les choses comme elles viennent et aime-les. »
Joseph B. Wirthlin - Ancien membre du Collège des douze apôtres - Octobre 2008
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