Message du 1er Février 2010

Conférence spirituelle à l’université de Brigham Young : La repentance et le pardon renforcent le mariage

Lorsque les individus sont rapides à se repentir et rapides à pardonner, les mariages sont renforcés, disait Rick Miller au corps enseignant et aux étudiants durant la conférence spirituelle du campus au centre Marriott à BYU mardi 19 janvier dernier. Bien qu’il parla spécifiquement des relations maritales, il dit que les principes de repentance et de pardon s’appliquent à toutes les relations.


« Dans la plupart des cas, nous ne sommes mariés que peu de temps avant de se heurter aux sentiments de son conjoint. » a dit Frère Miller, professeur de ‘L’école de la vie de famille’ à BYU. « Que ce soit intentionnel, basé sur l’égoïsme, ou juste une erreur d’inadvertance, nous finissons tous par commettre des actes qui heurtent notre conjoint. »
Le remède, disait Frère Miller, est de s’excuser sincèrement. Mais parfois, ‘Je suis désolé’ n’est pas si facile à dire. « Pour vraiment être efficace, des excuses doivent être sincères et venant du cœur. » dit-il. « On a besoin de preuve du fait que vous êtes vraiment désolés et que vous regrettez ce qui a pu blesser ou offenser votre conjoint. … Des excuses sincères signifient que vous prenez la responsabilité de votre erreur ou de votre offense. »

Frère Miller parlait de façons de s’excuser qui pourrait être moins sincère, causant parfois plus d’offense. Des excuses désinvoltes et inadéquates et demander pardon trop souvent créent une réaction opposée et laisse la personne offensée blessée.

Alors que les offenseurs luttent pour ne pas refaire l’offense et s’excuse sincèrement, ils sont plus enclins à s’humilier et à se repentir, disait-il. « Nous luttons pour surmonter nos faiblesses et développer plus de qualité chrétiennes » ajouta-t-il. « En faisant cela, nous devenons de meilleure personne et de meilleur conjoint. » Parfois, les obstacles se dressent sur le chemin du pardon, disait frère Miller.

« Tout d’abord, il nous arrive de ne pas savoir que nous avons fait quelque chose de blessant ou d’offensant à notre conjoint. » observa-t-il. « Il est alors difficile de demander pardon sans savoir que nous avons fait quelque chose de travers… »

« Lorsque notre conjoint fait quelque chose qui blesse nos sentiments, nous devrions le lui faire savoir pour lui donner l’opportunité de s’excuser et de se repentir. » disait-il. « Ca ne veut bien sûr pas dire de montrer du doigt chaque petite faiblesse ou erreur ; agir ainsi serait de violer les besoins fondamentaux du mariage qui est de nourrir et d’élever l’autre. Mais, si nous trouvons que notre partenaire dit ou fait quelque chose qui crée des sentiments négatifs qui s’enveniment et qui ne veulent pas partir, alors il est important d’en parler à son conjoint et de lui faire savoir qu’il ou elle a fait quelque chose de blessant. »

Un autre obstacle est sur le chemin du repentir, l’orgueil, disait frère Miller. « Demander pardon et se repentir requièrent un regard sur soi, d’être humble et de prendre la responsabilité de nos erreurs et faiblesses. L’orgueil est l’antithèse de ces vertus » dit-il. L’une des façons permettant aux individus de s’éloigner de l’orgueil est en essayant de changer afin d’avoir l’attitude d’une meilleure personne, au lieu de changer la faiblesse d’un partenaire, disait-il. « Alors que nous devenons plus humble, nous allons vouloir s’améliorer dans nos vies et prendre la responsabilité de nos faiblesses. Nous voudrons nous excuser et lutterons pour devenir de meilleures personnes, ce qui est le noyau de la repentance. »

Mais pour qu’un mariage est du succès, disait frère Miller, il doit y avoir plus que juste de la repentance, il faut également le pardon.

« Ces deux principes de l’évangile sont complémentaires et les deux sont nécessaires pour progresser spirituellement. Tout comme d’autres principes de l’évangile, comme la foi et les œuvres, la justice et la miséricorde, la repentance et le pardon sont plus efficaces lorsqu’ils sont compris et appliqués ensemble. »

L’un des poisons les plus meurtriers dans le mariage est le ressentiment, disait frère Miller. Bien que le ressentiment ne ruine pas un mariage en une nuit, il peut détruire l’amour au fur et à mesure qu’il s’accumule et qu’il est laissé non traité. « Tout comme la repentance lave nos péchés et nos faiblesse, le pardon lave les blessures et est le parfait antidote au poison qu’est le ressentiment. » dit-il. « Le pardon neutralise complètement le ressentiment et fait de la place dans notre cœur au sentiment l’amour qui fleurit et grandit. »

Pardonner signifie surtout laisser les choses partir, disait-il. Mais parfois, il est difficile de pardonner, oublier et passer à autre chose.

« Il y a certaines blessures qui sont profondes, très profondes. » dit-il. « Parfois, un conjoint a du mal à pardonner quelque chose que les autres peuvent considérer comme insignifiant. Dans d’autres cas, le conjoint réalise que son niveau de ressentiment a atteint un point où il/elle est tellement submergé(e) qu’il/elle ne peut pas tout simplement oublié et passer à autre chose. Dans toutes ces situations, la personne vient à réaliser qu’elle ne peut pas pardonner toute seule ; elle a besoin d’aide. »

Dans ce cas, le pouvoir guérisseur du sacrifice expiatoire est nécessaire, disait frère Miller.

« Le pouvoir guérisseur du sacrifice expiatoire s’étend au-delà de ceux qui se repentent » dit-il. « Il guérit également ceux qui souffrent, sont peinés ou ont de la douleur. (…) En conséquence, à travers le sacrifice expiatoire, [le Sauveur] nous enlève souffrance et douleur, ce qui nous donne alors la capacité de pardonner notre conjoint lorsqu’il/elle nous a sérieusement offensés. »

A travers la repentance, le pardon et en utilisant le sacrifice expiatoire, toute relation peut être améliorée et fortifier, disait-il.

Même les couples sur le point de divorcer peuvent s’éloigner des chemins destructeurs de batailles constantes en s’humiliant, se regardant intérieurement, s’excusant de nos erreurs et luttant pour se pardonner l’un l’autre. Alors que les couples ont confiance au miracle et au pouvoir guérisseur du sacrifice expiatoire, les mariages peuvent être sauvés.

« Soyons prompt à prendre nos responsabilités pour nos propres péchés et faiblesses qui créent le stress et blessures dans nos mariages » dit-il. « Utilisons le pouvoir guérisseur du sacrifice expiatoire pour surmonter nos péchés, nos imperfections et nos faiblesses. » Si les individus agissent ainsi, alors ils seront capables de guérir les cœurs brisés et les relations.

« La sacrifice expiatoire amène de l’espoir pour chacun d’entre nous et pour nos mariages. » a dit frère Miller. « Si nous sommes rapide à nous repentir et rapide à pardonner, nos vies et nos mariages seront bénis pour toute l’éternité. »


(Publié par LDS Church News – Traduit par Deb)

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Portrait d’un Saint des Derniers Jours
Régine D., Branche de Saint-Raphaël du Pieu de Nice (F)

Après avoir lu sur votre site beaucoup de témoignages édifiants, je me permets de vous envoyer deux poèmes parmi tant d'autres. On dit souvent que l'écriture est le reflet de l'âme. Je souhaite que ces poèmes puissent élever le coeur de ceux qui les liront vers le Seigneur. Je Lui dois tout ce que j'ai, ma famille et celle que je suis devenue aujourd'hui en étant sa servante et son témoin. Il y a 29 ans que je suis devenue membre grâce à deux soeurs missionnaires qui ont frappées à notre porte. J'ai l'immense joie d'avoir mon époux qui est maintenant membre et très engagé depuis trois ans à mes côtés. Merci pour votre site qui nous aide et nous rapproche du Seigneur.
Bonne continuation.


Il y avait un homme
Autrefois dans un village blanc aux toits tous ordinaires
Baigné par le soleil et la chaleur légère
Il y avait un enfant simple
Il y avait un enfant bon.
Le bois il travaillait, et de l’eau il puisait
Et les journées passaient, et des années entières
Il grandissait si vite, il grandissait si bien
L’amour sur son visage, sagesse entre ses mains.
Sa mère bien sûr l’aimait, son père aimant veillait
Cet enfant est si sage, cet enfant est profond
Quand il parle aux oiseaux, il parle un peu au monde
Nous le cherchons partout, on le retrouve au temple.
Et puis un jour l’enfant est devenu un homme
Un homme bien étrange, au visage serein
Au travers de ses pas la puissance d’un ange
Derrière son manteau on se pressait soudain.
Il parlait aux enfants, il parlait même à l’eau
On disait même aussi qu’il était magicien
Qui était donc cet homme qui remuait la terre
Faisait taire les rois et priait en silence.
Sans le vouloir pourtant il divisa les foules
Les uns disant du bien et lui baisant les mains
Les autres crachant sur lui, le fuyant au plus loin.
Partout son nom était comme une pierre qui roule.
Cet homme est mort un jour, mais avant de mourir
Il a vaincu la mort en parlant aux ténèbres
Sa main levé au ciel il implora son père
Et le mort son ami est venu le rejoindre.
Il laissa derrière lui bien plus qu’un idéal
Il laissa son amour en y laissant sa vie
Et par son sacrifice les grands et les petits
Regarderont enfin et comprendront aussi.
Dans ce village blanc après bien des années
J’ai marché sur ses pas et j’ai suivi sa voie
Et si là où il est né je ne suis pas allée
Mon cœur à lui est sien à toute éternité.
Autrefois dans un village blanc aux toits tous ordinaires
Baigné par le soleil et la chaleur légère
Il y avait un homme élu…
Qu’on appelait Jésus.
2004


A LA PORTE DU CIEL
A la porte du ciel il y a un jardin
D’une douceur parfaite de l’éclat du cristal
De l’éclat des étoiles et celui du diamant
Sur le côté à droite se trouve là un ange.
En traversant ce parc, il y a des oiseaux
Une rivière blanche, des fleurs à chaque branche
Sous les pieds un tapis de mousse et d’herbe verte
On frôle le velours, on frôle l’univers.
Et la brise est légère, enveloppe le cœur
Le caresse et le berce, et le mène vers Dieu
Et l’on ressent si fort la présence des anges
Et l’absence du temps, la présence des cieux.
Le parfum du soleil, les senteurs de la vie
Plus pur que sur la terre, plus réchauffant aussi
On respire et avance sans effort, sans effort,
A chaque pas on sent l’amour un peu plus fort.
La lumière est si pure et le ciel si léger
La lumière est si belle
Enfin l’Eternité…
A la porte du ciel
Il y a un jardin.
2004

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L’Eglise dans les news…

Des relevés d'état civil de 1601 à 1909 remis au maire - Plouha (OuestFrance.fr)

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Moments éducatifs : des pas de géants

Lors d’une récente classe de préparation missionnaire à l’institut de religion de Bellingham, à Washington, deux étudiantes ont reçu la tâche de préparer la prochaine leçon. On leur a demandé de se préparer à enseigner l’apostasie et le rétablissement aux membres de la classe comme s’ils n’étaient pas membres de l’Église. Il leur a aussi été dit qu’elles n’auraient que quinze minutes pour enseigner ces concepts. On les a encouragées à utiliser les Écritures, leur manuel de l’étudiant et Prêchez mon Évangile.

Les deux jeunes femmes ont pris leur tâche très au sérieux et décidé de faire de leur mieux. L’une d’elles avait été élevée dans l’Église et l’autre était convertie depuis huit mois. Elles ont contacté les missionnaires à plein temps pour qu’ils les aident à organiser leur leçon et qu’ils en fassent la critique pendant qu’elles la leur présenteraient.

Non contentes de tout cela, elles ont décidé de s’entraîner sur leurs voisins non membres. Un jeune homme, qui vivait près de chez elles, avait eu des commentaires particulièrement négatifs au sujet de l’Église auparavant, aussi lui ont-elles demandé si elles pouvaient lui présenter leur leçon pour s’entraîner.
Il aurait probablement dit non, mais à ce moment-là son amie était chez lui et elle a remarqué qu’elle avait toujours pensé qu’il serait bon d’en apprendre davantage sur l’Église, c’est pourquoi ils ont tous les deux accepté la proposition.

À la fin de la discussion, le jeune homme a dit qu’il ne voulait pas devenir Mormon ou quoi que ce soit d’autre, mais qu’il comprenait maintenant pourquoi elles avaient ces croyances…Que cela avait du sens. Son amie a aussi aimé ce qu’elle a entendu et a demandé si elle pouvait avoir un exemplaire du Livre de Mormon.
Elle reçoit maintenant les discussions et les deux étudiantes ont remis un autre Livre de Mormon en continuant à s’exercer à présenter leur leçon.

Au fur et à mesure que nos étudiants se familiarisent avec la compréhension, puis l’enseignement de l’Évangile aux autres, leur propre témoignage avance à pas de géant.
En passant, elles ont vraiment très bien enseigné leur leçon aux membres de la classe.


— Brian Nelson, Washington, directeur de l’institut

(Publié par LDS Church News – Traduit par Muriel)

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