Message du 22 Janvier 2010

L’humilité donne de la force lorsque les faiblesses font surface

Qu’apprendrions-nous du Sauveur si nous devions lui parler face à face ? Qu’est-ce qui nous impressionnerait le plus dans sa personnalité et son attitude ? Le prophète Moroni nous a laissé ses impressions d’une telle expérience sacrée. Entre autre chose, Moroni raconte « qu’il a parlé face à face avec moi, et qu’il m’a parlé de ces choses avec une humilité évidente, comme un homme parle à un autre… » (Ether 12 : 39). Moroni apprit que l’humilité était un attribut divin.

Avant cela, cet attribut qu’est l’humilité était dans l’esprit de Moroni lorsqu’il recherchait l’aide du Seigneur pour le fortifier dans son devoir d’écriture. Moroni se senti humble après avoir lu les récits puissants du frère de Jared. En comparaison à ce grand et compréhensible prophète, Moroni se sentit inadéquat « à cause de la maladresse de nos mains. » (Ether 12:24) Il reconnut que le Seigneur l’avait fortifié pour qu’il soit puissant et grand en paroles mais « lorsque nous écrivons, nous voyons notre faiblesse et trébuchons à cause de l’arrangement de nos paroles ; et je crains que les Gentils ne se moquent de nos paroles. » (Ether 12:25)

Que peut-il être fait ? Il semblerait que les différences entre le sentiment d’échec et d’inadéquation et de la vraie humilité est la réponse à nos situations. En reconnaissant nos faiblesses, nous pouvons prendre plusieurs directions. L’une d’entre elles peut être le fait de se retirer dans un coquillage parce qu’on ne se sent pas aussi bien que les autres. Une autre peut être le sentiment de jalousie envers ceux qui, nous pensons, sont plus forts et talentueux. Une troisième, et la meilleure alternative, est de se tourner vers Dieu, recherchant Sa force. Moroni appris que Dieu nous a donné des faiblesses pour nous rendre fort si nous nous humilions devant Lui ! La vraie humilité, comme celle que possède le Sauveur, fait partie de notre relation avec notre Père céleste et ne se trouve pas en comparant nos capacités avec celles d’autres êtres humains. Le Fils de Dieu est le grand Je Suis. Cependant, Il doit nécessairement faire face à la réalité. Ceci implique tout ce qu’Il est, tout ce qu’Il sait, Il est prêt à reconnaître que tout ce qu’Il apprit vient de Dieu le Père.

Une telle approche véritable de nos vies nous aide à s’arrêter pour être humble devant Dieu et nous donne de l’espoir pour notre futur lorsque nous nous tournons vers notre Père céleste par la prière, demandant qu’Il consacre notre œuvre à nous-mêmes (voir 2 Néphi 32 :9). Durant l’année écoulée, j’étais surpris d’apprendre qu’une fille demandait que son évêque lui donne un appel plus stimulant. Elle était fidèle en assistant aux réunions de l’église mais recherchait toujours à s’assoir au fond de la classe et participait aux discussions rarement, quand elle participait. Elle reconnut sa faiblesse et voulu s’améliorer. Bien qu’effrayée, elle offrit humblement de faire plus parce qu’elle avait confiance que son Père céleste la bénirait dans ses efforts. Elle fut immédiatement appelée à enseigner à la Société de Secours – un appel dont elle disait en blaguant qu’il la rendrait inactive. Dans son cas, l’humilité était requise pour avoir des opportunités de mieux servir dans le royaume.

Nous ressentons tous faibles et incapables durant les défis de la mortalité. Nous pouvons nous poser des questions du style : ‘Comment pouvons-nous subvenir aux demandes de la famille et du travail ? Comment pouvons-nous mieux remplir nos appels ? Comment pouvons-nous surmonter les péchés qui nous assaillent si facilement ? Comment surmonter nos dépendances, notre impatience, colère et d’autres fragilités et tentations ? Tous ces soucis ont une même réponse : nous devons être humble devant Dieu et rechercher Ses conseils et force.
Il se peut que le plus grand défi pour devenir humble soit d’accepter la réponse ‘Non’. Alors que je vivais à Jérusalem et étudiais les témoignages sur l’évangile d’écrivains, j’étais impressionné de voir que la prière la plus sincère et agonisante pour l’âme a eu pour réponse ‘Non’. Le Sauveur supplia Son Père que la coupe amère des souffrances endurées pour la rémission des péchés s’éloigne de lui. Cependant, il s’en remit humblement à la volonté et à la sagesse du Père en acceptant la réponse ‘Non’. Le Sauveur établit un exemple pour nous tous à suivre, y compris l’humilité nécessaire pour se tourner vers notre Père céleste pour obtenir de la force et de reconnaître que Sa sagesse est supérieure à la notre.

Craig James Ostler, 3ème paroisse de Battle Creek, Pieu Est de Pleasant Grove Utah, Professeur à BYU de l’histoire et de la doctrine de l’église.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Deb)


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Quatre types d’éducation

L’été dernier alors que j’enseignais à la semaine de l’éducation de l’Université de BYU-Idaho, j’ai eu l’occasion d’assister à un enseignement du Président Kim B. Clark. Ses commentaires sur « Sion » et la « Génération Montante » ont eu un profond impact sur ma vie et j’en suis sûr, sur celles des autres personnes qui se trouvaient là.


Dans son discours, il fit une description des relations selon deux catégories : l’amour et les principes, et leur impact sur les familles. Les paramètres étaient : peu ou beaucoup d’amour et peu ou beaucoup de principes. En ayant travaillé avec beaucoup de familles, j’ai trouvé cette information fascinante.

Regardons d’un peu plus près ces quatre différents types d’éducation.
Le premier se caractérise par peu d’amour et peu de principes. Quel en est le bénéfice pour les enfants qui ont été élevés dans un tel environnement ? Un laisser-aller typique, l’abus de drogue et d’alcool, l’immoralité et bien d’avantage. Chaque année, j’ai l’occasion de m’adresser à des parents de famille d’accueil et de les former. Récemment, alors que je leur présentais les 4 types d’éducation, TOUS me dirent que les enfants envoyés dans leur foyer venaient de cet environnement là.
Le pourcentage d’abandon des études au lycée pour ces jeunes est stupéfiant. Avec le manque d’éducation et les opportunités que cela amène, beaucoup d’entre eux se tournent vers le crime et d’autres comportements destructeurs. Soit dit en passant, j’en ai rarement rencontré de semblable dans des familles membres de l’Eglise.


Le deuxième type d’éducation est celui dans lequel on trouve beaucoup d’amour mais peu de principes. Il y a beaucoup de jeunes qui viennent de foyers aimants mais dans lesquels les parents les autorisent à faire ce qu’ils veulent. On pourrait dire que cette approche n’est pas vraiment de l’amour. J’appelle cela « l’éducation facile ». Vous vous contentez d’aimer les enfants mais ne proposez aucune discipline, frontières, limites et principes que les enfants ont pourtant besoin de respecter.
C’est si facile d’être parent ! Au fond, les parents agissent comme des copains, parce qu’ils veulent être aimés. Mais, bon les parents sont «sympas» puisqu’ils boivent de la bière avec leurs adolescents, fument une cigarette et de temps en temps un joint et peuvent même regarder un magazine Playboy avec leur fils. C’est l’exacte réponse que m’a donnée un jour quelqu’un avec qui je travaillais : « Ce n’est pas grave, après tout mon père a fait la même chose avec moi et regarde comment je m’en suis sorti ! »

En fin de compte, les jeunes finissent gâtés, ayant tous les droits et mal préparés à faire face au monde réel une fois sortis du lycée. Ils ne savent pas ce que c’est que travailler pour quoi que ce soit, n’ont développé aucune sorte de discipline, ils sont dépassés par les attentes de la vraie vie. Et maintenant, quel genre d’amour est-ce de la part d’un parent de faire cela à son enfant ?

Le troisième type d’éducation maintient des principes élevés mais le fait avec peu d’amour. C’est triste à dire, mais dans le cadre de familles membres de l’Eglise, j’ai trouvé cette catégorie beaucoup plus répandu que les deux autres réunies. La bonne nouvelle au sujet de ces familles c’est le fait que des principes élevés soient choisis et maintenu. Les enfants grandissent en connaissant la différence entre le bien et le mal et le plus souvent suivent les règles.

La question est, pour combien de temps ? Lorsque l’on choisit le bien par crainte, manipulation ou intimidation, le succès à long terme est incertain. Je connais tant d’adultes qui ont grandi dans des foyers où ils se sentaient contrôlés et où la domination injuste était leur mode de vie. Dès qu’ils ont pu quitter la maison ou en rentrant de mission, ils ont tout abandonné. Comme une réaction à leur éducation, ils ont stupidement décidé que, jamais plus personne ne leur dirait ce qu’ils devaient faire. Malheureusement, ils choisissent d’exhiber leur nouvelle indépendance à travers des comportements d’échec et souvent d’autodestruction.

Le dernier type est celui dans lequel nous nous efforçons tous d’être en tant que famille, tout en montrant un grand amour à nos enfants, nous continuons de maintenir des principes élevés.
Nous attendons de nos enfants qu’ils viennent chaque dimanche avec nous à l’Eglise, assistent à toutes leurs réunions, Séminaire et classe des Jeunes Gens/ Jeunes Filles ; écoutent de la bonne musique, participent à toutes les activités, obéissent à la Parole de Sagesse, soient chastes jusqu’au mariage ; deviennent Aigle Scout ; servent une mission et ainsi de suite.

C’est une très belle liste pour nos enfants, et lorsqu’elle est soutenue et encouragée avec amour par leurs parents, les probabilités de succès grandissent de façon exponentielle.
Même ainsi, il s’agit de la façon idéale d’élever une famille, c’est souvent difficile à atteindre. Pourquoi ? Parce que cela demande beaucoup de travail difficile, de patience, de persévérance, de fixer et tenir les limites, les conséquences et les responsabilités.

La semaine prochaine, je vous parlerai avec tous les détails de ce qu’il faut faire pour devenir une famille si merveilleuse. Jusque là, gardez la foi et passez une merveilleuse semaine !

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)



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