Message du 29 Janvier 2010

Ne jetez pas de l’huile sur le feu de la colère et du ressentiment
Il y a plusieurs années, on m'a demandé d’observer une salle pleine d’enfants jouant ensemble, ceci pour illustrer un devoir pour un cours à l'université de Brigham Young.

Encore aujourd'hui, je me rappelle vivement de ce que j’ai observé : quand les enfants se disputaient ou s’affrontaient pour un jouet, ou même se battaient, peu de temps après ils jouaient ensemble comme si rien ne s’était passé. Ils ont continué à jouer ensemble immédiatement et à s’amuser.

Je me demandais si les enfants étaient capables d’avoir de la rancune ou de prendre ces affrontements comme des attaques personnelles. J’étais fasciné par leur résilience et combien ça n'était pas important pour eux de savoir qui leur avait donné un coup ou qui leur avait pris leur jouet. Je leur enviais leur capacité d'oublier si vite. Pardonner et être heureux en moins de deux minutes après être offensé m'attirait beaucoup plus que d’attendre deux semaines, deux mois, ou deux ans comme le font beaucoup d’adultes que je connais, moi y compris. Je savais aussi que le jour viendrait où ils ne seraient plus capables de se réjouir d’une telle liberté émotionnelle, mais où ils seraient enchaînés par leur orgueil et leur manque d’assurance. C’est la première fois que j’ai compris le conseil du Sauveur quand il dit qu'il faut devenir comme un enfant.

Depuis ce temps, mon intérêt est piqué lorsque j’entends l'histoire d'individus qui ont surmonté de grandes ou petites tragédies et déceptions dans lesquelles ils avaient été offensés eux ou leur famille.

Plusieurs fois, ils ont exprimé le besoin de pardonner et de se débarrasser de la colère pour s’en remettre, et vivre pleinement. Peut-être qu'ils n'ont appris la leçon que des semaines ou des années après, mais inévitablement ils sont redevenus heureux.

Le pardon était le point commun immuable.

Ils se sont rendus compte que la colère qu’ils ressentaient ne servait qu’à ralentir leur progrès. Malgré la gravité de l’offense, il est nécessaire de se débarrasser de telles émotions pour progresser et vivre.

Ceux qui continuent à garder de la rancune, jettent de l’huile sur le feu qui les consume. Les feux de la colère, de la haine, du dégoût, du ressentiment et de la vengeance se retournent contre eux et les détruisent petit à petit spirituellement, émotionnellement, mentalement et peut-être physiquement.

Je pense que la plupart d' entre nous a déjà vu cette consomption chez un membre de notre famille ou un ami, ou bien en nous-mêmes. Ce n’est pas beau à voir. Je l’ai vue, et mon cœur a été brisé de voir quelqu’un se détruire avec son propre feu.

L'offense de l'autre n'est pas ce qui les consume; c'est leur propre feu de haine et de colère.

Pour entretenir le feu, ils ont besoin d'ajouter des fagots et de l'allumage, ce qui veut dire qu'ils ont besoin d'en discuter, d'en persuader d'autres, pour qu'ils soient d'accord avec eux, de surveiller continuellement pour avoir des preuves pour justifier leurs sentiments. Le feu devient dévorant tant qu'ils l'entretiennent.

Eteindre le feu peut les laisser vulnérables ou humiliés ou soucieux tant que la personne qui a commis l'offense n'a pas payé le prix de la justice. Pendant tout ce temps, le feu ne consume qu'eux.

Dans notre vie, nous rencontrons toutes sortes de circonstances, qui comprennent souvent toutes sortes de colère et de peine. J'ai rencontré ceux qui se fondent dans le feu de la colère contre leur ex-conjoint. J'ai vu ceux qui se sont brûlés parce qu’ils ont passé leur vie en colère contre Dieu à cause de leurs malheurs. J'en connais qui se sont calcinés et fâchés contre leurs parents pour ne pas leur avoir donné assez de ceci ou d'avoir donné trop de cela. Beaucoup se rôtissent car ils se sont fâchés contre leurs enfants ou leur employeur pour telle ou telle raison.

Les raisons contre lesquelles ils se sont fâchés sont aussi variées et multiples que chaque individu.
Pourtant, un point commun qu'ils partagent tous, c'est que dans chaque cas leur progrès spirituel a été inhibé ou retardé. Dans chaque cas, ils continuent de jeter de l'huile sur un feu qui les consume.

Elder James E. Faust l'a dit d'une autre façon : "le pardon libère et met à meilleur usage l'énergie autrefois consommée en gardant la rancune, les ressentiments et en nourrissant les blessures non-guéries. C'est une redécouverte des points forts que nous possédions toujours et une redirection de notre capacité illimitée de comprendre et d'accepter les autres ou nous-mêmes."

C'est une vraie tentation d'entretenir le feu jusqu'à ce que nous nous rendions compte du fait que ça brûle. Nous avons tous besoin d'éteindre le feu. La seule solution, sans tenir compte de notre foi ou de nos circonstances, est de pardonner.

Comme Elder Faust l'a dit, nous avons besoin de libérer l'énergie que nous employons à entretenir la rancune et les ressentiments et à nourrir les blessures--ou, autrement dit, notre entretien du feu--et à redécouvrir nos points forts et notre capacité à comprendre et à accepter les autres.

Pour le moment, faites sortir tout ce qui est combustible de la maison. Faites tout ce qui est nécessaire pour éteindre le feu.
Après tout, il ne consume que vous.


(Publié par MormonTimes – Traduit par Regina)

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Portrait d’un Saint des Derniers Jours
Nicole R., paroisse de Strasbourg

Sans connaître encore la référence scripturaire Alma 3O:8, je suis devenue membre de l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours le 15 Novembre 1973.
Ma vie a vraiment commencé à partir de ce moment là puisque l'Evangile correspondait à ce que je voulais faire ou ne pas faire. La confiance que je peux avoir dans certains membres est quelque chose de rassurant même si je sais que personne n'est parfait mais en sachant que le Seigneur les guide et qu'ils ne cherchent pas "à tromper leur monde".
Je suis une femme qui en apparence ressemble aux autres. Je ne pense pas que les gens qui me croisent dans la rue remarquent tout de suite que mon mode de vie est différent du leur. Cependant, j'essaye au maximum de sourire, d'être polie, d'avoir des paroles gentilles et en public de rester un peu discrète, de ne pas être hilare et de répondre de mon mieux aux questions tout en ayant à l'esprit le positif de l'Evangile ou les bons conseils des écritures. Je prie le Seigneur tous les jours pour qu'Il me donne l'occasion de rendre un service si petit soit-il et là, les occasions ne manquent pas.
L'Evangile de Jésus-Christ me permet de me stabiliser dans ma vie parsemée de joie, de bénédictions et bien sûr d'épreuves. Elles sont toujours à la hauteur de l'appel que j'accepte dans l'Eglise. Je les accueille avec douleur, questions et colère puis raisonnement me disant que le Seigneur a ses raisons que je ne connais pas et que je ne connaîtrais peut-être jamais ici-bas mais sans maudire car j'ai une entière confiance en mon Sauveur et je sais que Lui seul peut m'aider à les surmonter.
Mes témoignages sont nombreux et très fortifiants. Ce sont des réponses à des questions cruciales ou non, à des décisions importantes ou moindres mais le Seigneur me donne toujours la réponse à toutes mes interrogations à court ou long terme. Ma patience est ainsi mise à l'épreuve et donc à moi de progresser du mieux que je peux avec l'aide de la prière, des écritures, des autres témoignages, des enseignements des prophètes, autorités générales et locales.
Un de mes nombreux témoignages et je pourrais dire le plus visuel est celui de l'obéissance à la loi de la dîme. A maintes reprises, le Seigneur m'a rendu "en concret" plus que la valeur de la dîme que je venais de Lui verser. EXTRAORDINAIRE, non?
L'Evangile de Jésus-Christ est une merveille sur terre qui comble tous les trous noirs de mes questions de mon existence et qui me laisse toujours l'espoir d'un meilleur après avoir fait de mon mieux. Je suis très heureuse d'être membre de l'Eglise et je ne peux même pas envisager comment serait ma vie sans l'Evangile.


Nous sommes si reconnaissants pour le témoignage de cette soeur. Si vous êtes intéressé d’être présenté dans notre « Portrait d’un Saint des Derniers Jours » qui permet aux membres de l’Eglise de présenter leur témoignages, envoyez nous une photo par email, dites-nous un peu plus sur vous-même, et partager une expérience ou deux où vous avez senti votre foi renforcée par certaines expériences ainsi que votre témoignage.

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Pensée du jour
L’amour est la source du plus grand bonheur et des fardeaux les plus lourds

« Depuis le commencement des temps, l’amour est la source du plus grand bonheur et des fardeaux les plus lourds. À l’origine du malheur depuis l’époque d’Adam jusqu’à aujourd’hui, se trouve l’amour des choses mauvaises. Et l’origine de la joie se trouve dans l’amour des choses bonnes. Or la plus grande des choses bonnes est Dieu. »

Dieter F. Uchtdorf Deuxième conseiller dans la Première Présidence


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