News du 8 Janvier 2010

L'espoir: source de soulagement des fardeaux de la vie

Chacun de nous traverse des saisons de douleur ou de tristesse, de découragement ou de déception dans notre vie. Certaines de ces situations sont profondes et poignantes de par leur portée, leur ampleur,leur durée; elles sapent l'espoir de nos cœurs et la joie de notre vision des choses. Elles peuvent nous laisser embourbés dans la déception et la tristesse, et dans l'impossibilité de participer à la joie des fêtes du Noël passé et d'apprécier son doux message.

Il y a quelques années, je me suis trouvée dans une situation qui a blessé mon cœur et mon esprit. Malgré des mois de jeûne régulier, mes visites fréquentes au temple et des suplications en prières, les circonstances qui me souciaient n'ont fait que s'aggraver. Le découragement et la tristesse se débattaient pour envoyer ce peu de foi et de bonheur qui me restaient dans un petit coin de mon cœur peiné. Ayant une journée de libre à St. George, Utah, j'ai décidé de passer l'après-midi dans le temple. Je pourrai encore demander une intervention, un miracle, une révélation pour mon rôle dans la résolution de cette situation difficile.

Après être entrée dans la chapelle, j'ai remarqué que chaque autre personne dans ce petit groupe avait des cheveux blanchis par l'âge. Il y en avait plusieurs qui utilisaient une canne et il y avait une adorable femme dans un fauteuil roulant. J'ai été frappé par la pensée que ces mêmes sœurs et frères avaient certainement survécu à beaucoup de douleurs dans leur vie, et pourtant, ils étaient là, continuant de servir fidèlement, leurs visages exprimant la sérénité et le bonheur. La femme dans le fauteuil roulant me sourit d'un large sourire accueillant, comme ceux qui sont habituellement réservés à une bonne amie. Je me suis sentie de suite heureuse d'être là.

Ayant plusieurs minutes avant la session de dotation suivante, j'ai ouvert le Livre de Mormon à Mosiah 4. Les mots que je lisais m'ont sauté aux yeux tout comme s'ils étaient soulignés au marqueur.

« Et je vous dis encore, comme je l'ai déjà dit, que de même que vous êtes parvenus à la connaissance de la gloire de Dieu, ou si vous avez connu sa bonté et goûté à son amour, et avez reçu le pardon de vos péchés, ce qui cause une joie aussi extrême dans votre âme, de même je voudrais que vous vous souveniez, et gardiez toujours le souvenir de la grandeur de Dieu ... demeurant avec constance dans la foi de ce qui est à venir ...

« Et voici, je vous dis que si vous faites cela vous vous réjouirez toujours, et serez remplis de l'amour de Dieu» (Mosiah 4:11-12).

« Vous vous réjouirez toujours . » Comment avais-je auparavant pu manqué ça ? Alors que je lisais, mon cœur déchiré se remplit de paix. Je ne pouvais pas résoudre le problème par lequel j'étais préoccupé, mais je me souvint que le don de la connaissance de mon Rédempteur m'a été donné. J'ai un Sauveur, et il m'aime, tout comme mon Père céleste. S'ils m'aimaient, ils connaissaient ma situation, mes peines et mes préoccupations. Je pouvais donc espérer que tout serait résolu dans le temps et selon la volonté du Seigneur. Je pouvais tout remettre dans leurs mains capables et omniscientes, et me concentrer sur la seule chose qui importe le plus dans ma vie—cette connaissance merveilleuse de leur existence, et du cadeau que le Sauveur a fait non seulement à moi mais aussi à tous.

Le reste de mon expérience dans le temple, ce jour-là a été doux et béni. La session a été vive et significative; j'espérais que mon ancêtre norvégienne, pour qui j'effectuais cette ordonnance, accepterait le travail accompli en sa faveur. Alors que j'étais la dernière personne à entrer dans la salle céleste, pour une dernière fois, j'ai vu mon « amie » dans le fauteuil. Elle attendait devant la sortie. Elle m'a donné un autre sourire chaleureux, puis se tourna vers son assistante et lui fit signe qu'elle pouvaient maintenant prendre congé. Je me suis assise avec révérence sur une chaise et suis restée quelques instants, méditant sur les pensées inspirantes que j'avais reçu.

Des années plus tard, cette situation inquiétante depuis cette journée n'a pas été encore résolu, et d'autres préoccupations profondes sont venues et sont parties, mais je n'ai pas perdu la perspective que j'ai acquise en lisant Mosiah 4. Je me réjouis toujours dans mon Sauveur et savoure l'espoir que Sa Venue donne à tout le monde.

Bobbi A. Smith est une membre de la 4ème paroisse d'Holladay, Pieu de Salt Lake Holladay Sud.

(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)



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La Vie Imprévue : Ne vous arrêtez pas maintenant !

C’est probable que vous ou votre famille êtes allé au secours de quelqu’un dans le besoin ce Noël. Peut-être que vous avez été touché et généreux quand vous avez entendu parler de quelqu’un qui a perdu leur emploi ou vous vouliez apprendre à vos enfants des leçons de la vie. Donc, vous les avez amenés au centre-ville pour nourrir les SDF, ou vous êtes devenu un remplacement du Père Noël, ou vous avez contribué à une famille dans le besoin. Peut-être vous avez donné parce-que c’est la saison de donner, et par suite vous avez estimé que ça fait naturellement partie de la fête de Noël.

Dans tous les cas, beaucoup de personnes ont donné d’eux-mêmes, de leur temps, de leur argent. Certainement ça fait grande partie de la merveille que nous éprouvons à ce temps de l’année.
En rendant compte du bien qui nous a été donné, à nos familles et aux autres, pourquoi nous penserions même de nous arrêter ?
Avant que d’être parti en mission, on m’a dit que vingt pourcent des missionnaires effectuaient quatre-vingt pourcent des baptêmes. Cela semblait être vrai.

Il y a quelques semaines j’ai eu l’occasion de parler avec un dirigeant des jeunes gens qui dirigeait un projet de service de pieu. Les jeunes sont allés à une maison de retraite pour faire quelques réparations à l’extérieur du bâtiment. Je lui ai demandé si les jeunes gens ont actuellement travaillé en même temps que s’amuser. Il a dit que « environ vingt pourcent d’eux a font la majorité du travail » ; pourvu que le nombre « d’acteurs » était plus élevé dans votre mission ou parmi votre organisation de jeunes gens, mais il semble être vrai que la minorité fait la plus grande différence.

Vous semble-t-il que, normalement, ce sont les mêmes individus, familles, églises, groupes ou organisations qui font la majorité de dons tout au long de l’année ?
Je crois que l’économie, notre statut marital, ou le chemin que nous parcourons dans la vie ou bien, la saison de l’année ne délimitent pas notre capacité de recevoir les gens dans nos foyers, de soutenir les missionnaires, de donner de notre temps ou de rendre un service aux autres régulièrement.


A la base, je crois que les circonstances ou les saisons ne délimitent pas notre nature généreuse ou conscience professionnelle…ou la manque de celles-ci.
J’ai remarqué en particulier ce principe l’été dernier à l’école de natation où je travaille. Nos instructeurs sont des fois inondés de cadeaux. Dans les années passées, c’était commun de voir des billets de cent ou cinquante dollars et des cartes cadeaux. Avec la crise financière, qui cause que tout le monde « se serre la ceinture », j’ai noté que ces gens ont continué a donner. Ils n’ont pas donné de cadeaux aussi extravagants ; ils ont donné, par contre, une assiette de biscuits, ou un sac de fruits, mais ils ont continué de donner. C’était dans leur nature, ou leur éducation, ou leur pratique de donner. Et ils l’ont fait.

Il y a certainement des saisons dans toutes nos vies ou nous sommes capables de donner ou de faire plus, néanmoins, nous pouvons, normalement, donner et secourir les autres malgré nos circonstances.

Mon père avait une amie qui s’appelait Marilyn. Elle ne s’est jamais mariée et a vécu la plupart de sa vie à l’hôpital ; s’il ne s’agissait pas d’un problème de santé, il s’agissait surement d’un autre. Mon père l’appelait, l’aidait, lui rendait visite, l’encourageait et l’aimait. En plus, il lui envoyait un peu d’argent, de temps en temps, « au cas où… ». Elle ne le demandait jamais, mais il savait, en voyant ses conditions de vie, qu’elle était très pauvre, et elle avait besoin d’aide.

Il y a quelques années que mes parents se préparaient de servir en mission à Baltimore, Maryland. La semaine avant leur départ, ils on reçu un message sur leur répondeur de Marilyn. Elle leur a dit qu’elle ne voulait pas les déranger, mais elle avait mis une enveloppe pour eux sur le pas de leur porte. Ils l’ont ouverte juste à trouver treize billets de cent dollars ; tout l’argent que mon père lui avait envoyé pendant des années. Elle a dit qu’elle n’en avait pas besoin, mais elle voulait qu’ils les utilisent pour acheter des Livres de Mormon pour la mission de Baltimore. Marilyn est morte quelques mois plus tard. Quelle inspiration !

Marilyn avait besoin de cet argent bien plus que toute personne que je connaissais. Elle était, évidemment, une « donatrice « ; elle a toujours trouvé un moyen d’aider les autres (celui-ci, ce n’était pas un évènement isolé). Elle se souvenait toujours de mes parents lors des fêtes et anniversaires, bien qu’elle eût autant de besoins elle-même. Elle n’a jamais accepté le rôle de victime ou a senti qu’elle n’avait rien à offrir, bien que ses circonstances et infirmités pussent justifier tels sentiments.

Marilyn avait une habitude de donner, qui a ajouté une raison d’être à sa vie et aux vies de plusieurs autres. Je suis rappelé d’une famille que nous connaissons qui était pauvre selon les normes de notre pays, et ils sont allés voir leur évêque pour demander à qui ils pourraient rendre service dans la paroisse qui était plus dans le besoin qu’eux. L’évêque, cœur touché, a continué de leur expliquer qu’ils étaient, en actualité, la famille la plus pauvre dans la paroisse et c’était à eux que le reste de la paroisse donnait.

Que c’est merveilleux que cette famille, même dans leur statut de pauvreté, ont regardé autour d’eux. Je suis convaincu que le fait de donner et de servir ajoute de la dignité à n’importe quel chemin que nous sommes appelés à parcourir—sans dire que c’est une des caractéristiques essentielles des disciples de Jésus Christ. Quand nous consacrons nos vies, pas juste aux moments des fêtes ou des saisons, au service, il y aura une dimension approfondie de joie et de bonheur qui dépasse quoi qu’il en soit que nous ayons éprouvé à ce moment. Bien que cette saison commence à finir, laissons-nous nous joindre au vingt pourcent et trouver des moyens de donner continuellement tout au long de l’année pour que la « merveille » continue.

Vous avez déjà atteint ce point, vous avez éprouvé la joie, vous avez apporté le bonheur aux vies des autres — ne vous arrêtez pas maintenant !

(Publié par MormonTimes – Traduit par Regina)



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Pensée du jour

Le havre de sécurité

« L’amour, la guérison, l’aide, l’espérance. Le pouvoir du Christ de contrer toutes les difficultés à toutes les époques, y compris la fin des temps. C’est le havre de sécurité que Dieu veut nous donner aux jours de désespoir personnels ou publics. C’est le message par lequel le Livre de Mormon commence et par lequel il finit ; tous sont appelés à aller au Christ et à être rendus parfaits en lui. »

Jeffrey R. Holland Du Collège des douze apôtres




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