Message du 24 et 25 Août 2010

Notre sphère d’influence

Pouvons-nous déterminer à quel moment notre influence commence, jusqu’où va-t-elle et à quoi ressemble-t-elle ? Comment pouvons-nous laisser ce monde dans un meilleur état que celui dans lequel nous l’avons trouvé…ce qui est pour moi la véritable mesure d’une vie bien remplie.

Notre influence, pour le meilleur ou pour le pire, commence généralement tôt dans notre vie au foyer lorsque nous sommes encore de petits enfants. Cela peut démarrer avec de simples gestes de gentillesse lorsque nous prêtons nos jouets à ceux avec qui nous jouons. Nous pouvons inviter un enfant de l’aire de jeux qui est assis tout seul à venir se joindre à nous. Un enfant plus âgé peut aider sa mère avec les enfants plus jeunes et offrir plus d’aide que ce qui est demandé. Notre exemple de service pourra sans doute se transmettre aux plus jeunes alors que nous grandissons et quittons la maison.

Au cours de ces dernières années, j’ai eu l’opportunité de donner des cours de management à des cadres d'entreprises civiles et militaires. Dans ce contexte, la question de savoir « qui est le chef » peut facilement trouver une réponse par le titre attaché à un nom. Par exemple, le PDG est le chef de toute une entreprise. Le vice-président des ventes a une gamme de rapports directs qui suivent avec espoir sa direction.

Dans l’armée, j’ai travaillé une fois avec un général et son état-major, qui était constitué de 30 colonels et lieutenant-colonel. Le général les guidait par l’exemple, et à leur tour ils transmettaient son message et son influence positive.

Mais on n’a pas besoin de titre pour diriger, pas plus qu’un grade devant notre nom ou des étoiles sur un uniforme. Un dirigeant c’est simplement quelqu’un qui a de l’influence sur quelqu’un d’autre. Mon fils ainé a eu l’occasion d’être un dirigeant pour son plus jeune frère…heureusement avec bienveillance. Dans des foyers « normaux », ceux qui ont le plus d’influence sont généralement les parents….la question est : quel genre d’influence ?

Les parents ont donc une énorme responsabilité d’enseigner à leurs enfants la différence entre la vérité et l’erreur. L’élément le plus important est bien évidemment nos actions. Apprendre à être gentil et aimant, travailler dur, partager, rendre service et donner de bon cœur à ceux qui ont moins que nous ce sont TOUS des exemples de ce que nous pouvons enseigner à la maison. Apprendre à prier et développer notre relation avec Dieu, s’amuser et avoir de la joie et participer à toutes sortes d’activités tout cela commence au foyer.

La famille élargie peut également jouer un rôle vital dans l’influence que nous recevons. Une grand-mère aimante, un oncle joueur, un sage grand-père, un cousin plus âgé et encore beaucoup d’autres au sein de la famille peuvent avoir une influence considérable.

A ce sujet, l’utilisation des mots « famille élargie » va bien plus loin que ceux à qui nous sommes biologiquement rattachés. Je me rappelle étant enfant, que mes parents avaient plusieurs merveilleux amis que nous appelions oncles et tantes, et qui en réalité n’étaient pas de notre famille. Néanmoins, ils avaient une influence positive sur nous. Le cœur de la famille ne se trouve pas tant dans les gènes qui nous relient mais dans l’amour que nous partageons.

Le foyer, cependant, est seulement le point de départ, parce que lorsque nous grandissons et quittons la maison, notre sphère d’influence croît d’une façon exponentielle. Aussi bien à l’école, à l’Eglise, aux Scouts, dans une équipe de sport ou dans n’importe quel groupe social, nous évoluons dans un monde bien plus large de connaissances auprès de qui nous pouvons jouer un rôle positif. J’ai entendu parler si souvent de gens qui avaient été si positivement influencés par un enseignant à l’école primaire, un dirigeant de jeune ou un évêque aimant, ou même un voisin amical que cela avait littéralement changé leur vie. Dans notre Eglise nous avons l’opportunité de servir dans nos paroisses et nos pieux et même au-delàs. Combien nous sommes bénis d’avoir chaque semaine des occasions d’être influencés par nos dirigeants et en retour de recevoir et de partager l’Evangile d’amour et de lumière avec ceux qui nous entourent.

Parfois dans la vie, nous nous trouvons dans une position où nous pouvons influencer d’avantage de personnes. Parler en public, écrire, se produire ou même servir dans nos communautés peut ouvrir des portes à des interactions avec une multitude de gens. Cependant, nous n’avons pas besoin d’être connu ou d’être une personnalité public pour exercer notre influence. Aujourd’hui, avec toutes les grandes améliorations dans les systèmes de communication et spécialement l’explosion d’Internet, l’accroissement de notre sphère d’influence est sans précédent.

Au cours de ces dernières années, depuis que je suis sur Facebook, j’ai vu et lu plus que jamais auparavant, des histoires de foi, d’espoir, d’actes de bonté et toutes sortes de bonnes actions ou de bons comportements. Je réalise que les relations sur Internet ont leur côté sombre aussi, mais les occasions d’être une voix d’amour, d’espoir et de foi lui donne également de la valeur.

Donc, voici le challenge : Si je veux laisser l’héritage d’un monde meilleur que celui que j’ai reçu, je dois élargir ma sphère d’influence. Cela peut commencer par quelque chose de petit, comme un enfant plus âgé aidant un plus jeune, mais dans le monde d’aujourd’hui, chacun de nous à l’opportunité de faire la différence de manière significative ce qui aurait été inimaginable il y a seulement quelques années.

Alors, commençons dès aujourd’hui avec un sourire de bienvenue, un mot gentil, un bonjour chaleureux et laissons ces actions grandir. Nous pouvons changer la vie de quelqu’un et laisser vraiment ce monde dans un état un peu ou franchement meilleur que ce que nous l’avons trouvé.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)


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L'ambassadrice israélienne fait le tour des sites de l’Eglise au centre-ville de Salt Lake City

La première femme ambassadrice à l’ONU a fait le tour lundi dernier des sites de l’Eglise de JésusChrist des Saints des Derniers Jours situés au centre-ville. L’honorable Gabriela Shalev a pris sa place à l’ONU il y a deux ans. Malgré les défis de sa position, elles'est fait beaucoup d’amis à New York City, y compris les membres de l’Eglise qui l’ont invitée à venir dans l’Utah.
Gabriela Shalev a fait le tour de Temple Square. Elle a vu aussi le Welfare Square de l’Eglise de JésusChrist des Saints des Derniers Jours et un centre humanitaire. Elle est venue, elle a dit, pour des raisons d’amitié.
« On partage les mêmes valeurs humaines, et on partage l’importance de l’éducation et le désir de faire du monde dans lequel nous vivons un meilleur endroit, » a dit Gabriela Shaley.« Il a été extraordinaire et impressionnant ; je pourrais même dire déchirant de voir les enfants, les gens nécessiteux, que ces gens merveilleux, les Mormons, aident, » a-t-elle continué.

Depuis sa nomination en été 2008, Madame Shalev a dit qu’elle faisait des efforts pour améliorer le statut de son pays à l’ONU, ce qui n’est pas une tâche facile pour l’Israël.
« Beaucoup de gens en Israël et ici disent que l’ONU a déjà accompli sa mission, mais, par contre, je peux dire que l’ONU a un rôle très, très important à jouer dans le monde, dans le domaine humanitaire. » A-t-elle dit.
Le conflit continuel entre les israéliens et les palestiniens se résulte par des violences et desaccusations, mais Madame Shalev croit que les discussions de paix reprendront.« On a la volonté à parler de tout, » a-t-elle dit. « Et j'espère que le chemin est maintenant ouvert pour ces discussion bilatérales ; et vous savez, sans l'espoir, il n'y a de vie possible. »
Ce voyage à Salt Lake City fait parti de sa tournée finale. Elle quittera l’ONU pour retourner dans le monde de l'enseignement dans une université en Israël a la fin d’août.


(Publié par KSL – Traduit par Régina)

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Pensée du jour

Nous avons besoin de l’Église du Seigneur

À part le Seigneur, nous avons tous commis des erreurs. La question n’est pas de savoir si nous allons trébucher et tomber mais plutôt comment nous allons réagir. Il y en a qui, après avoir commis des erreurs, s’éloignent du troupeau.
C’est malheureux. Ne savez-vous pas que l’Église est l’endroit où des gens imparfaits se rassemblent – avec toutes leurs faiblesses de mortels – et deviennent meilleurs ? Chaque dimanche, dans toutes les églises du monde entier, nous trouvons des hommes, des femmes et des enfants mortels et imparfaits qui se réunissent dans la fraternité et la charité pour s’efforcer de devenir meilleurs, pour apprendre sous l’influence de l’Esprit, et encouragent et soutiennent les autres. Je ne sache pas qu’il y ait une affiche à la porte de nos églises disant : « Entrée limitée aux gens parfaits. »

À cause de nos imperfections, nous avons besoin de l’Église du Seigneur. C’est là qu’on enseigne sa doctrine rédemptrice et que l’on administre ses ordonnances salvatrices. L’Église nous encourage et nous motive à être meilleurs et plus heureux. Elle est également un endroit où nous pouvons nous perdre dans le service des autres.

Joseph B. Wirthlin du Collège des douze apôtres

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