Message du 12 Août 2010

«Nous avons des héros»
Qui et où sont les héros d'aujourd'hui?

À une époque où les médias peuvent apporte la gloire et l'adulation presque de façon instantanée à un individu pour une raison quelconque, il est fréquent que les gens - surtout les jeunes - admirent des personnalités connues dans le sport, le divertissement, la politique et d'autres domaines, souvent affichés comme plus grand que nature. Il est cependant triste, lorsque ces personnalités ne parviennent pas à incarner les idéaux dont ils sont imprégnés par un public admiratif.

Après avoir été maintes fois déçus, nous sommes amenés à nous demander si les individus de nos jours vivent correctement et avec constance à la hauteur de la définition suivante du dictionnaire du mot « héros »: « toute personne ... admirée pour ses qualités ou ses réalisations et considérée comme un idéal ou un modèle» (Webster's New World College Dictionary, quatrième édition, IDG Books Worldwide Inc, 2001). Dans beaucoup de ses discours de conférence générale, ses adresses aux jeunes gens et aux jeunes filles, ainsi que dans ses messages délivrés aux coins de feu ou par transmission satellite, Thomas S. Monson a parlé des héros, des modèles, et des individus qui ont mené une vie digne d'être imité.

Il a recherché dans les écritures des récits sur des âmes fidèles, dans l'histoire des anecdotes qui illustrent la bravoure, la loyauté et le patriotisme, et dans les journaux et les magazines des articles sur les personnes qui ont fait un effort supplémentaire- parfois à de grands risques personnels – afin d’aider ou même sauver d’autres personnes. Il a aussi partagé une multitude d'exemples tirés de ses propres expériences et de celles qu'il a connues tout au long de sa vie. Nommez presque toutes les vertus et pour chacune d’elles le président Monson a donné une illustration verbale avec une morale qui l'accompagne, racontant comment un individu a vécu selon un principe élevé ou comment un autre a déshonoré ce dernier. Chaque récit a une morale, dite parfois purement et simplement, ou parfois sous entendue.

Lors de la conférence générale d'avril dernier, il a parlé de l'honnêteté, s’adressant aux jeunes hommes dans la réunion de la prêtrise, « Un jeune saint des derniers jours vit conformément à ce qu’il enseigne et à ce qu’il croit. Il est honnête avec les autres. Il est honnête avec lui-même. Il est honnête avec Dieu. Il est honnête par habitude et parce que cela va de soi. Quand il doit prendre une décision difficile, il ne se demande jamais « Que vont penser les autres ? » mais « Que vais-je penser de moi-même ? »

Il a ensuite parlé de ses années d'université mentionnant un camarade étudiant universitaire en droit commercial qui ne se préparait jamais pour les discussions de classe, laissant le jeune Tom Monson à se demander comment ce camarade allait réussir l’examen de fin d’année .
Un jour d'hiver où l'examen final avait lieu, l'étudiant est venu en classe portant simplement des sandales aux pieds. « Tous nos livres étaient étalés sur le sol comme la règle l’exigeait » a raconté le président Monson. « Il a ôté ses sandales et, avec les orteils qu’il avait entraînés et préparés avec de la glycérine, a tourné habilement les pages de l’un des livres qu’il avait posés sur le sol et y a regardé les réponses aux questions de l’examen. » Il a eu l’une des meilleures notes de ce cours de droit commercial. Mais le jour des comptes est arrivé. Plus tard, pendant qu’il se préparait pour son examen de fin d’études, le doyen de sa faculté a annoncé : « Cette année, je vais déroger à la tradition. L’examen sera oral et non écrit. » Notre expert aux orteils agiles n’a plus eu qu’à se mordre les doigts, de pieds, et il a raté son examen.


En contraste avec l'étudiant paresseux à l'université est l'exemple d'un jeune homme qui a vécu selon des principes plus élevés.

Lors d'un coin du feu en 1989, le président Monson a rappelé une visite qu'il a effectué en 1981 sur la tombe de Joseph Ott à Dresde, une ville dans ce qui était autrefois la République Démocratique Allemande. Joseph Ott a été missionnaire et est mort en Allemagne en 1896.

Alors que président Monson regardais la tombe, il a remarqué que la pierre tombale avait été polie, les mauvaises herbes avaient été arrachées et l'herbe coupée. Il a demandé qui s'occupait de la tombe et a découvert que c’était un diacre qui s’en occupait sans en avoir parlé à ses parents ou ses dirigeants. « Il a dit qu'il voulait juste faire quelque chose pour un missionnaire qui a donné sa vie alors qu’il servait le Seigneur» continu le président Monson. « Puis le jeune homme dit: ‘Je ne serai jamais capable de faire une mission, comme l'a fait mon père. Je me sens proche de l'œuvre missionnaire quand je prend soin de cette tombe où le corps d'un missionnaire repose’. J'ai pleuré par respect pour sa foi», avoue le président Monson. « J’étais attristé par son incapacité de s'acquitter de son plus grand désir - de servir comme missionnaire. Mais Dieu a entendu sa prière. Il a honoré celui qui magnifie son appel de diacre. "

Le président Monson a noté que les membres, qui était autrefois du côté Est du mur de Berlin, ont été bénis avec un temple, des chapelles et le programme complet de l'Eglise. Le jeudi 30 Mars 1989, les premiers missionnaires depuis 50 ans ont franchi la frontière de la République Démocratique Allemande.

Qu’est il donc arrivé au jeune diacre, Tobias Burkhardt, qui prenait soin de la tombe? Le 28 mai de cette même année, l'Elder Burkhardt et neuf autres compagnons, les premiers de leur pays à servir à l'étranger en tant que missionnaires, sont entré au Centre de Formation Missionnaire.

«L'esprit de Joseph Ott est rentré depuis longtemps à la maison de ce Dieu qui lui a donné la vie», a conclu le président Monson. « Son corps repose dans la tombe calme et bien entretenue à Dresde. Mais son esprit missionnaire vit dans le service rendu par un fidèle Elder - Ce diacre qui si longtemps auparavant tondait la pelouse, arrosait les fleurs et polissait la pierre tombale de Joseph Ott et rêvait de service missionnaire, qui lui avait autrefois refusé, maintenant donné "(Eglise Nouvelles, le 13 mai 1989).

(Publié par LDS Church News – Traduit par Ambre)


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Pensée du jour

Des responsabilités sacrées

« Nous vivons à une époque dangereuse où beaucoup croient que nous n’avons pas de comptes à rendre à Dieu et que nous n’avons de responsabilité ou d’intendance ni envers nous-mêmes ni envers les autres. Dans le monde, beaucoup de gens se concentrent sur la satisfaction de leurs désirs. Ils font passer leurs intérêts en premier et aiment le plaisir plus que la droiture. Ils ne croient pas qu’ils sont le gardien de leur frère. Dans l’Église, toutefois, nous croyons que ces intendances sont des responsabilités sacrées. »

Quentin L. Cook Du Collège des douze apôtres


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