Ayant récemment entendu parler de personnes qui étaient décédées soudainement et de manière inattendue ; j’ai beaucoup réfléchi à notre état mortel. Ces évènements se rajoutant au fait que j’approche de l’âge auquel ma mère est décédée, j’ai traversé une période de profonde réflexion.
L’autre jour, j’écoutais une chanson populaire à la radio et une partie des paroles étaient : « …si aujourd’hui était ton dernier jour. » Quelque soit notre tranche d’âge, que nous ayons la vingtaine, la quarantaine, la soixantaine ou au-delà, c’est un sujet qui vaut la peine de s’y intéresser. Dans la mesure où il n’y a pas de garantie dans la vie, si d’une manière ou d’une autre nous savions qu’aujourd’hui était notre dernier jour, que partagerions-nous avec ceux qui nous entourent ? Quel serait notre dernier message si nous prenions le temps d’écrire une lettre ?
Alors que je regarde en arrière, qu’ai-je appris que je puisse partager avec mes êtres chers, mes amis, et avec tous ceux qui cherchent à améliorer leur vie ? Voici, donc ma « dernière lettre » :
La vie est précieuse et donc, nous devons saisir chaque moment de chaque journée et lui donner du sens. Lorsque nous sommes jeunes, il semble que nous ayons tout notre temps pour faire les choses. En vieillissant, nous sentons les sables du temps glisser sous nos doigts à grande vitesse. Il y a tant à accomplir et si peu de temps pour le faire !
La force prééminente de la vie doit tourner autour de l’amour et son immense capacité de guérir les cœurs brisés, d’élever, d’entourer et de réconforter. Dans la Bible, nous lisons que Dieu est amour. Aimer Dieu, aimer nos voisins, ce qui signifie aimer tout le monde, et nous aimer nous-mêmes. Si simple mais pourtant si difficile et souvent insaisissable.
Je peux dire que j’aime Dieu de tout mon cœur, mais pas suffisamment pour suivre toujours ses conseils. N’est-ce pas intéressant ? Nous proclamons aimer Dieu et pourtant nous faisons tant de choses qui vont à l’encontre de ce qui nous est demandé de faire et d’être. J’ai été doté d’une grande capacité d’aimer les autres.
Par moments, on pouvait avoir l’impression que cet incroyable réservoir d’amour qui s’écoulait librement avait un impact positif sur la vie de nombreuses personnes. Néanmoins, ce déversement d’amour pouvait se tarir suite à des sentiments blessés. Voici donc la plus grande question : Comment pouvons-nous conserver ce flot d’amour quoi qu’il se passe dans nos vies ?
De nombreuses facettes de l’amour incluent la gentillesse en paroles et en actions, la compassion pour tous ceux qui nous entourent, l’empathie dans l’écoute, et le pardon des erreurs des autres. Toutes ces choses sont clairement énoncées dans la plupart des religions de part le monde. Le Sauveur les a illustrés sa vie durant. Ce sont des croyances universelles, et ceux qui les mettent en pratique ont tendance à avoir une vie plus heureuse et paisible.
Mon but personnel pour le temps qu’il me reste est d’essayer chaque jour de donner un peu plus de cet amour sous toutes ces formes. J’aimerais pouvoir dire que ce sera facile, mais d’une façon ou d’une autre je crois que ce sera le plus grand challenge. Quel est votre but ? Dans quel domaine pourriez-vous vous améliorer ?
Finalement, d’après mon expérience, s’aimer soi-même est de loin la chose la plus difficile des trois. J’ai rencontré, et travaillé avec des centaines de personnes, et je peux dire honnêtement que très peu d’entre eux ont un point de vue aimant sur eux-mêmes. Demandez-vous quand vous vous êtes dit dans votre fort intérieur « J’aime ce que je suis » (et je ne parle pas d’une vision narcissique.) Je veux parler d’une réelle et complète acceptation de qui vous êtes. Si vous ne pouvez pas vous en souvenir, c’est que cela fait trop longtemps. Pour beaucoup, ce sont des mots qui n’ont jamais été dit ou ressenti. Ceux qui me connaissent bien observe souvent et exprime le fait qu’il parait évident que j’aime ce que je suis.
Bien que cela puisse être vrai et d’une certaine manière principalement à cause de l’amour inconditionnel de ma mère, je peux vous dire qu’il y a des aspects de ma personnalité que je n’aime pas du tout. Voici la clef, pouvons-nous nous aimer nous-mêmes ; même lorsque nous faisons des erreurs, et avons des domaines dans lesquels nous devons nous améliorer ? J’espère que la réponse est un « oui » retentissant même si ce n’est pas si évident à réaliser.
J’espère que cette lettre apportera une opportunité de réfléchir sérieusement sur où nous en sommes dans le domaine le plus important de notre vie -celui de l’amour – et ce dont nous avons besoin pour progresser à ce sujet. Laissons l’amour être la fondation de toutes nos pensées, nos actions, ainsi nous pourrons dire que nous aurons vécu une vie pleine et bénie.
(Publié par MormonTimes – Traduit par Sylvie)
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Pensée du jour
Jésus-Christ le centre vivant de notre foyer
« Prenez la résolution de faire du Seigneur Jésus-Christ le centre vivant de votre foyer. Assurez-vous que toutes les décisions que vous prenez, qu’elles soient de nature spirituelle ou physique, sont guidées par la question : « Qu’est-ce que le Seigneur Jésus-Christ voudrait que je fasse ? »
« Prenez la résolution de faire du Seigneur Jésus-Christ le centre vivant de votre foyer. Assurez-vous que toutes les décisions que vous prenez, qu’elles soient de nature spirituelle ou physique, sont guidées par la question : « Qu’est-ce que le Seigneur Jésus-Christ voudrait que je fasse ? »
Lorsque le Sauveur est au centre de votre foyer, celui-ci est rempli de paix et de sérénité. Il y règne un esprit d’assurance calme que ressentent aussi bien les enfants que les adultes. La meilleure façon de produire un changement bénéfique permanent est de prendre Jésus-Christ pour modèle et ses enseignements pour guide pour votre vie. »
Par Richard G. Scott du Collège des douze apôtres
Par Richard G. Scott du Collège des douze apôtres
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