Comment puis-je mieux aider mon mari à surmonter la pornographie en ligne?Première Partie.
Cher Dr Elia,
J'ai lu plusieurs de vos articles sur la dépendance à Internet, et il semble que vous ayez aussi travaillé avec les conjoints des victimes de la pornographie. Je suis sûr que je ne suis pas seule à vous demander cela, mais comment puis-je aider mon mari qui lutte contre une addicition à la pornographie? J'ai parlé à beaucoup de femmes qui sont dans une situation similaire, mais nous sommes souvent en désaccord quant à ce qui est la meilleure approche. Je sais que ce n'est pas mon problème, mais cela affecte ma vie (et celle de mes enfants) de nombreuses façons. Toute suggestion serait grandement appréciée.
Je vous remercie,
«Nancy»
Chère Nancy,
Il est vrai qu’ au fil des ans, j'ai travaillé avec de nombreux adonnés à l’Internet ainsi qu’avec leurs conjoints. Vous posez une excellente question, et la vérité est qu'il ne peut y avoir qu’une seule réponse à cette question. Tout d'abord, j'aime le fait que vous savez que ce n'est pas votre problème à résoudre. Beaucoup trop de femmes pensent que si seulement elles avaient fait des choses différemment, par exemple s’habillées de façon plus sexy ou avaient été plus disponibles dans la chambre, leur mari ne regarderait pas de la pornographie. Il y a aussi beaucoup de maris qui tentent de faire en sorte que leurs femmes se sentent responsables du problème. C’est un des symptômes de dépendance des adonnés d'essayer de blâmer quelqu'un d'autre pour leurs propres problèmes.
Je ne compte plus les fois où j'ai entendu cela, mais quand je rencontre quelqu'un adonné avec à cette dépendance particulière, leur raisonnement est typique: «Eh bien, si ma femme et moi avions plus de sexe ensemble, je ne serais pas tenté! Maintenant, permettez-moi de remettre les points sur les « i », une bonne fois pour toutes! C'est la plus grande excuse du monde, et il n'y a aucune vérité là-dedans! Pour chaque adonné qui prétend qu’un manque adéquat de sexe avec sa femme est la raison de sa dépendance, je peux vous signaler de nombreux autres qui n’ont pas une vie intime des plus idéale avec leur conjointe et qui ne cherchent pas pour autant la pornographie. Le souhait de blâmer leur conjointe pour leur acte et leur refus de prendre leur responsabilité personnelle arrive vite à sa fin en répondant à cette question: «Avez-vous regarder de la pornographie avant de rencontrer votre femme?" La réponse est toujours un retentissant «Oui ». Ainsi, leur dépendance n'a rien à voir avec leur conjointe ou un manque de sexe. Le problème repose entièrement et uniquement sur l’adonné.
Cette prise de conscience est en fait une bénédiction déguisée, car personne ne peut entamer le processus de guérison et de surmonter toute dépendance à moins qu'ils prennent d'abord pleine et entière responsabilité de leurs actes. Il s'agit d'un aspect crucial de la reprise: l'honnêteté avec soi-même et l'honnêteté avec ceux qui autour sont les plus susceptibles d'être affectés par cette dépendance, à savoir le conjoint. Donc, pour vous et les autres femmes avec lesquelles vous avez parlé, il est très important de comprendre que vous n'avez jamais poussé votre mari à l'acte. Si vous pouvez en venir à cette compréhension et arriver à ne pas le prendre personnellement, cela vous sera extrêmement utile dans votre capacité à soutenir votre mari.
Néanmoins, le niveau de soutien de l'épouse doit se rapporter directement au niveau de la volonté du mari de travailler sur ses problèmes. Si il en est au point de dire honnêtement, je ferai ce qu'il faut pour surmonter cette faiblesse une fois pour toutes, alors je dirais restez à côté de lui et marchez avec lui dans les moments difficiles à venir. Si, d'autre part, il semble pris dans une routine et n'est pas pleinement engagé à se rétablir, alors vous avez des décisions extrêmement difficiles à prendre. Est-ce que vivre avec la dépendance de votre mari est quelque chose que vous êtes prêtes à faire tout au long de votre vie? Parce que le rétablissement intégral n'aura pas lieu sans la volonté de faire tout ce qu'il faut. C'est une dépendance si difficile à surmonter qu'elle exige de la part de l’adonné au moins trois choses: d'abord, un engagement à long terme à travailler dur, d'autre part, l'humilité véritable, et troisièmement, un système de soutien très fort.
La prochaine fois, je vais discuter de trois façons courantes avec les lesquelles les conjointes font face à la dépendance de leur mari, dont une seule est saine à la fois pour la femme et le mari.
Jusque-là, gardez la foi!
(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)
J'ai lu plusieurs de vos articles sur la dépendance à Internet, et il semble que vous ayez aussi travaillé avec les conjoints des victimes de la pornographie. Je suis sûr que je ne suis pas seule à vous demander cela, mais comment puis-je aider mon mari qui lutte contre une addicition à la pornographie? J'ai parlé à beaucoup de femmes qui sont dans une situation similaire, mais nous sommes souvent en désaccord quant à ce qui est la meilleure approche. Je sais que ce n'est pas mon problème, mais cela affecte ma vie (et celle de mes enfants) de nombreuses façons. Toute suggestion serait grandement appréciée.
Je vous remercie,
«Nancy»
Chère Nancy,
Il est vrai qu’ au fil des ans, j'ai travaillé avec de nombreux adonnés à l’Internet ainsi qu’avec leurs conjoints. Vous posez une excellente question, et la vérité est qu'il ne peut y avoir qu’une seule réponse à cette question. Tout d'abord, j'aime le fait que vous savez que ce n'est pas votre problème à résoudre. Beaucoup trop de femmes pensent que si seulement elles avaient fait des choses différemment, par exemple s’habillées de façon plus sexy ou avaient été plus disponibles dans la chambre, leur mari ne regarderait pas de la pornographie. Il y a aussi beaucoup de maris qui tentent de faire en sorte que leurs femmes se sentent responsables du problème. C’est un des symptômes de dépendance des adonnés d'essayer de blâmer quelqu'un d'autre pour leurs propres problèmes.
Je ne compte plus les fois où j'ai entendu cela, mais quand je rencontre quelqu'un adonné avec à cette dépendance particulière, leur raisonnement est typique: «Eh bien, si ma femme et moi avions plus de sexe ensemble, je ne serais pas tenté! Maintenant, permettez-moi de remettre les points sur les « i », une bonne fois pour toutes! C'est la plus grande excuse du monde, et il n'y a aucune vérité là-dedans! Pour chaque adonné qui prétend qu’un manque adéquat de sexe avec sa femme est la raison de sa dépendance, je peux vous signaler de nombreux autres qui n’ont pas une vie intime des plus idéale avec leur conjointe et qui ne cherchent pas pour autant la pornographie. Le souhait de blâmer leur conjointe pour leur acte et leur refus de prendre leur responsabilité personnelle arrive vite à sa fin en répondant à cette question: «Avez-vous regarder de la pornographie avant de rencontrer votre femme?" La réponse est toujours un retentissant «Oui ». Ainsi, leur dépendance n'a rien à voir avec leur conjointe ou un manque de sexe. Le problème repose entièrement et uniquement sur l’adonné.
Cette prise de conscience est en fait une bénédiction déguisée, car personne ne peut entamer le processus de guérison et de surmonter toute dépendance à moins qu'ils prennent d'abord pleine et entière responsabilité de leurs actes. Il s'agit d'un aspect crucial de la reprise: l'honnêteté avec soi-même et l'honnêteté avec ceux qui autour sont les plus susceptibles d'être affectés par cette dépendance, à savoir le conjoint. Donc, pour vous et les autres femmes avec lesquelles vous avez parlé, il est très important de comprendre que vous n'avez jamais poussé votre mari à l'acte. Si vous pouvez en venir à cette compréhension et arriver à ne pas le prendre personnellement, cela vous sera extrêmement utile dans votre capacité à soutenir votre mari.
Néanmoins, le niveau de soutien de l'épouse doit se rapporter directement au niveau de la volonté du mari de travailler sur ses problèmes. Si il en est au point de dire honnêtement, je ferai ce qu'il faut pour surmonter cette faiblesse une fois pour toutes, alors je dirais restez à côté de lui et marchez avec lui dans les moments difficiles à venir. Si, d'autre part, il semble pris dans une routine et n'est pas pleinement engagé à se rétablir, alors vous avez des décisions extrêmement difficiles à prendre. Est-ce que vivre avec la dépendance de votre mari est quelque chose que vous êtes prêtes à faire tout au long de votre vie? Parce que le rétablissement intégral n'aura pas lieu sans la volonté de faire tout ce qu'il faut. C'est une dépendance si difficile à surmonter qu'elle exige de la part de l’adonné au moins trois choses: d'abord, un engagement à long terme à travailler dur, d'autre part, l'humilité véritable, et troisièmement, un système de soutien très fort.
La prochaine fois, je vais discuter de trois façons courantes avec les lesquelles les conjointes font face à la dépendance de leur mari, dont une seule est saine à la fois pour la femme et le mari.
Jusque-là, gardez la foi!
(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)
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Pensée du jour
Les résultats découlent de l’action
« Quand un chariot s’embourbe, il y a beaucoup plus de chances pour que Dieu aide l’homme qui descend pour pousser que celui qui se contente d’élever la voix en prière, aussi éloquent soit-il. Le président Monson l’a dit comme ceci : « Il n’est pas suffisant de vouloir faire l’effort et de dire que nous le ferons. C’est en agissant, pas seulement en pensant, que nous atteignons nos objectifs. Si nous remettons sans cesse nos objectifs à plus tard, jamais nous ne les atteindrons. »
Dieter F. Uchtdorf Deuxième conseiller dans la Première Présidence
Les résultats découlent de l’action
« Quand un chariot s’embourbe, il y a beaucoup plus de chances pour que Dieu aide l’homme qui descend pour pousser que celui qui se contente d’élever la voix en prière, aussi éloquent soit-il. Le président Monson l’a dit comme ceci : « Il n’est pas suffisant de vouloir faire l’effort et de dire que nous le ferons. C’est en agissant, pas seulement en pensant, que nous atteignons nos objectifs. Si nous remettons sans cesse nos objectifs à plus tard, jamais nous ne les atteindrons. »Dieter F. Uchtdorf Deuxième conseiller dans la Première Présidence
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