Message du 26 Avril 2010

Faisons de nos épreuves, des tremplins

Il y a peu de temps, j’ai vu un film qui faisait référence à la mort tragique du personnage féminin. Puis les mots « 4 ans plus tard » sont apparus sur l’écran, et l’on retrouvait l’homme, retournant à la routine de sa vie.
Je savais que les producteurs n’avaient pas le temps ou l’intention de montrer toute la peine et l’angoisse de cet homme qui devait affronter les conséquences de la mort de sa femme. Comme celui qui vit une vie inattendue, je voulais en savoir plus sur ces « quatre ans », je voulais voir comment il avait pris en main sa vie, jour après jour, les sentiments de son cœur, les facultés d’adaptation qu’il utilisait, etc…

Ma comédie musicale préférée est « Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat » j’aime lorsque Joseph se dresse au dessus de circonstances difficiles et obtient une juste récompense. Les chansons et la musique ajoutent à la joie d’un tel moment. Cette pièce me fait rire et sourire et à la fin, je suis heureux que Joseph « triomphe ». Cependant, la réalité était que Joseph se trouvait en prison pour 12 ans et non pour 15 minutes.
Avant son emprisonnement, Joseph avait subi le tourment d’être rejeté par ses frères, perdant sa mère, séparé de son père, vendu comme esclave et faussement accusé.
Parfois, je souhaite que la pièce en montre davantage sur les privations de son éducation à cause de frères jaloux, le long séjour en Egypte, et le temps qu’il passa en prison, fondamentalement les « épreuves de sa foi », je pense que nous apprécierions beaucoup plus le final triomphant, si nous connaissions ce qu’il a subi.
Heureusement ou malheureusement – cela dépend de la manière dont nous voyons cela – comme un film ou une pièce, nous ne sommes pas capables d’avancer rapidement à travers les durs moments de nos vies. Ils sont réels et pour beaucoup d’entre nous, très longs.

Mes moments favoris dans les jeux Olympiques les plus récents, sont les histoires ou les drames derrière les Olympiades. J’avais du mal à croire combien parmi ces athlètes, qui étaient en bonne position aux Jeux olympiques de 2002, subirent des échecs puis ils revinrent aux JO de 2006 et échouèrent encore et sont finalement allés jusqu’aux jeux de 2010. Il y en eut également beaucoup qui vinrent aux Jeux de 2010 en espérant une médaille, et n’eurent que du désappointement, mais vous pouvez être sûrs que beaucoup d’entre eux reviendront plus forts et meilleurs en 2014.

Il y a beaucoup d’histoires tragiques personnelles qui peuvent être rapportées. Peut être la plus mémorable des derniers Jeux Olympiques, est celle de la patineuse canadienne Joannie Rochette, qui a perdu sa mère, d’une manière soudaine et inexplicable, deux jours avant sa première performance. De la voir repartir avec une médaille était encore plus émouvant, car nous savions par quoi elle était passée.
Je me souviendrai toujours de cette phrase d’introduction de l’émission « Wide World of Sports » (NDT Le grand Monde du Sport) que j’entendais enfant, et qui disait « Le frisson de la victoire et l’agonie de la défaite ». Si je pouvais changer cela, je dirais : « le frisson de la victoire à cause de l’agonie de la défaite » Il y a quelque chose d’extraordinaire qui se passe, lorsque l’on surmonte la défaite, l’émotion est d’autant plus douce.

Elder Richard G. Scott a dit : « Les difficultés que vous rencontrez …… sont des évènements de la vie. Il n’est pas prévu qu’ils soient la substance de la vie…. Gardez les difficultés confinées à leur juste place … faites en des tremplins qui mènent à un développement et à un épanouissement personnels.
Dans le succès des athlètes, aussi bien que pour l’homme qui perd son épouse, que pour Joseph d’Egypte, ou dans les histoires que les gens nous racontent, nous apprenons qu’ils ont utilisé leur épreuve, leur tragédie ou leur échec, pour se motiver, prendre courage et renforcer leur résolution.

Ils ont appris à prendre un chemin qui ne permettra pas aux épreuves de les détruire. Ils les confinent et les utilisent comme tremplin pour leur croissance future. Chaque jour, cette opportunité nous est donnée. Nous subissons des échecs dans l’éducation de nos enfants, dans nos relations, dans nos humeurs, dans les opportunités à notre travail, dans notre santé et dans notre vie spirituelle. Lorsque ces défis auxquels nous faisons face sont utilisés comme tremplin, et non pas comme l’intégralité de nos vies, nous sommes capables d’aller plus loin et de faire l’expérience de la vraie joie.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Claudie)


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Comprendre la force que l’amour du Christ nous donne

Comprendre qui nous sommes et que le Christ nous aime nous donne le pouvoir de faire le bien et de travailler à devenir parfait, a dit un orateur à la conférence annuelle de BYU qui s’est tenue le 27 Mars dans le bâtiment de Joseph Smith.

Daniel L. Belnap, professeur assistant de BYU qui est licencié en relations internationales et détient un Master de BYU en études des peuples anciens de l’Est ainsi qu’un doctorat de sémantique de l’Ouest de l’université de Chicago, dit que nous pouvons être libérés et encouragés si nous réalisons l’amour du Christ pour nous personnellement.

Belnap a raconté l’histoire d’une femme qu’il a enseigné en mission avec son compagnon, qui pensait qu’elle était une abomination, quelqu’un que le Christ regrettait d’avoir créé.
« Barbara » vivait dans une maison sombre et se cachait du monde la plupart du temps. A cause de plusieurs événements horribles et traumatisants qu’elle avait vécus dans son enfance, elle croyait réellement qu’elle n’avait pas sa place sur Terre ou dans le royaume de Dieu.
Avec son compagnon, ils lui ont enseigné l’Evangile qu’elle a accepté mais ils n’ont pu la convaincre de prendre l’engagement de prier pour savoir si cela était vrai.
Elle est même venue à des réunions de l’Eglise, et a trouvé la reconnaissance, l’amour, mais disparaissait après un peu de temps, partie dans les champs à côté.

Elle souffrait d’un trouble bipolaire qui la protégeait de ses souvenirs troublants, mais l’empêchait de trouver une voie et d’avancer, dit frère Belnap.
Avec son compagnon, deux jeunes hommes sensibles de 20 ans, ils ont insisté plus qu’il n’était prudent, mais ont été guidés par l’Esprit dans leurs efforts.
Finalement, Barbara décida de prier pour trouver la vérité et bien qu’il lui fallut une nuit entière pour rassembler son courage, elle réussit enfin.
En se relevant après sa prière, elle se regarda dans un miroir, et sentit l’Esprit lui dire : « Barbara, tu es ma fille. »

Bien que la réponse qu’elle reçut ne résolut pas tous ses problèmes, et qu’elle a encore quelques absences aujourd’hui, la connaissance que Dieu la reconnaissait et l’aimait comme si elle lui appartenait lui a donné le courage d’avancer, d’être baptisée et de servir.
Belnap nous dit que ces simples mots ont fait toute la différence pour Barbara, et de la même façon, savoir qui nous sommes peut faire une différence dans notre vie.

Les personnes peuvent chercher plus loin et creuser plus profondément quand ils savent véritablement qu’ils ont de la valeur, dit-il .

(Publié par MormonTimes – Traduit par Marie-Catherine)

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Le chœur du tabernacle Mormon – « C’est le Christ » Vidéo


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