Message du 13 Avril 2010

Une saison sacrée

Un jeune journaliste travaillant dans un village d’Utah avait eu une conversation, quelques années en arrière, avec la femme d’un pasteur d’une congrégation chrétienne locale. Son appartenance à l’église de Jésus-Christ des saints des derniers jours fut évoquée au cours de la discussion. La femme du pasteur disait qu’elle s’était interrogée sur un sujet en particulier : l’année précédente, un dimanche de Pâques, elle remarqua que le parking d’une chapelle SDJ avait été vide toute la journée.

« Les Mormons n’observent-ils pas Pâques ? » était sa question.
Le jeune homme répondu qu’en fait, les saints des derniers jours observaient vraiment Pâques puisque leur croyance en Jésus-Christ comme le Fils de Dieu est le point central de leur culte. Mais il ne sut comment expliquer pourquoi le parking de cette chapelle resta vide ce jour-là alors qu’en temps normal, le bâtiment devrait être occupé avec le service dominical du jour de Sabbat, même à Pâques.

Ce n’est que plus tard qu’il se rendit compte que la conférence générale annuelle d’avril tomba un dimanche de Pâques cette fameuse année – tout comme cette année. Tout à coup, tout devint clair sur la raison de cette chapelle inutilisée. Le dimanche de conférence général, même si c’est Pâques, les saints des derniers jours fidèles en Utah qui n’assistent pas en personne aux sessions de la conférence générale sont à la maison, entrain de les regarder sur leur écran télé.
En fait, pour un saint des derniers jours, il n’y a pas de meilleure observance de l’époque sacrée qu’est Pâques qu’en se rassemblant – en un seul corps, comme c’était le cas – pour écouter les prophètes, apôtres et autres dirigeant de l’église, les oints du Seigneur, donner instructions, conseils, recommandations, consolation et doctrine puisqu’ils sont inspirés par le Seigneur lui-même.

De la perspective d’un saint des derniers jours, cette période de l’année est riche en signification. Avec le reste de la chrétienté, en observance à Pâques et avec une humble reconnaissance, nous reconnaissons l’agonie et la souffrance dans le jardin de Gethsémané et sur la croix de notre Seigneur et Sauveur, secourant ainsi l’humanité d’une mort temporelle et spirituelle, suivi de trois jours plus tard par Sa résurrection triomphante du tombeau.

Cette saison nous rappelle un évènement relié mais précédent celui-ci : la Pâques, en commémoration de la délivrance des enfants d’Israël de l’esclavage et de l’oppression égyptienne. En tant que membre de l’église, on se sent proche de cet évènement puisque celui-ci fait partie de notre héritage spirituel comme peuple de l’alliance de Dieu dans les derniers jours. Nous trouvons de la joie dans la miséricorde et dans le pouvoir de Dieu lorsqu’Il sauve Son peuple, nos ancêtres de l’alliance, de l’esclavage, d’un éminent péril et de la mort. Mais plus que cela, la symbolique essentielle de Pâques annonce la venue du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ au milieu des temps. Les éléments symboliques – la sélection d’un agneau premier né sans tâche, les tâches de sang sur l’encadrement de la porte des maisons, manger du pain sans levain – nous mènent vers les Christ comme l’Agneau de Dieu dont le sang purifie ceux qui prennent le Pain de vie purifié. Quelle correspondance entre le moment où le Seigneur demande à Moïse que la Pâques symbolise la nouvelle année religieuse pour les enfants d’Israël (voir Exode 12 :2) avec le mois de l’année où le printemps commence et que les créations de Dieu émergent d’un hiver d’hibernation pour entrer dans un printemps de vie.

Il existe encore un évènement marquant de grande signification. Avec le reste du monde, les Saints des derniers jours fêtent Noël le 25 décembre. Mais nous savons par révélation que le véritable anniversaire de la naissance de notre Seigneur et Sauveur dans la chair est le 6 avril, en coïncidence avec la date du calendrier de l’organisation de l’église dans cette dispensation (voir Doctrine et alliances 20:1).
En plus de la délivrance des enfants d’Israël et l’institution de la Pâques, la naissance dans son corps de chair du Seigneur Jésus-Christ, son sacrifice expiatoire, sa crucifixion et sa résurrection et l’organisation de l’église dans cette dispensation de l’évangile se déroulent toutes à la même période de l’année.

Nous pouvons ajouter à cela un point important qu’est la conférence générale de l’église, et nous avons encore plus de raisons d’être dans une période de réjouissance et de reconnaissance. Lors de la conférence, nous sommes édifiés par des sermons déclarant la divinité de Jésus-Christ, exaltant Sa vie et Sa mission et donnant des conseils pratiques pour appliquer Sa doctrine et Ses enseignements lors de défis qui nous assaillent. Gratitude et révérence à Son égard se reflètent dans les cantiques et les hymnes chantés et les prières offertes.

Tout comme les disciples qui ont été rejoint par le Seigneur ressuscité lors de leur voyage à Emmaüs, bien qu’ils ne l’aient pas reconnu d’un premier abord, nous trouverons nos cœurs brûlants dans notre poitrine (voir Luc 24 :32) alors que le Seigneur autorise ses représentants à ouvrir les écritures devant nous dans leurs messages inspirés qu’ils nous donnent lors de la conférence.

Comme mentionné ci-dessus, la saison de la Pâques était pour les anciens d’Israël le début d’une nouvelle année religieuse. Il peut en être de même pour nous, en méditant les souvenirs associés à cette période de l’année et en nous rassemblant pour écouter les mots inspirant venant des serviteurs oints du Seigneur.Faisons de cette conférence générale d’avril un moment de renaissance, de solutions et de résolutions en suivant les enseignements du Christ et en observant les alliances que nous faisons. En faisant cela, la joie découlera forcément de nos efforts.


(Publié par LDS Church News – Traduit par Deb)

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L'arrivée des Mormons par la porte d'entrée a du succès en Afrique

Une chapelle SDJ et un Institut de religion sont les seuls bâtiments qui restent sur une rue à Abuja, au Nigeria.
D'autres églises et magasins ont une fois occupé la région, mais ont été rasés sur une période de quatre ans pour ne pas avoir respecté les règlements de zonage.
Ce terrain aujourd'hui ressemble plutôt à un parc national, mais les deux établissements Mormon subsistent.

«Pourquoi? Parce que nous avions tous les papiers », dit Elder Adesina J. Olukanni, un Soixante-dix et directeur des affaires publiques pour la région d'Afrique de l'Ouest. «Nous sommes passés par la porte d'entrée. »

C'est le seul moyen pour l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers jours d'entrer dans les nations africaines, a annoncé Elder Olukanni et d'autres présentateurs, le 5 avril à la 21ème Conférence annuelle de la Société Internationale à BYU.

Passer par la porte d'entrée veut dire suivre les lois, respecter les gouvernements et les cultures, et rendre des services humanitaires. Cette approche a aidé l'église à surmonter des obstacles au Ghana, et plus récemment a permis d'établir une présence au Sud-Soudan.

Il serait facile de « tomber » dans ces pays sans respecter les mesures juridiques, explique David Westerby, ancien avocat de l'Eglise en Afrique.
« Mais le Seigneur veut que nous rentrions par la porte d'entrée », ajoute-t-il. «C'est pour notre propre protection et notre entière bénédiction. »

Être reconnu par un pays exige non seulement de s'inscrire auprès d'un gouvernement, mais aussi d'établir une crédibilité et une respectabilité, continue Westerby. Le niveau de reconnaissance juridique détermine si les Mormons sont en mesure de se rassembler, de baptiser, prendre la Sainte-Cène, collecter la dîme et faire du prosélytisme.
«Nous sommes reconnus dans un pays dans la mesure où nous pouvons faire les choses que Dieu veut que nous y fassions », dit-il.

Westerby utilise le Sud-Soudan comme un exemple de l'approche prudente de l'Eglise. « La région semi-autonome chrétienne la plus grande » est séparée du Soudan, lequel pays est sous «sanctions graves» des États-Unis, explique-t-il. On estime entre 3.000 et 10.000 le nombre de personnes qui s'identifient en tant que Saints des Derniers Jours au Sud-Soudan - «même si celles-ci n'ont ni authorité ou baptême. »

Westerby faisait partie du processus qui a permis à l'église d'être inscrite au Sud-Soudan en 2009. Il dit qu'il y a maintenant une petite branche qui fonctionne dans une maison à Juba, la capitale.
Les avocats doivent examiner tous les contrats conclus dans ce domaine pour assurer qu'il n'y ait pas de contact ou d'affiliation avec le Soudan du nord, précise Westerby.
« De nombreuses possibilités peuvent être trouvées en dehors de Juba ... mais les risques pour la sécurité personnelle sont élevés», déclare Westerby. «L'Eglise se développe là-bas, mais précautionneusement, malgré un accueil à bras ouverts (par) le gouvernement. »

Les présentateurs à la conférence ont détaillé combien les représentants de l'Église ont appris des défis passés en Afrique.

En 1989, les opérations de l'église ont gelés au Ghana. Georges Bonnet, ancien directeur des affaires temporelles pour l'Afrique, nous dit que la porte au Ghana nous a été fermée pour deux raisons: l'évolution des exigences d'inscription et les idées fausses sur l'Eglise. En voyant la construction rapide de chapelles, le gouvernement du pays a cru que l'église faisait étalage de ses ressources financières, dit Bonnet.

L'église a répondu en se conformant aux nouvelles exigences d'inscription, même si certains ont été « capricieux », raconte Bonnet. Les membres de l'Église ont été encouragés à participer à des programmes communautaires pour faciliter l'alphabétisation, la santé et l'hygiène. Les Saints des Derniers Jours au Ghana sont restés fidèles, et l'Église n'a jamais compromis sa doctrine.

En outre, une flotte de véhicules à quatre-roues-motrices a été remplacé par de simples petites voitures.
«Nous avons appris dès nos premiers jours en Afrique le besoin d'éviter l'apparence de richesse, d'opulence et d'américanisme alors que l'Eglise étend sa présence», dit Bonnet.

L'église a été réintégré au Ghana en Novembre 1990. En avril 1991, deux pieux ont été organisés.
Les efforts humanitaires sont essentiels à la croissance de l'Église en Afrique, ont souligné les présentateurs. Bonnet, qui a vu la famine et des taches de sang sur la route au cours de son séjour en Afrique, dit que nous ne pouvons rester indifférents aux besoins humanitaires.
« Ce (sont) des choses qu'on ne peut pas oublier », dit-il. «... Ce que l'Église a fait pour aider les plus pauvres des pauvres est vraiment remarquable. En tant que membres de l'Église, nous pouvons être très fiers d'appartenir à une église comme celle-ci. »

Au cours d'une séance de questions-réponses lors de la conférence, Bonnet, qui est l'actuel directeur de la division de l'entretien et des opérations de l'église, a déclaré que le temple d'Aba au Nigeria est «fermé, mais pas pour très longtemps. Nous y faisons juste certaines choses sur le complexe afin d'améliorer la sécurité, » dit-il.
Alexander A. Elder Odume a été appelé en tant que président du temple, qui a été fermé pour une durée indéterminée, en août 2009 en raison de la violence dans les zones environnantes.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Ambre)

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160 ans de Mormonisme en France

4ème épisode : De l'émigration à la réouverture de la Mission Française (1850-1914)
(Site officiel France)



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