Message du 12 Avril 2010

Un modèle d’éducation parentale basé sur les D & A

Quel est donc le travail le plus difficile au monde ? Ce n’est pas être PDG de quelque énorme conglomérat multinational. Ce n’est pas être Président d’une firme de technologie avec des succursales tout autour de la planète. Ces métiers sont faciles – lorsque vous les comparez à celui de parent.

Eduquer un enfant est exigeant, merveilleux, épuisant, excitant, stressant, enrichissant et salutaire. Et dès que vous avez commencé le processus d’élever des enfants, vous pouvez jeter la plupart des livres traitant du sujet, parce qu’en réalité, le parent est un individu complexe avec une personnalité qui lui est propre et chaque enfant est également un individu complexe. L’histoire, l’observation et spécialement l’expérience me l’ont confirmé, comme à la plupart d’entre vous, car c’est vrai.

Cependant, s’il n’y aucun livre – ou manuel - sur l’éducation qui nous enseigne comment élever un enfant, en tant que membres de l’Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours, nous avons deux avantages distincts pour le faire. Le premier avantage est le Don du Saint Esprit qui est essentiel pour chaque parent, car le Saint Esprit nous guidera et dirigera nos actions lorsque nous le recherchons avec droiture. En plus de cela, il y a, à mon avis, un ensemble d’instructions pour l’éducation – et pour la plupart des relations entre les personnes - qui passent souvent inaperçues. J’aurais voulu avoir découvert cela avant et avoir reconnu sa valeur bien plus tôt dans la vie.

C’est compris dans 10 versets vers la fin de la section 121 des D&A. Le point de départ de ces versets d’écritures mormones est donné par une constatation sur la propension des individus à exercer du pouvoir et du contrôle sur les autres – et dans le cadre de notre propos, sur l’enfant – souvent basée sur la perception que vous êtes le parent et qu’il est « votre » enfant. Les écritures disent « Nous avons appris par triste expérience qu’il est de la nature et des dispositions de presque tous les hommes de commencer à exercer une domination injuste aussitôt qu’ils reçoivent un peu d’autorité ou qu’ils pensent en avoir. »

Je ne suis pas entrain de suggérer que les parents ne doivent pas mettre de limites et enseigner qu’il y a des conséquences naturelles et logiques à les franchir, ou que ces versets démontrent que les parents sont des démagogues brutaux. Cependant, lorsque nous voyons l’enfant comme « notre » enfant, nous concluons parfois que nous avons le droit d’exercer un contrôle ou une domination. Nous devons tout d’abord nous voir comme des intendants d’enfants précieux de notre Père, pour lesquels il nous a accordé le privilège d’éduquer, de former et de préparer, afin que l’enfant puisse devenir une personne souveraine et indépendante, avec son propre droit.
Nous ne « possédons » pas nos enfants. Celui qui pense ainsi, n’a pas beaucoup d’expérience avec les adolescents. La section continue ainsi : « Lorsque nous entreprenons d’assouvir notre orgueil, notre vaine ambition, ou d’exercer avec quelque degré d’injustice que ce soit, une emprise, une domination, une contrainte sur l’âme des enfants des hommes, voici les cieux se retirent ; l’Esprit du Seigneur est attristé et lorsqu’il est retiré, c’est la fin de la prêtrise ou de l’autorité de cet homme. »

La plus belle partie de cette section, à mon sens, est dans les deux versets suivants, lorsque le Seigneur décrit comment être parent d’un enfant : « Aucun pouvoir, aucune influence ne peuvent ou ne devraient être exercés …. autrement que par la persuasion, la longanimité, par la gentillesse et la douceur et l’amour sincère., par la bonté et la connaissance pure qui épanouiront considérablement l’âme sans hypocrisie et sans fausseté » Ne sont-ce pas là des mots pleins de pouvoir : persuader avec patience, douceur, longanimité et dans un esprit d’amour et de gentillesse.

Lorsqu’il est temps de corriger, « Réprimander de bonne heure (c’est à dire promptement) avec acuité (c’est à dire avec clarté) lorsque l’on est sous l’influence du Saint Esprit, et puis manifester après cela un redoublement d’amour envers lui de peur qu’il ne te considère comme son ennemi »
Acuité ne signifie pas colère. Ce modèle nous rappelle Alma dans le Livre de Mormon quand il s’est assis pour « un entretien personnel de Prêtrise » avec chacun de ses fils : Helaman, Shiblon et Corianton. Ses mots étaient francs et spécifiques pour chacun de ses enfants, que ce soit pour les féliciter ou condamner le péché, et son ton manifestait son amour pour chacun d’eux. Lorsque nous suivons ce modèle, le Saint Esprit peut être présent, tandis que si nous prononçons des mots avec la force de la colère, l’Esprit se retire.

Ces versets se concluent par le conseil que nous devons instruire sous l’influence du Saint Esprit et si nous le faisons avec amour, l’enfant « saura que ta fidélité est plus forte que les liens de la mort. Que tes entrailles soient remplies de charité envers tous les hommes… que la vertu orne sans cesse tes pensées, alors ton assurance deviendra grande en la présence de Dieu…Le Saint Esprit sera ton compagnon constant. »
Notez qu’aucun de ces mots, ni le modèle pour éduquer les enfants, présupposent que l’unité parfaite, l’harmonie et la joie existeront de tous temps entre parents et enfants. Pas plus qu’ils ne suggèrent qu’un enfant parfait sera le résultat, lorsque nous suivons ce modèle. Plongez votre tête dans le sable immédiatement si c’est ce que vous anticipez. Cependant, ce modèle est parfait en principe, parce qu’il vous permet d’enseigner la vérité dans un esprit d’amour et cela permet à l’enfant d’exercer son libre arbitre et, dans ce processus, développer caractère moral et maîtrise de soi.

Comme parent, nous ne réussirons pas à chaque fois, et le Seigneur n’attend pas non plus que nous le fassions. Nous apprenons en avançant, et il y aura des faux pas, à la fois par les parents et les enfants, tout au long du chemin. Cependant, comme toujours, le Seigneur ne nous laissera pas seuls ou sans guide. Et dans D&A 121, nous trouvons un modèle d’amour pour l’éducation des parents – peut être le vrai modèle que le Seigneur emploie lorsqu’il s’occupe de chacun de nous, ses enfants bien-aimés ici sur terre.

(Publié par MormonTimes – Traduit par Claudie)


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Moments missionnaires: Tellement d’enthousiasme
BELGRADE, SERBIE

C’était un jour froid de novembre à Belgrade, Serbie, une ville où tout était nouveau pour moi. Je me promenais, explorant le remue ménage de la ville quand deux jeunes hommes me donnèrent un papier pour que j’assiste à un cours d’anglais gratuitement. J’avais déjà rencontré des missionnaires et connaissais leur bon caractère. Donc quand ils m’ont invité à participer à la classe, je n’ai pas hésité à dire « oui .»

J’étais venu de la campagne pour la ville pour étudier à l’université. Ce n’était pas une coïncidence que je rencontre les missionnaires. Le jour du cours d’anglais, j’ai fini mes cours à l’université et j’ai marché 5 minutes en descendant la rue jusqu’au bâtiment de l’église. Elder Henderson et Elder Johnson enseignaient la classe.
Alors que le temps passait, nous sommes devenus de bons amis. Nous prenions le bus ensemble en rentrant à la maison et, après quelque temps, Elder Johnson m’a donné mon premier exemplaire du Livre de Mormon. Je pouvais dire d’après son regard combien ce livre était important pour lui et cela me réjouissait de le lire.

Il n’y a pas beaucoup de livres à côté de mes livres scolaires que j’aime lire, mais le Livre de Mormon était différent. Les personnes dans les histoires commencèrent à faire partie de ma vie et j’avais hâte de lire ce qui arriverait après. Comme je passais plus de temps avec les missionnaires, ils commencèrent à m’enseigner les leçons missionnaires. Elder Henderson et Elder Thil m’ont ouvert un tout nouveau monde. J’étais comme un carnet rempli de pages blanches. J’étais impatient d’apprendre. Les pages commencèrent à se noircir rapidement. J’ai gagné un témoignage fragile qui, alors qu’il grandissait, renforça ma foi en Dieu.
Quand je me suis fait baptisé le 21 mai 2004, j’avais assez de foi pour accepter Jésus-Christ comme mon Sauveur et Rédempteur. Je ne connaissais pas grand-chose sur l’église, mais je savais que c’était la vraie église.

J’ai reçu tôt la Prêtrise d’Aaron, puis, neuf mois après mon baptême, j’ai reçu la Prêtrise de Melchisedek. Après avoir été ordonné, j’avais entièrement confiance en Dieu—plus de peur et de doute. J’avais seulement 20 ans, mais je me sentais nourri par les paroles et l’amour de Dieu. Les missionnaires ont joué un grand rôle dans ça. Je suis tellement reconnaissant pour tout ce qu’ils ont fait pour amener l’Evangile dans mon cœur. Ils ont cultivé un tel enthousiasme en moi que je sens que l’Evangile fera partie de moi pour toujours.

Je suis aujourd’hui président de branche. Je veux voir l’église devenir forte en Serbie et voir ma postérité se réjouir dans l’Evangile.
Je ne peux pas vivre un jour sans prier pour ma famille, mes amis et les membres de ma branche.

— Nikola Kovic, président de branche de la branche de Belgrade en Serbie, dans le district de Belgrade Serbie et Montenegro.


(Publié par LDS Church News – Traduit par Delphine)

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Le centre de conférence de Salt Lake City fête ses 10 ans

Voici dix ans cette année que les membres de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours ont pris d'assaut les 21 000 places du Centre de Conférence pour la première conférence tenue dans ce bâtiment depuis son ouverture.

Article au complet
(Publié par le Site officiel France)

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Vidéo - Oui, je crois en Christ
Choeur du Tabernacle Mormon





Retrouvez les paroles du cantique en Francais



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