Message du 8 Février 2010

Sœur Oaks : Que nos miroirs deviennent des fenêtres

Sœur Kristen McMain Oaks, épouse de Dallin H. Oaks, du Collège des douze, s’est adressée aux élèves de l’institut de l’université de Westminster, encourageant les étudiants à transformer leur miroir personnel en fenêtre.« La plupart des personnes sont des miroirs reflétant les humeurs et les émotions de leur époque », a dit Sœur Oaks.Elle a cité les paroles d’Emily Dickinson : « L’âme peut ouvrir les cieux et laisser paraître le visage de Dieu. »


Le but de notre formation terrestre est de nous apprendre à ne pas nous concentrer sur nous-mêmes, a dit Sœur Oaks. « Quand on est en minorité, on doit se tenir fermement à ce que l’on croit ; on doit savoir qui l’on est », a-t-elle dit. Elle a montré l’image d’une fenêtre avec six carreaux. Dans chacun d’eux se trouvait un précepte issu du manuel « Prêchez mon Évangile », que les nouveaux convertis à l’Église doivent comprendre avant d’être baptisés :

1. Nous avons un Père céleste qui nous aime
Sœur Oaks s’est souvenue s’être adressée à un groupe d’étudiants, à l’université d’Utah, deux fois plus nombreux que ses auditeurs présents. Elle leur a demandé : « Combien d’entre vous savent que notre Père céleste les aime ? »
Une seule main s’est levée. « À votre âge », a dit Sœur Oaks, « cela ne semble pas toujours très évident ». Elle a souligné que les jeunes doivent se souvenir que le vrai conflit dans la vie ne réside pas entre la richesse et la pauvreté, la minceur ou plus de minceur encore. « Il réside entre le bien et le mal. »Satan, a-t-elle dit, nous poussera à avoir des pensées négatives, particulièrement nous concernant. Dieu ne ferait jamais rien pour nous amoindrir ou nous troubler. Afin que nous puissions reconnaitre sa voix, sa présence dans notre vie, nous devons faire ce que Boyd K. Packer, président du Collège des douze a conseillé : « Nous immuniser grâce aux Écritures. »
« Nous ne pouvons pas reconnaître la voix de Dieu si nous ne connaissons pas bien les Écritures », a dit Sœur Oaks.


2. Jésus-Christ est notre Sauveur et Rédempteur
Sœur Oaks a fait remarquer que beaucoup d’entre nous ont des « fenêtres brisées » dans leur vie en raison de promesses rompues, de bénédictions différées ou d’occasions perdues. Peut-être un de nos proches est-il décédé ou quelqu’un en qui nous avions confiance nous a-t-il trahis, engendrant ainsi des sentiments de vide et de désespoir. « Votre vie entière est devant vous », a-t-elle rappelé aux étudiants. « Faites appel au sacrifice expiatoire. Il n’est pas de fenêtre brisée qui ne puisse être réparée grâce à l’expiation. »
Parfois, nous pouvons nous demander : « Pourquoi cette classe est-elle si difficile ? » ou « Pourquoi ai-je tant de difficultés financières ? » ou bien encore « Pourquoi ma famille tombe-t-elle en morceaux ? »
Sœur Oaks a expliqué que Jeffrey R. Holland, des Douze, a dit que le salut n’est pas une expérience superficielle. Nous devrons emprunter certains des chemins que le Christ a foulés.
« Nous vivons dans un monde de ténèbres plein de tristesse et de découragement » a-t-elle dit. « Mais vous êtes tous semblables à des phares et je veux que vous le sachiez. »

3. Joseph Smith était un prophète de Dieu
Sœur Oaks a parlé de son mariage, alors qu’elle avait la cinquantaine et d’être ainsi devenue, du jour au lendemain, épouse, mère et grand-mère de 29 petits-enfants. Elle n’avait jamais dû faire la cuisine pour tant de personnes de toute sa vie.
« Je me suis dit : ‘Très bien, j’en suis capable’ », a-t-elle dit. Beaucoup de gens lui ont posé des questions concernant sa solitude de célibataire pendant si longtemps. Elle a souligné que nous avons tous des épreuves et « quand nous comprenons notre religion », nous pouvons les surmonter ». Il est aussi important de comprendre des vérités comme l’appel de Joseph Smith venant de Dieu. Elle a cité les paroles de Joseph après qu’on lui ai demandé qui il était : « Noé est venu avant le déluge. Je viens avant le feu. »

« Quand nous croyons en quelque chose, on peut parfois se sentir seul », a dit Sœur Oaks. « Je pense que Joseph Smith s’est senti si seul. Je pense que la personne la plus seule dans ce monde, en ce moment, est Thomas S. Monson ( le président de l’Église des Saints des Derniers Jours). Nous devons aussi nous hisser au niveau du défi que représente l’apprentissage de notre religion. »

4. Le Livre de Mormon a été traduit par le don et le pouvoir de Dieu
Sœur Oaks a raconté que Frère Oaks a dit une fois : « Je lis le Livre de Mormon ce matin et je sais que demain matin je me lèverai et je le lirai à nouveau. » « C’est un modèle que tous, nous ferions bien de suivre », a-t-elle dit.
Sœur Oaks a dit qu’elle avait l’habitude d’emporter partout avec elle un exemplaire du Livre de Mormon, pensant que c’était véritablement un bouclier. « Je pense : ‘J’ai un Livre de Mormon avec moi, je suis en sécurité !’ »

5. L’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours est la véritable Église du Christ sur la terre
Quand Frère et Sœur Oaks vivaient aux Philippines, elle a dit que l’Église y a grandi comme un « gros champignon ». Cependant, elle craignait que les gens n’aient pas une connaissance profonde de l’Évangile. « J’ai ressenti que nous (Frère Oaks et moi) étions envoyés là-bas pour les instruire au sujet de l’Église », a-t-elle dit. En tant que convertie, « je suis la seule épouse d’un apôtre qui soit une convertie ! » a-t-elle dit, elle a dû acquérir un témoignage des principes fondamentaux avec lesquels beaucoup de membres de l’Église grandissent et qu’ils considèrent comme allant de soi.

Elle a dit que l’Écriture de la Bible Malachie 3:10, concernant la dime et parlant du Seigneur ouvrant les écluses des cieux, revêt une signification particulière pour elle. Elle se souvient de son premier évêque qui s’était frustré alors qu’elle avait du mal à écrire son premier chèque de dîme. « Je l’avais écrit à son nom ! », a-t-elle dit en riant.
Mais dès qu’elle l’avait eu fini et le lui avait tendu, elle avait eu une profonde impression et elle avait su que l’Église était vraie. « Pour moi, la dime et le témoignage sont indissociables. »

Sœur Oaks nous a rappelé que nous avons deux dons : le libre arbitre et le temps. « J’aimerais vous demander de ne pas vous submerger dans la technologie » a-t-elle dit. « Ne soyez pas si préoccupés par les messages-texte que vous n’entendez pas l’Esprit. »

Elle a conseillé d’utiliser le temps judicieusement, car une personne pourrait avoir encore 60 années devant elle ou simplement 60 jours. Elle a dit que les missionnaires doivent maintenant apprendre le contact oculaire, comment se pencher et faire signe de la tête quand ils enseignent, parce qu’ils sont tellement habitués à être assis devant un écran. « Nous ne baptisons pas beaucoup d’X-box », a-t-elle dit.

6. Thomas S. Monson est le prophète vivant de Dieu
Sœur Oaks a parlé d’un père qui a perdu ses deux enfants dans un accident de la route. Il est devenu déprimé et découragé. Le président Monson a assisté aux funérailles. En s’en allant, il a pris le père accablé par les épaules et lui a dit : « Des accidents se produisent. Laissez tomber. Des accidents se produisent. »

Le Noël qui a suivi l’accident, le père et sa femme sont allés chanter des chants de Noël. En chantant les paroles parlant du Christ, l’Esprit l’a touché : il s’est souvenu qu’il avait une famille éternelle.
Sa femme et lui sont allés voir le camionneur qui les avait emboutis, alors qu’il conduisait en état d’ivresse et ils ont chanté des chants de Noël à sa famille. Le camionneur a pleuré, le jeune père aussi. Dans son esprit, il a entendu une voix murmurer : « Des accidents se produisent. Laissez tomber. »


« Des gens abusent de nous, nous maltraitent, nous trompent », a dit Sœur Oaks. Cependant, nous devons nous pardonner les uns aux autres ainsi qu’à nous-mêmes, ce qui a été la leçon silencieuse que le Président Monson a voulu enseigner à ce jeune père.
Lorsque Sœur Oaks a parlé de chaque sujet, les six carreaux de l’image de la fenêtre ont révélé un morceau d’une peinture. Tous ensembles, ils ont représenté l’image du Sauveur.
Sœur Oaks a dit que si nous nous rappelons ces six préceptes, nous acquerrons un témoignage puissant de Dieu.
« J’aime cette Église », a-t-elle dit. « Et je vous aime. Vous êtes des âmes si courageuses. »

(Publié par MormonTimes – Traduit par Muriel)


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Première branche créée dans le Sud du Soudan

La première branche officielle indépendante de l'Église a été créé en Décembre 2009 dans la capitale du Sud du Soudan. La Branche de Juba s’est réunie en tant que groupe avant son organisation en tant que branche.

Les premiers baptêmes eu lieu en Juillet 2009 dans le fleuve du Nil soudanais, lorsque trois hommes ont été baptisés. Il y avait des rapports de nouvelles branches créées au Soudan avant cette date venant de missionnaires en mission dans l'Ouganda, mais ces unités semblaient être des groupes dépendants.

Les missionnaires rapportent que plusieurs groupes se réunissaient au Soudan (soit organisé officiellement ou bien des personnes intéressées se réunissant au nom de l'Eglise sans membres de l'Église).

Dans d'autres nouvelles de la région, un groupe de membres Saints des Derniers Jours à Djibouti essentiellement composé de ceux de l'armée américaine a également été ajouté sous la juridiction de la Mission de Kampala en Ouganda.


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Moments missionnaires : Une mission chez soi

Les premiers mots qu’elle a pu prononcer, dès la petite enfance, étaient « Etats-Unis ». En tous cas, c’est ce que la mère de sœur Erika Oliveira lui dit. Elle désirait depuis son plus jeune âge pouvoir se rendre aux Etats-Unis. Une jeune sœur missionnaire venant du Brésil, sœur Oliveira, a été appelée à la mission de Temple Square voilà plus d’un an, et il ne lui reste plus que deux mois à servir. « Je recommencerais encore et encore, si je le pouvais » dit-elle, « mais j’ai une mission à accomplir chez moi. Cette mission consiste à aider ma famille à se renforcer dans l’Evangile ». Sœur Oliveira a fait la rencontre des missionnaires alors qu’elle avait 16 ans. Elle fût baptisée deux ans plus tard, le même jour que son frère, qu’elle avait persuadé de prendre les discussions missionnaires à son tour.

La mère de sœur Oliveira a soutenu son choix de se faire baptiser et de partir en mission, tandis que son père ne comprenait pas ce changement, et voulais plutôt qu’elle continue ses études. Cela n’arrêta pas sœur Oliveira. Après avoir passé un an au New Jersey en tant que fille au pair, elle décida de partir en mission, à l’aide de la prière et de sa bénédiction patriarcale. De nouvelles difficultés surgirent.

« Lorsque vous décidez de suivre la volonté de Père Céleste, tout va mal » dit-elle. Son père perdit l’emploi qu’il avait occupé pendant 20 ans. Sa mère se cassa le bras, son frère avait également perdu son emploi, et elle devait bientôt quitter le sien pour partir en mission. Bien que sœur Oliveira n’aie pas eu d’hésitations quant à son choix de partir, les conseils de son évêque furent d’un grand secours. Il lui conseilla de se préparer pour des défis encore plus grands.

« Mon évêque m’a vraiment aidé à rester sur le bon chemin » dit-elle. Cela aura pris du temps, mais le père de Sœur Oliveira commence à changer. Dans une lettre récente, il lui exprimait toute sa fierté pour elle.

Sœur Oliveira est heureuse de pouvoir rentrer chez elle 4 jours avant la Conférence Générale, car sa famille lui a fait la promesse d’assister à la conférence en sa compagnie.

Sœur Inge Binte, originaire d’Allemagne et collègue de sœur Oliveira, a grandi dans l’église, mais a dû également faire face à des difficultés, comme le fait d’être la seule membre de l’église dans son école. « Cela a été formidable de servir avec sœur Oliveira » précise-t elle. Ces deux sœurs ressentent que les difficultés rencontrées les ont aidées à grandir dans leur témoignage.
Voici le message que laisse sœur Oliveira : faites des choses simples comme la lecture des écritures et la prière. C’est en priant que j’ai acquis le témoignage de la véracité de l’église. Père Céleste réponds aux prières.

Rosemary Campbell

(Publié par LDS Church News – Traduit par Cédric)


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